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Formation Continue du Supérieur
14 février 2015

Marché du travail : la grande fracture

Analysant la polarisation induite par le progrès technologique entre les métiers très qualifiés, d’une part, et les emplois de service, plus précaires et moins bien rémunérés, d’autre part, cette étude interroge les conditions de la création d’emplois dans une économie post-industrielle. Voir l'article...

13 février 2015

Peut-on repenser le travail ?

Emploi Parlons Net, le webzine de l'emploi & du travail (Retour à l'accueil)Par Cécile Antoine. L’analyse de son étude sur l’efficacité des politiques européennes en faveur des transitions professionnelles, a conduit la Fondation ITG à proposer au ministre du Travail, des pistes de réformes un système de formation complexe et opaque. Voir l'article...

13 février 2015

Marché du travail : la grande fracture

Institut MontaignePar Institut Montaigne. Faisant suite aux travaux de l’Institut Montaigne sur le fonctionnement de notre marché du travail et sur le chômage de masse, l’étude publiée aujourd’hui Marché du travail : la grande fracture s’attache plus particulièrement à analyser le phénomène de "polarisation" qui depuis plusieurs décennies modèle notre société.
Consulter l’étude et le résumé
Consulter les graphiques. Suite...

6 février 2015

Les Journées du bonheur au travail du 12 au 14 février 2015

Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social - République française - Liberté, égalité, fraternitéLes Productions Campagne Première et la Fabrique Spinoza organisent les journées du bonheur au travail du 12 au 14 février 2015 à la Gaité Lyrique à Paris. L’événement est placé sous le haut patronage du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Durant ces 3 jours, la parole est donnée aux partenaires sociaux, à des scientifiques, des juristes et à des médias, sous la forme de tables rondes, d’ateliers et de rencontres animés par des chefs d’entreprises, des syndicats et des employés. Voir l'article...

31 janvier 2015

Temps partiel

http://www.adef06.org/resources/ARRIERE+PLAN.jpgRapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2015-82 du 29 janvier 2015 relative à la simplification et à la sécurisation des modalités d'application des règles en matière de temps partiel issues de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi.
Ordonnance n° 2015-82 du 29 janvier 2015 relative à la simplification et à la sécurisation des modalités d'application des règles en matière de temps partiel issues de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi.
Accéder aux liens

30 janvier 2015

Précisions sur la durée minimum des temps partiels

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)La loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013 a instauré un seuil minimal de 24 heures de travail hebdomadaire. Considérant que dans certaines branches, une telle durée ne peut être garantie sans risque d'affecter le service rendu à la clientèle ou les charges des entreprises et que, par ailleurs, tous les salariés ne sont pas nécessairement demandeurs d'une telle durée, la loi avait prévu deux dérogations, l'une définie par accord de branche (40 accords conclus, une trentaine en cours de négociation), l'autre pour tout salarié qui en fait la demande. Voir l'article...

26 janvier 2015

Le « pilotage » du travail en question…

Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. L’enquête Sumer (surveillance médicale des expositions aux risques professionnels) décrit notamment les contraintes organisationnelles auxquelles sont soumis les salariés et permet d’établir des liens entre les modes de management des salariés et les différents risques physiques et psycho-sociaux auxquels ils sont confrontés. La dernière étude de la DARES (analyses – janvier 2015 n°003) relative à cette enquête en 2010, s’est focalisée sur les entretiens professionnels annuels supposés cadrer l’activité des salariés. Or cette enquête révèle l’inexistence de ces entretiens pour 1/3 des salariés et leur faible instrumentation quand ils ont lieu.  Lien : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/2015-003.pdf. Voir l'article...

23 janvier 2015

Aptitude et inaptitude médicale au poste de travail : nouvelle édition

Avec cette nouvelle édition qui rend compte du droit applicable au 15 octobre 2014, la DIRECCTE des Pays de la Loire poursuit son travail d’information engagé depuis 2007 sur ce sujet toujours d’actualité, au carrefour de multiples préoccupations et enjeux (juridiques, médicaux, organisationnels,…).
L’objectif de ce document est de mettre à disposition des professionnels et des publics intéressés (salariés, employeurs, DRH, médecins du travail, délégués du personnel, services sociaux,…), un document qui assure une présentation pratique et actualisée des points essentiels qui structurent cette matière.
Documents à consulter : http://www.lileo.fr/aptitude. Voir l'article...

23 janvier 2015

2015-005 - Plus d’un tiers des CDI sont rompus avant un an

Abonnez-vous aux avis de parution de la DaresLe contrat de travail à durée indéterminée (CDI) est la forme largement dominante de la relation de travail entre un employeur et un salarié. Il n’est pas forcément synonyme de stabilité de la relation d’emploi. Ainsi, dans les douze premiers mois d’un CDI, le risque de rupture est relativement élevé : 36,1 % des CDI conclus en 2011 ont été rompus avant leur premier anniversaire, proportion en hausse de 2,5 points par rapport aux recrutements en CDI de 2007.
Le premier motif de rupture d’un CDI dans sa première année est la démission : 16,1 % des embauches en CDI effectuées en 2011 ont été résiliées moins d’un an plus tard pour ce motif. Le deuxième motif de rupture est la fin de la période d’essai, qui explique l’interruption de 12,7 % des CDI moins d’un an après leur signature.
La probabilité qu’un CDI soit rompu avant son premier anniversaire est très variable d’un secteur à l’autre. Elle est maximale dans le secteur de l’hébergement et de la restauration où elle atteint 58,6 %. Elle varie aussi selon l’âge et la catégorie socioprofessionnelle : chez les salariés de 15 à 24 ans, la probabilité qu’un CDI soit rompu avant un an est de 45,6 %, contre moins de 35 % pour les autres classes d’âge. Enfin, la majorité des CDI des employés peu qualifiés sont résiliés en moins d’un an.
Le risque de rupture d’un nouveau CDI est particulièrement élevé au cours des trois premiers mois : 10 % des CDI conclus en 2011 ont duré moins d’un mois et 19,6 % moins de trois mois.

16 janvier 2015

2015-189 - Les marchés du travail européen et américain dans la crise

Abonnez-vous aux avis de parution de la DaresPrincipaux enseignements du colloque international organisé par la Dares et le Cepremap les 6 et 7 novembre 2014, n° 189 de janvier 2015, par Karine BRIARD
La crise qui a éclaté en 2007 a durement éprouvé les marchés du travail européen et américain. Outre son origine, financière, cette crise est singulière par son étendue, touchant tous les secteurs économiques, y compris les services publics, et par son ampleur, avec une chute brutale et massive des niveaux de production, s’accompagnant dans la plupart des pays – contrairement aux crises antérieures – d’une baisse de la productivité du travail.
Cette crise n’est pas pour autant un événement isolé. Elle s’inscrit dans des économies montrant parfois déjà des signes de tensions : aux États-Unis, une baisse tendancielle des taux d’emploi SCHMITT, GORDON ; au Danemark, des problèmes de recrutement s’accompagnant d’une rétention de la main d’œuvre ANDERSEN ; en Espagne, le recours important à des emplois temporaires HOSPIDO. La crise a amplifié les dysfonctionnements préexistants (creusement des inégalités aux États-Unis et en Europe) et, à tout le moins, a révélé les imperfections des politiques menées (hausse brutale du chômage au Danemark et en Espagne, baisse sensible des salaires en Allemagne…).
Si les effets de cette crise sont plus profonds que ceux des crises précédentes, ils présentent cependant des similitudes : les mêmes groupes démographiques sont les plus touchés (jeunes, hommes, peu qualifiés), aux États-Unis HOYNES comme en Europe ERHEL, et des problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande de travail apparaissent aux États-Unis SCHMITT.
Enfin, la crise engendre elle-même des changements structurels qui modifient le fonctionnement des marchés du travail. Ces changements, qui altèrent la pertinence des modèles de prévision GORDON et remettent en question les paradigmes économiques FREEMAN, ERNST, entravent de fait la définition de politiques adéquates.
La crise a eu des effets de nature et d’ampleur différents sur les marchés du travail selon le contexte initial et les institutions. Les institutions expliquent la bonne résistance de certains marchés du travail, mais les mauvaises performances observées pourraient être imputables aux politiques macroéconomiques.
Avant la crise, dans la lignée des recommandations des organisations internationales, les pays ont introduit plus de flexibilité dans le fonctionnement de leur marché du travail, que ce soit dans les dispositifs et/ou les instances de décisions.

  • En Allemagne, la décentralisation des mécanismes de négociation collective au niveau des entreprises, à l’œuvre depuis le milieu des années 1990, a permis un ajustement de l’emploi sur sa marge intensive – salaires et heures travaillées. Les effectifs en emploi sont ainsi restés étonnamment stables durant la crise, en dépit de la forte chute de production SPITZ-OENER.
  • Au Danemark, l’ajustement s’est essentiellement opéré sur la marge extensive : les rétentions de main d’œuvre d’avant-crise se sont traduites par un surajustement à la baisse de l’emploi à l’éclatement de la crise. Le modèle de flexicurité a réagi comme attendu, sans augmentation sensible du chômage de longue durée grâce à l’efficacité des politiques de retour à l’emploi (désormais décentralisées), mais au prix d’une charge importante pour les finances publiques ANDERSEN.
  • En Espagne, les dispositifs de protection de l’emploi ont reporté l’ajustement sur l’emploi temporaire, de façon brutale compte tenu du recours massif à ce type de contrats sur la période avant-crise.
  • Cependant, l’essor étonnant de la productivité du travail espagnole s’expliquerait avant tout par une recomposition sectorielle au profit des industries les plus productives positionnées sur le marché international HOSPIDO.
  • Au Royaume-Uni, l’ajustement s’est réalisé à la fois par une baisse des salaires et le développement de contrats de courte durée (temps partiel, « zéro heure »…) RUBERY, avec en parallèle la multiplication d’emplois à faible productivité ASKENAZY.
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