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Formation Continue du Supérieur
27 juin 2010

ATHENA, l'Alliance des sciences humaines et sociales

MESRATHENA, la 5e et dernière née des Alliances va contribuer au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le domaine des  sciences  humaines  et  sociales.  Avec  AVIESAN,  ANCRE, ALLISTENE et AllEnvi, la France est dotée d'une Alliance dans chaque domaine prioritaire identifié par la Stratégie nationale de recherche et d'innovation.
Valérie Pécresse se félicite de la création d’ATHENA, l’alliance des sciences humaines et sociales. ATHENA regroupe quatre acteurs clés de la recherche française dans ce domaine: le Centre national de recherche scientifique (C.N.R.S.), la Conférence des Grandes Ecoles (C.G.E.), la Conférence des présidents d’université (CPU), l’lnstitut national des études démographiques (INED). La création de cette Alliance s’inscrit dans le cadre de la réforme de notre système recherche qui vise à décloisonner les relations entre les acteurs, en développant les initiatives de coordination et de partenariat...
L'Alliance ATHENA devra contribuer de manière déterminante au développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le domaine des Sciences Humaines et des Sciences sociales.
Elle a ainsi pour objectifs de concevoir les moyens de consolider les dispositifs d’accueil de la qualité scientifique (Institut Universitaire de France, chaires d’excellence, Instituts d’Etudes Avancées, Maisons des Sciences de l’Homme etc.), et  de faire des propositions pour développer les interfaces et les coopérations entre les acteurs de la recherche en matière d’infrastructures de recherche et grands équipements (bibliothèques, numérisation).
Elle devra aussi définir des stratégies pour la  diffusion et l’internationalisation des S.H.S. (Ecoles françaises à l’étranger, réseau des Instituts français de Recherche à l’Etranger, etc.), aider à la programmation de la recherche à moyen et long terme et participer à la veille et la prospective scientifique. Dossier complet sur la création d'ATHENA. Historique de la création des cinq alliances pour améliorer la réactivité du système de recherche et d’innovation.
MoRATHENA, el quinto y más reciente de la Alianza ayudará a desarrollar la enseñanza superior y la investigación científica en el campo de las humanidades y las ciencias sociales. Con AVIESAN, ancla, y AllEnvi ALLISTENE, Francia cuenta con una Alianza cada área prioritaria identificada en la Estrategia Nacional para la Investigación y la Innovación
También se desarrollarán estrategias para la difusión e internacionalización de SHS (escuelas francesas en el extranjero red de Institutos franceses de investigación en el extranjero, etc.) Colaborar en la programación de la investigación a medio y largo plazo y participar en la vigilancia y la prospectiva científica. Cobertura completa de la creación de ATHENA. Historia de la creación de las cinco alianzas para mejorar la capacidad de respuesta del sistema de investigación e innovación. Más información...
21 juin 2010

Labellisation des initiatives universités/entreprises en SHS

pcassuto | 15 juin, 2010 13:46

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau04.jpgValérie Pécresse s’est rendue à l'université de Lille 3 sur le thème de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en Sciences Humaines et Sociales (S.H.S.). À cette occasion elle a présenté le Comité Phénix 2 qui vise à labelliser les meilleures initiatives universités/entreprises en matière d’insertion professionnelles des étudiants issus de la filière S.H.S.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, s’est rendue à Lille en présence de Serge Villepelet, président de PricewaterhouseCoopers et président du «Comité Phénix 2, sur le thème de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en sciences humaines et sociales (S.H.S.). A cette occasion, elle a annoncé que le Comité Phénix allait labelliser dès l’automne 2010 les meilleures initiatives univeristés/enreprises en matière d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces filières. Le label se déclinera en une, deux ou trois étoiles en fonction de critères bien définis : recrutement en contrat à durée indéterminée, au niveau cadre, avec une formation initiale.
Le projet Phénix, initiée par Serge Villepelet, est en expérimentation depuis trois ans en Ile-de-France avec des entreprises prestigieuses telles que Axa, Coca Cola Entreprise, Danone, HSBS, Renault ou encore L’Oréal, et avec le soutien du MEDEF et de la Conférence des Présidents d’Universités. Cette initiative a rapproché fortement les entreprises et les sciences humaines et sociales. A ce jour, ce sont ainsi près de cent étudiants titulaires d’un master 2 Recherche en Sciences humaines et en Lettres qui ont été recrutés en contrat à durée indéterminée, au niveau cadre, à des postes traditionnellement réservés à des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieur.
L’extension de cette opération prouve qu’avec l’enseignement et la recherche, l’administration et les services publics, une troisième voie est possible, celle de l’entreprise, pour les étudiants en sciences humaines et sociales qui représentent aujourd’hui, toutes disciplines confondues, 59% des étudiants à l’université. Le lancement de cette nouvelle étape s’inscrit dans le cadre de la troisième mission de l’université qu’est l’insertion professionnelle, fixée par la loi sur l’autonomie des universités. Cette enquête sur l’insertion professionnelle, lancée en décembre 2009, porte sur le suivi des étudiants 30 mois après l’obtention de leur diplôme. Elle concerne tous les étudiants titulaires d’un diplôme universitaire de technologie, d’une licence professionnelle ou d’un master. Valérie Pécresse a dégagé  750 000 euros pour accompagner les universités dans cette démarche. Les résultats seront connus en octobre 2010.
http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau04.jpgValerie Pecresse visited the University of Lille 3 on the theme of employability of young graduates in Humanities and Social Sciences (SHS).On that occasion she presented the Phoenix Committee 2 which aims to label the best initiatives, universities and industry in terms of professional integration of students from the SHS sector. The Minister of Higher Education and Research, visited Lille in the presence of Serge Villepelet, Chairman of PricewaterhouseCoopers and president of the Phoenix Committee 2 on the theme of employability of young graduates in the humanities and Social Sciences (SHS). On this occasion, she announced that the Committee would qualify it as the Phoenix autumn 2010 the best initiatives Universe / enreprises on employability of students from these courses. The label will come in one, two or three stars according to defined criteria: recruiting permanent contract, in part, with an initial training. More...
16 avril 2010

Entreprises cherchent littéraires

http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gifComment faciliter la rencontre entre ces deux univers? Depuis quatre ans, l'opération Phénix associe employeurs et universités. Pas gagné, mais en progrès.
Céline Spinoza, 26 ans, est titulaire d'un master 2 (M2) en archéologie, parle chinois, tibétain, dessine et sculpte à ses heures perdues. Depuis deux ans, elle est aussi chargée de clientèle à la banque HSBC, accorde des crédits, ouvre des comptes, négocie des découverts. Elle n'a "jamais été matheuse", n'a jamais imaginé, non plus, que ses sept années d'études la mèneraient à travailler dans une banque à la Défense. Et pourtant... Comme 91 autres diplômés d'un M recherche en lettres, sciences humaines et sciences, elle a tourné le dos à l'enseignement pour embrasser une carrière dans une grande société (L'Oréal, Coca Cola, Renault, Axa, Danone...). Des intellos pur jus vendus au grand capital? Plutôt des universitaires brillants pour qui "l'entreprise" n'est pas un gros mot, mais une opportunité.
"Des recrues de choix quand il faut penser différemment"
Elle leur a été offerte par le dispositif Phénix, créé par Serge Villepelet, président de PricewaterhouseCoopers (PwC), spécialisé dans l'audit et le conseil. En 2006, ce pur produit des grandes écoles (il est diplômé de l'Essec) assiste aux mobilisations anti-CPE et s'interroge: pourquoi tous ces jeunes ne trouvent-ils pas leur place dans le secteur privé? Parmi eux, il y a forcément des talents susceptibles d'enrichir une compagnie comme la sienne... L'idée de Phénix est née. Soutenu par le Medef, Villepelet lance la 1re édition de ce forum en 2007. Il réunit des employeurs disposés à embaucher des littéraires, et des facs décidées à favoriser l'insertion professionnelle. "Nous menons une sorte de croisade, reconnaît Bernard Deforge, associé chez PwC et coordinateur de Phénix. En France, il est très difficile de faire coexister ces deux mondes, qui éprouvent une méfiance réciproque. Pourtant, l'ouverture d'esprit, la capacité d'analyse, le côté non formaté des littéraires en font des recrues de choix pour les patrons, surtout en temps de crise où il faut penser différemment."
La première promotion Phénix ne comptait que 36 éléments, pour 70 postes proposés. L'offre est pourtant alléchante: un CDI dont les rémunérations varient de 26 000 à 36 000 euros annuels, sans compter l'intéressement, une formation de trois mois puis, au sein de l'entreprise, un encadrement particulier pour s'insérer au mieux. La 4e édition de Phénix vient de se tenir à la Cité internationale de Paris. Elle prouve que les mentalités commencent -doucement- à évoluer. Quelque mille curieux sont allés à la rencontre des professionnels présents. La majorité postulera pour un emploi. "Je suis pragmatique, raconte avec détermination Sarah Drouèche, 23 ans, en M2 lettres modernes à Paris III. Je veux assurer mon avenir, et ce n'est malheureusement pas en lisant des livres que je vais y parvenir... J'ai déjà exercé plein de petits boulots, j'ai le sens des réalités, je me donnerai toutes les chances pour réussir."
Les profs, eux, sont un peu plus longs à progresser. Il est encore des unités de formation et de recherche (UFR) qui appellent leurs élèves à boycotter les réunions d'information Phénix... Ils accusent le dispositif de détourner les étudiants de leur voie. Une vision que combat Olivier Lartigaut, du bureau d'aide à l'insertion professionnelle de l'université Paris-Ouest, qui a rejoint le dispositif en 2010. "Il faut faire évoluer le regard des universités sur la nécessité de formation. Chaque embauche est une immense victoire pour nous." Et contribue à un bouche-à-oreille forcément positif.
http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gifHow to facilitate the encounter between these two worlds? For four years, Operation Phoenix brings together universities and employers. No win, but progress. Celine Spinoza, 26, holds a Master 2 (M2) in Archaeology, speaks Chinese, Tibetan, draws and sculpts in his spare time. For two years, she is also responsible for customers at the HSBC bank, grants credit, open accounts, negotiates discovered. She has "never been mathematicians, has never imagined, either, that his seven years of study would lead it to work in a bank of Defense. Like 91 other graduates of M research humanities and sciences, she turned back to teaching for a career in a large company (L'Oreal, Coca Cola, Renault, Axa, Danone ... ).Rather fine scholars who "now" is not a dirty word, but an opportunity. More...
20 février 2010

Sciences humaines, de nouvelles ressources pour l’entreprise

Vignette SHS ColloqueA l’occasion du colloque «Sciences humaines, de nouvelles ressources pour l’entreprise», une étude sur la perception des formations en lettres, langues, sciences humaines et sociales (LLSHS) a été présentée. Elle montre que les sciences économiques, le droit et les langues sont considérées comme les trois filières les plus adaptées à l’entreprise. Pour les recruteurs, ces étudiants disposent de véritables atouts en termes d’aisance à communiquer, de capacités d’analyse et d’adaptabilité. Toutefois, 81 % des recruteurs et 87% des étudiants ont le sentiment que l’accès à l’emploi reste difficile. Principaux enseignements de l'étude.

Table ronde n° 1 : Quand les entreprises croient aux filières des sciences humaines
Depuis quelques années, les dispositifs qui facilitent l'insertion professionnelle des jeunes diplômés en lettres, langues et sciences humaines et sociales (LLSHS) se multiplient.
L'objet de cette table ronde est de présenter quelques actions phares, par exemple Phénix ou Elsa, et de décrypter les conditions de réussite de ces dispositifs. Il s'agit de valoriser les expériences existantes et de mettre en avant les bonnes pratiques des universités et des entreprises. A noter que 94 % des diplômés titulaires d'un master en lettres ou sciences humaines ont un emploi trois ans après leur sortie du système éducatif, c'est-à-dire seulement 1 % de moins que l'ensemble des masters (Centre d'étude et de recherche sur les qualifications - CEREQ).
Table ronde n° 2 : Comment passer la vitesse supérieure ?

Les étudiants en lettres, langues et sciences humaines et sociales font preuve de capacités d'analyse, de synthèse et d'argumentation, d'aisance à communiquer, d'autonomie et d'adaptabilité. Pourtant, des blocages persistent encore au niveau des entreprises qui évaluent mal le potentiel de ces jeunes qu'ils soient titulaires d'une licence, d'un master ou d'un doctorat. Cette table ronde réunit des responsables des ressources humaines de grandes entreprises et des présidents d'université. Objectif : déterminer de nouvelles pistes pour améliorer l'insertion des jeunes diplômés en LLSHS. Au centre des réflexions : comment les universités peuvent-elles promouvoir leurs étudiants? Les entreprises peuvent-elles être plus volontaristes ? Comment améliorer la communication entre ces deux acteurs majeurs de l'insertion?
Par Romain Parlier. Université : quand les entreprises tournent autour des littéraires
Réconcilier les filières littéraires avec le monde de l’entreprise, et redorer le blason des sciences humaines auprès des recruteurs privés : voilà une tâche qui s'annonce ardue, tant les deux mondes semblent s’opposer. Pour autant, la frontière n’est pas infranchissable, et les étudiants en sciences humaines comme les entrepreneurs auraient tout à gagner à ce rapprochement. C’est la thèse qu'ont défendu les universitaires et les chefs d’entreprises présents lors d'un colloque qui s’est tenu jeudi 18 février au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Objectif : lever les stéréotypes. "Nous ne sommes pas le diable!", a martelé Serge Villepelet, président-directeur général du cabinet d’audit et de conseil Price Waterhouse Coopers (PWC) France. "Les littéraires ne sont pas des rêveurs", a rétorqué Geno Marine, titulaire d’un master de philosophie et aujourd’hui cadre financier...
Ces qualités propres aux humanités, certaines entreprises semblent en avoir mesuré l'intérêt. En témoigne l’opération Phénix, qui met en relation des étudiants en master 2 recherche en SHS de neuf universités parisiennes avec de grandes sociétés. Elle aurait permis à une centaine de diplômés de trouver un emploi. Une opération "stratégique" pour Serge Villepelet de PWC, membre du dispositif, qui déclare vouloir embaucher jusqu’à 10 % de diplômés issus de ces filières...
Vignette Simposio SHSEn el simposio "Ciencias Sociales, nuevos recursos para la empresa," un estudio sobre la percepción de la formación en las artes, se presentó idiomas, humanidades y ciencias sociales (LLSH). Esto demuestra que la economía, el derecho y las lenguas se consideran como los tres sectores más adaptado a la empresa. Para los reclutadores, los estudiantes tienen ventajas reales en términos de facilidad para comunicarse, capacidad analítica y capacidad de adaptación. Sin embargo, el 81% de los reclutadores y el 87% de los estudiantes consideraron que el acceso al empleo es difícil. Principales conclusiones del estudio.

Por Romain Parlier. Universidad: cuando las empresas de la vuelta literaria. Conciliación de temas literarios con el mundo empresarial, y restaurar el prestigio de las humanidades con las agencias privadas: se trata de una tarea que es de enormes proporciones, ya que los dos mundos parecen oponerse. Sin embargo, la frontera no es insuperable, y los estudiantes en las humanidades como empresarios se beneficiarán de esta aproximación. Más información...
20 janvier 2010

Sciences humaines : de nouvelles ressources pour l'entreprise

http://mailing.letudiant.fr/Media/larecherche/MESRsscadre.gif« Sciences humaines : de nouvelles ressources pour l'entreprise »
Universités et recruteurs se mobilisent pour l'insertion des jeunes diplômés.
Colloque organisé par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et l'Etudiant.
Le colloque se tiendra au Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le jeudi 18 février de 9h00 à 13h00 et sera suivi d'un cocktail
Valérie Pécresse, Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sera présente lors de ce colloque dont les axes de débats et d'échanges des deux tables-rondes seront les suivants :
1ère partie : Quand les entreprises croient aux sciences humaines
2ème partie : Comment passer la vitesse supérieure ?
En partenariat avec L'Etudiant
l'etudiant
avec le concours de l'Expansion et l'Entreprise
lentreprise.com

http://mailing.letudiant.fr/Media/larecherche/MESRsscadre.gif "Humanities: new resources for business"
Recruiters and universities are mobilizing for the integration of young graduates.
Symposium organized by the Ministry of Higher Education and Research and the Student.
The symposium will be held at the Ministry of Higher Education and Research, Thursday, February 18 from 9:00 to 13:00 and will be followed by a cocktail
Valerie Pécresse, Minister of Higher Education and Research will present at the symposium whose axes of discussions and exchanges of the two round tables will include:
Part 1: When companies believe in the humanities
Part 2: How to move up a gear?
More...
14 janvier 2010

Pour des sciences humaines et sociales au coeur des universités

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/grandBandeau8.jpgDévelopper un enseignement généraliste et pluridisciplinaire en licence de sciences humaines et sociales (S.H.S.), intensifier les actions d’insertion professionnelle des diplômés universitaires de SHS, ou encore, créer une Alliance. Telles sont les principales recommandations figurant dans le premier rapport d’étape que le Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales (C.D.H.S.S.) a remis à Valérie Pécresse.
Dans le présent rapport d’étape, nous présentons les résultats de notre réflexion sur les sujets suivants: - La nécessité de donner une place plus importante à des enseignements généralistes dans les licences de sciences humaines et sociales; - Les moyens d’améliorer l’insertion professionnelle des étudiants diplômés de sciences humaines et sociales; - La manière dont les transformations de la vie universitaire amènent à rythmer différemment la carrière de l’enseignant-chercheur; - Le besoin d’une coordination plus efficace entre les organismes et les universités en matière de recherche. Rapport CDHSS.
http://www.anvie.fr/images/frameH.jpgL’Association nationale de valorisation interdisciplinaire des sciences humaines et sociales auprès des entreprises (ANVIE).
Créée par de nombreuses grandes entreprises et grandes institutions de recherche (CNRS, MSH, EHESS…), l’Anvie, est un organisme de médiation dont la vocation est de promouvoir les sciences humaines et sociales comme une ressource stratégique de l’entreprise, pour mieux en comprendre les enjeux humains comme les évolutions de société. La plupart des grands groupes français sont adhérents à l’Anvie, actuellement présidée par Jean-Paul Bailly, par ailleurs président de La Poste. Sur proposition d’un comité de sélection composé de plusieurs membres du conseil d’administration, le président Bailly a nommé Antoine Rebiscoul directeur délégué de l’Anvie. Il s’agit d’une association auto-financée grâce aux cotisations de ses adhérents (les grandes entreprises). Le nouveau délégué souhaite « dépoussiérer » l’image de l’ANVIE en faire un lieu de médiation (entreprises/ sciences humaines, remontée des offres d’emploi de la part des entreprises) mais aussi une plate-forme de valorisation des travaux des SHS en direction des entreprises. Il pense qu’il y aurait une demande implicite des entreprises et qu’il s’agit de donner plus de lisibilité aux recherches des SHS. L’ANVIE organise des séminaires destinés aux entreprises (ex : industrie du low cost, nouvelles technologies, innovation, économie verte).

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/grandBandeau8.jpgDevelop a broad, multidisciplinary License Humanities and Social Sciences (SHS), intensify actions employability of university graduates of SHS, or create an Alliance. These are the main recommendations contained in the first progress report as the Council for the development of humanities and social sciences (CDHSS) presented to Valerie Pécresse.
http://www.anvie.fr/images/frameH.jpgThe National Association of enhancement of interdisciplinary humanities and social sciences to business (ANVIE). Created by many large corporations and research institutions (CNRS, MSH, EHESS ...), the Anvi is a mediation agency whose mission is to promote the humanities and social sciences as a strategic resource of the company for better understand the human issues such as changes in society. More...
6 décembre 2009

Les SHS présentées par Campus France en Chine

http://www.ambafrance-cn.org/squelettes/images_interface/haut_bleu2.jpgLe consulat général de France à Canton , en collaboration avec Campus France, organise pour la troisième année consécutive une rencontre avec des écoles doctorales françaises le lundi 7 décembre 2009, dans le cadre de leur tournée nationale en Chine.
Preuve du succès de ces rencontres, cette année seront représentées pour la première fois les Sciences Humaines et Sociales, en plus des spécialités scientifiques (Physique, Chimie, Mécanique….) présentes lors des précédentes tournées. Cet événement, de plus en plus plébiscité par les universités et les étudiants chinois, sera l’occasion pour ces 16 écoles participantes de présenter leurs structures et spécialités de recherche, d’informer les étudiants Chinois en Master ou en doctorat sur les différentes possibilités de poursuite d’étude en France, mais également les chercheurs, les professeurs ainsi que les responsables des relations internationales des différentes universités du Guangdong conviées à cet évènement.
40 étudiants chinois escroqués par une formation fantôme à l'UPMF
Plusieurs étudiants chinois inscrits à l’Université Pierre-Mendès-France ont découvert en arrivant à Grenoble que leur formation... n’existe plus. L’université a porté plainte.

Combien d’étudiants sont concernés ? “Près d’une quarantaine”, affirme Alain Fernex, vice-président qui siège au Conseil des études et de la vie universitaire (Cevu) de l’UPMF. Ce dernier précise que l’Université a “porté plainte pour escroquerie” il y a près de quinze jours, après avoir pris connaissance de la situation fin octobre. Une enquête a été ouverte et une formation a été mise en place en urgence par l’UPMF. Ce qui faisait dire au président Alain Spalanzani, vendredi : “C’est réglé, ces étudiants seront accueillis”. Une question demeure cependant : comment l’intermédiaire mis en cause (on parle d’une femme d’origine chinoise et liée... au Canada) a-t-il pu donner aux étudiants concernés des documents qui leur permettaient de prétendre à une formation estampillée UPMF? L’enquête devra le déterminer.
Du côté de l’Université Pierre-Mendès-France, on affirme sa volonté de soutenir les étudiants victimes de cette situation. “Nous n’avons pas voulu qu’il soit dit qu’ils restent dans la difficulté. Nous sommes sensibles à ce qui leur arrive et voilà pourquoi une formation a été rapidement mise en place”, explique Claude Benoît. Ce mardi, plusieurs de ces “recrues lésées” (le nombre n‘a pas été précisé) doivent débuter une formation dont les cours seront dispensés à l’IUT2, rue Doyen-Gosse à Grenoble. Elle devrait durer jusqu’à la fin du premier semestre et s’appuiera sur “un accompagnement personnalisé”. A la rentrée 2010, ces élèves pourront prétendre à une inscription en première année d’IUT ou en première année de licence Economie stratégie entreprise (ESE).
C’est, selon nos informations, la somme en euros qu’aurait payé chacun des étudiants chinois pour suivre la formation de préparation qui n’est aujourd’hui plus proposée par l’Université Pierre-Mendès-France. Le dépôt de plainte de l’Université Pierre-Mendès-France a été officiellement annoncé mardi 24 novembre, à l’occasion de la réunion du Conseil des études et de la vie universitaire(Cevu) par le vice-président, Alain Fernex. C’est ce dernier qui s’est d’ailleurs acquitté de cette tâche. C’est la deuxième fois cette année que l’on parle des étudiants chinois dans l’actualité cette année. En avril, un vaste trafic de diplômes était découvert à l’Institut d’administration des entreprises de l’université de Toulon. Une affaire différente : plusieurs centaines d’étudiants chinois auraient versé de l’argent pour se payer des diplômes.
40名学生被骗通过培训幻象UPMF 几个中国学生在大学就读皮埃尔孟戴斯,法国格勒诺布尔对他们的培训中发现抵达... 不再存在。 这所大学已经提出申诉。
有多少学生来说? “近40,说:”阿兰Fernex,副总统谁在研究和大学生活(CEVU)的UPMF董事会成员。 这指出,大学“提出的欺诈投诉”有将近15天后,成为10月下旬知道有关情况。 进行了调查和培训已在紧急UPMF实施。 这是促使总裁Alain Spalanzani星期五:“这解决,这些学生将受到欢迎。阿的问题是:如何在有关中介机构(这是中华民族的起源和关系的女性...在加拿大),他可以给学生,让他们在培训合格盖章有关文件UPMF?该调查将决定。. 更多...

19 octobre 2009

Les entreprises commencent à s'intéresser aux étudiants en lettres

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gifLes chiffres, les littéraires aiment surtout les faire mentir. Alors que la filière lettres était traditionnellement assimilée à une usine à chômeurs, la voilà presque en modèle d'insertion.
Trois ans après la fin d'une licence de lettres, 5 % des jeunes sont au chômage, alors que ce pourcentage monte à 7 % pour la moyenne des licenciés, selon une note emploi- formation du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), à paraître le 19 octobre et intitulée De l'enseignement supérieur à l'emploi : voies rapides et chemins de traverse. Cette donnée remet en perspective l'annonce présidentielle de rénovation de la filière littéraire du lycée, qui ne forme plus en 2009 qu'un bachelier général sur cinq...
Les universités ont aussi développé ces dernières années un nombre important de licences pro, rendant les jeunes immédiatement opérationnels... Pour les étudiants qui continuent au niveau master, "il faut faire la différence entre ceux qui optent pour un master pro (formation elle aussi pensée en terme de débouchés), qui auront 6 % de risques de se retrouver au chômage, et ceux qui préfèrent la voie de la recherche. 13 % des titulaires d'un master de recherche seront encore au chômage trois ans après la fin de leurs études en lettres ou sciences humaines, alors que le taux moyen est de 10 % à l'issue de ce type de formation, toutes disciplines confondues", rappelle M. Calmand...
De leur côté, les entreprises commencent à mesurer que les littéraires "se singularisent des étudiants des grandes écoles, et présentent une polyvalence intéressante", rappelle Jacques Migozzi, président de la Conférence des doyens et directeurs d'UFR lettres et sciences humaines. Certaines grandes entreprises ont mis en place des filières d'embauche d'étudiants issus de l'université, qu'elles recrutent à des postes d'ordinaire réservés aux diplômés des écoles supérieures de commerce ou de management... Aussi, plusieurs opérations font la jonction entre ces deux mondes. Phénix réunit huit universités parisiennes et neuf entreprises, dont Coca-Cola, PriceWaterHouseCoopers, L'Oréal, Danone. Chacune sélectionne elle-même ses candidats, mais Phénix (soutenu par le Medef) leur offre une formation générale de base de 350 heures afin de les rendre opérationnels. Les taux d'échec sont équivalents aux modes classiques de recrutement... Maryline Baumard et Christian Bonrepaux
http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_pet.gifSiffrorna, särskilt den litterära älskar att ljuga. Medan kedjebrev behandlades traditionellt som en arbetslös fabrik, här är det nästan en modell för integration. Tre år efter utgången av en viss litteratur, 5% av den unga är arbetslösa, medan denna andel stiger till 7% för den genomsnittliga ogillas, enligt en anteckning företagande Training Center för studier och forskning kvalifikationer (Céreq), som visas 19 oktober och rätt från högre utbildning till sysselsättning: motorvägar och vägar. Dessa data ger perspektiv på tillkännagivande om renoveringen av skolans litterära sektorn, som utgör under 2009 mer än en allmän ungkarl fem. Mer...
8 septembre 2009

Valorisation professionnelle des SHS et émergence de nouveaux diplômes

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la RechercheValérie Pécresse a installé le Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales. Parmi ses missions : la définition d’une vision stratégique pour l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales (SHS) ou encore la clarification des enjeux de formation et d'insertion  professionnelle des diplômés issus de ces disciplines.

Installation du CDHSS

Il s’agit également de valoriser la production scientifique des SHS en France et d’améliorer leur visibilité internationale.
Il aura pour mission de proposer à la ministre une vision des enjeux scientifiques et de formation des humanités et des sciences sociales et de lui faire des propositions d’action concrète en la matière.
La ministre a demandé à ce que les travaux du Conseil permettent de: clarifier les enjeux de formation et d'insertion professionnelle des diplômés issus des disciplines de sciences humaines et sociales notamment le suivi et l'orientation des étudiants de SHS, leurs stages de formation en entreprise, la valorisation professionnelle des filières de SHS et l'émergence de nouveaux diplômes; accroître l’ouverture des sciences humaines et sociales en France vers la société et l’économie.

Ministry of Higher Education and ResearchValerie Pécresse installed the Development Council of the Humanities and Social Sciences. Among its tasks is to define a strategic vision for all disciplines of humanities and social sciences (SHS) or clarification of the issues of training and employability of graduates from these disciplines. More..

1 mars 2009

Les SHS en entreprise : des intérêts mutuels à défricher

Idées nouvelles
"Il m’a fallu du temps et de l’énergie pour faire valoir qu’il était possible de faire de la philosophie en dehors du cadre purement académique", assure Isabelle Faure, titulaire d’un DEA de philosophie sur la jouissance chez Spinoza décroché à la Sorbonne. Elle est aujourd’hui philosophe consultante associée dans un cabinet d’architecture à Nantes : « Le vrai défi était pour moi de rester fidèle à ma discipline et de défendre la posture d’une philosophie appliquée. Dans un projet d’urbanisme, mon rôle est de veiller à ce que la part de sens du projet ne disparaisse pas sous les multiples contraintes matérielles », assure-t-elle aujourd’hui, riche de nombreuses expériences au service de clients aussi divers que Seb ou France Télécom... « D’une manière générale, les industriels sont toujours à l’affût d’idées nouvelles et de profils atypiques. Mais pour que la rencontre ait vraiment lieu, il faut savoir se montrer encore plus convaincant que les autres », complète-t-elle.
Malgré tout, en France, la réflexion sur le transfert de savoir-faire en SHS vers le monde socio-économique n’en est qu’à ses balbutiements. Sur le modèle de ce qui existe en sciences dures, à travers le portail France Transfert Technologie (F2T), qui a pour vocation de rassembler l’offre technologique de la recherche publique en France, la commission SHS du réseau CURIE est en train de concevoir un modèle équivalent, avec un moteur de recherche par mots clés, pour promouvoir les offres de compétences disponibles en SHS. Histoire de renforcer, toujours et encore, les passerelles entre le monde académique et l’univers professionnel.
Le véritable enjeu est donc pour le monde universitaire de démontrer que des disciplines comme l’histoire, la psychologie ou la sociologie peuvent apporter des compétences réutilisables dans l’univers professionnel : « Nos disciplines sont souvent accusées d’être déconnectées de la société et incapables de s’adapter, déplore Marina Mestre Zaragoza, maître de conférences en études hispanophones et lusophones à l’ENS LSH. Or, c’est justement parce que nous avons une formation solide dans des disciplines prétendument abstraites que nous sommes en prise avec le réel. Un thésard en histoire médiévale pourra apprendre n’importe quelle technique.
Désormais, il est essentiel dans un projet d’aménagement de recourir aux services d’un sociologue ou d’un historien pour comprendre l’environnement dans lequel il s’inscrit. Dans le cas de la rénovation urbaine de Nantes par exemple, il a fallu prendre en compte tout le travail sur la mémoire des chantiers navals », témoigne ainsi Alain Weber, directeur régional Rhône-Alpes de la Caisse des dépôts et consignations.

 

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