Le n° 104 du Fafsea Infos vient de paraître.
Un rôle accru des régions dans la formation ?
L’acte III de la décentralisation devrait accroître le rôle des régions dans la formation professionnelle. Quel en sera l’impact sur le Fafsea ? Explications.
L’Acte III de la décentralisation vise à moderniser l’action publique et à simplifier l’organisation des collectivités. Le projet de loi, découpé en trois textes, a été présenté en Conseil des ministres le 10 avril 2013. La première lecture du premier texte, intitulé « Projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles », s’est achevée le 23 juillet à l’Assemblée nationale. La seconde lecture devrait intervenir à la rentrée. Le deuxième texte, « Projet de loi de mobilisation des régions pour la croissance et l’emploi et de promotion de l’égalité des territoires », vise à ren forcer les compétences des régions en matière de formation. Elles devraient aussi avoir un rôle plus important en matière d’apprentissage. Elles devraient notamment pouvoir élaborer des contrats d’objectifs et de moyens avec les organisations représentatives d’employeurs et de salariés. Le troisième texte de l’acte III sera consacré au « développement des solidarités territoriales ». Suite de l'article...
Formation : la charrue avant les bœufs
Par Alcofridas Nasier. Le Service Public de l’Emploi va proposer 100000 stages de formation sur des emplois « non pourvus » identifiés par…Pôle emploi. Mais, est-ce la bonne voie pour créer de l'emploi?
Certes la formation est un moyen de lutter contre le chômage. Mais, ce n’est pas le seul, loin de là. Cette décision fait partie du « traitement social de masse du chômage ». Il s’agit d’une grande garderie.
C’est un moyen bien connu pour faire baisser les statistiques qui, malheureusement, ne donne que de très faibles résultats qualitatifs : le slogan « chômeurs avant le stage, chômeur après » risque de se confirmer.
Des emplois, il n’y en a pas beaucoup et il est fort probable que notre économie va rester ce qu’elle est durant pas mal de temps. La logique voudrait donc que l’on commence par faciliter la création d’activité avant de former à des métiers hypothétiques voire inexistants.
C’est bien dommage pour les « Quadras Quinquas » car beaucoup d’entre nous, pour le peu qu’on les encourage sont en capacité de développer des activités et, à moyen terme, d’embaucher. Malheureusement, nous sommes considérés comme des parias encore aptes, pour beaucoup, à payer des impôts mais pas à travailler. Alors que faire ? Devenir des sous-citoyens ? C’est à vous de décider…