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Formation Continue du Supérieur
4 avril 2010

Les chômeurs en fin de droit vont recevoir une allocation spécifique

http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gifLe gouvernement a confirmé la création d'une allocation spécifique de crise pour les chômeurs en fin de droit, dont le montant sera de l'ordre de 460 euros par mois.
C'était un des arguments de la gauche: que vont devenir les centaines de milliers de chômeurs en fin de droit? Le gouvernement a fini par trouver une solution. La majorité est soulagée, au point que l'UMP a annoncé la signature de cet accord par un communiqué envoyé dans les rédactions, avant même qu'il ne soit signé.
En déplacement dans le Val d'Oise, le président Nicolas Sarkozy avait révélé dans la journée qu'un "dispositif exceptionnel" serait proposé aux 360 000 chômeurs qui ont épuisé leurs droits aux allocations chômage et qui ne peuvent prétendre au revenu de solidarité active (RSA) ni à l'allocation de solidarité spécifique (ASS). Il s'est réjoui dans la soirée de la signature de cet accord, signé par tous les partenaires sociaux à l'exception de la CGT.
Le secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi, Laurent Wauquiez, en a négocié les modalités avec les partenaires sociaux en fin d'après-midi à Bercy. "C'est une bonne nouvelle pour les demandeurs d'emploi et un succès pour les partenaires sociaux et le gouvernement" a-t-il dit lors d'une conférence de presse en soirée. "Ces mesures exceptionnelles et temporaires, qui sont sans précédent, correspondent au caractère exceptionnel et temporaire de la période de crise", a dit aux journalistes Benoît Roger-Vasselin, de la délégation des employeurs. Le gouvernement a intégré ce dispositif dans un plan "rebond pour l'emploi" comptant pour 700 millions d'euros de mesures nouvelles.
Il prévoit des formations rémunérées pour 70 000 personnes
et des contrats aidés pour 70 000 autres.
Pour ceux qui ne seraient éligibles à ces dispositifs, le plan prévoit le versement d'une aide exceptionnelle pour l'emploi dont le montant sera identique à celui de l'ASS, proche de 460 euros par mois, et sera perçue pendant six mois à partir de fin mai pour les personnes qui se retrouvent en fin de droits en 2010. Entre 70 000 et 110 000 personnes devraient en bénéficier.
http://www.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gifO Governo confirmou a criação de uma dotação específica de crise para os desempregados no final da lei, o montante será de cerca de € 460 por mês. Foi um dos argumentos da esquerda: o que será uma das centenas de milhares de desempregados no final direito? O governo finalmente encontrou uma solução. A maioria está aliviada ao ponto em que o UMP anunciou a assinatura do presente acordo, mediante um comunicado enviado para as redações, mesmo antes de ser assinado. Ao viajar no Val d'Oise, o presidente Nicolas Sarkozy revelou que o dia em que medida "excepcional" seria oferecido aos 360 000 desempregados que tenham esgotado os seus direitos às prestações de desemprego e que não se qualificam para o rendimento do trabalho de Solidariedade ( RSA) ou o subsídio específico de solidariedade (ASS). Ele oferece estágio remunerado de 70 000 pessoas e contratos assistida por 70 000 pessoas. Leia mais...
25 juillet 2009

Etude sur la création d'entreprise par les demandeurs d'emploi en Paca

 

7 juillet 2009

La formation professionnelle des demandeurs d’emploi en 2007

Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville594 000 demandeurs d’emploi sont entrés en formation en 2007, soit 6 % de moins qu’en 2006. Les Régions financent plus de 50 % des stages et leurs actions sont, pour plus de la moitié, destinées aux jeunes en insertion. En 2007, l’État ne finance plus qu’un quart des stages, tandis que les Assedic en prennent en charge 11 %. Tous financeurs confondus, les formations durent en moyenne 4,2 mois. Les stages financés par les Assedic, qui visent davantage à répondre à des besoins immédiats, sont beaucoup plus courts (3 mois en moyenne) et ceux financés par les Régions un peu plus longs (4,4 mois). Fin 2007, 9,7 % des demandeurs d’emploi étaient stagiaires de la formation professionnelle. Ce taux est stable par rapport à fin 2006. Il varie de 6 % en Ile-de-France à 23 % en Limousin. La formation professionnelle des demandeurs d’emploi en 2007.
594 000 job seekers came into formation in 2007, 6% less than in 2006. Regions finance more than 50% of courses and their actions are for more than half, for youth inclusion. In 2007, the state no longer funds a quarter of stages, while in Assedic support 11%. Vocational training for job seekers in 2007. More...

10 juin 2009

La formation des demandeurs d’emploi: une économie marchande ?

La formation des demandeurs d’emploi pour le compte de l’Assedic Alpes-Provence : une économie marchande ?
Depuis 2001, les organismes de formation continue comptent un nouvel acheteur, aux côtés du Conseil régional, de formations à destination des demandeurs d’emploi: les ex-Assedic, aujourd’hui Pôle Emploi, qui financent des formations pour les chômeurs indemnisés. Dans les bassins de Marseille et de l’Étang de Berre, où les besoins portent en priorité sur les formations tertiaires et des transports, la commande de l’Assedic Alpes-Provence est particulièrement déconnectée de celle du Conseil régional. Les programmes et contenus des formations sont particulièrement adaptés et « taillés sur mesure » aux durées d’indemnisation des allocataires préalablement profilés autour de cinq catégories-types selon leur degré d’éloignement du marché du travail. Dans le cadre de cette nouvelle commande, les conditions et durées d’indemnisation (le bénéfice de l’Allocation de retour à l’emploi et les conditions de son prolongement éventuel) sont pour les organismes l’alea majeur à contrôler. Ceux-ci font en effet l’apprentissage d’un risque nouveau pour eux de défaillance des stagiaires en rupture d’indemnisation : ils se doivent donc de concevoir des ingénieries sur-mesure et de vérifier, avec les ANPE délégataires des recrutements, l’éligibilité du public. L’ensemble des procès de formation s’en trouve bouleversé, ainsi que les conditions d’emploi dans les organismes: sollicités très en amont des formations, notamment dès leur ingénierie, les formateurs sont employés « au projet » en fonction de leurs compétences dans le domaine professionnel dispensé. Télécharger le document.
Training for job seekers for the Assedic Alpes-Provence: a market economy?
Since 2001, agencies are training a new buyer, along with the Regional Council, training for job-seekers: former Assedic today Cluster Employment, which funds training for unemployed. In areas of Marseille and the Etang de Berre, where the needs are a priority on tertiary education and transportation, control of the Provence-Alpes Assedic is disconnected from the Regional Council. Download the document. More...
27 avril 2009

Un nouveau site internet pour le régime d'assurance chômage

Le site se décompose en cinq grandes rubriques : un focus sur l'organisation du régime et ses missions, un point sur la situation financière de l'Unedic, tous les textes et les données réglementaires ainsi que les publications du régime.
Een nieuwe website voor de regeling inzake werkloosheidsverzekering. De site is verdeeld in vijf hoofdonderdelen: een focus op de organisatie van het regime en haar missies, een punt op de financiële situatie van Unedic, alle teksten en regelgevende gegevens, alsmede publicaties van het regime.

14 avril 2009

Les demandeurs d’emploi privés de (véritable) bilan de compétences ?

Conséquences des coupes financières exercées par Pôle emploi, les demandeurs d’emploi ne peuvent plus bénéficier d’un bilan de compétences de vingt heures dans certaines régions. Réduite à six heures d’entretien, la prestation est « vidée de son sens », selon les prestataires, et ce à l’heure où la crise exacerbe les besoins en repositionnement.
« Scandaleux. » Cette consultante parisienne n’a pas assez de mots assez forts pour qualifier « l’hypocrisie ambiante » qui règne au sujet du bilan de compétences approfondi (BCA). La raison de sa colère ? La réduction drastique de son financement par Pôle emploi qui a vidé la prestation de sa substance.
Depuis le dernier appel d’offres de l’ex-ANPE fin 2007 (1), la prise en charge de ce bilan prescrit aux demandeurs d’emploi a en effet subi des coupes drastiques dans certaines régions. À Paris, par exemple, elle a chuté de 800 euros à 400 euros… Soit trois fois moins qu’un bilan de compétences financé par les Fongecif ou les Opacif pour les salariés. « Avec 800 euros, on pouvait encore proposer un véritable bilan de compétences. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », s’offusque cette consultante, qui a préféré jeter l’éponge.
Autre solution : négocier le coût d’un bilan par son entreprise dans le cadre d’accords (gestion des compétences, formation…). Voire au titre du DIF (droit individuel à la formation), même si son licenciement est acté, pendant son préavis. Un recours ultime, car au-delà des freins de certains employeurs pour financer les heures de DIF, le coût de l’allocation formation versée (9,15 euros au minima de l’heure, voir plus si l’entreprise est couverte par un accord de branche) peut se révéler insuffisant pour couvrir les frais d’un bilan de compétences (entre 1200 euros et 3000 euros dans certains centres). Source.
Jobseekers private (real) stock of skills? Financial consequences of cuts performed by job center, job seekers can no longer benefit from a skills assessment of twenty hours in some areas. Reduced to six hours of maintenance, the provision is "emptied of its meaning," according to providers, at a time when the crisis exacerbates the need for repositioning. Even under the DIF (individual right to training), even if his dismissal is recognized for his notice. A last resort, because beyond the barriers of some employers to fund the hours of DIF, the cost of the training allowance paid (9.15 euros in minimum time, see if the company is covered by a sector agreement) may be insufficient to cover the cost of a skills assessment (between 1200 euros and 3000 euros in some centers). Source. More...Un bilan vidé de son sens
Pour s’aligner sur ces tarifs, les centres de bilans ont en effet dû revoir la prestation du BCA, en réduisant la durée des entretiens (2). Résultat : le nombre de rendez-vous avec le  demandeur d’emploi a chuté de quinze heures en moyenne à sept heures dans les régions les moins bien servies, comme l’Ile-de-France. « Je ne peux aller au-delà, sinon ce n’est pas tenable financièrement », témoigne Chantal*, consultante en bilan de compétences à Paris. Un délai qu’elle juge insuffisant pour permettre au bénéficiaire de bâtir un véritable projet professionnel : « On n’a plus le temps de faire un travail de fond, encore moins si la personne souhaite se reconvertir ».
Même écho en Loire-Atlantique, où la prise en charge du BCA s’est effondrée de 783 à 450 euros depuis l’appel d’offres. Consultante à Nantes, Eliane* est désormais contrainte de proposer six heures d’entretiens (contre dix auparavant). « La prestation n’a plus rien à voir avec un bilan de compétences. C’est devenu un outil de placement », déplore cette professionnelle. Le malaise est d’autant plus grand qu’officiellement, le discours de Pôle emploi - prescripteur du BCA dans le cadre du Pare - n’a pas varié d’un iota selon elle : « On leurre les chômeurs en leur vendant un véritable bilan de compétences. Quand ils réalisent ce qui les attend, ils deviennent agressifs. Surtout que nous rencontrons des gens avec de véritables problèmes de positionnement ou souhaitant se reconvertir », raconte Eliane.
Pression vers le retour à l’emploi
Autre fait symptomatique du malaise ambiant : la pression sur le retour à l’emploi. Même si le bilan de compétences approfondi – créé par  l’ANPE en 2001 (3) – a toujours visé une insertion rapide, les exigences sur les résultats n’ont jamais été aussi intenses, regrette Eliane. « Avant, il y avait une certaine tolérance : le projet défini à l’issue du bilan pouvait s’accompagner d’une formation au besoin. Depuis ce nouveau cahier des charges, il n’en est plus question. Ce qui compte pour Pôle emploi à l’issue du BCA, c’est uniquement le retour à l’emploi dans les plus brefs délais ». Officieusement, les demandeurs d’emploi sont donc priés de bâtir un projet d’insertion rapide, sans recourir à la formation. Quitte à ne pas changer de voie, même s’ils y aspirent. Ce qui va à l’encontre de la vocation du bilan de compétences, censé s’appuyer avant tout sur les motivations du bénéficiaire : « j’ai accompagné un commercial dans la lunetterie au chômage qui souhaitait s’orienter vers la logistique via une formation de neuf mois, car il en avait assez des déplacements. Son projet a été refusé, car il y a pléthore d’offres dans son métier », illustre Eliane. Sauf à bénéficier d’une convention de reclassement personnalisée ou se former vers des métiers en tension répertoriés par Pôle emploi, les possibilités de se repositionner grâce à la formation sont ainsi devenues quasi nulles dans le cadre du BCA. Les contrôles ont par ailleurs été renforcés pour les consultants : trois mois après le début du BCA, le prestataire doit désormais fournir une liste nominative des rendez-vous pris par le bénéficiaire dans le cadre de son projet. « Le moindre écart est bon pour ne pas régler totalement la facture. C’est insensé, car du coup nous répercutons inévitablement cette pression sur les demandeurs d’emploi », dénonce Eliane.
Agir tant qu’on est en poste
Face à cette situation, les consultants recommandent aux salariés d’anticiper. Et de ne pas attendre un éventuel licenciement pour réaliser un véritable bilan de compétences : « Depuis la crise, nous recevons des centaines d’appels de salariés qui demandent s’ils peuvent bénéficier d’un bilan de compétences. Nous leur conseillons de chercher à se le faire financer par leur entreprise, ou dans le cadre du Fongecif », explique Jean-Pierre Vacher, président de la Fédération nationale des CIBC (centres interinstitutionnels de bilans de compétences). Contrairement au BCA, le bilan de compétences financé par l’Opacif (ou le Fongecif) de  votre entreprise  est strictement encadré par la loi : durée totale de vingt-quatre heures, résultats confidentiels… Avec des taux de prise en charge allant de 1200 à 1500 euros.  De quoi bâtir réellement un nouveau projet en toute sérénité, ou presque. À condition ne pas attendre le dernier moment avant de déposer son dossier : deux trois mois sont en effet nécessaires pour obtenir l’accord de l’Opacif ou du Fongecif.
9 mars 2009

Formation des bénéficiaires du RSA

Lors d'une réunion organisée le 6 mars au Conseil général de la Charente par Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse, sur la généralisation du revenu de solidarité active, (RSA), Yves Brion, Conseiller régional représentant la Présidente de la Région, a fait part de sa volonté de signer un pacte territorial d'insertion avec les quatre départements de son territoire. Cela permettra d'ouvrir dès le 1er juillet le Service public régional de formation aux bénéficiaires du RSA.
Une réunion sera proposée aux représentants des départements courant avril. Martin Hirsch a souligné que Poitou-Charentes est la 1ère région à proposer cette signature avec l'ensemble des départements de la région.
Michel Boutant, Président du Conseil général de la Charente, a souligné combien il était important que les bénéficiaires du RSA puissent bénéficier de la formation avec le service public régional de formation et, ainsi, accéder aux emplois qui vont être créés grâce à de nouveaux investissements. Source. Sud Ouest.
At a meeting March 6 to the General Council of Charente by Martin Hirsch, High Commissioner for Youth, on the general income of active solidarity, (RSA), Yves Brion, Regional Representative President of the Region, expressed its willingness to sign a territorial pact with the insertion of four divisions of its territory. Source. Sud Ouest. More...

2 mars 2009

DARES : La formation des demandeurs d’emploi

DARES : En 2005, plus de 600 000 personnes sans emploi sont parties en formation. Ces formations sont essentiellement financées par l’Etat, par les Régions ou par les Assédics lorsque le chômeur a droit aux allocations chômage. Le document ci-après présente l’évolution des entrées en formation depuis 1973. Ces formations ont des durées, des contenus et des objectifs assez divers. Elles peuvent aussi bien viser la maîtrise des savoirs de base qu’être des formations spécialisées et qualifiantes. Demandeurs d’emploi entrés en formation de 1973 à 2005.
DARES: Nel 2005, più di 600 000 persone disoccupate è andato alla formazione. Candidati entrare formazione dal 1973 al 2005. Maggiori informazioni...

22 février 2009

COE (Conseil d'Orientation pour l'Emploi) : Les causes du chômage

Le COE a adopté le 22 janvier 2008 son rapport sur les causes du chômage. Fruit de discussions engagées dès l’année 2006, ce rapport passe en revue les différentes causes du chômage recensées dans les travaux des économistes et examine dans quelle mesure elles sont pertinentes pour expliquer la situation en France. Causes du chômage.

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G. Éducation, formation initiale et formation tout au long de la vie (p.55)
Dans un contexte économique marqué par les processus de « destruction créatrice », les exigences en termes d’adéquation entre offre et demande de travail sont essentielles. Elles impliquent une capacité du système d’éducation et de formation continue à offrir les qualifications et les re-qualifications nécessaires. A cet égard, les traits suivants peuvent être soulignés :
- 17% des jeunes sortent du système éducatif sans diplôme du secondaire, i.e. sans CAP, BEP ou baccalauréat, soit 130 000 jeunes. Les deux tiers d’entre eux ont une « qualification », ce sont ceux qui sortent de classe de terminale de CAP, de BAP ou de terminales, après avoir échoué aux examens de CAP, BEP et baccalauréat. Et 40% d’entre eux ont le brevet des collèges, soit environ 55 000 jeunes. Il s’agit d’une spécificité française. Ces résultats portent à conséquence dans un pays comme la France où l’on accorde une importance primordiale au diplôme dans l’accès à l’emploi ;
- la validation des acquis de l’expérience (VAE) constitue une innovation potentiellement majeure mais reste encore très restrictive dans ses conditions d’accès ;
- l’accès à la formation continue reste inégalitaire et ne correspond pas nécessairement aux besoins principaux : il concerne moins les salariés les moins qualifiés et diminue avec l’âge, comme le confirme le graphique ci-dessous qui retrace le taux d'accès à la formation continue des actifs occupés selon l'âge et la qualification.
- enfin, les travaux consacrés aux rendements de l’éducation aboutissent à la conclusion qu’une année d’étude supplémentaire accroît le revenu annuel dans une fourchette variant entre 5 et 15%. Par ailleurs, les travaux s’intéressant plus spécifiquement aux rendements de la formation continue indiquent qu’ils seraient faibles : la formation continue aurait un impact très limité sur le salaire pour les salariés et sur les possibilités de retour vers l’emploi pour les chômeurs.
Les travaux du COE sur la formation professionnelle permettront d’apporter des éléments complémentaires en lien avec la thématique de la sécurisation des parcours professionnels.
COE (Consiglio d'Orientamento pour l'Emploi): Le cause della disoccupazione.
- La convalida di esperienza acquisita (VAE) è un grande potenziale di innovazione, ma è ancora molto restrittive in termini di accesso;
- L'accesso all'istruzione rimane diseguale e non corrispondono necessariamente alle principali esigenze. Maggiori informazioni...

16 janvier 2009

L'indemnisation des chômeurs en formation en panne de financement

L'Etat a coupé les financements de l'allocation de fin de formation destinée aux chômeurs en fin de droits Assedic en cours de formation. Le gouvernement promet une solution « dans les prochaines semaines ».
Tout le monde est d'accord pour dire que la formation est une des clefs majeures du retour à l'emploi. Patronat et syndicats viennent même de négocier un accord renforçant les moyens en la matière, qui pourrait réaliser le grand chelem des signatures, et le gouvernement se dit prêt à accompagner le mouvement. Tout le monde est d'accord, donc, et, pourtant, les chômeurs qui ont besoin d'une formation d'une durée supérieure à leur durée d'indemnisation ont eu une mauvaise surprise en ce début d'année. Dans la loi de Finances pour 2009, le gouvernement a en effet supprimé la quasi-totalité du financement de l'allocation de fin de formation (AFF), à savoir 169 millions d'euros sur plus de 200 millions (« Les Echos » du 3 octobre 2008). Cette allocation, qui relaie celle de l'assurance-chômage quand les droits à indemnisation sont épuisés en cours de formation, bénéficie à environ 22.000 personnes chaque mois. Lors de la discussion budgétaire, les pouvoirs publics ont renvoyé la balle aux partenaires sociaux dans le cadre de la négociation sur l'assurance-chômage. Mais ceux-ci ont fait la sourde oreille et n'ont rien prévu dans l'accord Unedic.
Il n'y aura cependant pas de nouvelle affaire des « recalculés », ces 600.000 personnes qui avaient vu brutalement leurs droits à indemnisation réduits en janvier 2004 à la suite d'une réforme de l'Unedic. Les chômeurs dont la formation a débuté l'an dernier et dont l'allocation chômage s'est ou va s'arrêter continueront à bénéficier de l'AFF, assure le secrétariat d'Etat à l'Emploi. Jusqu'à nouvel ordre, les agents de Pôle emploi ne prescriront donc plus de formations excédant la durée d'indemnisation de l'assurance-chômage.
Le secrétariat d'Etat à l'Emploi se veut rassurant. « C'est une question de semaines pour caler les choses, il faut déjà savoir qui finance quoi pour faire quoi », explique-t-on dans l'entourage de Laurent Wauquiez, évoquant l'accord sur la formation professionnelle et la nécessité pour Pôle emploi de « prescrire plus tôt » des formations.
Une chose est sûre : une imputation de cette dépense sur les 500 millions d'euros de coup de pouce à la politique de l'emploi inscrits dans le plan de relance réduirait d'autant la réalité de l'effort consenti par l'Etat. Un financement par le futur fonds de sécurisation des parcours professionnels négocié dans le cadre de l'accord sur la formation professionnelle reviendrait simplement à changer de financeur, sans apporter davantage de services aux chômeurs.
Kompenzace nezaměstnaných ve výcviku pod-financována. Jedna věc je jistá: poplatek těchto výdajů z 500 milionů eur na podporu politiky zaměstnanosti jsou uvedeny v plánu na snížení realitu úsilí ze strany státu. Finanční prostředky z fondu na zajištění budoucí kariéru sjednána na základě dohody o odborné přípravě by jednoduše změnit financování, bez poskytnutí další služby pro nezaměstnané. Suite...

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