Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
7 octobre 2012

L’université est une chance pour la formation des maîtres, saisissons-la!

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgAprès le rendez-vous manqué du début des années 1990, avec la création jamais tout à fait « digérée » des IUFM, après l’échec cuisant de la réforme de 2007, où les perspectives de suppressions d’emplois et d’économies dans l’Education nationale l’ont largement emporté sur les enjeux d’une élévation, au niveau du master, du recrutement et de la qualification des enseignants du premier comme du second degré, une chance historique se dessine pour une réforme de la réforme, pour une refondation de la formation des maîtres qui apparaît enfin pour ce qu’elle doit être: une priorité et une urgence politiques majeures, de début de mandat présidentiel, la mère de toutes les batailles pour une véritable politique de la jeunesse, dont dépend que le pays reprenne goût et espoir dans l’avenir.
Priorité à la formation des maîtres

40 000 postes mis au concours dès 2013, c’est plus qu’un signal dans un budget de réduction des déficits publics, c’est une formidable bouffée d’oxygène, c’est un horizon qui se dégage pour nos étudiants, dans un contexte de crise et de chômage, c’est une responsabilité et un défi pour tous ceux qui, dans nos universités, ont la charge de les former et de les préparer aux concours de recrutement.
Les universités françaises seront au rendez-vous que leur fixe la Nation, elles sont prêtes à répondre à la confiance et aux espoirs que les jeunes placent en elles. La formation des maîtres des écoles, des collèges et des lycées est au cœur de notre engagement d’enseignants et de chercheurs; c’est une des clés de la réussite de nos étudiants qui commence bien avant leur entrée dans l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, comment prouver que nous savons remplir notre mission d’insertion professionnelle des étudiants si nous n’apportons pas la démonstration que nous savons aussi la réussir pour ceux qui nous sont les plus proches, dont certains deviendront des collègues dans nos universités, et sur qui repose la qualité de la formation de notre jeunesse – et, donc, l’avenir du pays!
Un défi pour les universités

Nul ne prétend que ce sera facile! Nous devrons faire face au défi du nombre sans altérer la qualité et le niveau de la formation. Les incertitudes et la dégradation des conditions d’entrée dans le métier ont provoqué, dans certaines disciplines, une crise des vocations. La période de transition va susciter, parmi les responsables des formations, un regain de pression et de nouvelles instabilités, alors qu’ils en sortent à peine. L’articulation entre la formation et le concours est complexe, et génératrice de tensions. Au sein de nos universités, entre les diverses composantes, mais également entre les universités de nouveaux équilibres vont devoir être trouvés. Ainsi, il va nous falloir, avant même que les débats des Assises de l’enseignement supérieur et la recherche aient porté leurs fruits, inventer de nouveaux types de structures dans nos universités. Nous devrons organiser un travail commun avec un Ministère employeur, celui de l’Education Nationale, qui de par sa taille et les enjeux qu’il porte laisse généralement peu de place à la souplesse et à la négociation. Nous savons tout cela. Mais, au regard de l’enjeu, du défi qui nous est lancé, toutes ces difficultés devront être surmontées. Comme le chantait Aragon,
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat

Ensemble

La formation des maîtres représente une telle urgence, se trouve tellement au cœur des missions de nos universités, qu’il n’est finalement pas absurde, même si ce peut être inconfortable, que son organisation précède les Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche et oblige nos établissements à se structurer pour remplir cette mission: à la vérité, c’est le socle de nos autres missions!
N’en déplaise à Philippe Aghion, c’est un enjeu pour nos universités autrement déterminant que de limiter le pouvoir des présidents, qui serait excessif! Face au défi qui nous attend, les présidents n’auront jamais trop de pouvoir de conviction, d’entraînement, d’apaisement, parfois, de concertation et de négociation, toujours, avec les différents acteurs internes ou externes pour permettre à nos universités d’être à la hauteur de la confiance qui est placée en elles. Nous ne sommes pas seuls. Nous avons conscience d’exprimer, quelles que puissent être les tensions et les inquiétudes, l’engagement profond de tous les acteurs de nos établissements.
Alors, décidément, oui, l’université est une chance pour la formation des maîtres. Autant que la formation des maîtres est une chance pour nos universités!
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpg Μετά από ποτέ η χαμένη ευκαιρία από τις αρχές της δεκαετίας του 1990, με την ίδρυση αρκετά "πέψη" IUFM μετά την οικτρή αποτυχία της μεταρρύθμισης του 2007, όπου οι προοπτικές της μείωσης των θέσεων εργασίας και την εξοικονόμηση Εθνικής Παιδείας έχουν πολύ μεγαλύτερη από τις προκλήσεις της αύξησης σε επίπεδο μάστερ, την πρόσληψη και τα προσόντα των εκπαιδευτικών ως το πρώτο από το δεύτερο βαθμό, μια ιστορική ευκαιρία έχει προκύψει για τη μεταρρύθμιση της μεταρρύθμισης, για αναμόρφωση της κατάρτισης των εκπαιδευτικών, που φαίνεται τελικά ότι θα πρέπει να είναι μια προτεραιότητα και μια σημαντική πολιτική προτεραιότητα της πρόωρης προεδρικής θητείας, η μητέρα όλων των μαχών για την πραγματική πολιτική για τη νεολαία, η οποία εξαρτάται από τη χώρα συνεχίσετε την γεύση και την ελπίδα για το μέλλον. Περισσότερα...
7 octobre 2012

QUARES - à l’école de la qualité

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgQUARES : à l’école de la qualité
Comme chaque année depuis 10 ans, l’association QUARES (Qualité en Recherche et en l’Enseignement Supérieur) a tenu  son école dans les locaux de l’Institut Agronomique Méditerranéen, à Montpellier, du 11 au 14 septembre dernier.
QuaRES fédère un réseau regroupant des qualiticiens, chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens des organismes de recherche et d’enseignement supérieur, intéressés par l’application de la démarche qualité aux processus de recherche et d’enseignement supérieur.
A l’origine principalement orientée vers la recherche, QuaRES en conserve l’empreinte : sur 150 participants, on comptait cette année, deux universités et quelques écoles d’ingénieurs,  les EPST constituant l’essentiel de l’assistance. Malgré une volonté affichée de  s’adresser à elles, l’association rencontre encore un succès modeste auprès des universités qui ne la connaissent que très peu.
Ce décalage persiste alors que plusieurs indices montrent que les universités ont beaucoup progressé en matière de politique ou de démarche qualité depuis l’accession à l’autonomie. Alors comment expliquer cet apparent désintérêt ? Outre, peut être, un défaut de communication, il faut en rechercher aussi les causes dans la conception de la qualité telle qu’elle apparaît au travers des exemples mis en avant. QuaRES promeut essentiellement une approche normative qui s’articule autour de la certification. La mise sous normes ISO est sans doute plus adaptée aux organismes de recherche et aux unités qui les composent, ainsi qu’aux écoles d’ingénieurs dont le marché exige qu’elles se plient à ce type de démarche, qu’aux universités, corps composites et complexes qui peuvent difficilement s’accommoder d’une approche univoque.
La qualité : un outil de pilotage stratégique

C’est ce qu’a montré, dans son intervention, Martial Delignon, premier vice-président de l’université de Lorraine,  mettant en relief la variété des dispositifs concourant à la politique qualité dont la certification ne constitue que l’un des modes, rappelant aussi que la norme ISO et qu’un certain vocabulaire de la qualité font encore peur.
Comment s’abstraire en effet du jargon et de la technique pour donner aux responsables universitaires les moyens de s’approprier la qualité comme un outil de pilotage stratégique? C’est l’un des chantiers que devrait mener le Comité qualité de la CPU dans les mois à venir.
QuaRES est l’un des –trop peu nombreux- lieux où l’on débat des questions de qualité; néanmoins il n’est pas certain que l’association réponde tout à fait aux besoins spécifiques des universités en la matière. La nécessité d’un réseau des référents qualité, rassemblant les vice-présidents et les responsables administratifs, n’en est que plus manifeste. Le lancement du réseau, par la CPU, devrait être effectif dès le début du mois de décembre.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgQuares: school quality
As every year for 10 years, the association Quares (Quality in Research and Higher Education) held its school premises in the Mediterranean Agronomic Institute in Montpellier from 11 to 14 September
. More...
7 octobre 2012

Projections des effectifs dans l'enseignement supérieur pour les rentrées de 2012 à 2021

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Note_d_info/71/3/Note-d_information-Enseignement-sup-Recherche_178713.79.jpgPar Nicolas Bignon, MESR DGESIP DGRI/SIES C1. À la rentrée 2012, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,5% dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants. Cette hausse serait notamment liée à un nouvel afflux de bacheliers professionnels lors de la session 2012 du baccalauréat. À l'horizon 2021, le nombre de bacheliers généraux augmenterait de 12,1% par rapport à 2011, tandis que les effectifs de bacheliers technologiques diminueraient de 9,6%. Les effectifs de bacheliers professionnels connaîtraient un réajustement après le pic conjoncturel de 2012 (-9,5% entre 2012 et 2021), mais resteraient supérieurs aux effectifs de 2011 (+9,7%). Suite à cet afflux de bacheliers généraux, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 11 % à l'université entre 2011 et 2021, 9,5% en C.P.G.E. et 4,5% en I.U.T.. La hausse en S.T.S. serait plus modérée (3,1%).
Entre 2011 et 2021, le nombre de bacheliers serait en forte augmentation (+22 000 bacheliers généraux et technologiques, +15 000 bacheliers professionnels). Ce résultat serait partiellement lié à l’arrivée au baccalauréat des générations particulièrement nombreuses nées en 2000 et 2001, mais surtout à la forte augmentation du nombre de bacheliers professionnels suite à la réforme de cette voie en 2009. Les prévisions tendancielles reposent sur cette hypothèse ainsi que sur les choix d’orientation des bacheliers observés ces dernières années.
Prévisions pour la rentrée 2012

En France métropolitaine et dans les DOM, avec 2 347 807 étudiants inscrits à la rentrée 2011, les effectifs de l’enseignement supérieur sont en hausse de 1,2%. En prolongeant les tendances du passé, les effectifs dans l’enseignement supérieur seraient globalement en hausse d’environ 34 000 étudiants à la rentrée 2012 (+1,5%). Le nombre d’étudiants devrait augmenter de 0,5% dans les IUT, 1,3% dans les universités (hors IUT), 1,8% dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), 2,6% dans les formations d’ingénieurs non universitaires et 2,9% dans les sections de techniciens supérieurs (STS).
Davantage de bacheliers à la session de juin 2012

D’après les résultats provisoires, 717 000 candidats se sont présentés au baccalauréat en France métropolitaine et dans les DOM lors de la session de juin 2012 et 606 000 ont été reçus 1 (294 000 bacheliers généraux, 125 000 bacheliers technologiques et 189 000 bacheliers professionnels). Le taux de réussite global atteint 84,5%, en légère diminution par rapport à celui de la session de juin 2011 (-1,1 point). La session de juin 2012 compte au final environ 40 000 bacheliers de plus par rapport à l’année précédente.
Les évolutions du nombre de bacheliers sont contrastées selon les séries du baccalauréat. Le nombre de bacheliers généraux augmente de 3,6% par rapport à la session de juin 2011, soit 10 100 bacheliers supplémentaires. Le nombre de bacheliers technologiques diminue de 3,3%, soit 4 300 bacheliers en moins. Le nombre de bacheliers professionnels augmente fortement de 22,1%, soit une hausse de 34 000 bacheliers.
Cette forte augmentation du nombre de bacheliers professionnels est liée à l’entrée en vigueur de la réforme de la voie professionnelle. Jusqu’en 2008, le baccalauréat professionnel se préparait en deux années après un BEP, et plus rarement après un CAP. Il fallait donc quatre ans pour l’obtenir, soit une année de plus que pour un baccalauréat général ou technologique. Depuis 2009, les deux années de BEP sont remplacées par une seconde professionnelle dont le contenu est réaménagé sur la base des programmes des BEP. Le baccalauréat professionnel s’obtient désormais en trois ans. Cette réforme a eu pour conséquence une augmentation des effectifs de terminales professionnelles en 2011, puisque les élèves sont incités à continuer jusqu’au baccalauréat. En 2012, les effectifs ont atteint transitoirement un niveau particulièrement élevé en raison de la coexistence entre l’ancien système et le nouveau.
Les bacheliers professionnels sont plus nombreux à poursuivre dans le supérieur

En 2011, la propension des bacheliers généraux et technologiques à s’inscrire dans une des quatre principales filières du supérieur (université, IUT, CPGE ou STS) est en baisse de 0,7 point par rapport à 2010 et s’établit à 81,8%. Cette propension devrait être quasiment stable en 2012.
À l’université, les taux de poursuite des bacheliers généraux et technologiques devraient peu évoluer dans la plupart des filières universitaires. Le retournement à la hausse constaté en 2009 et 2010 pour les taux de poursuite des bacheliers généraux et technologiques dans les filières scientifiques s’est confirmé en 2011 et devrait se poursuivre en 2012 (voir l’encadré « Principales hypothèses retenues pour les prévisions »). En revanche, leur taux de poursuite dans les filières littéraires est en léger retrait en 2011 après deux années de hausse. À ce stade, on reste sur une hypothèse de tendance à la hausse, mais plus faible que dans les filières scientifiques. En 2011, 27% des bacheliers professionnels ont poursuivi leurs études dans le supérieur sous statut scolaire (tableau 2). Cette propension est en hausse depuis plusieurs années, et cette tendance devrait se poursuivre en 2012. Les deux tiers d’entre eux poursuivent en STS, mais ils sont également de plus en plus nombreux à s’inscrire à l’université.
Augmentation des inscriptions en première année à l’université

Les inscriptions en première année à l’université et dans les établissements assimilés, hors IUT, devraient augmenter de 3,2% en 2012, soit 7 600 étudiants de plus. Cette augmentation fait suite à une hausse de 2% en 2011. Elle est principalement due à l’augmentation du nombre de bacheliers généraux lors de la session 2012 du baccalauréat et à celle des bacheliers professionnels. En 2012, les inscriptions en première année devraient augmenter dans toutes les filières: +4% en économie, +3,6% en droit, +3,5% en sciences, +3% en santé et +2,7% en lettres.
Hausse des effectifs étudiants en licence

En 2011, tous cursus confondus, les effectifs dans les universités (hors IUT) et les établissements assimilés ont augmenté de 12 200 étudiants (+0,9%). La hausse est de 8 700 étudiants en licence (+1,1%) et 4 000 en master (+0,7%). En 2012, le nombre d’inscriptions à l’université continuerait d’augmenter avec 18 000 étudiants supplémentaires (+1,3%). Les effectifs en licence augmenteraient de 14 600 étudiants (+1,9%). Les effectifs en master s’accroîtraient de 4 200 étudiants supplémentaires (+0,8%). Les effectifs en doctorat seraient en diminution (-1,2%). Le nombre d’étudiants augmenterait dans les cinq grands groupes disciplinaires.
Augmentation des effectifs en IUT, CPGE et STS

Entre la rentrée 2011 et la rentrée 2012, les effectifs devraient augmenter de 1,8% en CPGE (+ 1 500 élèves) et de 0,5% en IUT (+ 500), suite aux hausses successives du nombre de bacheliers généraux en 2011 (+ 3 300) et en 2012 (+ 10 000). Ces filières ne durant que deux ans, l’évolution des effectifs totaux est en effet fortement déterminée par les deux dernières générations des bacheliers les plus représentés dans leurs effectifs, à savoir les bacheliers généraux. En STS, les effectifs augmenteraient fortement de 7 300 étudiants en 2012 après une hausse déjà importante en 2010 et en 2011. Comme en 2011, cette augmentation est liée à la réforme du baccalauréat professionnel et à l’afflux de bacheliers professionnels qui en résulte.
Prévisions à l’horizon 2021

En 2021, 2 533 400 étudiants seraient inscrits dans l’enseignement supérieur français, soit 185 500 étudiants de plus qu’en 2011. Le scénario décrit ici repose sur la prolongation des tendances en matière de taux de poursuite des bacheliers dans les différentes filières de l’enseignement supérieur. Il s’appuie également sur les projections d’effectifs de terminales, très largement conditionnées par la démographie.
Plus de bacheliers généraux et professionnels, moins de bacheliers technologiques

Entre 2011 et 2021, les effectifs de bacheliers généraux augmenteraient de 12,1%, tandis que le nombre de lauréats au baccalauréat technologique diminuerait de 9,6%. Au total, le nombre de bacheliers généraux ou technologiques augmenterait de 5,4 %. Cette hausse, essentiellement concentrée en 2017 et 2018, est liée à l’arrivée au baccalauréat des classes d’âge particulièrement nombreuses nées en 2000 et 2001.
Le nombre de bacheliers professionnels devrait passer de 155 000 à 170 000 entre 2011 et 2021. Les effectifs de bacheliers professionnels ont atteint un pic en 2012 à 188 000 lauréats en raison de la coexistence entre l’ancien système et le nouveau. Ils devraient ensuite retrouver en 2013 un niveau proche de celui de 2011 (157 000 bacheliers) avant une nouvelle hausse liée à la démographie, comme pour les bacheliers généraux et technologiques.
24 000 entrées supplémentaires dans les quatre principales filières du supérieur

En 2021, le nombre de nouveaux entrants à l’université serait supérieur de 8,5% à celui de la rentrée 2011 et le nombre de nouveaux entrants en CPGE supérieur de 5,7%. Dans ces filières, la hausse s’explique principalement par celle des bacheliers généraux.
Les flux d’entrée devraient augmenter plus légèrement dans les IUT (+4,3% par rapport à 2011). Dans cette filière, les taux de poursuite seraient en baisse et la hausse serait par conséquent inférieure à celle des bacheliers généraux et technologiques sur la période (+5,4%).
Les inscriptions en première année de STS seraient stables entre 2011 et 2021, la hausse du nombre de bacheliers professionnels étant compensée par une moindre propension des bacheliers généraux et technologiques à s’orienter vers cette filière.
Sur l’ensemble des quatre principales filières de l’enseignement supérieur, les flux d’entrée en 2021 seraient supérieurs de 5,4% à ceux de 2011, soit 24 000 nouveaux entrants supplémentaires.
139 000 étudiants de plus à l’université

En dix ans, l’université gagnerait 139 000 étudiants, soit une hausse de 11%. Elle serait similaire dans le cursus licence (+11,8%) et le cursus master (+11,7%), suite aux nombreuses entrées supplémentaires sur la période et à l’allongement de la durée des études. Si les tendances actuelles de poursuite en doctorat se prolongeaient, les effectifs de doctorants seraient en revanche en diminution (-3,4%).
La hausse des effectifs concernerait la plupart des filières universitaires. Ils devraient augmenter de 16,8% en sciences, 10,6% en droit, 9,4% en lettres, 7,7% en santé et 2,7% en économie.
185 000 étudiants de plus dans l’ensemble de l’enseignement supérieur

Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, on compterait 2 533 400 étudiants en 2021, soit 185 500 de plus qu’en 2011 (+7,9%). Pour les quatre principales filières, la hausse serait de 9,4%, soit 152 400 étudiants supplémentaires. L’augmentation la plus importante concernerait les universités (+11%), puis viendraient les formations d’ingénieurs non universitaires (+9,9%) et les CPGE (+9,5%).

Με Nicolas Bignon, MESR DGESIP DGRI/Sies C1. Στις αρχές του 2012, σύμφωνα με τις προβλέψεις από τα προσωρινά αποτελέσματα σε προπτυχιακό και πολιτικές επιλογές που παρατηρήθηκαν κατά τα προηγούμενα έτη, φοιτητής αύξηση των εγγραφών σε 1,5% το όλη την τριτοβάθμια εκπαίδευση. Η εισροή στην υψηλότερη θα είναι μεγαλύτερη. Η αύξηση αυτή οφείλεται κυρίως σε μια νέα εισροή της επαγγελματικής baccalauréat κατά τη σύνοδο του 2012 του απολυτηρίου. Το 2021, ο αριθμός των πτυχιούχων συνολική αύξηση της τάξης του 12,1% σε σύγκριση με το 2011, ενώ ο αριθμός των τεχνολογικών baccalauréat μείωση του 9,6%. Περισσότερα...

7 octobre 2012

La Formation Continue dans l'Audit du pilotage et de l'organisation de la fonction formation dans les universités

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/IGAENR/45/0/rapports_209450.79.jpgAudit du pilotage et de l'organisation de la fonction formation dans les universités - Rapport IGAENR n° 2012-085, juillet 2012.
Pour accompagner les universités qui s’interrogent sur la pertinence et sur le coût de leur offre de formation et qui cherchent à la rationaliser, la mission a étudié les processus de définition de la politique de formation, de construction et de mise en œuvre de l’offre de formation dans un échantillon représentatif de la diversité des universités françaises. Dans ce rapport, la mission  met en évidence les progrès accomplis par les universités pour piloter et réguler leur offre de formation et les freins qu’elles rencontrent. Elle analyse les pratiques de quelques universités étrangères afin d’en tirer des enseignements. Pour conclure, la mission formule un ensemble de recommandations; elle souligne particulièrement l’intérêt pour les universités de s’engager dans une démarche "qualité" et la nécessité pour l’État de conduire la logique de l’autonomie à son terme, tout en définissant une stratégie nationale de formation. Rapport de Claudine Peretti, Bernard Bétant, Marc Foucault, Annie Galicher, Jean-Pierre Lacoste, Françoise Monti, Marie-France Ponsot, Thierry Simon. Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Juillet 2012. Télécharger l'Audit: pilotage et organisation de la fonction formation dans les universités.
Passages concernant la Formation Continue

L’autonomie des enseignants-chercheurs et des composantes se marque non seulement au niveau de la construction de l’offre de formation initiale, mais aussi:
– dans l’offre de formation continue,
qui relève le plus souvent de démarches individuelles ou sectorielles, et non d’un service commun qui assume essentiellement des tâches d’ingénierie ou de gestion; p.11
Dans le même temps, les universités commencent à prélever une contribution financière sur les droits d’inscription aux diplômes d’université et les recettes de la formation continue, ou augmentent le prélèvement lorsqu’elles le faisaient déjà, ce qui ne va évidemment pas sans tensions avec certaines composantes pour lesquelles cela peut représenter une source de financement importante. C’est notamment le cas des IAE ou des UFR médicales. p.20
Leurs interrogations ont d’abord porté sur l’équilibre financier des diplômes d’université, ainsi que des formations délocalisées en France et à l’étranger dont elles sont en mesure d’approcher le coût marginal, en raison des spécificités de leurs modes d’organisation. Ce type d’analyse a permis de constater que le coût de la formation continue était en général sous-évalué (rapport de 1 à 3 ou 4) ou que le coût d’une formation délocalisée pouvait être disproportionné par rapport au bénéfice qui en était retiré. À Rennes II, cela a abouti à la programmation d’une hausse des tarifs des formations continues sur cinq ans, à Bordeaux IV à l’élaboration d’une charte des formations délocalisées. p.22-23
- Un usage encore limité des potentialités offertes par les nouvelles technologies

À l’exception du secteur médical dans lequel elle a relevé, à plusieurs reprises, l’utilisation de nouvelles technologies pour faire face à l’afflux des étudiants en première année par suite de la hausse du numerus clausus et de l’ouverture à de nouveaux publics, la mission n’a pas constaté de réflexions abouties sur le moyen d’optimiser l’usage de la ressource enseignante ou d’améliorer la réussite des étudiants par le recours à l’enseignement à distance. Si ce dernier est couramment utilisé en formation continue ou pour des formations ouvertes à l’étranger, il ne semble pas l’être pour l’aide aux étudiants en difficulté en L ou pour résoudre le problème de la baisse des effectifs dans certaines antennes. Même si l’investissement dans la production de supports pédagogiques en ligne est valorisé dans le référentiel des activités des enseignants-chercheurs, la crainte de perdre des étudiants par le recours à ce type de support et l’attachement à l’enseignement en face à face restent encore très forts. p.25
- Des modes de financement qui favorisent la responsabilisation

Genève est une université publique qui reçoit l’essentiel de son financement du canton dans le cadre d’une convention d’objectifs quadriennale. Elle reçoit également des crédits de la confédération et du fonds national pour la recherche, et dispose de ressources propres. Ces ressources sont issues essentiellement de la formation continue, qui est très développée (l’université prélève 7,5% des recettes), et des contrats de recherche, auxquels s’ajoutent les revenus des placements. p.45
Liste des interlocuteurs rencontrés
CPU, Commission Pédagogie et formation continue (en 2010)

M. Loïk Vaillant, président de l’université de Tours
M. Daniel Filâtre, président de l’université Toulouse Le Mirail
M. Francis Godard, président de l’université Marne-la-Vallée. p.60
Annexe 3 - Guide d’audit
2.3.2.5. Quelle est la politique de formation continue?

– qui est à l’initiative des créations de formations?
– quelle est l’organisation financière ? La FC a-t-elle comme mission d’abonder les ressources de l’université?
Obtenir, s’il existe, un bilan quantitatif et qualitatif (en principe, il est réalisé annuellement) p.65
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/IGAENR/45/0/rapports_209450.79.jpgAudit management and organization of the training function in universities - Report No. 2012-085 IGAENR, July 2012.
To support universities who question the relevance and the cost of their training and are looking to streamline the mission has studied the process of defining policy formation, construction and implementation of the offer training in a representative sample of the diversity of French universities.
In this report, the mission highlights the progress made by universities to control and regulate their training and brakes they encounter. It analyzes the practices of some foreign universities in order to learn. In conclusion, the mission makes a series of recommendations, it emphasizes particular interest for universities to engage in a process "quality" and the need for the state to drive the logic of autonomy to an end, all defining a national training strategy. More...
7 octobre 2012

La Formation Continue dans l'Audit du pilotage et de l'organisation de la fonction formation dans les universités

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/IGAENR/45/0/rapports_209450.79.jpgAudit du pilotage et de l'organisation de la fonction formation dans les universités - Rapport IGAENR n° 2012-085, juillet 2012.
Pour accompagner les universités qui s’interrogent sur la pertinence et sur le coût de leur offre de formation et qui cherchent à la rationaliser, la mission a étudié les processus de définition de la politique de formation, de construction et de mise en œuvre de l’offre de formation dans un échantillon représentatif de la diversité des universités françaises. Dans ce rapport, la mission  met en évidence les progrès accomplis par les universités pour piloter et réguler leur offre de formation et les freins qu’elles rencontrent. Elle analyse les pratiques de quelques universités étrangères afin d’en tirer des enseignements. Pour conclure, la mission formule un ensemble de recommandations; elle souligne particulièrement l’intérêt pour les universités de s’engager dans une démarche "qualité" et la nécessité pour l’État de conduire la logique de l’autonomie à son terme, tout en définissant une stratégie nationale de formation. Rapport de Claudine Peretti, Bernard Bétant, Marc Foucault, Annie Galicher, Jean-Pierre Lacoste, Françoise Monti, Marie-France Ponsot, Thierry Simon. Inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Juillet 2012. Télécharger l'Audit: pilotage et organisation de la fonction formation dans les universités.
Passages concernant la Formation Continue

L’autonomie des enseignants-chercheurs et des composantes se marque non seulement au niveau de la construction de l’offre de formation initiale, mais aussi:
– dans l’offre de formation continue,
qui relève le plus souvent de démarches individuelles ou sectorielles, et non d’un service commun qui assume essentiellement des tâches d’ingénierie ou de gestion; p.11
Dans le même temps, les universités commencent à prélever une contribution financière sur les droits d’inscription aux diplômes d’université et les recettes de la formation continue, ou augmentent le prélèvement lorsqu’elles le faisaient déjà, ce qui ne va évidemment pas sans tensions avec certaines composantes pour lesquelles cela peut représenter une source de financement importante. C’est notamment le cas des IAE ou des UFR médicales. p.20
Leurs interrogations ont d’abord porté sur l’équilibre financier des diplômes d’université, ainsi que des formations délocalisées en France et à l’étranger dont elles sont en mesure d’approcher le coût marginal, en raison des spécificités de leurs modes d’organisation. Ce type d’analyse a permis de constater que le coût de la formation continue était en général sous-évalué (rapport de 1 à 3 ou 4) ou que le coût d’une formation délocalisée pouvait être disproportionné par rapport au bénéfice qui en était retiré. À Rennes II, cela a abouti à la programmation d’une hausse des tarifs des formations continues sur cinq ans, à Bordeaux IV à l’élaboration d’une charte des formations délocalisées. p.22-23
- Un usage encore limité des potentialités offertes par les nouvelles technologies

À l’exception du secteur médical dans lequel elle a relevé, à plusieurs reprises, l’utilisation de nouvelles technologies pour faire face à l’afflux des étudiants en première année par suite de la hausse du numerus clausus et de l’ouverture à de nouveaux publics, la mission n’a pas constaté de réflexions abouties sur le moyen d’optimiser l’usage de la ressource enseignante ou d’améliorer la réussite des étudiants par le recours à l’enseignement à distance. Si ce dernier est couramment utilisé en formation continue ou pour des formations ouvertes à l’étranger, il ne semble pas l’être pour l’aide aux étudiants en difficulté en L ou pour résoudre le problème de la baisse des effectifs dans certaines antennes. Même si l’investissement dans la production de supports pédagogiques en ligne est valorisé dans le référentiel des activités des enseignants-chercheurs, la crainte de perdre des étudiants par le recours à ce type de support et l’attachement à l’enseignement en face à face restent encore très forts. p.25
- Des modes de financement qui favorisent la responsabilisation

Genève est une université publique qui reçoit l’essentiel de son financement du canton dans le cadre d’une convention d’objectifs quadriennale. Elle reçoit également des crédits de la confédération et du fonds national pour la recherche, et dispose de ressources propres. Ces ressources sont issues essentiellement de la formation continue, qui est très développée (l’université prélève 7,5% des recettes), et des contrats de recherche, auxquels s’ajoutent les revenus des placements. p.45
Liste des interlocuteurs rencontrés
CPU, Commission Pédagogie et formation continue (en 2010)

M. Loïk Vaillant, président de l’université de Tours
M. Daniel Filâtre, président de l’université Toulouse Le Mirail
M. Francis Godard, président de l’université Marne-la-Vallée. p.60
Annexe 3 - Guide d’audit
2.3.2.5. Quelle est la politique de formation continue?

– qui est à l’initiative des créations de formations?
– quelle est l’organisation financière ? La FC a-t-elle comme mission d’abonder les ressources de l’université?
Obtenir, s’il existe, un bilan quantitatif et qualitatif (en principe, il est réalisé annuellement) p.65
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/IGAENR/45/0/rapports_209450.79.jpgAudit management and organization of the training function in universities - Report No. 2012-085 IGAENR, July 2012.
To support universities who question the relevance and the cost of their training and are looking to streamline the mission has studied the process of defining policy formation, construction and implementation of the offer training in a representative sample of the diversity of French universities.
In this report, the mission highlights the progress made by universities to control and regulate their training and brakes they encounter. It analyzes the practices of some foreign universities in order to learn. In conclusion, the mission makes a series of recommendations, it emphasizes particular interest for universities to engage in a process "quality" and the need for the state to drive the logic of autonomy to an end, all defining a national training strategy. More...
7 octobre 2012

Etude Jeunes Diplômés 2012

http://presse.apec.fr/extension/apec/design/presse/images/topbar/presse/header.pngEn avril 2012, dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme, 71% des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus étaient en poste. Cette proportion est identique à celle de la promotion antérieure, mais reste inférieure à celle de la situation « d’avant crise », en 2008, où 77% de ces jeunes diplômés étaient en poste.
Espace Presse - Communiqués - DP Jeunes diplômés 2012.
Espace Presse - Communiqués - Etude jeunes diplômés 2012
.
Espace Presse - Communiqués - Rémunérations JD 2012
.
Espace Presse - Communiqués - Réseaux sociaux JD 2012
.
EN SYNTHESE…
- En avril 2012, dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme, 71% des jeunes diplômés de niveau Bac +4 et plus étaient en poste. Cette proportion est identique à celle de la promotion antérieure, mais reste inférieure à celle de la situation « d’avant crise », en 2008, où 77% de ces jeunes diplômés étaient en poste.
- Pour Jean-Marie Marx, Directeur Général de l’Apec « la vigilance est de mise car le marché de l’emploi des cadres s’est fragilisé, et les entreprises ont l’intention de recruter moins de débutants qu’auparavant. Ainsi, tout laisse penser qu’une dégradation sensible devrait être à l’oeuvre dans les prochains mois. Cependant, les mesures en faveur des jeunes - notamment le contrat de génération - devraient faciliter le démarrage de leur vie professionnelle. L’Apec joue d’ailleurs un rôle essentiel dans la mise en relation des jeunes de l’enseignement supérieur avec les entreprises. »
- Sans changement par rapport à la promotion précédente, ce sont les diplômés d’écoles d’ingénieurs les mieux lotis. Ils sont 8 sur 10 à être en emploi, contre moins de 7 sur 10 pour les universitaires. En outre, les diplômés des disciplines à fort contenu technique et technologique telles que « Informatique télécommunications, multimédia » et « Ingénieur généraliste, Métallurgie, Mécanique, Aéronautique », affichent des taux d’emploi1 supérieur à 80%. À l’opposé, la situation est plus difficile pour les jeunes diplômés de la filière « Économie »: seuls 59% d’entre eux sont en poste au moment de l’enquête.
- La durée moyenne de recherche est la même pour la promotion 2011 que pour la promotion 2010. Elle s’établit à 2 mois. La durée médiane2 est aussi inchangée et s’élève à 1 mois. En outre, les conditions d’emploi sont en légère amélioration. Ainsi, la part des jeunes diplômés ayant obtenu un CDI continue de progresser cette année et représente 56%, contre 47% en 2009. Le statut de cadre reste le plus répandu et concerne 63% d’entre eux. Enfin, le salaire médian s’établit à 28 600 euros bruts par an, contre 27 600 pour la promotion précédente.
- Cette nouvelle promotion a davantage anticipé son arrivée sur le marché que la précédente: 60% des jeunes diplômés de la promotion 2011 en emploi, ont démarré leur recherche avant la fin de leurs études, contre 55% pour la promotion 2010. Pour la plupart, c’est en répondant à une offre d’emploi qu’ils ont trouvé leur premier poste.
- Un éclairage spécifique sur les Bac + 3 (ou Licence) est aussi présenté dans l’étude: on y observe notamment que 75% des diplômés 2011 pour ce niveau de diplôme sont en emploi, soit un point de plus que pour la promotion 2010 et que les conditions d’emploi se sont aussi améliorées. Par ailleurs, 8% de ceux en emploi ont accédé à un statut de cadre.
- Cette année, l’Apec propose deux zooms spécifiques s’appuyant sur des études qualitatives. La première est intitulée « Attitude et pratiques des jeunes diplômés concernant l’usage des réseaux sociaux et la recherche d’emploi ». La seconde est consacrée aux attitudes et aux pratiques des jeunes diplômés par rapport à la rémunération.

http://presse.apec.fr/extension/apec/design/presse/images/topbar/presse/header.png Τον Απρίλιο του 2012, το έτος μετά την αποφοίτηση, το 71% των αποφοίτων από Bac + 4 περισσότερο ήταν τοποθετημένοι. Το ποσοστό αυτό είναι παρόμοιο με εκείνο των προηγούμενων προώθηση, αλλά παραμένει χαμηλότερο από την κατάσταση "πριν από την κρίση», το 2008, όπου το 77% αυτών των πτυχιούχων ήταν τοποθετημένοι. Περισσότερα...

7 octobre 2012

PAP 2013 pour la mission recherche et enseignement supérieur - MIRES

http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/uploads/pics/visuel_pap_accueil_04.jpgProjet annuel de performances > Recherche et enseignement supérieur
Le PAP 2013 pour la mission recherche et enseignement supérieur récapitule les crédits et les emplois demandés pour 2013 en les détaillant par action, titre et catégorie. Elle inclut également une présentation de la programmation pluriannuelle des crédits de la MIRES, de leur évolution et des principales réformes sur la période 2013-2015. En savoir + > PAP – Annexe au projet de loi de finances pour 2013 – recherche et enseignement supérieur.
PRÉSENTATION DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE

Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Delphine Batho, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif, Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA MISSION
La mission « Recherche et enseignement supérieur » (MIRES) présente une forte dimension interministérielle, puisqu’elle réunit autour du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) cinq autres ministères: le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, le ministère de l’économie et des finances, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, le ministère de la défense et le ministère de la culture et de la communication. En outre, par l’intermédiaire des co-tutelles d’organismes de recherche, elle associe également les ministères chargés de la santé, du travail et des affaires étrangères.
Sur le plan budgétaire, la MIRES représente l’une des plus importantes missions du budget de l’État en niveau de crédits. Elle intègre la quasi-totalité des dépenses de recherche civile de l’État et l’essentiel de ses dépenses d’enseignement supérieur puisque relèvent de cette mission, outre les établissements sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, les écoles dépendant des ministères chargés de l’économie, de l’industrie et de l’agriculture.
Les politiques ainsi financées, qui s’inscrivent pleinement dans le cadre des grandes orientations de l’Union européenne, dépassent les programmes et les frontières des différents ministères parties prenantes de la MIRES.
Aussi les objectifs et indicateurs en matière de production scientifique, de valorisation de la recherche ou de participation à l’espace européen de la recherche sont-ils, dans une très large mesure, communs aux différents programmes de la MIRES. Les dispositifs de regroupement et de coopération au niveau des territoires associent universités, écoles et organismes relevant de l’ensemble des ministères de la MIRES.
Le Gouvernement a décidé de lancer des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se tiendront à l’automne 2012, au cours desquelles seront particulièrement débattues les questions relatives à la réussite de tous les étudiants, à la définition d’une nouvelle ambition pour notre recherche et à la révision de la gouvernance du système français d’enseignement supérieur et de recherche. Elles permettront de fonder de nouvelles dispositions législatives qui seront soumises au Parlement au cours du premier semestre 2013.
Le document d’orientation produit par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et les premières décisions prises dans les différents secteurs ministériels permettent déjà de définir des priorités qui concernent à chaque fois plusieurs programmes et opérateurs de la mission interministérielle:
– La réussite des étudiants, et notamment celle des étudiants de licence, nécessite une approche coordonnée entre les différentes formations de ce cycle, une orientation améliorée, un développement des passerelles entre les différentes formations et une véritable rénovation pédagogique. Elle doit s’appuyer sur un système d’aide aux étudiants adapté aux besoins et sur une politique ambitieuse en faveur logement étudiant.
– L’objectif de partenariat renforcé et de rapprochement entre les différentes composantes du système français d’enseignement supérieur et de recherche (universités, écoles, organismes de recherche) doit être amplifié dans une logique de simplification et de lisibilité croissante. Cette simplification doit s’appliquer au niveau national, avec notamment une clarification du rôle des acteurs dans l’élaboration de la stratégie, l’évaluation et la programmation mais aussi au niveau territorial.
– Le système d’enseignement supérieur et de recherche français doit, tout en maîtrisant l’évolution de sa contribution aux grands projets internationaux, développer son attractivité au niveau international et européen par une plus grande ouverture à l’accueil des étudiants, des enseignants et des chercheurs étrangers et une plus grande présence dans les programmes européens.
L’enseignement supérieur et la recherche doivent être des leviers essentiels du redressement économique et social du pays et permettre de relancer les capacités d’innovation de notre système productif et de contribuer aux nouvelles filières créatrices d’emplois. Cet objectif passe non seulement par un développement de la recherche technologique mais aussi par une amélioration de notre système de transfert technologique.
L’enseignement supérieur et la recherche ont enfin un rôle essentiel d’expertise et d’appui aux politiques publiques, notamment pour favoriser le développement durable et la transition énergétique.
Télécharger le
PAP – Annexe au projet de loi de finances pour 2013 – recherche et enseignement supérieur.
http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/uploads/pics/visuel_pap_accueil_04.jpg Annual performance plan> Research and Higher Education
PAP 2013 Mission Research and Higher Education summarizes the appropriations and jobs required for the retailer by 2013, action, title and category. It also includes an overview of the multi-annual programming of funds PATTERNS, their evolution and major reforms over the period 2013-2015. More> PAP - Annex to the draft budget law for 2013 - research and higher education. More...
7 octobre 2012

Le nouveau site de l’Observatoire de la responsabilité sociétale des universités - ORSU

http://orsu.afev.eu/images/orsu_accueil_02.pngDécouvrez dès aujourd’hui, le nouveau site de l’Observatoire de la responsabilité sociétale des universités.
Véritable plateforme d’échanges d’informations et de réflexions ainsi que d’expériences, ce site a pour vocation de faire vivre la responsabilité sociétale des universités, au fil des témoignages que chacun pourra y rapporter, des points de vue que chacun pourra y exprimer, etc.
Avec ce nouvel outil, l’ORSU réalise ses objectifs de promouvoir ceux qui s’engagent tant en paroles qu’en actes en faveur de la responsabilité sociétale des universités, et d’inciter à l’initiative dans ce domaine.
Bonne navigation!
Présentation
1. Contexte

A l’heure où l’économie se mondialise et où notre organisation évolue vers une société de la connaissance, le niveau de formation, les performances en termes de recherche et d’innovation technologique deviennent des enjeux majeurs. Les universités sont au cœur de ces enjeux.
Leur nouvelle mission est double puisqu’elle consiste à allier la proximité à l’excellence. Tout en favorisant le développement de leur activité scientifique, les universités sont implantées sur des territoires spécifiques, avec des attentes particulières en termes de formation et d’insertion professionnelle de la population locale, de développement de l’activité économique du territoire…
L’engagement des universités envers les territoires où elles sont implantées s’avère une réponse à ce double enjeu d’ancrage territorial et de performance scientifique. La citoyenneté des universités peut contribuer à leur attractivité: notamment parce qu’elle induit le transfert d’innovations sociales et technologiques entre acteurs locaux et universités.
C’est dans ce contexte que l’Afev (Association de la fondation étudiante pour la ville) et l’Unicef France, avec la participation de l’ARF, l’AVUF, la CPU, et le soutien de la MGEN, ont décidé de mettre en commun leurs efforts pour promouvoir l’engagement des universités et de tous leurs acteurs dans des initiatives de solidarité et de développement local ou international.
Cela, en créant un Observatoire de la responsabilité sociale/sociétale des universités.
2. Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des universités?

La Responsabilité sociétale des universités est un concept initialement porté par l’Afev, qui recouvre le rôle générateur des universités en matière d’engagement solidaire sur le territoire. Ce qui permet d’allier la formation de citoyens responsables au développement des territoires par les universités.
C’est l’intégration par les universités de toutes les préoccupations culturelles, socio-économiques et environnementales dans leurs activités et leurs relations avec le monde du travail, les collectivités territoriales et les autres composantes de la société.
La RSU se décline en trois axes d’action:
- d’abord, participer à l’inscription territoriale des universités.
Les universités, loin d’être cantonnées à une mission de recherche et d’enseignement ont un rôle à jouer comme acteurs de développement local. L’autonomie accrue des établissements, leur nouveau rôle concernant l’accueil, l’orientation et l’insertion de leurs étudiants, vont leur donner un rôle essentiel dans la formation du plus grand nombre à l’échelle d’un territoire.
- Ensuite, faire de la société de la connaissance une réalité pour tous.
La démocratisation de l’enseignement supérieur doit permettre d’atteindre les objectifs de cohésion sociale et de compétitivité économique qui, ensemble, contribuent à l’émergence d’une économie de l’innovation. Cette dynamique en œuvre positionne l’université comme un acteur central pour conduire le plus grand nombre de jeunes au plus haut niveau possible et contribuer à la formation tout au long de la vie.
- Enfin, favoriser l’engagement de la communauté université, étudiants et personnels, en faveur des territoires.
L’engagement des étudiants dans des actions associatives développent des compétences transversales complémentaires aux savoirs académiques dispensés par les universités, qui peuvent être un véritable plus pour leur insertion professionnelle. De même, l’engagement des personnels, BIATS, enseignants-chercheurs, élus permet de donner une utilité sociale, à la vie de l’établissement en général qui comprend tant son fonctionnement quotidien que ses activités de recherche scientifique. C’est l’idée que le territoire n’est pas seulement un terrain d’expérimentation pour les acteurs de l’université mais est également une ressource en termes de savoirs et de compétences.
C’est dans le but principal de développer et de renforcer le concept de RSU qu’est né le projet d’un Observatoire de la RSU.
3. L’ORSU : missions et actions

L’Observatoire de la responsabilité sociale des universités a pour mission principale de valoriser les bonnes pratiques en matière de responsabilité sociétale des universités vis-à-vis de leurs territoires. Il est davantage à prendre comme une boîte à outils plutôt que comme un nouvel instrument d’évaluation pour les universités.
Il permet de dresser un état des lieux de ces bonnes pratiques afin d’identifier les freins et les leviers de la mise en œuvre de la responsabilité sociale ou sociétale des universités. Le but étant d’inciter à faire, en collectant, valorisant et modélisant l’existant.
Les trois axes de travail de l’ORSU sont:
   1. Valoriser l’engagement étudiant, les préparer à une vie citoyenne, les inscrire en ressources pour le territoire.
   2. Faire de l’université une ressource éducatrice pour son territoire (accès et réussite à l’université, formation tout au long de la vie).
   3. Rendre l’université actrice du rayonnement territorial, en mettant ses compétences à la disposition des territoires et inversement.
Afin de mener à bien ces objectifs, l’Observatoire adopte la démarche suivante:

- mener des actions de sensibilisation à la RSU auprès des établissements d’enseignement supérieur;
- servir de lieur d’échange des bonnes pratiques;
- faire connaître les opérations les plus innovantes;
- valoriser les démarches menées en termes de reconnaissance de l’engagement de la communauté universitaire dans le domaine de la RSU comme un élément positif des parcours, notamment étudiants.
Le projet actuel de l’Observatoire de la RSU est d’arriver à mesurer l’impact de l’engagement de la communauté universitaire pour un territoire, à savoir quelles en sont les plus-values, à partir d’un état des lieux de l’engagement universitaire et de sa valorisation dans les cursus. C’est l’objectif d’une enquête en cours menée auprès des étudiants, des collectivités territoriales et des universités.
http://orsu.afev.eu/images/orsu_accueil_02.png Ανακαλύψτε σήμερα τη νέα ιστοσελίδα του Παρατηρητηρίου της κοινωνικής ευθύνης των πανεπιστημίων.
Αληθινό πλατφόρμα για την ανταλλαγή πληροφοριών και ιδεών και εμπειριών, αυτό το site έχει ως στόχο να φέρει στη ζωή την κοινωνική ευθύνη των πανεπιστημίων κατά την απόδειξη ότι ο καθένας μπορεί να αφορούν, τις απόψεις που ο καθένας μπορεί να εκφράσει κλπ. Περισσότερα...
7 octobre 2012

La formation, coeur du développement humain?

18e UFEO: « La formation, cœur du développement humain ? » 22 et 23 octobre 2012 à Artigues-près-Bordeaux (33)
La 18e Université de la formation, de l'éducation et de l'orientation (UFEO) se tiendra les 22 et 23 octobre 2012 à la Maison de la Promotion Sociale d’Artigues-Près-Bordeaux, sur le thème de la contribution de l'éducation, de la formation et de l'orientation au développement humain. Le comité scientifique et les organisateurs de l’UFEO ont en effet souhaité orienter cette édition vers les concepts de développement humain, de « capabilité » (en référence aux travaux d’Amartya Sen), d'économie du bien-être, etc. Ainsi, cette 18e édition entend sortir du cadre strict des politiques publiques en matière d'éducation, formation et orientation pour appréhender ces trois domaines sous un angle plus général, c'est-à-dire à la fois plus philosophique et anthropologique. Programme détaillé et modalités d’inscription.
L'UFEO est à la fois un colloque annuel et un lieu de rencontre pour les élus, acteurs de terrain, décideurs publics, monde associatif, responsables syndicaux, chercheurs, universitaires et étudiants. Elle propose un lieu ouvert d’échange et de réflexion pour les acteurs de la relation formation-emploi. L'UFEO est organisée depuis 1994. Carte d'identité - Les organisateurs, les thèmes depuis 1994. Le thème de cette année - "La formation, coeur du développement humain ?" Le programme de l'UFEO - le programme détaillé de la 18e édition.
Le thème de cette année - « Les individus sont la véritable richesse d'une nation »

C’est par ces termes que s’ouvre en 1990 le premier Rapport sur le développement humain du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). Son créateur, Mahbub ul Haq (1934-1998), affirmait à ce sujet que le principal objectif du développement est d’élargir les choix qui s’offrent aux gens. Ainsi formulé comme la possibilité donnée aux individus de pouvoir choisir ce qui a de la valeur à leur yeux, le développement humain constitue un objet d’analyse complexe, un objectif de la vie sociale et un enjeu du quotidien.
En tant que finalité sociétale, le développement humain met fortement à contribution l’éducation, la formation et l’orientation. Faire des choix, exprimer ses préférences, les faire reconnaître ou prendre la parole demandent des compétences sociales qui en dépit d’un a priori très répandu ne sont pas données naturellement. La délibération publique, principe qui fonde la démocratie, est objet d’éducation et la construction des choix est affaire d’apprentissages. La responsabilité individuelle que chacun est pressé d’endosser suppose un accompagnement collectif faute de quoi elle se solde par des injonctions paradoxales ou des choix par défaut. Ainsi, les compétences qui fondent le développement humain se cultivent, se construisent et doivent être soutenues par des dispositifs éducatifs et sociaux. Le développement humain et l’éducation sont intimement liés, ils se nourrissent mutuellement.
Il est donc nécessaire de mieux saisir de quelle manière l’éducation, la formation et l’orientation peuvent contribuer au développement humain. C’est la raison pour laquelle le Comité scientifique de l'UFEO a souhaité orienter la dix-huitième édition de cette manifestation vers les concepts de capacité et d'économie du bien-être.
Ainsi, nous souhaitons sortir du cadre strict des politiques publiques en matière d'éducation, formation et orientation pour appréhender cette année ces trois domaines sous un angle plus général, c'est-à-dire à la fois plus philosophique et anthropologique, de manière à questionner le sens des pratiques dans ces domaines et les enjeux qui les sous-tendent à la lumière de la notion de développement humain. La mesure du développement humain, les dispositifs d’action publique qui s’en inspirent, les pratiques concrètes qu’il inspire seront au cœur des débats de cette édition.
Cette notion interpelle on le voit directement le chercheur, le décideur et le praticien qui partagent et nourissent depuis 18 ans les débats de l’UFEO. A l’heure de la majorité, il nous a semblé que le temps était venu d’aborder de front ce sujet lui aussi majeur des finalités sociétales de l’éducation, de la formation et de l’orientation.
La 18e Université de la formation, de l'éducation et de l'orientation (UFEO) se tiendra les 22 et 23 octobre prochain à Artigues-Près-Bordeaux, à la Maison de la Promotion Sociale, sur le thème de la contribution de l'éducation, de la formation et de l'orientation au développement humain.
L'organisation de ces deux journées prévoit l'alternance de séances plénières et de discussions en ateliers notamment sur les thèmes suivants:

- Le développement humain à l'heure du numérique et des réseaux de communication
- « Capabilités » et développement humain
- Développement humain et insertion professionnelle
En outre, nous profiterons de la soirée du 22 pour diffuser le film de Vincent Glenn, "Indices", en sa présence. Ce film, inspiré par les travaux de la commission Stiglitz, consiste en une mise en question du PIB et des indicateurs de développement en usage dans nos sociétés.
Thierry Berthet, Directeur de recherche CNRS au Centre Emile Durkheim, Président du comité scientifique de l’UFEO.
Voir aussi 18e Université de la formation, de l'éducation et de l'orientation, 17e Université de la formation, de l'éducation et de l'orientation, Concrétiser la réforme de la formation professionnelle dans un contexte de crise, 15e Université de la Formation, de l'Education, de l'Orientation: qui oriente, L'Europe de la Formation: Quelles réalisations concrètes.
UFEO 18ος: "Η εκπαίδευση, η καρδιά της ανθρώπινης ανάπτυξης; "22 και 23 του Οκτωβρίου του 2012 Artigues-près-Bordeaux (33)
Η 18η εκπαίδευση Πανεπιστήμιο, εκπαίδευση και καθοδήγηση (UFEO) θα πραγματοποιηθεί στις 22 και 23 Οκτωβρίου 2012 το Maison de la Προώθηση Sociale Artigues Pres-Μπορντό, σχετικά με το θέμα της συμβολής των εκπαίδευσης, της κατάρτισης και τον προσανατολισμό στην ανάπτυξη του ανθρώπου.
Η επιστημονική επιτροπή και οι διοργανωτές έχουν το επιθυμητό αποτέλεσμα UFEO έκδοση αυτού του οδηγού σε έννοιες της ανθρώπινης ανάπτυξης, της "ικανότητας" (σε σχέση με το έργο του Amartya Sen), η οικονομία της πρόνοιας, κλπ.. Έτσι, η 18η διοργάνωση προτίθεται να απομακρυνθεί από το αυστηρό πλαίσιο των δημόσιων πολιτικών για την εκπαίδευση, την κατάρτιση και την καθοδήγηση για να καταλάβει αυτές τις τρεις περιοχές σε ένα πιο γενικό, ότι δηλαδή τόσο πιο φιλοσοφική και ανθρωπολογική. Αναλυτικό Πρόγραμμα και των διαδικασιών καταχώρισης. Περισσότερα...
6 octobre 2012

Rôle de l'Enseignement supérieur dans le développement socio-économique local et régional

http://pascalobservatory.org/sites/default/files/images/site-pure.jpgLa 10ème conférence de l'Observatoire International PASCAL aura lieu du 29 au 31 octobre 2012 en France, à Brest. PROGRAMME.
THÈME DE LA CONFÉRENCE
Le thème général de cette conférence est le rôle de l'Enseignement supérieur dans le développement socio-économique local et régional. A l'heure de la mondialisation, il est difficile de concevoir des solutions durables au niveau international pour le développement humain, incluant notamment l'alimentation, la santé, la paix, l'éducation, sans oublier la culture.
Le premier objectif de cette conférence est d'étudier le rôle de l'Enseignement supérieur et de ses diplômés dans un contexte de crise économique, avec un fort taux de chômage, notamment chez les jeunes. Le second objectif est d'identifier de bonnes pratiques de développement au niveau local et régional fondées sur des coopérations entre des établissements d'Enseignement supérieur et d'autres organismes locaux. Dans les différentes parties de la conférence, certaines de ces questions seront notamment abordées: le développement local dans un contexte de population vieillissante, santé & territoires, le rôle de l'Université en temps de crise, l'ouverture de nouvelles opportunités pour les jeunes dans le contexte de "génération perdue"....
FORMAT DE LA CONFÉRENCE

La diversité des publics accueillie lors des conférences PASCAL permet un dialogue constructif entre les académiques, les responsables locaux et régionaux, ainsi que les professionnels. Ces échanges prendront différentes formes: exposés d'intervenants ayant une reconnaissance de renommée internationale, des ateliers et des contributions illustrant des bonnes pratiques ainsi que des tables rondes.
Les thèmes majeurs proposés pour la conférence 2012 sont:

- le développement local dans un contexte de population vieillissante,
- les questions de santé & territoires,
- le rôle de l'Université en temps de crise,
- les rôles des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"
Le développement local dans un contexte de population vieillissante

Ce thème est aujourd’hui d’une grande actualité, alors que la population des pays développés vit de plus en plus longtemps, que le financement des retraites semble de plus en plus difficile à assurer, mais que le taux de chômage des “seniors” est de plus en plus élevé. Ce thème pourrait aborder des questions telles que:
- L’apport des seniors à la compétence globale d’un territoire
- La santé en écho au programme OMS “villes amies des aînés”
- L’inclusion sociale et économique
- Les universités (enseignement supérieur) et la question du vieillissement
- Des exemples de bonnes pratiques dans les pays en voie de développement
Ce thème abordera aussi à l’opposé la question des opportunités qui pourraient apparaître pour les jeunes dans le contexte de ces « générations perdues »
Les questions de santé & territoires

Le projet “Healthy Cities” de l’OMS est l’exemple type d’une approche multifactorielle et globale pour appréhender un ensemble de problèmes vécus par les individus et ayant une incidence sur leur santé, et en particulier les liens avec leur “territoire”. La conférence envisagera cette question de la santé sous divers angles:
- Les partenariats au niveau local
- Rôle de l’éducation et spécifiquement des universités
- Les déterminants sociaux de la santé..
Le rôle de l'Université en temps de crise

Ce thème part de l’actualité récurrente des crises : les crises économiques, les crises sociales, les crises politiques, mais aussi les crises liées aux événements climatiques et environnementaux. Dans chacune d’elles, l’Université, ou ses membres (étudiants, enseignants, chercheurs) en sont des acteurs le plus souvent actifs, sans que l’on en mesure les causes, ni les conséquences. En amont ou en aval de ces situations, nous nous proposons d’aborder des questions telles que:
- responsabilité des universitaires et résultats de la recherche,
- indépendance et financement,
- formation des élites et éducation populaire,
- responsabilité et alerte...
Les rôles des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

L’observatoire « Pascal » a travaillé sur de nombreuses régions du monde en étudiant et en évaluant les relations entre développement économique, social, culturel et présence d’institutions de l’enseignement supérieur. Ce thème abordera ces mêmes questions pour les cas particuliers des régions excentrées, confrontées aux questions du vieillissement de la population, à l’éloignement des centres de décision et des grands flux de circulation. L’apport spécifique de l’enseignement supérieur et des activités de haut niveau sera étudié dans un contexte où les initiatives visant les classements internationaux fleurissement et conduisent plutôt à un abandon des régions éloignées ou difficiles d’accès. Des initiatives locales, souvent fruits de rencontres des personnes d’horizons diversifiés, sont invitées à présenter leur démarche et leurs résultats (le cas échéant).PROGRAMME.
LES ORGANISATEURS
Observatoire international PASCAL

L'observatoire PASCAL est une organisation à but non lucratif qui cherche à promouvoir l'échange de travaux de recherche de pointe sur les meilleures pratiques, idées et politiques visant à une nouvelle forme de gouvernance territoriale, y compris la régénération et les secteurs de croissance, le capital social et les régions et villes apprenantes. L'observatoire PASCAL utilise des idées et pratiques transdisciplinaires et transnationales dans le but de stimuler le développement de stratégies politiques innovantes et leur réalisation.
L'observatoire PASCAL répond à une demande internationale croissante provenant de villes, de départements et de régions ainsi que d'autres clients pour une expertise qui puisse être mobilisée rapidement, dans le but de soutenir des initiatives ayant trait au territoire; à la progression de la cohésion sociale; à l'apprentissage tout au long de la vie; et à l'innovation et au développement local. Ces questions suscitent un intérêt croissant au niveau international et le but de PASCAL est de rassembler cette communauté grandissante de praticiens et chercheurs spécialisés.
Les principaux services offerts par PASCAL sont: l'accès à des services de recherche ou de consultation, un bureau central fournissant des informations sur les travaux de recherche issus de bonnes pratiques et sur les programmes correspondant aux besoins, bulletins d'informations, expertise sur les moyens d'évaluation comprenant l'accès à des rapports internationaux, et commentaires sur les stratégies et pratiques d'évaluation...
L'observatoire a organisé neuf conférences internationales jusqu'à présent. Ainsi en 2010 deux conférences ont eu lieu : une à Östersund (Suède) sur le thème "Heritage, Regional Development and Social Cohesion" et une autre à l'Université du Botswana avec pour thématique "Engaged universities and learning cities/regions". La conférence à Brest sera la 10ème conférence internationale de l'Observatoire PASCAL.
UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE (UBO), membre fondateur de l'Université européenne de Bretagne (UEB)

L’Université de Bretagne Occidentale (UBO) a été créée en 1960 et est devenue un établissement public à caractère scientifique culturel et professionnel (EPSCP) le 1er janvier 1971, à partir de centres universitaires de Rennes. C’est un établissement pluridisciplinaire intégrant le secteur santé, à l’exception de la pharmacie. Elle accueille quelque 18 000 étudiants pour un potentiel d’environ 1 800 emplois dont 719 d’enseignants-chercheurs, 278 d’enseignants du second degré, 687 de BIATOSS. En 2008, l’application de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) a conduit à l’adoption de nouveaux statuts. L’établissement est passé aux responsabilités et compétences élargies en janvier 2010.
Elle se situe à la pointe d'une péninsule éloignée des centres de décision, et est née d'une forte volonté d'affirmation identitaire. L’Université de Bretagne Occidentale a su se distinguer et acquérir une avance dans bien des domaines, notamment en transformant sa pluridisciplinarité en un véritable atout, celui de la transdisciplinarité comme par exemple en sciences de la mer. Forte aujourd’hui de 39 laboratoires reconnus, la recherche est structurée autour de 4 axes qui sous tendent des formations de la licence au doctorat.
L’université s’appuie sur de nombreux partenariats tant avec les collectivités territoriales qu’avec les partenaires socio-économiques. Elle est membre fondateur du Pôle de recherche et d’Enseignement Supérieur Université Européenne de Bretagne, qui est l’instrument fédérateur des établissements d'enseignement supérieur et de recherche en Bretagne. L'UEB est le lieu d'élaboration des stratégies coopératives et mutualisées. Ce pôle régional est aussi le porteur de projets collectifs d'ambition internationale: laboratoires d'excellence, société d'accélération du transfert de technologies, campus numérique multisite unique en Europe...
PROGRAMME

Jour 1 : Lundi 29 octobre 2012
14.30 - 15.00 : Cérémonie d’ouverture

Dr. Pascal Olivard, Président de l’UBO et Président de l’UEB, Monsieur le Président de la région Bretagne (sous réserve), Dr Jarl Bengtsson, Chair of Pascal International Observatory
15.00 - 15.45 : Conférence invitée

Challenging the Architecture of Knowledge : Communities and Universities at the Crossroads Budd Hall (Canada) co-holder of the UNESCO Chair in Community-Based Research and Social Responsibility in Higher Education at the University of Victoria
15.45 - 16.45 : Sessions parallèles
· Le rôle de l'université en temps de crise

o Who's really lost? by Stephanie Young and John Tibbitt, University of Glasgow (UK)
o The role of university in challenging the current hegemonic ideas and policies by Lynette Jordan, University of Glasgow (UK)
o Innovation in Community Engagement - using a virtual learning environment and Social Media to promote awareness of Science, Engineering and Technology by Patricia Gouws, Dalize van Heerden, Doctor Mlampo, Chuma Nombewu, UNISA College of Science, Engineering and Technology. I-SET project (South Africa)
· Le rôle des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

o Community Visioning Programs and Outreach Activities by Normal Walzer, Center for Governmental Studies, Northern Illinois University (USA)
o Institutionalizing "community voice" within the framework of a university's developmental mission: case of university of Buea, Cameroon by Marcellus Forh Mbah, Canterbury Christ Church University (UK)
o Using the Community Capitals Framework to Analyse change Dynamics by Mary Emery, South Dakota State University (USA)
· Santé & territoires

o Longwy (France) : an "healthy city". What place for this action in an industrial regeneration city? by Magali Hardouin and Erwan Legoff, laboratoire ESO-Rennes, Espaces et Sociétés, UMR 6590 CNRS - Université Rennes 2 - UEB (France)
o "Student health in France : how housing impacts student health" by EmeVia, a French network dedicated to student health (France)
· Le rôle de l'université en temps de crise

o Creative Engagement and Leadership by Higher Education in order to Develop Creative City Regions which enable citizens to flourish in hard economic and social times through Deep, Meaningful, Smart and Inclusive Partnership by James Powell, PASCAL Universities for a Modern Renaissance
o Engaging the university : the Paulo Freire Chair at the University of Seville by Emilio Lucio-Villegas, University of Seville (Spain)
17.15 - 18.45 : Sessions parallèles
· le développement local dans un contexte de population vieillissante

o Active ageing an active citizenship in Genoa : a case study, by Mauro Palumbo, University of Genoa (Italy)
o Quimper : Age-friendly city. by Simone Pennec and Françoise Le Borgne-Uguen, Atelier de recherche Sociologique (EA 3149), Université de Brest (France)
o "SIGAAL" : special interest group on ambient assisted living, by Simone Pennec Atelier de Recherche Sociologique (EA 3149), Université de Brest (France)
· Le rôle des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

o Improving Rural Food Access through Regional Development: Kansas State University's Rural Grocery Initiative by David Procter, Kansas State University, Manhattan, Kansas (USA)
o Higher Education Institutions as a Fuel for Sustainable Development in Rural Areas: a Multidimensional Overlook by Claudio Pirrone, Université de Brest (France)
o Creating the Entrepreneurial Mind-Set to Support Economic Development: The Role of Economic and Entrepreneurship Education in Youth Unemployment, by Tracy Rogers and Joanne Dempsey, Northern Illinois University (USA)
· Le rôle de l'université en temps de crise

o Are our Universities failing small business? by Chris Shepherd, PASCAL University pg Glasgow (UK)
o How to tackle the lack of teachers in Lithuania? First results of IDEAL project about the transfer and adaptation from the French validation scheme of formal and informal learning by Jonas Zilinskas, University of Siauliai (Lithuania), Jean-Marie Filloque, Caroline Carlot, Nathalie Sarradin, Abdeslam Mamoune from Université de Brest (France) and Mauro Palumbo from University of Genoa (Italy)
o Nexus, the role of Higher Education as the innovation hub for the region by Michael Joris, Limburg Catholic University College - Katholieke Hogeschool Limburg (Belgium)
· Le rôle des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

o Evolution, Not Revolution : Building the Engagement Function One Asset at a Time, by Anne Kaplan and Rena Cotsones, Northern Illinois University (USA)
o Development of Lifelong Learning Strategies within European Universities: Results and comparison of different pathways explored in ALLUME project, by Françoise de Viron, Université catholique de Louvain (Belgium)
o Network-based Engagement for Universities : Leveraging the Power of Open Networks, by Ed Morrison, Purdue University Center for Regional Development (USA)
Jour 2 : Mardi 30 octobre 2012
9.05 - 9.50 : conférence invitée

The view from Cornwall: Fine and sunny or mist and rain? Looking out on Cornwall's past, present and future economic landscape
Sandra Rothwell (United Kingdom) Head of Economic Development Chief Executive's Directorate Cornwall Council
11.20 - 12.50 : Sessions parallèles
· Le rôle de l'université en temps de crise

o The "regional-intensive" university : profiling regional engagement by John Tibbitt, University of Glasgow (UK)
o Greece's universities : part of the problem or/and of the solution to economic recovery by Andreas Kollias, Foundation for research and technology, Hellas & Panteion University (Greece)
o Academics as ambassadors of the democratic transition process: a soft revolution by Muriel Bourdon, IUT 2 Grenoble (France)
· Le rôle des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

o University-State Partnership to Revitalize Rural Illinois by Norman Walzer, Center for Governmental Studies, Northern Illinois University (USA)
o Higher Education Engagement and Innovative Dynamics - Comparative Study of Regional Innovative Networks of the City of Helsinki and the City of Chicago by Jari Stenvall and Ilpo Laitinen, University of Lapland (Finland)
o Research-Action and Lifelong Learning : what sort of contribution for regional development? by Roseline Le Squere, Lifelong learning department, University of South Brittany (France)
· Le rôle de l'université en temps de crise

o The responsibilities of universities towards educational fulfilment, employment, economic growth. Impact of career guidance services on university role. by Roberta Piazza, University of Catania (Italy)
o Master degree in Universities and the integration in the labor market: a case study. by David Alis, Maurice Baslé, Aziz Mouline, Université de Rennes 1, CREM UMR CNRS 6211 (France)
o Manufacturing Connections : A Technical Degree Completion Program which Promotes Partnerships with Industry and Regional Education Centers in Rural Locations - A Long-Term Study. by Meryl Sussman, Northern Illinois University (USA)
o Cultural immersion to improve professional insertion in Moroccan offshore software industry, by Philippe Saliou, Université de Brest (France)
· Le rôle des établissements d'Enseignement supérieur dans les régions "périphériques"

· Measuring the Economic Value of University Investment in Student Community Engagement, by William Latham, University of Delaware, Newark, Delaware (USA)
· Students and Higher education in Brittany by Magali Hardouin, Emmanuelle Hellier, Frédéric Leray, Bertrand Moro, laboratoire ESO-Rennes, Espaces et Sociétés, UMR 6590 CNRS - Université Rennes2 - UEB (France).
· Rural student access : cultivating social capital for innovative access to higher education by Kimble Reynolds Jr, New College Institute (USA)
14.30 - 15.15 : conférence invitée

Knowledge Democracy & Higher Education : Meeting the Challenges of Inclusion, Internationalisation & Innovation. Rajesh Tandon (India), founder of the « society for participatory research in ASIA »
15.45 - 17.15 : Table ronde
"Engaging locally in a time of Global Crisis: the Pascal Philosophy for Action-Research and Practical Development - South-West Queensland and Darling Downs (Australia) - Lessons for Pascal, for Universities and for Regions" animée par Chris Duke, Steve Garlick, Pat Inman, Bruce Wilson.
Jour 3 - mercredi 31 octobre 2012
10.15 - 11.00 : conférence invitée

Regional Government and Universities building a new economic future: An elected member's view Alain Even (France), Président de l'Assemblée des conseils économiques et sociaux régionaux de France (A.C.E.S.R.F.), Président du C.E.S.R. de Bretagne
11.30 - 12.30 : Session de clôture
Voir aussi Rôle de l'Enseignement supérieur dans le développement socio-économique local et régional et Global Communiqué on Sustainability, Knowledge and Democracy.

http://pascalobservatory.org/sites/default/files/images/site-pure.jpg The 10th conference of the International Observatory PASCAL will be held from October 29 to 31, 2012 in France, Brest. PROGRAM.
THEME OF THE CONFERENCE

The general theme of this conference is the role of higher education in the socio-economic development locally and regionally.
At a time of globalization, it is difficult to develop sustainable solutions at the international level for human development, including but not limited to food, health, peace, education, culture without forgetting. More...
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 > >>
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 784 825
Formation Continue du Supérieur
Archives