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Formation Continue du Supérieur
17 décembre 2011

L’université Bordeaux-I mise sur la VAE

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPar Yves Rivoal. L’université Bordeaux-I valide chaque année une trentaine de dossiers de demande de VAE. Rares sont les candidats recalés grâce à l’accompagnement pédagogique initié en amont.
- Il s’agit d’avancer « pas à pas ». Entamer une démarche de validation des acquis de l’expérience ne se fait pas à la légère. Premier échelon d’information: le site internet de l’université Bordeaux-I, où l’on trouve le pré-dossier de candidature en téléchargement. «  Mais parallèlement, nous effectuons également par téléphone un premier aiguillage des candidats, que nous sommes parfois amenés à rediriger vers les points relais conseil mis en place par le conseil régional », précise Isabelle Sand, chargée de la VAE et du développement des formations à distance pour les stagiaires de la formation continue de l’établissement.
- Une fois la recevabilité juridique vérifiée (condition sine qua non, justifier de trois ans d’expérience professionnelle en lien avec la certification visée) intervient la recevabilité sur le plan pédagogique. Le candidat se voit alors proposer un entretien avec le responsable du diplôme visé et la responsable VAE. « On essaye d’établir avec lui un diagnostic sur la faisabilité de son projet et de lui donner des conseils sur les points forts de son dossier », explique l’ingénieure en formation continue, afin que le positionnement du candidat entre en adéquation avec le référentiel du diplôme.
La pédagogie comme atout

- À ce stade, une candidature jugée irrecevable d’un point de vue pédagogique n’empêche pas le requérant d’aller plus loin. Mais en règle générale, l’avis émis suffit à freiner les ardeurs. « Dans ce cas, on peut éventuellement rediriger la candidature vers l’un de nos autres diplômes qui correspondrait mieux aux compétences de la personne. »
- Lorsque l’avis est positif, la phase d’accompagnement, facultative, peut débuter. Cet accompagnement méthodologique, assuré par une équipe pluridisciplinaire, met l’accent sur le travail d’écriture: « L’important est de présenter un dossier bien fait, car l’écrit représente 90% de l’évaluation », rappelle Isabelle Sand. Le passage devant le jury se scinde ensuite en deux étapes: deux rapporteurs – un enseignant de la filière et un professionnel – sont nommés et rencontrent à tour de rôle le candidat. S’ensuit l’oral devant le jury transversal, le même quelle que soit la discipline.
- Sur 25 dossiers présentés l’an passé, le jury en a validé 21 en totalité, les quatre autres pour partie. D’une durée moyenne de douze mois, la procédure de VAE à Bordeaux-I, notamment dans le domaine de l’industrie aéronautique, séduit dans toute la France. Ce qui incite d’ailleurs le campus à élargir son offre de formation à distance, notamment pour faciliter l’accès au diplôme après validation partielle.
http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpg Yves Rivoal. Uniwersytecie Bordeaux-I ważne roczne trzydzieści pliki aplikacji VAE. Kilka odrzuconych kandydatów z pedagogicznego wsparcia prowadzonych w górę rzeki. Więcej...
16 décembre 2011

Visas étudiants, visas scientifiques

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTugfi0AFqhfvXSDb75C9m9jly0KiJdTsrz07olzqwDLKKaDWP5ZM51LwdRLa Note CampusFrance n°35 fait le point sur la législation actuelle en matière de visas pour courts et longs séjours destinés aux étudiants, aux doctorants et aux chercheurs. Télécharger la Note 35 de CampusFrance.
Les sources du droit

Le visa est une autorisation délivrée par les autorités consulaires françaises à un étranger. Apposé sur le passeport de son titulaire, il lui permet de se présenter aux autorités françaises chargées du contrôle de l’entrée sur le territoire français.
Le visa a toujours existé sous une forme ou sous une autre (laissez-passer, sauf conduit, lettre d’introduction, passeport, mention sur les livrets de marin ou d’ouvrier, etc.), mais les particularismes de l’Ancien Régime n’avaient pas rendu son usage homogène et continu. Sous la Révolution, l’obligation du passeport et du visa est liée à la surveillance des étrangers en période de guerre. Dès 1795, les étrangers arrivant en France doivent déposer leur passeport à l’autorité municipale, qui le transmet au Comité de la sécurité générale pour “visa” (Loi du 23 messidor, An III). Toutefois, c’est à partir de 1830 que se généralise la délivrance des passeports par les Etats à leurs ressortissants pour franchir les frontières. Jusqu’alors, c’était en effet souvent le pays de destination qui délivrait un passeport. Les bases juridiques concernant les visas ont évidemment très largement évolué depuis. Aujourd’hui, selon la durée du séjour envisagé, c’est le droit communautaire (séjour d’une durée n’excédant pas 90 jours) ou le droit national (long séjour) qui s’applique.
Sommaire
Partie 1 (page 2) - La réglementation actuelle

1.1 Dans l’Union européenne : court séjour
1.2 En France : long séjour
Partie 2 (page 3) - Les visas de court séjour (visas Schengen)

2.1 Caractéristiques
2.2 Le visa “étudiant concours”
2.3 Obtenir un visa Schengen
Partie 3 (page 4 à 7) - Les visas de long séjour

3.1 Le visa de long séjour pour études - Titre de séjour (VLS-TS)
3.2 Le visa de long séjour scientifique
Partie 4 (page 7) - Le contentieux en matière de visas de longs séjours

4.1 Les contentieux en matière de visas courts
4.2 Les contentieux en matière de visas longs
Partie 5 (page 8) - Le renouvellement du titre de séjour “étudiant”

5.1 Où déposer sa demande de titre de séjour ?
5.2 Quand déposer la demande de titre de séjour ?
5.3 Quels documents produire ?
5.4 Que va faire la préfecture ?
Télécharger la Note 35 de CampusFrance.
http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTugfi0AFqhfvXSDb75C9m9jly0KiJdTsrz07olzqwDLKKaDWP5ZM51LwdR CampusFrance Märkus nr 35 on esitatud ajakohastatud teave kehtivate õigusaktide viisad lühemaks kui pikemaks peatuseks üliõpilastele, doktorantidele ja teadlastele. Lae Märkus 35 CampusFrance.
Õiguse allikad

Viisa on väljastatud Prantsusmaa konsulaarasutustelt et välismaalane.
Passi omanik, võib ta tulla Prantsuse ametivõimude kontrolli eest vastutavate siseneda prantsuse territooriumil.
Lae Märkus 35 CampusFrance. Velle...
16 décembre 2011

Formation des personnels chargés de la communication dans les services univeristaires de formation continue

http://www.eua.be/Libraries/Country_Workshop_France_2010/AMUE_LogoCouleurGrand.sflb.ashxLa formation des directeurs de service de formation continue élaborée conjointement par la Conférence des Directeurs  de Service Universitaire de Formation Continue et l'Amue a fait émerger un besoin spécifique des services en matière de communication.
Pour y répondre, ce module consacré aux outils,techniques et méthodes de communication a été mis en place. Il permet d'appréhender , comprendre et maitriser les aspects de communication d'un service de formation continue.
Conçue et dispensée par des acteurs de terrain exerçant des activités comparables et des professionnels de la communication, cette formation est adaptée à une mise en pratique rapide des techniques enseignées.
Elle est basée sur l'étude pratique des supports existants, l'optimisation et la découverte des nouveaux vecteurs de communication et la mise en pratique sous forme d'ateliers.
Publics :

Responsables de services de formation continue, chargés de communication, assistant(e)s de communication, chargés de missions
Dates : 6, 7, 8 février 2012

Informations et inscription via le site www.fcu.fr, rubrique « Vie de l’association » / Formations des personnels ou « Agenda »
Contact : guylaine.baudoin@univ-metz.fr ou sylvie.defresnoye@amue.fr.
http://www.eua.be/Libraries/Country_Workshop_France_2010/AMUE_LogoCouleurGrand.sflb.ashxThe training of managers service training developed jointly by the Conference of Directors of University Department for Continuing Education and the AMUE has given rise to a specific need for communication services.
In response, the module on tools, techniques and methods of communication has been established.
It allows you to capture, understand and master the communication aspects of a service training. More...
16 décembre 2011

Le DAEU, Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires, mais pas seulement...

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgLa communication de la Conférence des directeurs de service universitaire de formation continue sur le portail national « DAEU » est l’occasion pour la CPU de rendre hommage aux équipes qui, depuis plus de 50 ans, se sont succédées pour donner corps à l’une des missions importantes des universités: « la formation tout au long de la vie » (LLL).
En effet, le DAEU, régi par un décret de 1994, puise son origine dans l’Examen d’Entrée à l’Université (ESEU) qui, lui, remonte à l’année 1956. Diplôme national de l’enseignement supérieur conférant les mêmes droits que ceux qui s’attachent au baccalauréat, le DAEU permet à ses détenteurs, outre les attributs « du niveau bac », d’accéder à l’université, d’entrer dans certaines écoles ou organismes de formation professionnelle (GRETA, AFPA, CNAM…..). En préparant à ce diplôme et en délivrant près de 5000 DAEU par an (hormis les validations partielles), les Universités contribuent ainsi à «élargir l’accès à l’enseignement supérieur», moyen non négligeable, d’augmenter le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur.
http://www.daeu.fr/images/banners/bandeau_04.jpgRéservé aux publics « dits de formation continue » par nature, d’origine et de niveau très divers, et aux objectifs très variés, le DAEU est depuis plusieurs décennies un laboratoire d’innovations pédagogiques, qui, mieux connues et mieux utilisées, pourraient être utilement transposées à tout public de formation initiale et notamment aux étudiants de licence. En effet, au fil des années, les dispositifs développés par les équipes universitaires en  charge des formations préparant au diplôme se sont enrichis pour prendre en compte les nombreuses contraintes des différents publics (tutorat, travail en petits groupes, utilisation de ressources en ligne, de centres de documentation et bibliothèques…). Remises à niveau, via la conception de cursus « préDAEU », parcours adaptés à la poursuite de certains cycles d’études (ex : filières AES ou DUT…) grâce  au choix possible de modules optionnels: tous les ingrédients sont là pour accompagner au mieux l’étudiant dans le déroulement de son parcours de formation et vers une meilleure évolution professionnelle. Dès sa conception, le DAEU a favorisé le développement de l’autonomie de l’étudiant de même que les unités capitalisables, la possibilité de passer le diplôme sur plusieurs années, le recours au contrôle continu comme l’un des modes d’évaluation, ont nécessité une adaptation des méthodes pédagogiques.
Les universités ont su développer les partenariats afin de favoriser les passerelles et les réorientations et sécuriser les parcours. Il en est ainsi des accords passés avec les GRETA, l’AFPA, le CNED  ou autres acteurs de la formation professionnelle.
http://www.daeu.fr/images/banners/bandeau_fcu_new.jpgLes universités ont également su s’organiser collectivement via des regroupements interuniversitaires pour développer et rentabiliser des outils ou dispositifs innovants tels que les dispositifs de préparation en ligne du DAEU (FOAD) avec appui de tuteurs pédagogiques. C’est l’ensemble de ces pratiques qu’il conviendrait de reconnaître et  diffuser au sein de l’université.
Une ombre au tableau: le coût et le financement. A l’origine entrant dans le modèle de répartition des moyens entre établissements, ce n’est plus le cas, à l’heure actuelle. D’où une certaine contradiction avec une volonté affichée de favoriser le retour à  l’université et le non financement, même partiel de cette activité. Heureusement cette formation universitaire est souvent prise en charge partiellement par les régions, le complément étant apporté par les étudiants. Ces derniers, les enquêtes sur le DAEU le confirment, n’étant pas véritablement issus de milieux privilégiés, une réflexion sur ces thèmes serait fort utile.

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpg Edastamise direktorite konverents ülikooli täiendõppe osakonna riiklik portaal " USDA "on võimalus CPU au võistkonda üle 50 aasta, on õnnestunud anda aine olulistes missioonides ülikoolide haridus kogu elu "(LLL). Velle...

16 décembre 2011

Trois questions à Jacques Legrand, président de l’INALCO

http://www.universites-territoires.fr/images/logo-ut.gifFenêtres sur le monde, extrait de Universités & territoires n° 79
Le 6 décembre à Paris, l’Afev organise son colloque sur les colocs au Pôle des langues et civilisations, qui abrite l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). Mais que sont l’INALCO, la BULAC, et pourquoi là-bas? Quelques éléments de présentation et de réponses sur la rencontre entre un projet de solidarité et une de nos plus belles « fenêtres sur le monde ».
Présentation
Le Pôle des langues & civilisations

Le 6 décembre à Paris, l’Afev organise son colloque sur les colocs au Pôle des langues et civilisations, qui abrite l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC). Mais que sont l’INALCO, la BULAC, et pourquoi là-bas ? Quelques éléments de présentation et de réponses sur la rencontre entre un projet de solidarité et une de nos plus belles « fenêtres sur le monde ».
Etait-ce un rêve, une utopie ou tout simplement une nécessité? Aujourd’hui, l’INALCO rassemble enfin toutes ses forces dans un lieu unique. Après des décennies de dispersion, les enseignements de l’INALCO, son administration et bientôt ses équipes de recherche et laboratoires se réunissent dans le 13e arrondissement. Ils y retrouvent une bibliothèque riche et moderne, partenaire inséparable de sa propre activité.
UNE HISTOIRE SINGULIÈRE

L’établissement a une histoire longue, riche, singulière. Héritier de l’École des jeunes de langues créée par Colbert en 1669, il est créé par la Convention en 1795 sous le nom d’École spéciale des langues orientales. Installé dans le 7e arrondissement parisien à partir de 1873, il accompagne les grandes étapes de l’ouverture de la France au monde, mais ne devient que progressivement un établissement d’enseignement supérieur de type universitaire.
Il faut attendre 1945 et surtout l’après-1968 et les évolutions majeures de l’Université pour que cette physionomie se précise et s’affirme. Qu’il s’agisse de ses diplômes, du statut de ses enseignements, de la définition de ses missions, de la création de ses équipes de recherche et de la délivrance du grade de docteur, l’INALCO rejoint le 14 mai 1990, avec un statut de Grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche, l’ensemble des universités et des autres Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel.
Le nombre croissant d’étudiants et d’enseignants, l’exigüité de ses locaux historiques justifient que l’INALCO bénéficie d’un cadre d’enseignement correspondant à l’importance de ses missions. Seul « hic », l’INALCO est alors de plus en plus écartelé entre des sites éloignés les uns des autres dans Paris et sa banlieue, situation et gaspillage de moyens qui nuisent gravement à l’accomplissement de ses missions et, parfois, à la perception même de son identité et de sa modernité.
UN NOUVEAU CAMPUS

La rentrée 2011 dans le site moderne et fonctionnel du Pôle des langues et civilisations est par conséquent un événement essentiel. S’y rencontrent les politiques et les choix de l’État, de la Région Île-de-France, de la Ville de Paris. Cette ouverture complète clairement l’émergence d’un nouveau campus universitaire dans le XIIIe arrondissement, modifie et équilibre le paysage des implantations sur Paris. Membre fondateur du PRES Sorbonne Paris Cité, l’INALCO vient d’ouvrir ses portes, le 3 octobre, à ses 8000 inscrits.
Le rassemblement des formations dans ce nouveau bâtiment, va inéluctablement conduire à « la modernisation d’un mode de vie et de fonctionnement réussissant à associer un plus grand nombre de participants » comme le rappelle son président, Jacques Legrand. Mais c’est aussi « un sentiment renouvelé de cohésion » en adéquation avec le projet de l’Institut: « Chaque langue, chaque culture, les contributions propres de chaque région du monde à l’ensemble de l’identité humaine sont des enrichissements tous aussi légitimes dans leur diversité-même. Encore doivent-ils parvenir à la certitude de leur concours commun à un même ouvrage. »
L’INALCO, est un établissement unique, en France, en Europe mais aussi dans le monde: 1/4 de ses étudiants sont étrangers, 114 nationalités y sont présentes, 93 langues et civilisations y sont enseignées, bientôt 95. Aucune institution n’offre, dorénavant dans un même lieu, une telle diversité, une telle possibilité de connaissance et d’ouverture sur « les autres ».
Tout un symbole

La décision d’organiser le « Kolloque sur les Koloc’s» le 6 décembre au Pôle des langues et civilisations n’est pas anodin. L’architecture du bâtiment a été pensé comme un lieu ouvert au public, à tous les publics, étudiants, lecteurs, chercheurs et aux voisins.
LA BULAC
De son côté, la nouvelle bibliothèque, la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC), si elle plonge ses racines dans ce qui fut la bibliothèque de l’École des langues orientales, s’est édifiée sur des partenariats très larges et rassemble d’ores et déjà 1,5 millions de documents (à terme près du double) sur les langues et civilisations du monde, en majorité non occidentales, issues de plus de vingt fonds et bibliothèques. Près de 350 langues différentes et des dizaines d’écritures appartenant à presque toutes les familles d’écritures connues y sont représentées.
Le cadre commun à l’INALCO et à la BULAC - le Pôle des langues et civilisations, conçu par l’architecte Yves Lyon - a été pensé comme un lieu ouvert au public, à tous les publics, étudiants, lecteurs, chercheurs et à ses voisins…
Une recherche de luminosité maximale et d’excellentes performances énergétiques ont fait naître ce bâtiment très échancré, recouvert de briques et qui se fond parfaitement dans un quartier en pleine mutation. Le grand auditorium conçu pour des colloques et des manifestations culturelles, accueillera l’AFEV en décembre.
Une nouvelle bibliothèque, un institut ouvert sur les cultures du monde, un beau bâtiment créé pour l’enseignement et le partage: trois bonnes raisons pour accueillir un colloque qui parle de solidarité et qui préfigure peut-être de nouvelles collaborations entre un grand établissement de l’enseignement supérieur, ses publics et le territoire qui l’entoure. Info+: http://www.inalco.fr/.
Entretien - Diversité et ouverture
Jacques Legrand est président de l’INALCO
Première rentrée, premier bilan ?

Il est évidemment trop tôt pour parler de bilan. Un constat: dans des délais qui se sont inévitablement tendus au fil des mois, le défi d’une rentrée universitaire à la date prévue a été tenu et le travail accompli en amont a permis d’éviter un « essuyage des plâtres » par les étudiants et les enseignants. Le vrai bilan sera à la mesure d’une reconquête par l’INALCO de sa capacité à développer des programmes ambitieux et novateurs: bien sûr de meilleures conditions pour chaque langue, quels qu’en soient les effectifs, mais aussi renaissance de ce que la dispersion interdisait ou décourageait, l’apprentissage simultané de deux langues, l’inscription dans des programmes régionaux repensés, les enseignements à distance, etc.
Faire reconnaître la diversité des langues comme une richesse, beau projet pour notre époque?

Poser la question, c’est y répondre : le mythe d’une uniformisation linguistique de la planète a définitivement volé en éclat. La diversité des langues et des cultures n’est en rien une négation de l’universalité humaine. A nous de la doter – à l’heure de la communication immédiate et sans frontière – des outils, mais peut-être plus encore de la profondeur humaniste et de la force de conviction qui en font un moteur fondamental du développement et la réponse adaptée et efficace aux défis du présent et de l’avenir.
Vous êtes situé à proximité du Paris populaire et cosmopolite: des projets d’actions en direction de ces quartiers?

Une vaste volonté d’ouverture est déjà amorcée, avec la mairie du XIIIe arrondissement et des associations de riverains, tout ceci animé en coopération naturellement entre, l’INALCO et la BULAC, mais aussi avec nos voisins et partenaires: Université Paris-Diderot, École d’architecture Val-de-Seine. C’est d’ailleurs également cette logique d’interaction – outre la réponse à des besoins bien identifiés – qui sous-tend notre approche des questions, quantitatives et qualitatives, du logement étudiant et du logement de personnels de nos établissements dans un périmètre proche. Info+ http://sites.google.com/site/universitesterritoires.

http://www.universites-territoires.fr/images/logo-ut.gif Windows on the World, taken from Universities and territories No. 79
On 6 December in Paris, AFEV organizes its symposium on roommates Pole Languages and Civilizations, which houses the National Institute of Oriental Languages and Civilizations (Inalco) and the University Library Languages and Civilizations (BULAC). But what are INALCO the BULAC, and why there? Some elements of presentation and answers on the meeting between a solidarity project and one of our finest "windows on the world." More...

16 décembre 2011

Le rôle des Villes dans la construction de l'Europe Universitaire

http://www.colloques-avuf.com/images/logo.gifA l’occasion du 10ème anniversaire du processus de Bologne, l’Association des Villes Universitaires de France, présidée par Hélène MANDROUX, maire de Montpellier,  a souhaité lancer un chantier de réflexions et de projets sur le rôle des villes dans l’espace européen de l’enseignement supérieur.
L’AVUF considère en effet que les villes peuvent jouer un rôle déterminant dans la construction de cette Europe universitaire,  car elles disposent  de leviers d’action important pour la mobilité des étudiants et des chercheurs:
    * Elles ont la responsabilité de l’organisation urbaine, de l’accueil et du cadre de vie.
    * Elles peuvent de façon privilégiée assurer des liaisons entre les acteurs du savoir et les acteurs socio-économiques.
    * Elles peuvent tisser entre elles des échanges plus soutenus s’appuyant notamment sur leurs jumelages.
    * Elles développent de façon croissante, à des niveaux divers selon les pays, des relations stratégiques avec leurs universités à la fois dans leur ancrage local et dans leurs ambitions internationales.
Nous savons que l’organisation territoriale des différents pays de l’Union confère des rôles très différents aux Villes et à leurs équipes gouvernantes en matière d’enseignement supérieur, de recherche, de vie étudiante ou d’insertion professionnelle des diplômés. Nous avons conscience des disparités très fortes qui distinguent par exemple les grandes métropoles,  nécessairement attractives dans tous les domaines, d’agglomérations moyennes construites quasiment autour de leur université.
Mais nous estimons que cette pluralité peut justement constituer une force si cet ensemble de villes universitaires arrive à fonctionner en réseau et à en organiser la relation avec les réseaux européens d’universités. Un réseau qui pourrait accélérer la circulation des informations, mutualiser les bonnes pratiques, stimuler les intentions de mobilité et créer un cadre général constitué de repères communs et d’objectifs partagés.
L’Association des Villes Universitaires de France a défini en 2009 quatre premières orientations  pour élaborer ce cadre général.
-        Améliorer l’accueil des étudiants et des chercheurs
-        Faciliter la mobilité de ses propres ressortissants, y compris hors programmes d’échanges
-        Construire des échanges concrets dans le cadre des jumelages
-        Développer les relations entre les universités et les acteurs socio-économiques
Le colloque de Montpellier des 1et 2 décembre 2011 s’inscrit dans cette démarche comme une 1ère étape, avec des échanges entre élus locaux, présidents d'université, étudiants et députés européens, pour traiter des questions de la relation entre Villes et Universités au sein de l'Union Européenne puis, plus concrètement, des améliorations possibles de la mobilité des étudiants, en particulier des jeunes issus de milieux modestes, et donc moins enclins à partir vivre une expérience hors de leur pays natal.
Il sera suivi d’un projet de coopération renforcé en 2012 puis d’un 2ème colloque en 2013 dans une autre ville d’Europe, qui portera sur plus particulièrement sur la valorisation de la recherche et le développement des territoires.
http://www.colloques-avuf.com/images/logo.gif Aby uczcić 10. rocznicę procesu bolońskiego, Związek Miast Universitaires de France, pod przewodnictwem Helen Mandroux, burmistrz Montpellier, chciał uruchomić projekt budowy i refleksji na temat roli miast w Unii Europejskiej szkolnictwa wyższego. Więcej...
16 décembre 2011

Taxe d'apprentissage: "Anticiper pour être gagnant"

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesPropos recueillis par Andrea Ostojic. La réforme programmée de la taxe d’apprentissage prévoit de modifier l’affectation des fonds versés par les entreprises, pour dégager plusieurs dizaines de millions d’euros en vue d'atteindre le cap des 800000 apprentis d’ici à 2015.
Coralie Defer, responsable de mission Taxe d’apprentissage au sein de GIM TA*, l'organisme collecteur de la taxe d'apprentissage du Groupe des Industries Métallurgiques (GIM) de la région parisienne (1500 entreprises situées en Île-de-France), fait le point, en abordant aussi bien les principaux changements en la matière, les secteurs les plus ouverts à l'apprentissage ou encore l'exonération relative au don de matériel.
Quels sont les principaux changements concernant la taxe d’apprentissage en 2012?

"Il y a, cette année, d’importantes modifications qui auront un impact significatif sur les entreprises. Celles de plus de 250 salariés sont particulièrement concernées car, si elles ne justifient pas d’un effectif d’alternants d’au moins 4%, elles devront s’acquitter de la Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage.
Auparavant, ce seuil était en effet de 3%. Les évolutions de la taxe d'apprentissage orientent ainsi les entreprises vers la définition d’une véritable politique d’alternance."
Cet objectif de 4 % est-il facilement accessible pour les entreprises?

"En fonction du secteur d’activité et des spécificités de l’entreprise, cet objectif est plus ou moins réalisable. Certaines auront des difficultés à l’atteindre, car leur activité ne s’y prête pas. D’autres ont déjà dépassé les 4% depuis un certain temps. Cela dépend également de la politique de l’entreprise, et de sa volonté de s’impliquer dans l’apprentissage. Actuellement, ce que j'observe, c'est que j’ai plutôt affaire à des entreprises dont le taux d’alternants se situe entre 2 et 3%."
Quels sont les secteurs qui se prêtent le plus à l’apprentissage, et ceux qui ont encore du retard en la matière?

"Les métiers dans lesquels on retrouve le plus grand nombre d’alternants sont ceux de la production industrielle (bacs professionnels), du secteur tertiaire (management, RH...) et également, dans une moindre mesure, le métier d’ingénieur. Ainsi, les entreprises dans lesquelles ces trois catégories de métiers sont fortement représentées parviennent à atteindre un taux important d’alternants.
L’objectif semble plus difficile à atteindre pour des entreprises qui ont un éventail de métiers plus restreint comme, par exemple, les équipementiers automobiles, qui produisent des pièces très spécifiques."
Concernant la taxe d’apprentissage, sur quels points les entreprises gagneraient-elles à être mieux informées?

"En matière de taxe d’apprentissage, la meilleure façon d’être gagnant, c’est d’anticiper. Cette année, les nouvelles dispositions réglementaires ont été votées en juillet, ce qui n’a pas laissé la possibilité aux entreprises de faire preuve d’anticipation, la campagne d’alternance se préparant vers le mois d’avril.
Les entreprises gagneraient également à être mieux informées sur le calcul des effectifs moyens annuels : j’ai en effet constaté que, parfois, elles omettent de prendre en compte certaines catégories de personnel dans ce calcul. Il en est de même pour l’effectif moyen des alternants, dans lequel il faut inclure les contrats de professionnalisation et les contrats d’apprentissage, mais aussi les VIE et les CIFRE.
Je conseillerais enfin aux entreprises de bien s’informer concernant la répartition de la taxe, ainsi que sur leurs obligations et leurs possibilités en matière de financement via la taxe d’apprentissage."
Les entreprises peuvent attribuer des subventions sous forme de matériel au profit des établissements d’enseignement, au titre de la taxe d’apprentissage. Cette pratique est-elle fréquente? Quels peuvent en être les avantages?
"Le don matériel est soumis à certaines conditions, pour être éligible à exonération. Le matériel doit avoir une véritable valeur pédagogique. Il est souvent utilisé pour des formations comme des bacs professionnels, des BTS, etc.
Le don en nature peut être intéressant pour les entreprises qui produisent des biens qui peuvent être utilisés comme du matériel pédagogique. Citons, par exemple, le cas de lunettiers qui donnent des montures de lunettes, ou de constructeurs automobiles qui donnent des véhicules ou des pièces détachées."
* En tant qu’organisme collecteur de la taxe d’apprentissage (OCTA), le rôle de GIM TA est d’informer les entreprises sur la taxe d’apprentissage, de les accompagner dans la préparation du versement (calcul de la taxe, montage du dossier de versement), puis de collecter et reverser la taxe aux établissements d’enseignement.

Grep HR koolid-sait suhted EttevõtetelIntervjuu Andrea ojic Ost. Kavandatud reformimist õppepraktika tulumaksu plaanis muuta vahendite jaotamine ettevõtete poolt makstud luua kümneid miljoneid eurosid, et saavutada verstapost 800000 praktikantide 2015.
Coralie Katkesta, juhi koolitus maksu GIM TA*, kogudes asutuse õppepraktika tulumaksu Metallurg Group (GIM) Pariisi piirkonnas (1500 asuvate Ile-de-Prantsusmaa), uuendada, mis tegelevad nii peamised muudatused selles valdkonnas kõige enam avatud õppe-või vabastusmeetod annetamise seadmeid
. Velle...

16 décembre 2011

La VAE pour gagner du temps

http://www.emploi-pro.fr/images/header-onglets/logo-usn.gifPar Gwenole Guiomard. La Validation des acquis de l'expérience permet au salarié de réduire son parcours de formation. Un gain de temps et d'argent à faire valoir auprès de son employeur.
La Validation des acquis de l’expérience (VAE) est un droit ouvert à tous. Avec ce dispositif, le salarié peut valider tout ou partie d’un diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle, sans formation mais grâce à son expérience sur le terrain. Pas de matières à « réviser »: il suffit de justifier d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans, en rapport avec le diplôme convoité. Le candidat peut également faire valoir d’autres types d’expériences, bénévole ou syndicale par exemple. Avant de déposer une demande, il convient cependant de bien définir son projet professionnel et de trouver la certification la plus adaptée.
Le jury qui examine un dossier peut accorder au candidat la totalité ou une partie seulement du diplôme. L’impétrant peut donc ensuite n’avoir à suivre qu’une partie des cours, seulement ceux portant sur les domaines qu’il ne maîtrise pas. Pour valider le reste du diplôme visé, le salarié pourra utiliser ses RTT ou son temps libre, mais aussi se servir du Droit individuel à la formation (DIF). Ce dernier permet au salarié, à sa demande et avec l'accord de l'entreprise, de bénéficier de 20 heures de formation par an cumulables sur six ans, dans la limite de 120 heures. Il concerne les salariés en CDI et disposant d'une ancienneté d'au moins un an dans l'entreprise. Les personnes en CDD peuvent également être éligibles sous certaines conditions. La formation peut se dérouler pendant ou en dehors du temps de travail. Dans ce dernier cas, le salarié perçoit, de la part de son employeur, une allocation de formation égale à 50% de sa rémunération nette.
Une VAE coûte moins cher !

La Validation des acquis de l'expérience (VAE) n'est cependant pas une notion très connue des entreprises. En 2005, dernier chiffre connu, 16092 personnes ont bénéficié d’une telle mesure. Ce chiffre est en baisse de 4,5% par rapport à 2004. Pourtant, employeurs et employés ont de nombreuses raisons de l'utiliser. « D'abord, cela permet de faire des économies, affirme Yvon Minvielle, sociologue et professeur à l'université Paris 6. Une VAE coûte moins cher qu'un cursus complet. Prenons l'exemple du diplôme d'éducateur spécialisé. Via un Congé individuel de formation (CIF), ce diplôme coûtera, salaire compris, environ 10000 €. Via la VAE, le tarif tournera autour de 3000 €. Ensuite, avec la VAE, l'entreprise peut clamer haut et fort que le quotidien au travail a une valeur formative. Cela ne peut qu'aller vers une plus grande cohésion au sein d'une équipe, d'un département. La VAE est, enfin, un outil fantastique pour éviter les conflits. Elle atténue les divergences et permet de fidéliser les salariés. »
L’expérience en diplôme

Transformer une expérience en diplôme: telle est la vocation première de la Validation des acquis de l'expérience (VAE) qui repose sur trois textes de loi. Le premier, élaboré en 1985, permet à un candidat avec expérience professionnelle d'accéder à un diplôme jusqu'ici hors de sa portée en raison de son niveau d'études. De nombreux titulaires de BTS, par exemple, ont ainsi intégré une Maîtrise à l'issue d'une validation.
La loi de 1992 simplifie la procédure. Elle permet au candidat, après une validation, d'être dispensé d'une partie des cours conduisant à un diplôme donné. Ces deux dispositifs législatifs peuvent être utilisés conjointement ou séparément. Et, depuis 2002, une loi sur la VAE permet désormais d'obtenir l’intégralité d’un diplôme. Autre nouveauté, le champ d'application de la validation se trouve élargi, et peut englober l'activité professionnelle mais aussi d'autres expériences : activités associatives, sportives, politiques, syndicales… Dernière évolution notable : l'abaissement de cinq à trois ans de la durée de l'expérience pouvant être validée.
Les bureaux Reva

Dans les faits, un jury indépendant examine le dossier et rend son verdict après avoir entendu le candidat en entretien. La VAE peut être réalisée en tout ou partie en dehors du temps de travail. Les dépenses imputables à l'employeur comprennent à la fois les frais exigés par l'organisme habilité à délivrer une certification du Répertoire national des certifications professionnelles, les dépenses liées à la préparation des bénéficiaires de la validation, ainsi que leur rémunération. Pour en savoir plus, une entreprise peut s’adresser à un bureau Reprise d'études et validation des acquis (Reva). « Le bureau lui expliquera comment fonctionne la validation des acquis en France, explique Laure Ben Mousssi, responsable du bureau Reva de l'université de Bretagne occidentale. Nous dressons un état des lieux. Mais nous pouvons aussi fournir d'autres services. Nos spécialistes peuvent apporter leurs compétences pour la définition d'un poste, pour le repérage des compétences d'un salarié ou l'évolution de carrière d'une équipe. »
La VAE dans le plan de formation

Il est aussi possible d’inscrire les actions de VAE dans le cadre du plan de formation de l'entreprise. Mais la validation des acquis de l'expérience ne peut être réalisée qu'avec le consentement du salarié. Un refus de sa part ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement. Afin de mettre en œuvre les actions de VAE, une convention doit être signée entre l'employeur, l'organisme chargé de la VAE et le salarié. Elle précise le diplôme, le titre ou le certificat de qualification visé, la période de réalisation, ainsi que les conditions de prise en charge des frais liés aux actions de VAE.
Tout salarié peut bénéficier d'un congé de vingt-quatre heures, pris sur son temps de travail, de manière consécutive ou non, pour faire valider ses acquis.
Il peut effectuer cette démarche pour participer aux épreuves de validation ou pour les périodes d'accompagnement à la préparation de cette dernière. Sa demande d'autorisation d'absence - qui précise notamment la certification visée - doit parvenir à l’employeur soixante jours au plus tard avant le début des actions de validation. Dans les trente jours qui suivent la réception de la demande, la direction devra informer par écrit le salarié de son accord. L’employeur ne peut refuser ce droit. Mais seulement reporter l'autorisation d'absence - de six mois au maximum -, en avançant des raisons de service. Le salarié adresse les demandes de prise en charge des frais liés à ce congé et de sa rémunération à l'Organisme paritaire agréé au titre du CIF (Opacif) dont relève l'entreprise.
Si elle est acceptée, le candidat conserve son statut de salarié (rémunération, protection sociale, obligations vis-à-vis de l'employeur…) pendant les actions de VAE. Et l’entreprise est remboursée par l'Opacif. Le salarié peut aussi obtenir un financement partiel de sa VAE par le plan de formation, voire restreindre le budget total en suivant son cursus pendant ses jours de RTT. Après un congé pour VAE, le salarié ne peut prétendre, au sein de l’entreprise, au bénéfice du même congé avant un délai d'un an.
http://www.emploi-pro.fr/images/header-onglets/logo-usn.gif Ar gyfer Gwenole Guiomard. Dilysu dysgu blaenorol yn galluogi gweithwyr i leihau ei gyrsiau hyfforddi. Arbed amser ac arian i dynnu sylw ei gyflogwr. Yn wir, panel annibynnol yn ystyried yr achos a rendr ei ddyfarniad ar ôl clywed y cyfweliad ymgeisydd.
Gall VAE yn cael ei berfformio yn gyfan gwbl neu'n rhannol y tu allan i oriau gwaith. Gwariant ar gyfer y cyflogwr yn cynnwys y ffioedd a godir gan yr asiantaeth hawdurdodi i roi ardystiad o'r Cyfeiriadur Genedlaethol ardystiadau proffesiynol, costau sy'n gysylltiedig â'r gwaith o baratoi dilysu derbynnydd, ac yn eu tâl. Darllen Ar ben hynny, gall cwmni wneud cais i astudiaethau swyddfa Reprise a dilysu (Reva). "Bydd y swyddfa yn esbonio sut y mae'r dilysu Ffrainc, meddai Laura Ben Mousssi, pennaeth y Reva o Brifysgol Gorllewin Llydaw. Rydym yn paratoi rhestr. Ond gallwn hefyd ddarparu gwasanaethau eraill. Gall ein harbenigwyr ddod â'u sgiliau i'r diffiniad o swydd, ar gyfer y sgiliau adnabod o ddatblygiad gweithiwr neu yrfa o dîm". Mwy...
16 décembre 2011

Un livret pour valoriser les acquis des élus locaux

http://www.lagazettedescommunes.com/wp-content/themes/gazette_v2.6/clubs/images/logo_lagazette.pngPour que les élus locaux, une fois leur mandat terminé, n’éprouvent plus de gêne à mentionner leur riche expérience municipale sur un CV, le réseau « Elles aussi » a conçu un livret intitulé « Vos acquis d’élu-e local-e » qu’il a présenté le 6 décembre. Un moyen également pour convaincre les décideurs de l’importance de la reconnaissance des acquis.
« A travers le service qu’ils ont rendu à la collectivité, les élus locaux possèdent des compétences nouvelles dans des domaines dont ils ignoraient l’essentiel, comme la conduite de projet, la gestion ou la communication », remarque Armelle Danet, présidente de « Elles aussi », tout en ajoutant avec regret : « mais rares sont ceux qui sont en mesure de définir précisément ce qu’ils ont appris ».
Faire reconnaître ses compétences - Partant de ce constat, ce réseau qui, depuis 1992, se bat pour la parité dans toutes les instances élues, a réalisé un petit guide intitulé « Vos acquis d’élu-e local-e ». Et ce, en partenariat avec le service de formation continue des élus locaux et des cadres territoriaux de l’Université de Bretagne Occidentale.
Basé sur une trentaine de témoignages vécus, ce livret s’articule en neuf domaines de compétences pour aider les élus des exécutifs municipaux à identifier puis valoriser leurs acquis. L’enjeu étant leur reconnaissance, indispensable afin de « rassurer les candidats potentiels, en particulier les femmes, sur l’apport d’un mandat municipal et permettre aux élus un retour serein à une vie professionnelle et personnelle après une parenthèse politique. »
Ce livret se présente ainsi comme une troisième voie: à côté du bilan global de compétences en vue d’une reconversion professionnelle et de la validation diplômante des acquis des expériences (VAE) mise en œuvre avec l’université. Une alternative pour « ceux, plus nombreux, qui aspirent simplement à une clarification et une reconnaissance des acquis de leur mandat. Un cheminement pour mieux rebondir ou tourner la page. »
Statut de l’élu : interpellation des candidats à la présidentielle - L’action du réseau « Elles aussi » ne s’arrête pas à la publication de ce livret. Début 2012, l’association interrogera les candidats aux élections présidentielle et législatives sur leurs propositions en faveur d’un vrai statut de l’élu local. Statut devant comporter, notamment, le droit à un bilan des acquis du mandat.
Enfin, pour avancer concrètement, « Elles aussi » prépare actuellement, en collaboration avec des femmes élues locales et expertes en bilans professionnels, un protocole. Objectifs de cet accompagnement d’une durée de huit heures mené sous la houlette d’un spécialiste du bilan:
- lister les compétences,
- resituer la période élective dans la carrière et le parcours personnel,
- formaliser les compétences,
- identifier celles qui sont transférables en dehors de la sphère politique,
- apprendre à communiquer sur l’expérience et à la valoriser,
- enfin, établir des pistes pour la suite de la carrière.
Afin de mener une première expérimentation, l’association lance un appel à des mairies pilotes. Le libellé de l’annonce pourrait être: « Recherche maires ou adjoints pour réaliser, avant la fin 2013, un bilan des acquis du mandat » ! Le coût de ce programme s’élève à 560 euros financés par le budget formation de la commune. A noter qu’au nom de la parité, ces bilans sont ouverts aux femmes comme aux hommes…
http://www.lagazettedescommunes.com/wp-content/themes/gazette_v2.6/clubs/images/logo_lagazette.png For local officials, once their term is completed, no longer feel embarrassed to mention their rich municipal experience on a resume, network "They also" developed a booklet entitled "Your achievements of elected local-e-e "he presented on December 6. Also a way to convince policy makers of the importance of recognition. More...
15 décembre 2011

Une première en France: lancement du Contrat de Partenariat de Performance Energétique de l’UVSQ

http://www.uvsq.fr/images/logo.pngSylvie Faucheux lance avec Cofely, Groupe GDF SUEZ, le premier Contrat de Partenariat de Performance Energétique (CPPE) dans la sphère universitaire française. L’université conforte ainsi son engagement pionnier en matière de développement durable.
Présentation

L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui accueille aujourd’hui plus de 19000 étudiants dispose d’un patrimoine immobilier important mais hétérogène réparti entre les villes de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Rambouillet, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Le Chesnay, Vélizy-Villacoublay et Garches.
Consciente de la nécessité de pérenniser ses bâtiments dans une perspective environnementale et durable, l’UVSQ, avec sa fondation partenariale Fondaterra, s’est lancée dans un projet ambitieux et innovant d’amélioration de la performance énergétique de son patrimoine, incluant notamment sa réhabilitation, sa remise aux normes et l’optimisation de sa maintenance.
D'une durée de 25 ans, le Contrat de Partenariat de Performance Energétique de l’UVSQ, signé avec Cofely, met en oeuvre un programme de travaux uniforme et cohérent sur l'ensemble du parc immobilier avec notamment la modernisation et l’optimisation de l'ensemble des chaufferies, la production d’énergies renouvelables (chaufferie biomasse, panneaux photovoltaïques, éolienne), le renforcement de l'isolation du bâti de certaines constructions… Cofely mettra également en place Cofelyvision, sa solution de gestion intelligente de l’énergie, qui permet de piloter les installations à distance et en temps réel…
Les travaux, dont l’achèvement est prévu pour novembre 2012, permettront une économie de 33% de la consommation d’énergie utilisée pour le chauffage, de 11% de la consommation en électricité et de 19% de la consommation d’eau. Couplées à l’utilisation d’énergies renouvelables, ces économies favoriseront la diminution des émissions de gaz à effet de serre de 20%, soit l’équivalent de 1050 tonnes de C02.
Enfin, avec un montant d’investissement de près de 11 millions d’euros, ce nouveau contrat, qui englobe le financement, la conception, les travaux, l’entretien, la maintenance et l’exploitation des différents sites de l’université, bénéficie d’une part significative d’autofinancement. Les travaux d’amélioration des sites seront financés d’une part, par les économies d'énergies réalisées et d’autre part, par des recettes annexes conçues en fonction de l’usage du site: location de salles ou amphithéâtres à des entreprises, enrichissement de l’offre de restauration proposée aux étudiants et location d’espaces publicitaires.
Menée par Cofely en collaboration avec Ineo, Groupe GDF SUEZ, cette démarche innovante fait de l’UVSQ un laboratoire d’expérimentation des services qui transformeront le campus de demain en véritable lieu de vie.
http://www.uvsq.fr/images/logo.png Sylvie Faucheux launches Cofely, GDF SUEZ, the first Contract Energy Performance Partnership (SBP) in the French academic world. The University confirms its commitment pioneer in sustainable development.
Presentation
The University of Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, which now hosts more than 19,000 students has a significant real estate holdings but heterogeneous distributed between the cities of Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Rambouillet, Mantes- la-Jolie, Mantes-la-Ville, The Chester, Velizy-Villacoublay and Garches.
Recognizing the need to maintain its buildings from an environmental perspective, sustainable UVSQ with its founding partnership Fondaterra, has embarked on an ambitious and innovative project to improve the energy performance of its assets, including in particular its rehabilitation , its up to standard and optimization of maintenance. More...

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