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Formation Continue du Supérieur
8 mai 2013

Notre priorité pour la jeunesse, c’est bien sûr l’emploi

http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/images/cartefrancemissionslocales250.jpgLe Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a réaffirmé la priorité de l'emploi, à l'occasion de la réunion du Conseil national des missions locales, au Palais Bourbon le 26 avril. Les missions locales ont un rôle clé à jouer dans le développement de l'emploi des jeunes, notamment des emplois d'avenir, a affirmé le Premier ministre.
Invité à l'installation du nouveau Conseil national des missions locales (CNML), le Premier ministre a appelé à la "mobilisation générale" des missions locales dans le combat contre le chômage engagé par le Gouvernement: "j’ai besoin que tous montent au front!".
Le Premier ministre a en outre demandé à Michel Sapin de formuler des propositions afin de faire évoluer le CNML: " Je crois important de clarifier sa gouvernance et le rôle respectif de l’UNML et du CNML, ainsi que d’envisager des éléments de modernisation de votre instance. [..] Je pense notamment nécessaire de renforcer votre rôle consultatif. Le décret constitutif du CNML sera révisé en ce sens", a précisé Jean-Marc Ayrault. Suite de l'article...
http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/images/cartefrancemissionslocales250.jpg Príomh-Aire Jean-Marc Ayrault, d'athdhearbhaigh an tosaíocht fostaíochta, ar ócáid an chruinnithe de Chomhairle Náisiúnta na Misin Áitiúil ag an Palais Bourbon ar 26 Aibreán.
Tá ról lárnach i bhforbairt na fostaíochta don aos óg, lena n-áirítear poist don todhchaí misin Áitiúil, dúirt an Príomh-Aire. Níos mó...

 

3 mai 2013

Les Français blâment la politique de formation professionnelle

http://static.acteurspublics.fr/all/img/acteurspublics-logo.gif3 personnes sur 4 interrogées pour Acteurs publics et Ernst & Young estiment que l’argent public consacré à la formation professionnelle est utilisé de manière inefficace. Principal reproche: les publics ciblés ne sont pas les bons. Les Français font surtout confiance aux branches professionnelles pour piloter la formation.
Alors que le gouvernement prépare pour la fin de l’année une loi sur la formation professionnelle, visant à créer pour chaque salarié un compte de formation et à mieux former les demandeurs d’emploi, l’Ifop a mené pour Acteurs publics et Ernst & Young une enquête visant à connaître les représentations des Français sur cette thématique.
Le jugement globalement porté sur l’efficacité de la politique de formation professionnelle en France apparaît tout d’abord particulièrement sévère. Ainsi, seules 24% des personnes interrogées estiment que l’argent qui y est annuellement consacré l’est de manière efficace, 76% pensant l’inverse. Suite de l'article...
http://static.acteurspublics.fr/all/img/acteurspublics-logo.gif 3 out of 4 respondents for public Actors and Ernst & Young believe that the public money spent on training is used inefficiently. Main reproach: targeted audiences are not good The French are especially trust for professional branches. More...
1 mai 2013

Université: "Non à la politique du rabot !"

http://s1.lemde.fr/journalelectronique/vignettes/la_une/20130502/QUO_208_coupee.jpgPar Philippe Aghion (Professeur d'économie à l'université de Harvard), François Bourguignon (Professeur, Ecole d'économie de Paris (ancien directeur) et EHESS) et Jean Tirole (Professeur, Ecole d'économie de Toulouse (président)). A l'instar des autres pays développés, la France est confrontée au double défi de réduction de son déficit public et de préservation de son potentiel de croissance. Cela implique un double changement d'attitude de la part des pouvoirs publics.
Dossier:  Université, pourquoi une nouvelle réforme?
En premier lieu, si l'Etat doit impérativement diminuer ses dépenses, il doit en même temps éviter la politique du rabot, qui consiste à les réduire un peu dans tous les secteurs. En bonne logique économique, il doit revoir de fond en comble ses missions, comme l'ont fait le Canada ou la Suède dans des circonstances similaires au milieu des années 1990, et baisser drastiquement les dépenses dans les domaines identifiés comme non prioritaires afin de pouvoir concilier réduction du déficit et investissements dans les secteurs d'avenir. En particulier dans une économie développée, où la croissance provient avant tout de l'innovation, il faut préserver, voire idéalement accroître, les investissements dans la recherche et l'université plutôt que les raboter. Sans qu'aucun plan précis soit encore disponible, la lettre de cadrage du premier ministre pour 2014 demande à l'ensemble du gouvernement de réaliser 5 milliards d'euros d'économies, soit 5 % du budget de l'Etat, hors charges de la dette, pensions et dépenses de personnel. Si on appliquait le principe du rabot uniforme, ce chiffre équivaudrait, dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche, à presque deux fois le budget annuel de toutes les opérations "Laboratoires d'excellence". Imposer une telle contraction à la recherche et à l'université serait lourd de conséquences pour l'avenir de notre pays. Suite de l'article...
http://s1.lemde.fr/journalelectronique/vignettes/la_une/20130502/QUO_208_coupee.jpg De réir Philippe Aghion (Ollamh le hEacnamaíocht in Ollscoil Harvard), François Bourguignon (Ollamh, Páras Scoil na hEacnamaíochta (iar-stiúrthóir) agus EHESS) agus Jean Tirole (an tOllamh, Toulouse Scoil na hEacnamaíochta (Cathaoirleach)). Cosúil le tíortha forbartha eile, atá os comhair an Fhrainc an dúshlán déach a laghdú a easnamh agus a cumas fáis a chaomhnú. Ciallaíonn sé seo athrú dúbailte de dearcadh ar an chuid an rialtais. Níos mó...
8 avril 2013

Thatcher had ‘immense impact’ on higher education

Times Higher EducationBy . Margaret Thatcher’s “revolutionary” reforms helped to transform an ailing university system into a world-leading higher education system, a vice-chancellor has said. Terence Kealey, vice-chancellor of the University of Buckingham, which was awarded its Royal charter in 1983 with the then-prime minister’s support, praised Baroness Thatcher’s policies in the 1980s for transforming UK higher education. Meanwhile, the universities and science minister David Willetts also paid tribute to her “extraordinary achievements” in setting the scene “for the world-class higher education sector we have today”.
Professor Kealey, a former adviser to Baroness Thatcher, who has died at the age of 87 following a stroke, said her reforms led to more transparency and accountability within the sector, while her push to liberalise rules on fees also had an immense impact.
“Before Mrs Thatcher, universities were very similar to public utilities – run for the benefit of staff with government money. Now they are stellar,” said Professor Kealey.
“She was determined to introduce a much higher level of accountability for public funding and greater accountability for students as customers,” he said.
The introduction of full tuition fees for international students in 1981 was a good example of Baroness Thatcher’s benign legacy to higher education, he said. Read more...
26 mars 2013

L'enseignement et la recherche, nos armes pour demain

Dossier de présentation du projet de loi ESRGeneviève Fioraso a signé une tribune parue dans le quotidien Les Echos le 25 mars 2013.
L'enseignement supérieur et la recherche sont au coeur de la société, de ses débats, de ses passions. Les Français se réjouissent de nos prix Nobel, nos médailles Fields, de la découverte du boson de Higgs et des avancées de la lutte contre le sida. Tous domaines où nos chercheurs occupent la première place.
C'est une source de fierté. Mais ne fermons pas les yeux sur une réalité: nos principaux partenaires étrangers font de l'enseignement supérieur et de la recherche des avantages compétitifs dans un monde où la connaissance est devenue la principale valeur économique. Les universités chinoises accueilleront 60 millions d'étudiants en 2020, soit 50% d'une classe d'âge contre 9% il y a cinq ans. La dynamique est la même en Inde, au Brésil, en Corée.
Le précédent gouvernement affichait des chiffres mirobolants (5 milliards en cinq ans!) pour l'enseignement supérieur et la recherche, en additionnant allègrement les aides fiscales, les dotations non consommables et, pour un volume hélas bien moindre, les crédits effectivement alloués aux établissements. La réalité, confirmée par la Cour des comptes, était celle d'une baisse des dotations récurrentes à l'origine de la situation délicate d'un quart de nos universités.
Favoriser la réussite de tous les étudiants, quels que soient leur baccalauréat et leur origine: c'est la priorité de la loi d'orientation présentée le 20 mars dernier. C'est la meilleure arme anticrise! Pour atteindre enfin l'objectif de 50% de jeunes diplômés, elle programme la création de 5 000 postes ciblés sur le premier cycle et mise sur l'orientation, la spécialisation progressive et l'innovation pédagogique, notamment grâce au numérique et à l'alternance.
La baisse des dotations a mis un quart de nos universités en difficulté

Préparer l'avenir, c'est aussi s'appuyer davantage sur notre recherche pour répondre aux grands défis économiques et sociétaux du XXIe siècle. Dans la compétition mondiale, nous devons d'abord préserver notre atout majeur, la recherche fondamentale. Menacée par la course permanente aux crédits, elle sera préservée par des programmes de plus long terme. Mais nous ne devons pas être naïfs: ce sont les pays déterminés à investir dans la technologie qui tireront bénéfice des connaissances produites par la recherche fondamentale. Pour réussir cette transformation de l'invention en innovation, donc en emplois, il faut développer notre recherche technologique, notre point faible. C'est engagé. Les partenariats entre laboratoires publics et P.M.E. font dès cette année l'objet de 100 nouveaux programmes. Le développement du transfert est inscrit dans la loi, afin de traverser la "vallée de la mort" qui sépare la recherche fondamentale de la création d'emplois innovants.
A l'instar de l'Allemagne avec le High Tech Strategy 2020, du Royaume-Uni et ses Eight Great Technologies ou du Japon avec son programme Rebirth, la loi dotera la France d'un véritable agenda stratégique de la recherche, France Europe 2020. C'est le retour de l'Etat stratège. Les organismes de recherche préparent déjà ce travail qui relèvera 8 grands défis, harmonisés avec le programme européen Horizon 2020: lutte contre le changement climatique et gestion sobre des ressources, transition énergétique, réindustrialisation, santé, systèmes urbains durables...
Le projet de Loi sur l'enseignement supérieur et la recherche propose au service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et, au-delà, à tous les Français, un pari gagnant pour l'avenir. Qualifier davantage de jeunes, ouvrir l'université sur son écosystème et sur le monde, encourager la mobilité des étudiants et des chercheurs, attirer les talents du monde entier, investir à contre-cycle pour imaginer dans nos laboratoires un monde de progrès, c'est l'occasion d'une formidable mise en mouvement collective qu'il faut absolument saisir, ensemble.
Cur i láthair fillteán Bill ESR Genevieve Fioraso shínigh píosa tuairim a foilsíodh i Les Echos 25 Márta, 2013.
Ardoideachais agus taighde ag croílár na cuideachta, a chuid díospóireachtaí, a passions. Na Fraince fáilte a chur roimh ár Laureate Nobel, ár Réimsí Boinn, fionnachtain an Bósóin Higgs agus dul chun cinn sa troid i gcoinne SEIF. Gach réimsí ina seilbh ár dtaighdeoirí chéad áit.
Is ábhar bróid é. Ach ná bí ag ár súile gar a thabhairt i gcrích: ár gcomhpháirtithe coigríche is mó atá ardoideachas agus buntáiste iomaíoch taighde i ndomhan ina bhfuil eolas a bheith ar an luach is mó eacnamaíoch. Fáilte a chur roimh ollscoileanna Síneacha 60 milliún mac léinn i 2020, 50% d'aois i gcoinne 9% cúig bliana ó shin. Is iad na dinimic mar an gcéanna i India, an Bhrasaíl, An Chóiré. Níos mó...
23 mars 2013

Education for policymakers

OECD ObserverBy Barbara Ischinger, Director, OECD Directorate for Education. Education is one OECD department that has embraced the information revolution.
While we still use traditional means of getting our messages out to decision makers–through printed press releases, launch events and videos, for example– we recognise that there has been a huge shift in how individuals get their information. Social media technologies have now extended our outreach beyond policymakers to civil society. We have embraced new technologies to create more ways of gaining access to our great wealth of data and analysis. Read more...
23 mars 2013

Remaniement ministériel: un jeu de chaises musicales incomplet, formation professionnelle et apprentissage négligés

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Face à l’obligation de démission de Jérôme Cahuzac, un petit remaniement ministériel a été organisé, traduisant la hiérarchie implicite des ministères.
Bernard Cazeneuve, qui avait preuve d’une relle maîtrise du domaine complexe des affaires européennes, est promu au budget et remplacé dans cette responsabilité par Thierry Repentin, qui avait, en quelques mois, su maîtriser un domaine complexe avec lequel il n’était pas familier lors de sa prise de fonction, la formation professionnelle et l’apprentissage (voir Un ajustement ministériel).
Son poste de ministre délégué à la formation professionnelle et à l’apprentissage n’est pas pourvu, comme l’écrit, sobrement, le Journal Officiel “Il est mis fin aux fonctions de M. Thierry Repentin, ministre délégué auprès du ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage“. En attendant, la charge de Michel Sapin va s’alourdir, alors qu’il va être beaucoup mobilisé ces prochaines semaines au Parlement pour le débat, qui s’annonce complexe, concernant la loi sur la sécurisation de l’emploi.
Le poste sera peut-être pourvu, en rattrapage, ces prochains jours, à moins qu’il ne disparaisse, comme cela été le cas entre lai et juin dernier. Mais il est indéniable que ce manque, provisoire ou pas, traduit l’importance toute relative accordée à ce secteur, ce qui surprend quand on se souvient que le président de la République venait d’affirmer, dans son discours de Blois, sa volonté de mettre la formation professionnelle au coeur de son action pour l’emploi, avec un objectif temporel relativement rapproché (voir Formation professionnelle: François Hollande s’est mis au défi).
Comme l’annonce Localtis, Thierry Repentin venait d’annoncer à l’occasion de la séance plénière du Conseil national pour la formation tout au long de la vie (CNFPTLV) le projet de loi sur la formation professionnelle pour l’hiver
Quant à l’apprentissage, nous venions juste de saluer une des priorités affirmées par Thierry Repentin (voir Le ministre veut développer l’apprentissage dans l’économie sociale).
http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpg An blag Michael Abhervé do Roghanna Eacnamaíoch. Téigh in aithne ar riachtanas d'éirí as oifig Jérôme Cahuzac, eagraíodh athordófar, comh-aireachta beag, rud a léiríonn an t-ordlathas intuigthe de aireachtaí. Tugadh ardú céime Bernard Cazeneuve, a bhí léirithe a máistreacht ar réimse casta Gnóthaí cultúrtha na hEorpa, le buiséad agus ionad i an fhreagracht seo trí Thierry Repentin, bhfuil, i cúpla mí, máistreacht réimse casta nach raibh sé ar an eolas nuair a ghlac sé oifig, oiliúint agus foghlaim. Níos mó...
8 mars 2013

Jean-Marc Ayrault choisit le campus Paris-Est pour dévoiler le Nouveau Grand Paris

Le premier ministre a choisi l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM) et la Cité Descartes « où l’enseignement supérieur, la recherche et le développement industriel se rencontrent et se fertilisent mutuellement » pour présenter sa vision du « Nouveau Grand Paris ».
Après avoir découvert le nouveau bâtiment de l’École des Ponts ParisTech, Descartes+, et la nouvelle bibliothèque de l’UPEM, il a annoncé ses arbitrages sur le financement et le calendrier de la réalisation du futur réseau de transport en Ile-de-France dont le « Grand Paris Express » qui assurera l’interconnexion de tous les territoires franciliens. Grâce à ce futur métro automatique en rocade, les deux pôles du campus Paris-Est seront reliés dès 2020 en 11 minutes par la ligne 15. Le pôle Université Paris-Est, atout majeur pour l’Est francilien et son développement, s’est fortement impliqué dans le débat public au côté des collectivités. C’est aussi la question de l’équilibre des territoires qui trouve réponse aujourd’hui. La ligne 15, qui raccordera directement les sites de Créteil/Maisons-Alfort et de la Cité Descartes, améliorera la mobilité des étudiants et enseignants-chercheurs, les interconnexions avec les autres places scientifiques franciliennes et les grands pôles économiques et d’emploi de la Région.
Le Grand Paris Express permettra ainsi de poursuivre la dynamique de transformation portée par UPE et contribuera à sa visibilité nationale et internationale: enrichir les collaborations inter-établissements, renforcer son ancrage territorial et  innover pour mieux assurer l’égalité des chances par un meilleur accès à l’enseignement supérieur. Retrouvez le dossier de presse du Nouveau Grand Paris en cliquant ici. Suite de l'article...
The Prime Minister chose the University Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM) and the Cité Descartes' where higher education, research and industrial development to meet and fertilize each other "to present his vision of the" New Grand Paris". More...
5 mars 2013

François Hollande à Blois sur le thème de la formation professionnelle et de l'emploi

Afficher la photo 1 / 2Séminaire ministériel « Emploi »
Le Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, s'est exprimé à l'issue du séminaire ministériel sur l’Emploi, qui s'est tenu le 17 janvier 2013 au Palais de l'Elysée.
Déplacement à Blois
Le président de la République, François HOLLANDE, se rendra à Blois, le lundi 4 mars 2013 où il visitera un Centre de Formation des Apprentis, avant d’assister à la signature de contrats de génération au sein de deux entreprises.
Ce déplacement se déroulera à la suite du séminaire « Emploi » organisé au Palais de l’Elysée le matin même.
Programme:
15 h 35 Visite du Centre de Formation des Apprentis
17 h 30 Visite de la Société de Mécanique et d'Outillage de Précision (SMOP) Signature de contrats de génération par la société SMOP et la société Lasnier
18 h 30 Discours de M. le Président de la République.
Voir et écouter le Discours du président de la République lors du déplacement à Blois sur le thème de la formation professionnelle et de l'emploi.

AccueilFrançois Hollande à Blois pour inaugurer son contrat de génération
Le président de la République français, François Hollande, est à Blois, lundi 4 mars, pour aborder le thème de la formation professionnelle et de l'emploi. Auparavant, doit se tenir à l'Elysée un séminaire ministériel sur l'emploi. Au cours de ce déplacement, François Hollande va présider à la signature de l'un des tout premiers contrats de génération.
Comment favoriser l'embauche de jeunes sans précipiter pour autant les seniors hors de l'emploi dans une période d'envolée du chômage ? La loi sur le contrat de génération parue dimanche 3 mars au journal officiel tente de résoudre à la fois, et sans opposer l'interêt des jeunes à celui des salariés âgés, le problème de l'emploi dans ces deux catégories. Suite...
View photo 1/2 Ministerial Seminar "Employment"
Prime Minister Jean-Marc Ayrault, spoke at the Ministerial Seminar on Employment, which was held January 17, 2013 at the Palais de l'Elysée.
Moving in Blois
The President of the Republic, François HOLLAND, will be in Blois, Monday, March 4, 2013 where he will visit a training center for apprentices, before attending the signing of contracts in two generation companies. More...
3 mars 2013

Prise de position du Conseil de l’AERES - L’injustifiable suppression de l’AERES

AERESDans le cadre de l’avant-projet de Loi de l'enseignement supérieur et de la recherche (version du 8 février 2013), le Conseil de l'AERES a tenu à prendre position sur les articles relatifs à l'évaluation, au travers d’un document intitulé « L’injustifiable suppression de l’AERES ».
Rendue publique ce jour, 01/03/2013, cette prise de position exprime les inquiétudes du Conseil de l’AERES concernant le projet de suppression de l’AERES, une mesure radicale jugée « incompréhensible », « paradoxale » mais aussi « très dommageable et fort coûteuse ».
> Télécharger le document « L’injustifiable suppression de l’AERES ».
Le Conseil de l’AERES s’inquiète des articles relatifs à l’évaluation dans l’avant-projet de Loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (version du 8 février 2013), qui prévoient la suppression de l’AERES.
Cette mesure radicale serait:
- incompréhensible, dans la mesure où l’AERES, après six ans d’existence, a su construire un dispositif national d’évaluation, impartial, transparent et homogène, et témoigner de sa capacité à faire évoluer ses pratiques et améliorer ses procédures. L’AERES est un facteur de décloisonnement et d’unification de notre système d’enseignement supérieur et de recherche publique fort complexe.
- paradoxale, alors que l’indispensable continuité du service public de l’évaluation est reconnue par l’avant projet de Loi lui‐même, qui prévoit un transfert des biens, droits et obligations, y compris les contrats des personnels, de l’AERES, à une nouvelle instance d’évaluation.
La continuité est essentielle pour conforter la confiance de nos concitoyens quand, dans un contexte économique et social difficile, l’enseignement supérieur et la recherche bénéficient d’un haut niveau de priorité;
- très dommageable et fort coûteuse, puisqu’elle ruinerait le capital accumulé par l’AERES en termes d’expertise en évaluation, de reconnaissance au niveau européen, de notoriété internationale, y compris dans un cadre Nord‐Sud, de notoriété globale grâce au puissant référencement web du nom AERES, capital dont la reconstruction prendrait plusieurs années et coûterait cher. La suppression de l’AERES fragiliserait aussi une culture de l’évaluation qui n’est pas encore fermement implantée dans nos établissements, alors même que l’évaluation est au coeur de l’amélioration de la recherche publique et de l’enseignement supérieur, vecteurs essentiels d’innovation et de compétitivité.
- dangereuse enfin, car elle s’entendrait comme une remise en cause de l’indépendance même de l’évaluation, conséquence inévitable de la suppression d’un organisme dont l’indépendance est précisément la première caractéristique. Le risque serait alors évident: renforcer des pratiques qui affaibliraient la confiance des acteurs nationaux, de nos partenaires européens et des observateurs étrangers, dans notre capacité à effectuer des évaluations impartiales.
Sans aucune justification dans l’exposé des motifs de l’avant-projet de Loi et sans qu’aucune évaluation externe ne la soutienne, la suppression de l’AERES ne pourrait être comprise que comme une sanction, dont le seul motif serait d’offrir une victime expiatoire sur l’autel de la réforme législative, démarche dont personne ne serait dupe.
Le Conseil de l’AERES propose que, en ce qui concerne l’évaluation, la Loi en préparation s’attache en priorité à:
- affirmer que l’indépendance des évaluations sera préservée, afin de garantir leur valeur, en confirmant l’AERES;
- améliorer la composition du Conseil de l’AERES, afin qu’elle reflète au mieux la diversité des acteurs et des parties prenantes du système d’enseignement supérieur et de recherche;
- affiner la définition des missions de l’AERES en tenant compte de l’expérience acquise. Le Conseil de l’AERES ne doute pas que le Parlement saura être vigilant et jouer son rôle de garant de l’indépendance et de la qualité de l’évaluation dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche publique en France.
Le 14 Février 2013, Le Conseil de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur
ANNEXE 1 : L'AERES
« L’AERES, depuis six ans, a contribué à ancrer l’évaluation dans la vie des établissements, des unités de recherche et des formations » - Fioraso G., Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, courrier à l’attention du président et des personnels et collaborateurs de l’AERES, 24 décembre 2012.
En France, comme en Europe, la contribution de la recherche et de l’enseignement supérieur à la création et à la diffusion des connaissances, est considérée comme un facteur décisif du développement économique, social et culturel, ainsi que du bien-être des populations. Pour dynamiser la formation supérieure et l’innovation, accroître la compétitivité, attirer les chercheurs et les étudiants du monde entier, la qualité de la recherche publique et de l’enseignement supérieur est devenue un enjeu de société majeur, et l’amélioration de cette qualité un défi stratégique. C’est pourquoi l’évaluation de la qualité de la recherche et de l’enseignement supérieur constitue désormais une exigence que nul ne conteste.
Depuis 2006, la Loi a confié la mission d’organiser cette évaluation à l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES). Cette agence nationale, qui regroupe des compétences réparties auparavant entre plusieurs structures, réalise aujourd’hui l’évaluation des équipes d’accueil universitaires et des unités mixtes de recherche selon la même procédure. Elle organise l’évaluation des différentes entités en respectant leurs missions spécifiques et leur autonomie, et en assurant leur égalité de traitement. Le caractère itératif de l’évaluation, l’homogénéité de la méthode, ainsi que son application à des échelles différentes, donnent une vision dynamique et cohérente de l’ensemble du système de recherche et d’enseignement supérieur et facilitent la concertation entre tous les acteurs.
Tous les cinq ans, en France, environ 3200 unités de recherche, plus de 4000 équipes en charge des programmes de formation d’enseignement supérieur et près de 250 universités, écoles et organismes de recherche réfléchissent à leurs points forts ou faibles, leur environnement et leurs perspectives. Cette auto-évaluation est complétée par une appréciation externe, qualitative, collégiale, portée par un comité composé de personnalités compétentes appartenant à la communauté de la recherche et de l’enseignement supérieur, souvent au terme d’une visite du site de l’entité évaluée. Dans une proportion de 20%, les experts mobilisés viennent de l’étranger.
« L’AERES a été accréditée au niveau européen, ce qui est un élément important en termes d’attractivité de notre système d’enseignement supérieur et de recherche » - Refonder l’université, dynamiser la recherche. Mieux coopérer pour réussir. Rapport du Député Jean-Yves Le Déaut, Parlementaire en mission, remis au Premier ministre le 14 janvier 2013, p. 98
L’évaluation externe de l’activité d’une entité durant les cinq années passées se conclut par des recommandations. Celles-ci peuvent aider les entités évaluées à évoluer et à modifier tel ou tel aspect de leurs activités. Le rapport d’évaluation est aussi destiné aux responsables, ministériels et institutionnels, nationaux, régionaux et locaux, publics ou privés, qui ont à prendre des décisions concernant l’entité évaluée, décisions notamment de renouvellement, de financement ou d’orientation stratégique.
Le rapport peut enfin être consulté en ligne par tout citoyen, tout étudiant, français ou étranger, qui souhaite s’informer sur la recherche et l’enseignement supérieur, sur tel ou tel thème, en tel ou tel lieu. Les observations du responsable de l’entité évaluée sont rendues publiques en même temps que le rapport d’évaluation.
La confiance dans le résultat de l’évaluation impose que celle-ci ait été organisée avec impartialité, que l’évaluation soit distincte des décisions qui peuvent en résulter, et qu’aucune influence extérieure ne puisse peser sur le contenu du rapport d’évaluation ou sur sa diffusion. Le statut d’autorité indépendante de l’AERES apporte cette garantie.
L’AERES a fait l’objet d’une évaluation externe, au niveau européen. Dès sa quatrième année d’existence, elle a ainsi pu être admise parmi les agences d’évaluation reconnues en Europe (European Quality Assurance Registry).
Précurseur d’une évaluation impartiale et transparente, l’AERES « a permis de remédier à l’hétérogénéité du système français d’évaluation »- Refonder l’université, dynamiser la recherche. Mieux coopérer pour réussir. Rapport du Député Jean-Yves Le Déaut, Parlementaire en mission, remis au Premier ministre le 14 janvier 2013, p. 100
L’évaluation est un exercice délicat, dont la complexité est accrue par celle du système d’enseignement supérieur et de recherche français. Evaluant de manière coordonnée les unités de recherche, les masters et les écoles doctorales, et la stratégie des établissements, l’AERES est un facteur de décloisonnement de ce système. Sa mission conjointe lui permet d’apprécier la qualité du lien qui s’établit entre recherche et enseignement supérieur en France, avantage comparatif sur la scène européenne et internationale qu’il convient de promouvoir.
L’AERES est jeune mais, après un cycle complet de plusieurs milliers d’évaluations, son expérience est déjà grande. Elle analyse régulièrement, puis adapte, ses pratiques, grâce aux retours d’expérience, avec une volonté d’amélioration continue de ses méthodes. Ainsi, au cours des dix-huit derniers mois, l’AERES a abandonné la note globale des unités de recherche, simplifié de manière radicale le dossier d’évaluation et mis en place un groupe de coopération interinstitutionnelle (Mikado) sur l’évaluation.
Participant à un échange sur les expériences et les bonnes pratiques avec de nombreuses agences analogues en Europe et dans le monde, l’AERES est aussi sollicitée pour évaluer des activités d’enseignement supérieur ou de recherche à l’étranger, car son expertise, ses méthodes et procédures, et le lien qu’elle tisse entre formation et recherche suscitent l’intérêt dans beaucoup de pays.
ANNEXE 2 : Composition du Conseil de l'AERES au 18 février 2013

- Mme Maria Allegrini, professeure de physique, Université de Pise (Italie).
- Mr Michel Berson, sénateur de l’Essonne, membre de la Commission des finances et de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
- Mr Jean-Daniel Boissonnat, directeur de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et automatique (INRIA).
- Mr Sébastien Candel, professeur à l’Ecole centrale Paris.
- Mme Monique Capron, professeure d’immunologie à l’Université Lille 2-Droit et Santé.
- Mr Antoine Compagnon, professeur au Collège de France (chaire de « Littérature française moderne et contemporaine: histoire, critique, théorie »).
- Mr Geoffrey Crossick, Distinguished Professor of Humanities, School of Advanced Study, University of London (Grande-Bretagne).
- Mme Nicole El Karoui-Schvartz, professeure de mathématiques, Université Pierre et Marie Curie, Paris, et École Polytechnique.
- Mme Ghislaine Filliatreau, directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), directrice de l’Observatoire des sciences et techniques (OST).
- Mr Pierre Gilliot, directeur de recherche au CNRS, Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS).
- Mr Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin, membre de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation et de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
- Mr Didier Houssin (président), professeur de chirurgie, Université René Descartes, Paris.
- Mr Francis Kramarz, professeur d’économie à l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique-CREST, professeur associé à l’Ecole polytechnique.
- Mr Alexander Kuhn, professeur de chimie-physique à l’Ecole nationale supérieure de chimie, de biologie et de physique de Bordeaux.
- Mme Marianne Lefort, directrice de recherche et déléguée régionale pour l’Ile-de-France au sein de l’Institut national de recherche en agronomie (INRA).
- Mme Florence Legros, professeure d’économie à l’Université Paris-Dauphine.
- Mr René-Paul Martin-Denavit, ingénieur diplômé de l’Institut de chimie et physique industrielle de Lyon, directeur de RPMD Conseil.
- Mme Marie-Christine Maurel, professeure de biologie cellulaire et moléculaire à l’Université Pierre et Marie Curie, Paris.
- Mr Denis Menjot, professeur d’histoire médiévale à l’Université Lumière Lyon 2.
- Mme Christine Musselin, directrice du centre de sociologie des organisations, unité mixte de recherche de l’Institut d’études politiques de Paris et du CNRS.
- Mme Sylvie Rousset, directrice de recherche au CNRS, Laboratoire Matériaux et phénomènes quantiques, CNRS-Université Paris-Diderot Paris 7.
- Mme Claudine Schmidt-Lainé, directrice de recherche au CNRS.
- Mr Bernard Teyssié, professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas Paris 2.
- Mme Cécile Tharaud, présidente du directoire d’Inserm Transfert.
- Mr Simon Thorpe, directeur de recherche au CNRS, Centre de recherche Cerveau & Cognition, Université Paul Sabatier Toulouse 3.
Pour en savoir plus: http://www.aeres-evaluation.fr/Agence/Organisation/Conseil-de-l-AERES.

AERES Mar chuid den Acht um an Dlí dréacht-Ard-Oideachas agus Taighde (leagan 8 Feabhra, 2013), thionóil an Chomhairle AERES trácht a dhéanamh ar earraí a bhaineann leis an meastóireacht, trí doiciméad dar teideal "faoi chois dochosanta de AERES." Ar fáil don phobal sa lá atá inniu, chuir an seasamh imní na Comhairle maidir leis an AERES scriosadh beartaithe an AERES, a radacach measta "dothuigthe," "paradoxical" ach freisin "an-dochar agus costasach." Le haghaidh tuilleadh eolais: http://www.aeres-evaluation.fr/. Níos mó...

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