Blog Educpros de Pierre Dubois. 25 octobre 2013. Libre opinion de Laurent Carraro (directeur général de l’École nationale supérieure d’arts et métiers, ENSAM) dans le Monde M Idées : Jean-Loup Salzmann, arrêtez de dénigrer les grandes écoles !
Dans un article paru dans le supplément « Universités & grandes écoles » du Monde en date du 17 octobre 2013, le président de la Conférence des présidents d’Université, Jean-Loup Salzmann, juge opportun d’adresser une attaque en règle en direction des grandes écoles. Suite...
Universities putting research before teaching, says minister
By Peter Walker. David Willetts says higher education system lopsided, as survey shows students receiving less feedback than 50 years ago. Universities need a "cultural change" towards teaching, the universities minister, David Willetts, has argued, as a survey of UK undergraduates showed they were being set less work and received notably less tutor feedback than did their peers 50 years ago. More...
Tableau de bord des politiques de l'emploi
Tableau de bord des politiques de l'emploi
Chaque mois la DIRECCTE d'Ile-de-France fait le point sur les chiffres des politiques publiques menées dans le champ de l'emploi.
Lien : Accéder au document
Source : DIRECCTE Ile-de-France
The science and politics of genetically modified animals
By Mark Witten. This is the story about a pig and a fish.
This is a true Canadian tale of two genetically modified animals and the efforts to have them end up one day on our dinner tables. More...
Commission report calls for private sector regulation
Réponse de Geneviève Fioraso à Sandrine Doucet, députée de la Gironde
Geneviève Fioraso s'est exprimée sur la réussite dans l'enseignement supérieur lors de la séance des questions d'actualité au Gouvernement du mardi 1er octobre, à l'Assemblée Nationale. La ministre a ainsi répondu à Sandrine Doucet, députée de la Gironde.
Vous avez raison de le rappeler, la faiblesse du système de notre enseignement supérieur – par ailleurs de grande qualité – c'est l'échec en premier cycle. Et le plan "Réussite en licence", qui a effectivement coûté sept cent trente millions d'euros, – tous dépensés – a fait reculer encore de cinq points la réussite de la licence en trois ans.
Il était donc urgent de refonder ce système d'enseignement supérieur après avoir consulté tous les acteurs lors des Assises. Cette faiblesse se double d'une injustice sociale. L'enseignement supérieur ne joue plus le rôle d'ascenseur social. Pire encore, il aggrave les inégalités initiales.
Avec la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, nous avons fait de la réussite en premier cycle en licence la priorité par des mesures extrêmement claires et concrètes : mieux orienter, simplifier les formations, les ouvrir aux milieux socio-économiques, doubler l'alternance, innover, améliorer les conditions de la vie étudiante.
C'est ce qui inspirait la loi du 22 juillet dernier. La rénovation du premier cycle est engagée grâce aux mesures qui ont manqué au plan du gouvernement précédent. Ce n'est pas moi qui le dis, pas mon gouvernement, c'est la Cour des comptes qui le dit.
Pour l'orientation, les premiers résultats sont déjà là : + 8 % d'acceptation des bacheliers professionnels en S.T.S.,
+ 3 % des bacheliers technologiques en I.U.T., plus de deux cents emplois sur les mille créés chaque année concernent l'accompagnement des étudiants en premier cycle.
La spécialisation progressive, le développement du numérique et de l'alternance vont aussi contribuer à la réussite. L'amélioration de conditions de vie des étudiants avec un effort historique sur les bourses : plus quatre cent soixante millions d'euros pour les classes moyennes, les étudiants des classes moyennes obligés de trop travailler et pour les étudiants les plus en précarité.
Voilà l'effort historique que nous avons fait pour améliorer l'enseignement, pour améliorer les conditions de vie, pour construire de nouveaux logements pour les étudiants. C'est cela "jouer l'avenir".
Universities not focusing on teaching, says ex-minister
The event, hosted by the Association of Business Schools, looked at the question “Is it possible to balance the demands of students with the needs of business?” Read more...
Rencontre entre les présidents d'université et le Premier Ministre
Les responsables politiques ne règlent que les questions accessoires de l’enseignement supérieur
Par Benoît Floc'h. Pierre Tapie a été directeur général de l'Essec pendant douze ans (2001-2013) et président de la Conférence des grandes écoles pendant quatre ans (2009-2013). Aujourd'hui, il quitte ces deux postes pour créer une entreprise de conseil. Pierre Tapie a été l'un des acteurs de la révolution de l'enseignement supérieur. Revenant sur le chemin parcouru, il avertit : le manque de courage des responsables politiques et la réforme du lycée de 2010 fait peser de grands risques sur l'enseignement supérieur français.
Pendant vos mandats, la transformation de l'enseignement supérieur a été radicale. Le monde que vous quittez est-il si différent de celui dans lequel vous êtes entré ?
En une décennie, il s'est produit une explosion de la demande de formation dans le monde. Cela a entraîné de grandes transformations. Certains pays émergents ont investi massivement dans leur enseignement supérieur et leur recherche. Et de plus en plus d'étudiants sont allés étudier ailleurs. L'enseignement supérieur s'est mondialisé à grande vitesse. Pendant les douze ans que j'ai passés à la tête de l'Essec, le monde s'est enrichi de sept millions d'étudiants supplémentaires par an ! Suite...