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Formation Continue du Supérieur
4 janvier 2013

College Cost Calculators Might Trespass on Student Privacy

By Julia Lawrence. Students looking to calculate the cost of college might be giving up private information without even knowing it, according to AlterNet. Worse, it could be colleges themselves who are complicit in this kind of privacy breach because they fail to notify students that the use of these kinds of data collection tools could result in their data being repackaged and sold to outside vendors.
Many students consider price calculators to be a good consumer information tools that provide them with a reliable estimate of the total price of attendance for a particular school — but to arrive at that estimate, the calculators ask for a large amount of personal and financial data.
Schools don’t provide these calculators voluntarily. They are required to do so by a requirement put into place during the reauthorization of the 2008 Higher Education Act. Read more...
31 décembre 2012

Can a ‘Pay as You Go’ Model Work for Higher Education?

By Matthew Tabor. We think of the cost of higher education as a series of massive bills — typically twice a year — for a semester’s worth of classes. But could that model be replaced by pay-as-you-go pricing that fits personal budgets better than going into massive debt and finding a way to haul yourself out of it?
New Charter University is experimenting with a subscription plan that mimics what is already familiar to consumers — it’s not unlike a cellphone plan. For $199, a student has access to a month of New Charter’s offerings.
They’re not the only ones changing pricing models. StraighterLine, another ed provider, sells access for $99 per month and an additional $49 per class. Read more...

27 décembre 2012

Higher education costs widening mobility gap

https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR0k_5wQtCGJE3lCoh5b4gP_vWgDgz2cveEQaiQaKAiW8vupTkeEducation – the salvation of the nation’s poor and often disenfranchised student over the last 30 years – now is pegged as a clear divider in a widening economic gap, even for those who pursue and complete college degrees.
“Everyone wants to think of education as an equalizer – the place where upward mobility gets started,” Greg J. Duncan, an economist at the University of California, Irvine, recently told the New York Times. “But on virtually every measure we have, the gaps between high- and low-income kids are widening. It’s very disheartening.”
While both wealthy and low-income students have improved their odds of finishing college, the affluent have a sizable lead. That’s more than likely because they return home to segregated neighborhoods of economically comfortable residents, who become their sources for high-income jobs. Struggling students, are laden with high student-loan debt and jobs that interfere with their ability to maintain the high grade point averages that nab the top salaries after graduation. Read more...
9 novembre 2012

Cost of university accommodation 'doubles in 10 years'

http://bathknightblog.com/wp-content/uploads/2011/07/telegraph-logo.jpgBy Graeme Paton. The price of a room in university halls of residence has doubled in just 10 years amid rising fears over student debt levels, a major report has found. Figures show that the average weekly rent in university-owned accommodation has soared from £59.17 in 2001/2 to £117.67 in 2011/12.
Data from the National Union of Students also shows significant variations between regions and providers. Accommodation owned by private companies, which has boomed in recent years on the back of a sharp hike in student numbers nationally, now costs an average of £140 a week, it emerged. Figures show that the most expensive university flats in London cost £415 a week or around £1,800 a month – far higher than the average mortgage in the capital. More...
25 septembre 2012

Un élève de l'Ena coûte 11 fois plus cher qu'un étudiant à Assas

http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.pngPar Kira Mitrofanoff. Obtenir des informations financières sur les établissements supérieures, grandes écoles ou universités, est très compliqué en France. Mais selon l'enquête menée par Challenges, un futur énarque revient à 83.300 euros par an à l'Etat contre 6.572 euros pour un étudiant à Paris 2-Assas.
Si les études supérieures ne coûtent pas chères en France, du moins en ce qui concerne les frais de scolarité, le prix d’un étudiant pour l’Etat peut varier de 1 à 12! La palme revenant à l’ENA dont le coût annuel atteint 83.300 euros, en raison du versement d’un salaire mensuel aux élèves, auquel s’ajoutent les frais de fonctionnement de l’école (essentiellement, le salaire des professeurs). De ce point de vue, Normale Sup, qui verse chaque mois 1.350 euros à chacun de ses étudiants, est sûrement aussi en haut de la pyramide sans que l’on connaisse le total exact.
La transparence financière n’est d'ailleurs pas le point fort des grandes écoles de la République. Il règne depuis toujours un certain flou qui ne pourra pas durer dans le contexte de compétition qui gagne l’enseignement supérieur. Plus prosaïquement, il n’est pas illégitime pour le contribuable de savoir ce que coûte chaque formation et ce qu’elle rapporte. C’est-à-dire si un cursus est en adéquation avec les besoins de la société: besoins économiques, culturels ou scientifiques. Article complet...
http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.png Με Mitrofanoff Κυρά. Λάβετε πληροφορίες σχετικά με τα χρηματοπιστωτικά ιδρύματα παραπάνω, τα κολέγια και τα πανεπιστήμια, είναι πολύ περίπλοκη στη Γαλλία. Όμως, σύμφωνα με τις προκλήσεις της έρευνας, το μέλλον τεχνοκράτης πίσω σε € 83.300 ετησίως στο κράτος έναντι € 6572 για ένα φοιτητή σε Assas Παρίσι 2. Περισσότερα...

21 septembre 2012

Comparatif - le coût des études supérieures en Europe

Toute l'europe.eu, Toute l'europe en un clicLes Européens, pas tous égaux devant l'accès aux études supérieures ? C'est ce que révèle une étude publiée ce mois par la Commission européenne, plus précisément par Eurydice, son réseau chargé d'informer sur les systèmes éducatifs et d'analyser les politiques éducatives en Europe. L'étude présente en effet le montant des frais d'inscription à l'université, en 1er et 2ème cycle, ainsi que celui des aides accordées aux étudiants, sur critères sociaux et sur le mérite, dans 24 Etats membres de l'Union européenne (les données pour l'Espagne, le Luxembourg et les Pays-bas n'étant pas disponibles) pour l'année universitaire 2011/2012. Des données, reprises dans le comparatif ci-dessous, qui font état de situations très variables en fonction des pays.
En fournissant à la fois les données concernant le coût des inscriptions en université et celles relatives aux aides accordées aux étudiants, que ce soit sur critères sociaux ou sur le mérite, l'étude d'Eurydice dresse un véritable panorama de l'accès, dans les faits, à l'enseignement supérieur en Europe.
Les différences d'un Etat membre à un autre sont flagrantes! Si le Nord de l'Europe permet à tous de poursuivre des études en n'exigeant aucun frais de scolarité et en versant aux étudiants des bourses pouvant s'élever à 10 000 euros par an (en Suède, au Danemark ou en Finlande notamment), dans d'autres pays européens, comme en Lettonie par exemple, les étudiants doivent payer jusqu'à 3 235 euros par an en premier cycle, tout en ne pouvant pas bénéficier de plus de 991 euros de soutien financier par an. Une tendance qui concerne presque tous les pays de l'Est dont la Lituanie (frais d'inscription de 5 260 euros, bourses de 1 355 euros) la Roumanie (frais jusqu'à 3 873 euros, aides ne dépassant pas 637 euros par an) ou encore la Slovénie qui pratique le coût record de 12 373 euros pour l'inscription en 1er cycle mais ne propose que 2 160 euros d'aides par an.
Un classement géographique à relativiser cependant: en Pologne l'accès à l'université ne coûte que 41 euros maximum, et même 20 euros en République tchèque. Pour autant, les bourses sur critères sociaux restent faibles (respectivement 630 et 659 euros). De même, il n'y a pas qu'au Nord que les études supérieures sont gratuites: en Grèce aussi, pas de frais d'inscription à l'université!
Une troisième catégorie de pays peut enfin être identifiée: ceux dont l'inscription aux universités est payante, mais qui accordent des aides permettant de faire face à ces coûts. Ainsi en Irlande, l'inscription en 1er cycle peut coûter jusqu'à 6 000 euros, mais l'état peut soutenir un étudiant à hauteur de 6 083 euros par an. Le compte est bon ! Même chose au Royaume-Uni, où le montant des frais comme des bourses tourne en moyenne autour de 3500 euros par an, comme à Chypre.
La France et la Belgique (francophone) pratiquent quant à elles des frais peu élevés (177 euros et 837 euros en 1er cycle) et accordent des bourses similaires, autour de 4000 euros par an. L'Allemagne ne demande à ses étudiants que 1 000 euros par an pour étudier mais peut verser plus de 8 000 euros d'aides sur critères sociaux, et 9 000 euros de bourses sur le mérite. Elle est sur ce point en tête du classement européen.
Des montants qui varient également en fonction de l'avancement dans les études (voir le tableau complet ci-dessous) mais qui révèlent une trop grande injustice, persistante en Europe, dans l'accès aux hautes études. Alors que la Commission européenne demande aux Etats de moderniser leur enseignement supérieur, ne devrait-elle pas s'atteler à l'harmonisation des coûts d'accès aux universités, pour permettre à chaque Européen d'y prétendre?
Eurypedia
C'est le nouvel outil d'Eurydice qui présente des systèmes éducatifs et des réformes en Europe. Le site couvre 38 systèmes éducatifs dans les 33 pays qui participent au programme de l'Union européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation tout au long de la vie (les 27 États membres de l'UE, ainsi que la Croatie, l'Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Turquie).
En choisissant un pays sur la carte interactive, vous accèderez à l'information spécifique relative à un système éducatif national, soit en anglais soit dans la langue du pays. L'information est fournie par l'unité nationale d'Eurydice qui travaille avec le ministère de l'éducation concerné et des experts nationaux. Visitez Eurypedia.
Bütün bir klik europe. Avropanın ərzində Avropalılar deyil, ali təhsil, bütün bərabər? Bu xüsusilə Avropa Komissiyası, Eurydice, təhsil sistemləri üzrə məsləhət və Avropada təhsil siyasətinin təhlili üçün cavabdeh olan şəbəkə bu ay dərc bir iş ortaya qoyur. Bu iş həqiqətən universitet, birinci və ikinci dövrü, eləcə də yardım haqqının məbləği Avropa İttifaqının 24 üzv dövlətlər, sosial meyarlar və ləyaqət haqqında tələbələrə layiq (İspaniya, Lüksemburq və Hollandiya üçün məlumat mövcud deyil) akademik il 2011/2012 üçün. Vəziyyətlərə aid olan aşağıdakı müqayisədə daxil Data, böyük ölkə asılı olaraq dəyişir. Ətraflı...
16 septembre 2012

Le vrai prix des études en France

http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.pngPar . La France est l’un des rares pays de l’OCDE où les études supérieures restent quasiment gratuites. Un système coûteux pour l'Etat qui profite en fait à une minorité choyée.
Au Royaume-Uni, au Mexique, au Québec, en Italie… On a assisté au printemps dernier à une vague de mouvements protestataires dans les universités. La raison ? La hausse des frais de scolarité et la dégradation de l’enseignement. Si la France a été épargnée, c’est parce que l’augmentation des droits d’inscription – le principal facteur déclenchant – n’est pas à l’ordre du jour. Le sujet est trop sensible. Explosif.
Et pourtant ! L’université française est confrontée aux mêmes difficultés avec des facultés sous-financées, qui peinent à boucler leur budget et restent à la traîne dans les enquêtes internationales. Ainsi, dans le dernier classement de Shanghai qui recense les meilleures facultés du monde, paru en août, seuls trois établissements de l’Hexagone sont dans le Top-100, contre 53 pour les américains, neuf pour les britanniques, et cinq pour les allemands.
D'importantes disparités entre les filières

En France, l’Etat assure encore 90 % de l’effort financier de l’enseignement supérieur, alors qu’au Royaume-Uni et au Japon cette part ne dépasse pas 40 %. Malgré la crise, le gouvernement n’a pas coupé dans les budgets. Sous le quinquennat Sarkozy, un effort a même été consenti. Grâce au grand emprunt, près de 2 milliards d’euros ont été injectés. La France a partiellement rattrapé son retard. Avec 14 100 dollars dépensés en moyenne par jeune dans l’enseignement supérieur, elle est revenue dans la moyenne de l’OCDE. En tête du classement, les Etats-Unis dépensent près de 30 000 dollars par étudiant, quand l’Allemagne ou le Royaume-Uni y consacrent 15 300 dollars.

En dépit de ces chiffres, l’université française est en réalité loin du compte. "Cette moyenne masque d’importants écarts entre les filières, mais aussi entre les diplômes", prévient Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur, qui promet de rétablir l’équilibre. Exemple : un étudiant en première année d’université de sciences humaines coûte environ 3 600 euros par an à la collectivité, contre plus de 10.000 euros pour un élève de grande école.
"La particularité de la France est de mettre le paquet sur ses élites", s’insurge la sociologue et professeur à Sciences-Po Marie Duru-Bellat, qui estime "qu’un étudiant de Polytechnique coûte en réalité quinze fois plus cher au système qu’un jeune inscrit en fac de lettres". Car, dans ces structures publiques d’excellence, la facture est alourdie par les indemnités versées aux étudiants. Heureux en effet sont les normaliens qui perçoivent, pendant leur scolarité, près de 1.500 euros net par mois, tandis que les polytechniciens, eux, reçoivent près de 800 euros. "Pourquoi concentrer autant d’efforts sur des élèves si bien traités durant leur cursus, et qui ont le moins de mal à s’insérer sur le marché du travail ?" poursuit Marie Duru-Bellat.
Des jeunes bien trop nombreux dans les cursus sans débouchés

A côté de cette minorité choyée, la plupart des premiers cycles universitaires, qui accueillent le gros du bataillon d’étudiants, eux, sont confrontés à une véritable pénurie. "Les deux premières années de fac, il y a un vrai gaspillage économique et humain, affirme Philippe Aghion, professeur d’économie à Harvard. La collectivité maintient des jeunes dans des cursus sans débouchés… C’est absurde." Auteur en 2010 d’un rapport sur les pistes de réforme de l’université, il dénonce un système d’orientation défaillant, une inflation de spécialisations dans lesquelles les bacheliers se perdent, un manque évident de passerelles entre les filières…
La grande faiblesse du système français est d’être de plus en plus inégalitaire. Entre 2006 et 2010, la part des enfants issus des milieux populaires dans l’enseignement supérieur est tombée de 35 à 31 %, quand celle des étudiants des classes aisées a progressé de 32 à 36 %. Dans les grandes écoles, les fils d’ouvriers ne sont plus que 10%.
Le système des bourses sur critères sociaux a fait long feu. En France, près de 26 % des étudiants en perçoivent une. Le montant peut s’élever jusqu’à 4 700 euros par an. "Mais ce que l’on sait peu, c’est que c’est un des plus bas taux des pays occidentaux", précise Eric Charbonnier, expert de l’éducation à l’OCDE.
Un système d'aides coûteux et inadapté

Pour l’Etat, ce poste représente pourtant 1,8 milliard d’euros par an. Et tel qu’il est organisé, le système profite surtout aux plus aisés. Ainsi, dans une étude de 2011, demandée par la Conférence des présidents d’université, l’Insee a révélé que si les étudiants les plus pauvres reçoivent la majorité des bourses, en revanche, les plus aisés bénéficient des avantages fiscaux les plus conséquents. Et pour cause, la règle veut qu’en matière d’impôts les enfants soient à la charge de leurs parents jusqu’à leurs 21 ans. Cette limite peut être repous-sée à 25 ans lorsque le jeune poursuit des études. Les foyers aisés peuvent donc bénéficier, sans plafond de revenus, d’une demi-part fiscale supplémentaire. Manque à gagner de cet avantage pour l’Etat: 880 millions d’euros par an.
A cela s’ajoute un autre dispositif, très contesté: l’aide au logement. Cette indemnité – qui au total coûte plus de 1,5 milliard d’euros à l’Etat chaque année – est versée à tout étudiant qui prend un logement dans le privé. Sans condition de ressources. Le 24 juillet, l’inspection générale des Affaires sociales (Igas) a pointé "l’incohérence" de cette mesure: l’aide est attribuée "quel que soit le niveau de revenu des familles", alors qu’elle devrait être destinée aux ménages les plus pauvres. "Un étudiant peut toucher l’aide pour son logement parisien… même si son père est un milliardaire habitant à Paris !" déplore Olivier Veber, l’un des auteurs du rapport.
En 2010, l’allocation logement étudiant avait déjà fait l’objet d’une polémique. La précédente majorité avait envisagé d’imposer aux familles de choisir entre le bénéfice de l’aide au logement et celui de la demi-part fiscale. Mais sous la pression des syndicats d’étudiants et des associations familiales, l’idée avait été abandonnée. A l’occasion de sa grande réforme fiscale de la rentrée, François Hollande osera-t-il s’y attaquer ? "Rien n’est moins sûr. La question est sensible", répond mezza voce un conseiller de l’Elysée.
Un quart des facs en difficulté

Pourtant, il y a urgence à trouver de l’argent. Gels des postes, manque de trésorerie, travaux ajournés… Les universités françaises sont dans le rouge. Selon le ministère, un quart des 80 établissements serait au bord de la faillite. Si la réforme dite « loi LRU » menée en 2007 a donné plus d’autonomie budgétaire et managériale aux établissements, elle a aussi grevé leurs comptes. L’Etat leur a transféré la masse salariale sans que soient réellement estimées les dépenses de personnel. Conséquence : les facs se sont parfois retrouvées avec des budgets multipliés par trois ou quatre.
La précédente équipe ministérielle de Laurent Wauquiez avait mis les établissements les plus en difficulté sous tutelle. Geneviève Fioraso, elle, promet, plus de souplesse : "Des aides, des conseils, de l’accompagnement, notamment pour le contrôle de gestion vont être proposés… " La ministre ne pourra guère aller plus loin. Impossible, par exemple, d’injecter des fonds. Dans un rapport du 2 juillet, la Cour des comptes a en effet estimé qu’il manquait déjà 120 millions d’euros dans le budget 2012 de l’Enseignement supérieur. En cause, entre autres, 88 millions "oubliés" par la précédente équipe pour verser le dixième mois de bourses aux étudiants.
Toutes les grandes économies sont confrontées au même problème de financement de l’enseignement supérieur. Nombre de pays occidentaux ont choisi de reporter l’effort sur les familles. Au Royaume-Uni, David Cameron a triplé les frais de scolarité. Même option au Québec, où le gouvernement libéral a acté en 2011 une hausse de 75 % des frais sur cinq ans. La colère des étudiants ne s’est pas fait attendre.
Il faudrait tripler les frais de scolarité

Au vu de ces exemples, il y a peu de chances que la France s’aventure sur ce terrain glissant. "L’état déplorable de nos universités nous empêche de le faire, répond l’entourage de la ministre. Ce ne serait possible qu’avec l’instauration de nouvelles disciplines. Or les facs n’en ont pas les moyens." Surtout, en France, le sujet est tabou. La quasi-gratuité des facs est perçue comme un droit. Aujourd’hui, une inscription en licence coûte environ 180 euros, et 250 euros en master. Dès 2011, Terra Nova, un think tank proche du PS, plaidait pour une refonte importante des frais de scolarité, en préconisant un triplement des tarifs en licence, un quadruplement en master et en doctorat, sur cinq ans – avec une exonération des droits pour les plus modestes.
Dans les faits, certaines facs n’ont pas attendu le feu vert de l’Etat pour revoir leur politique tarifaire. L’université Paris-Dauphine a ainsi passé ses masters à plus de 4.000 euros, sans faire baisser le nombre de postulants. Dès 2003, Richard Descoings modulait les frais d’inscription à l’IEP de Paris en fonction des revenus des parents. Plutôt que faire payer 1.000 euros par an à tous, le barème s’étale désormais de zéro à plus de 9.000 euros. Cette politique a permis à Sciences-Po de quintupler ses ressources.
L’autre piste de financement est l’instauration de prêts gratuits aux étudiants. En Australie ou au Royaume-Uni, où le système est très développé, le remboursement ne se déclenche qu’au moment où les revenus du jeune ont atteint un certain seuil. L’idée fait son chemin en France, mais pas question de généraliser les crédits bancaires privés, comme aux Etats-Unis, où les étudiants sont écrasés par le poids de leur dette.
Comment divsersifier les ressources des établissements?

En attendant, les établissements tentent tant bien que mal de renflouer les caisses. Prenant modèle sur les écoles privées, beaucoup misent sur la formation continue. A l’EM Lyon, un tiers du budget est fourni par la formation continue, dont la part augmente chaque année de 15%. "Aujourd’hui, notre école de management compte 5 000 étudiants professionnels en MBA, contre 3.000 inscrits en formation initiale", explique Patrice Houdayer, le directeur général délégué.                              
A l’instar de ce qui se pratique aux Etats-Unis, les établissements font aussi de plus en plus appel à la générosité de leurs anciens élèves. Depuis 2008, Polytechnique se targue d’avoir reçu près de 35 millions de dons. Enfin, le fund-raising est en pleine expansion. A l’Essec, par exemple, chaque année, une à deux chaires sont lancées en partenariat avec des entreprises ou des fédérations professionnelles. Coût moyen d’une chaire: 330.000 euros par an pendant quatre ans. Cette manne permet à la prestigieuse école d’accueillir des élèves moins favorisés, n’ayant pas les moyens de payer les 10.000 euros par an.
A l’avenir, les entreprises devraient être de plus en plus sollicitées. Puisqu’elles sont les premières utilisatrices des jeunes diplômés, ne devraient-elles pas participer davantage à leur formation? Quelques personnalités, comme Daniel Cohn-Bendit, proposent même que celles qui recrutent un étudiant qualifié, formé dans une structure publique, acquittent un écot à l’Etat. François Hollande a promis qu’une nouvelle loi sur l’enseignement supérieur verrait le jour début 2013. Parmi les nombreuses pistes, l’idée de faire participer les sociétés pourrait bien faire son chemin.

http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.png By . France is one of the few OECD countries where higher education are virtually free. An expensive system for the state that benefits actually a pampered minority.
In the United Kingdom, Mexico, Quebec, Italy ... We attended last spring in a wave of protest movements in universities.
The reason? Rising tuition and degradation of education. If France was spared, it is because the increase in fees - the main trigger - is not on the agenda. The subject is too sensitive. Explosif. Explosive. More...

30 août 2012

Pupils need more information about the costs and benefits of higher education

http://static.guim.co.uk/static/9e8b82205d3e1e5b43897b809e8a92ac774af2ad/common/images/logos/the-guardian/professional.gifHow much do pupils know about the new university fees structure and could an awareness campaign make a positive impact? Gill Wyness reveals LSE's research findings.
Many people point to the fall in 2012/13 applications to English universities as evidence that students have been put off applying because of the near trebling of tuition fees. In theory, however, no-one should be put off by this change. Fees will now be deferred and paid back gradually after university, once a graduate is earning a good wage. And there are generous maintenance loans and grants on offer, meaning everyone, regardless of background, should be able to afford upfront to go to university.
But how many potential students actually understand this new payment structure? So far there is little evidence of whether young people making important decisions about university actually understand how much it costs, how and when they have to pay, and crucially, whether the financial benefits outweigh the costs.
A team of researchers at the LSE, led by Professor Sandra McNally, undertook a study aiming to find out what school pupils know about the costs and benefits of going to university and the potential impact on their knowledge and aspirations of an 'information campaign'. Our study took place in the 2010-11 academic year with 54 participating London schools. In each school, we surveyed all year 10 pupils (14-15 year olds) – around 12,000 took part in total.
An initial survey questioned pupils about their knowledge of the costs and benefits of higher education, after which some schools were given an information package, including access to a website, leaflets, a video and a presentation about staying in education. Other schools were given the package only eight to 12 weeks later, after all participants had completed a second survey. Both surveys took place at the time when the increase in tuition fees was announced. Results therefore reflect not only the impact of the information campaign but also the short-term impact of media reporting of the fee increase.
The survey revealed large gaps in pupil knowledge about the costs and benefits of higher education. For example, less than half of pupils knew that fees are paid after university, and once they have a job, while fewer than half regarded student loans as a "cheaper/better way to borrow money than other types of borrowing". Furthermore, around a quarter of pupils held the view that going to university was "too expensive".
Media reporting around the time of the fees hike improved pupils' knowledge of how much university would cost but also increased the negative perceptions of affordability, with a significant increase in the proportion who thought university was too expensive. This increase was greater among pupils from comprehensive schools compared with those from independent schools.
Results also suggested that misperceptions over the costs and impact of the fee increase can be easily corrected with an information campaign. Pupil attitudes changed considerably in response to the information package, which stressed the availability of grants and how loans can be repaid rather than focusing on the fee increase per se. As well as improving student knowledge about the benefits of higher education – something lacking in the media focus – the campaign significantly reduced negative perceptions of affordability across the board.
Previous research has shown that factors determining whether pupils go on to university are largely set before they finish their compulsory education at the end of Year 11. We should not be waiting until exams have been sat and subject choices made before ensuring that pupils have the correct information on which to base their future decisions. Nor does the fact that careers information classes are not specifically resourced or required by government help create the right incentives for schools to raise their game.
Gill Wyness is an education researcher at LSE and research associate of the liberal think tank
CentreForum.
22 août 2012

Des mesures pour limiter le coût de la rentrée étudiante

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/2/2f/Logo_mesr.gifLa relance de la démocratisation de l'accès aux études supérieures pour tous et l'accompagnement  des étudiants d'origine modeste sont une priorité.
Comme l'ensemble des Français, les étudiants ont vu leur pouvoir d'achat stagner voire diminuer ces dernières années. Les politiques conduites par la droite ont aggravé leurs difficultés.
Le changement n'attend pas. Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, fait de la relance de la démocratisation de l'accès aux études supérieures une priorité majeure. Elle conduit pour ce faire une politique ambitieuse pour l'accompagnement des étudiants d'origine modeste. Malgré un contexte budgétaire très tendu, cette orientation pour la justice sociale se traduit déjà dans les faits.
Alors que plusieurs pays ont fait le choix d'accroître très significativement la part du coût de scolarité financée par les étudiants, le choix politique a été de ne pas augmenter les droits annuels d'inscription mais de procéder à une actualisation au niveau de l'inflation 2011 (2,1%) soit + 4 euros en Licence, + 5 euros en Master et + 8 euros en Doctorat.
En outre, non seulement le versement des bourses sera correctement assuré, malgré l'imprévoyance du précédent gouvernement, mais les aides aux étudiants progressent de 2.1%. Et, nouveauté majeure, le gouvernement a décidé l'encadrement des loyers. La mesure portée par la ministre en charge du logement profitera à de très nombreux étudiants.
Le Président de la République a exprimé son intention d'une remise à plat des aides existantes en vue de créer une allocation d'études supérieures sous condition de ressources.
La concertation s'ouvrira prochainement, notamment au cours des Assises de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/2/2f/Logo_mesr.gif The revival of the democratization of access to higher education for all and support for students from modest backgrounds are a priority.
Like all French, students have seen their purchasing power stagnate or decline in recent years.
The policies of the right have compounded their difficulties.
Change can not wait.
Genevieve Fioraso, Minister of Higher Education and Research, is the relaunch of the democratization of access to higher education a top priority. It leads to do an ambitious policy to support students from poorer backgrounds. Despite a very tight budget, this guidance for social justice is already reflected in the facts. More...
29 juillet 2012

Higher education institutions need to rein in (especially internal) costs

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgByWilliam Patrick Leonard. In an article in The Seattle Times last month, featured in University World News, two members of the University of Washington’s board are quoted as saying: “This is the fourth year in a row our students have seen a double-digit tuition increase…It can’t go on.”
The University of Washington is not alone in facing declining external support. The American higher education community’s prospects for its own sustainability are questionable. It is unlikely to endure as we know it, with reliance on tuition fee and enrolment increases compensating for the failure to more rigorously control costs and balance budgets. Public and non-profit private institutions alike have focused for too long on short-term solutions. Without a large endowment income cushion, the bulk of US public and non-profit private institutions have been focused on the short-term imperative of bringing revenues in line with an array of immediate, unavoidable and inflexible operating costs that these institutions bear. Short-term remedies to balance institutional budgets present only a limited solution. Decades of relatively predictable government support appear to have engendered a sense of unquestioned entitlement, as institutions have added programmes and services on top of existing expenses.
There are three short-term internal tools for balancing institutional budgets. To date, only
two – increasing tuition fees and-or enrolment – have been regularly used. Tuition fee increases have become an annual expectation. Conversely, increased admissions, while not often recognised as a revenue enhancement tool, have been used with equal frequency. The former has been until recently grudgingly accepted by students and their benefactors. The latter has been widely accepted inside and applauded outside the academy as a means of expanding access to the American dream. Unfortunately, economies of scale aside, increasing the size of the student body tends to lead to future cost increases, as more faculty, staff and other resources are needed to support a larger student body.
An unsustainable cycle
Near-exclusive reliance on these two short-term remedies has trapped many of the nation’s public and non-profit private institutions in an unsustainable cycle. After decades of tuition fee increases exceeding the Consumer Price Index, coupled with declining measures of value added, students and their benefactors are increasingly less tolerant of these annual increases. This disquiet has been exacerbated by mounting student debt and questions about the subsequent income students need to earn to settle the obligation.
Popular expressions of growing dissatisfaction have in turn prompted the steady decline of the once unquestioned support of elected officials. In recent years, state subsidies to public institutions have declined to the point that some flagship public institutions are publicly considering morphing into some form of non-profit status without any governmental support. Enrolment and tuition fee increases appeal to institutional leaders. They have been perceived as far less internally contentious alternatives. Pushing for a higher enrolment gives the institution and the public a sense of positive momentum. Increasing tuition fees has been received by students, parents, elected officials and the public at large as inevitable. The objections from external constituents have been met with the reminder that quality must be maintained, if not enhanced. Recently, the traditional grudging acceptance of the quality defence appears to have reached its limit.
Cutting costs avoided
The third internal budget balancing tool, cutting costs, has been the least favoured. It can negatively influence programmes and hence careers. I suggest that many institutions, large and small, have found it politically easier to increase revenue rather than control costs. They have tended to resist seriously questioning the viability of ineffective or inefficient programmes and services. Simultaneously, many have increased their continuing cost burden by enhancing existing programmes and services as well as adding new ones.
Simplistically, institutional costs may be crudely subdivided into two categories – external and internal. The external costs are composed of purchased goods and services. Unless the institution has the power to negotiate price, its utility, insurance, contracted services and consumable costs are largely beyond its control. External costs are strongly influenced by the internal costs that institutions should have more control over. The place to start is internal costs. In American higher education internal costs are governed as much by unquestioned culture as by contractual obligations. Institutions have tended to regard the traditional mix of faculty, curriculum, calendar and infrastructure as immutable. This has been accompanied by an exaggerated sense of entitlement to external support.
The majority of US higher education institutions can no longer rely on the historic levels of government support or philanthropic largesse. Nor can they depend on the continued utility of tuition fees and enrolment increases to align revenue with their immutable culture-driven costs. In order to endure, these institutions will have to restrict, rather than abandon, their dependence on external support. In the near term they should carefully assess the relevance, efficiency and effectiveness of each existing programme and service in their current cost portfolio. To further dampen cost escalation in the longer term, they would be wise to recall that it is far less painful to stop a recommended programme or service addition before implementation than to subsequently terminate it.
Institutions must become much more responsible for the internal balancing of their budgets. Otherwise, their sustainability is questionable. Consistently demonstrating internal cost control could go a long way towards rebuilding external trust and funding.
* William Patrick Leonard is vice dean of SolBridge International School of Business in Daejeon, Republic of Korea.

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