EURES - Aspects pratiques et légaux de la mobilité
Comment tirer le meilleur parti de mes compétences pour une offre d’emploi à l’étranger? Les demandeurs d’emploi diplômés en général, et les étudiants moins bien armés pour le marché de l’emploi en particulier, doivent être adaptables à de nouvelles possibilités d’emploi. Considérez franchement vos aptitudes personnelles et votre ouverture à acquérir de nouvelles compétences - interrogez-vous sur la confiance que vous placez en vous et croyez en vos capacités! Bien souvent, les employeurs sont souvent moins intéressés par vos diplômes ou vos domaines d’étude que par votre capacité à prendre des responsabilités et à faire votre travail consciencieusement.
Mes qualifications universitaires et professionnelles seront-elles reconnues? L’une de vos principales préoccupations consistera à trouver le moyen de faire reconnaître vos qualifications dans le pays «d’accueil» et de savoir si votre profession est réglementée ou non. Professions réglementées Les professions réglementées sont celles dont l’accès est strictement réservé aux personnes possédant certaines qualifications (par exemple juriste, comptable, enseignant, ingénieur, auxiliaire médical, médecin, dentiste, chirurgien vétérinaire, pharmacien ou architecte). Pour certaines de ces professions, il existe une liste de qualifications reconnues et équivalentes. Professions non réglementées Dans certaines autres professions, l’employeur est seul à décider si la personne est apte ou non à faire le travail: l’équivalence est évaluée au cas par cas, en prenant en compte la durée et le contenu de la formation. Dans ce cas-là, vous pouvez commencer à exercer dès que vous trouvez un emploi, mais vous devez vous conformer aux modalités d’exercice de la profession dans le pays d’accueil - qui peuvent être différentes de celles qui existent dans votre pays. En avril 2008, la recommandation établissant le cadre européen des certifications pour l’éducation et la formation tout au long de la vie (CEC) a été officiellement signée par le Parlement européen et le Conseil. Le cadre européen des certifications (CEC) fait office d’outil de transposition pour faciliter la lecture des certifications nationales dans toute l’Europe, favorisant ainsi la mobilité des travailleurs et des apprenants d’un pays à l’autre et facilitant leur éducation et leur formation tout au long de la vie. À partir de 2012, toute nouvelle certification devra faire référence au niveau de certification du CEC afin que les employeurs et les institutions puissent déterminer les connaissances, les aptitudes ou les compétences d’un candidat. Informez-vous sur la reconnaissance des qualifications universitaires - consultez le lien «NARIC», sous «Sujets apparentés» à la section «Vous êtes diplômé(e)?» et la section CEC sur le portail Europa.
La langue est-elle un problème? Pour une recherche d’emploi dans un autre pays, le fait de parler la langue locale constitue, bien évidemment, un avantage (voire une nécessité). Une connaissance de base de l’anglais est souvent très utile, mais les compétences linguistiques requises peuvent varier d’un emploi à l’autre et d’un pays à l’autre - il n’existe pas de règle universelle en la matière. Envisagez toutefois de vous inscrire à un cours de langue pour améliorer votre connaissance ou votre maîtrise de la langue.
Puis-je conserver mes droits aux allocations de chômage dans mon pays d’origine tout en cherchant un emploi dans un autre État membre de l’EEE? Si vous êtes actuellement sans travail et que vous souhaitez chercher un emploi dans un autre pays de l’EEE, vous avez la possibilité de transférer vos allocations de chômage pour une période de trois mois. Cependant, le transfert des allocations est soumis à des règles et à des conditions strictes. Contactez votre service local de l’emploi ou l’organisme chargé de verser les allocations avant d’entamer toute démarche. Si vous n’avez pas trouvé d’emploi après trois mois, vous pouvez être invité à quitter le territoire du pays d’accueil, bien que les autorités puissent faire preuve d’indulgence si vous leur démontrez que vous avez de bonnes chances de trouver un emploi. La section «Vivre et travailler» du portail EURES propose de plus amples informations en la matière.
Quels sont les documents officiels habituellement requis pour migrer à l’étranger? Avant de migrer sur le territoire de l’EEE, vérifiez bien à l’avance que vous avez une carte d’identité ou un passeport en cours de validité. Informez-vous très précisément sur les exigences en matière de visa/permis de travail si ... - des mesures transitoires s’appliquent à votre pays en termes de libre circulation des travailleurs. Pour en savoir plus, consultez la section «Vivre et travailler» du portail EURES ou un conseiller EURES; - vous souhaitez travailler en dehors de l’EEE (contactez, à partir de votre propre pays, l’ambassade du pays non membre de l’EEE concerné pour tout renseignement concernant les modalités de candidature).
Et si je ne suis pas un citoyen de l’UE? Les services EURES en ligne sont libres d’accès pour tout utilisateur disposant d’une connexion à l’internet. Si vous vivez et travaillez déjà sur le territoire de l’EEE ou en Suisse, vous pouvez contacter un conseiller local ou régional EURES pour solliciter un conseil. Toutefois, le fait de trouver un emploi via EURES ne modifie en rien les obligations légales et les procédures administratives susceptibles de s’appliquer aux citoyens non ressortissants de l’UE. Si vous envisagez de migrer d’un pays non membre de l’EEE (à l’exception de la Suisse) pour vivre et travailler dans l’Espace économique européen ou en Suisse, souvent votre propre ministère des affaires étrangères pourra vous fournir des informations sur les obligations légales à accomplir pour migrer à l’étranger, ou vous orientera vers les centres d’information utiles. Plus...