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Formation Continue du Supérieur
20 février 2009

Université 2009 des pôles et des clusters

CIDF-France Cluster organise l'université 2009 des pôles et des clusters qui se déroulera les 2 et 3 avril 2009 à Issy-les-Moulineaux.
Cet évènement sera l'occasion de fêter les 10 ans de l'association CDIF-France Clusters et de son réseau unique qui regroupe près d'une centaine de réseaux (SPL, Pôles de compétitivité, clusters régionaux) parmi les plus dynamiques. Le thème « contribution des Clusters à la relance des PME-PMI » place cet évènement dans l'actualité que rencontre la plupart des clusters puisque la crise économique impacte directement l'activité des entreprises qu'ils accompagnent. Pour faire face aux ruptures de charges importantes rencontrées, les Pôles et Clusters se mobilisent en élaborant des projets très divers pour contribuer à amortir les chocs subis tant par les entreprises que par leurs salariés. Programme.

CIDF Francia Cluster organizzare nel 2009 l'università e centri di cluster che si terrà il 2 e il 3 aprile 2009 a Issy-les-Moulineaux. Program. Maggiori informazioni...

20 février 2009

Pour faire face aux destructions d’emplois, la Région Poitou-Charentes lance un plan exceptionnel de formation de 1000 places

Les régions n’ont pas attendu le « sommet social » et la rencontre entre les partenaires sociaux et le Président de la République, mercredi 18 février, pour élaborer des plans de relance régional en faveur de l’emploi. A l’instar d’autres conseils régionaux, la région Poitou-Charentes a proposé vendredi 13 février une série de mesures pour limiter les dommages collatéraux de la crise.
Les régions n’ont pas attendu le « sommet social » et la rencontre entre les partenaires sociaux et le Président de la République, mercredi 18 février, pour élaborer des plans de relance régional en faveur de l’emploi. A l’instar d’autres conseils régionaux, la région Poitou-Charentes a proposé vendredi 13 février une série de mesures pour limiter les dommages collatéraux de la crise.
Parmi les points forts de ce plan régional pour l’emploi, la Région se dit « prête à signer avec l’Etat une convention pour soutenir le recrutement de 300 contrats aidés dans les lycées et les associations », notamment. Des contrats d’une durée de deux ans, avec des temps de travail de 30 à 35 heures « pour éviter la précarisation » des bénéficiaires, souligne le texte.
Un volet formation professionnelle est également mis en avant : le programme régional des formations est complété d’un « plan exceptionnel de formation de 1000 places, débouchant sur des qualifications, pour un impact rapide dans les entreprises, notamment celles de la filière métallurgie », assure la région Poitou-Charentes. En outre, le contrat régional de sécurisation des parcours professionnels, actuellement expérimenté sur le Niortais et le Nord Deux-Sèvres, « sera généralisé à tout le territoire régional ».
A noter aussi parmi les autres dispositifs, « la mise en place d’une plate-forme téléphonique régionale pour répondre aux besoins des salariés licenciés sur des territoires non urbains ou dans des petites entreprises ne bénéficiant pas des cellules de reclassement » ; la prise en charge par la Région des frais de transports en TER des demandeurs d’emploi, ou encore la création d’un fonds régional de garantie bancaire, afin de soutenir les projets de création, développement, et reprise d’entreprise. Lancé en partenariat avec Oseo, ce fonds permettra « d’augmenter la garantie des concours bancaires jusqu’à 70% », assure la Région. Source.
Regiony nebyly čekat na "sociální summit" a jednání mezi sociálními partnery a prezidenta republiky, ve středu 18. února, aby vypracovala plány na regionální zaměstnanost. Podobně jako ostatní regionální rady, v Poitou-Charentes navrhované pátek 13. února řadu opatření k omezení škod kolaterál z krize. Pramen. Více ...

19 février 2009

Crise économique : les universités américaines « à but lucratif » tirent leur épingle du jeu

Fortement touchées par la crise économique, certaines universités américaines devraient néanmoins s'en sortir mieux que d'autres : les « for-profit colleges ». Moins chères que les établissements privés « non profit » pour les étudiants, ces universités privées « à but lucratif » sont bien équipées pour faire face à la récession, à l'heure des coupes budgétaires dans les établissements publics. Emplois du temps flexibles, formations en ligne, localisations pratiques et soutien personnalisé... autant d'atouts qui séduisent de plus en plus d'étudiants. Retour sur ce type d'établissement américain particulier, le « for-profit college » en temps de crise, vu de l'ambassade de France aux Etats-Unis (Washington DC). Un texte signé Pascal Delisle, attaché culturel, et sa collègue Isabelle Schöninger.
En 2004, 6.7 % des 17,7 millions d'étudiants étaient inscrits dans un for-profit college. S'ils ne représentent que 6.7 % des étudiants américains, ils accueillent en revanche une proportion substantielle d'étudiants issus des minorités : 16% des étudiants d'origine africaine, 14% des hispaniques contre seulement 4% d'étudiants "caucasiens".
Plus cher que les universités publiques, moins cher que les établissements privés à but non lucratif
Dans un contexte d'augmentation du nombre d'étudiants candidats, de renchérissement des droits d'inscription dans les universités privées non for profit et d'incapacité des universités publiques à accueillir ne serait-ce qu'autant d'étudiants qu'à la rentrée précédente, les for-profit colleges voient d'un bon oeil se profiler la rentrée 2009. A noter : Un rapport plus complet est également disponible sur bulletins-electroniques.com. Suite...

Depressione: università americane "profitto" derivati loro prosperare. Una relazione più completa è disponibile anche on-electroniques.com newsletter. Maggiori informazioni ...

18 février 2009

L'opca Fafiec lance un service en ligne pour ses adhérents

L'Opca Fafiec lance un site pour ses adhérents et consultable de jour comme de nuit. Le site propose également des informations sur les dispositifs DIF, VAE, GPEC et des outils pratiques pour les aider à mettre en place leurs démarches de formation.
Le FAFIEC lance son espace de services en ligne. Les entreprises de l'informatique, de l'ingénierie, du conseil et des foires & salons peuvent demander à l'OPCA leur demande de financement de leur formation et suivre l'état d'avancement de leurs dossiers.

Les services en ligne du FAFIEC, ce sont également une information permanente sur :

  • les grands sujets de la formation professionnelle (DIF, VAE, GPEC, Professionnalisation),
  • des outils pratiques pour aider les entreprises à la mise en œuvre de leur démarche de formation,
  • l’actualité permanente de la formation avec le webzine, www.fafiec.fr/webzine

Un guide d’utilisation et une aide en ligne sont disponibles pour accompagner les entreprises dans leur démarche.

The Opca FAFIEC launches a site for its members and available day and night. Line Services FAFIEC, it is also a permanent information on: large areas of vocational training (DIF, VAE, GPEC, Professionalizing). More...

18 février 2009

La formation continue ne joue pas du tout son rôle de promotion : L'ascenseur social fonctionne en France, mais il descend !

Au moment même où un nouvel accord sur la formation continue vient d'être signé, des études montrent un phénomène inquiétant : la mobilité sociale décroît rapidement en France. Cela interroge à la fois la formation initiale et la formation continue.
Le terme de promotion sociale a été inventé en 1959. A l'époque, il fait référence au système de formation continue et d'éducation permanente en construction qui aboutira à la loi de 1971 inspirée par Jacques Delors. Dans l'esprit des législateurs de l'époque, il s'agissait par la seconde chance de pouvoir s'élever socialement. Le vingtième siècle, entre autres avancées sociales, a vu la généralisation de la mobilité sociale  dite ascendante. D'une génération à une autre, les enfants ou petits-enfants d'ouvriers ou d'employés devenaient enseignants, cadres ou médecins... Bref, s'élever au dessus de la condition sociale de ses parents était la norme.
Une étude de l'Insee publiée dans la revue Economie et Statistiques montre qu'il est aujourd'hui plus rare de dépasser la condition de ses parents et ce, quelles que soient les classes sociales. De même, la proportion et le nombre de salariés payés au Smic augmentent en France, alors que, dans le même temps, le niveau d'étude et les qualifications des actifs sont en hausse. Il est paradoxal, dans un pays où le diplôme est une obligation sine qua non pour trouver un emploi, que seulement 1% des actifs obtienne une certification reconnue par le biais de la formation continue chaque année.
Dans d'autres pays, plus on se forme et plus on accède à des postes à responsabilité. La formation permet alors ainsi un décloisonnement des classes sociales. Des outils largement inexploités existent comme le congé individuel de formation. Ce dispositif laisse une place à l'autonomie du salarié  pour une formation de son choix et une durée qui permet vraiment une reconversion ou un perfectionnement. Malgré son efficacité, il n'est accordé qu'au compte-goutte. Le CIF qui représente un droit pour le salarié à suivre une formation de son choix tout en étant rémunéré est le dispositif qui permet le plus d'ouverture à la fois à la culture générale, à la formation et à la mobilité professionnelle. Même si le nombre de CIF augmente depuis 1984, celui-ci reste insuffisant : environ 30 000 par an, alors qu'il en faudrait au moins 100 000. Là réside l'objectif d'une vraie réforme. Un redéploiement des moyens financiers et des dispositifs autour du CIF permettrait enfin de donner une consistance au slogan d'éducation et de formation tout au long de la vie. Source.
Giáo dục tiếp tục phát hiện không có vai trò trong việc thúc đẩy: thang máy hoạt động xã hội ở Pháp, nhưng nó đi xuống! Đáp redeployment các nguồn lực và các thiết bị xung quanh CIF cũng cho nhất quán với khẩu hiệu của giáo dục và đào tạo trong suốt cuộc đời. Tháng. Suite...

18 février 2009

Bercy se prépare à réformer la formation initiale des fonctionnaires

Raymond-François Le Bris, préfet honoraire et ancien directeur de l'ENA, a remis, hier, à André Santini, secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, un rapport très critique sur l'organisation de la formation initiale des fonctionnaires. Il dénonce la dispersion des moyens entre les 169 écoles du service public et les coûts de gestion élevés qui en découlent. Par ailleurs, il estime que le contenu des formations n'est pas assez professionnalisé et fait parfois doublon avec l'enseignement supérieur. Il préconise de réduire la durée de formation dans les écoles (hors stages), d'individualiser davantage les cursus, de développer des formations par alternance et d'envisager des regroupements d'écoles. Bercy, qui compte trouver là des sources d'économies très importantes, doit arrêter « prochainement » les mesures retenues. Source.
Bercy se připravuje na reformu počátečního vzdělávání zaměstnanců. Pramen. Suite...

17 février 2009

L'ACADEMIE DES LANGUES ANCIENNES, finançable par le DIF pour les salariés, du 13 au 24 juillet 2009 à Digne-les-Bains : AKKADIEN

Session 2010, Digne du 13 au 23 juillet

Session 2009, Digne du 13 au 24 juillet

Session 2008, Digne du 14 au 25 juillet

Depuis plus d'un quart de siècle, l’ACADEMIE DES LANGUES ANCIENNES dispense un enseignement de qualité dans une ambiance détendue. Elle offre une occasion unique d’apprendre à lire pendant l’été des textes anciens de la Méditerranée, du Proche et de l’Extrême-Orient. Vous accéderez à un héritage culturel, en devenant des lecteurs autonomes du plus vieux patrimoine écrit de l’Humanité. Cette « Université d’été », organisée par l’Université de Provence et le Centre Paul-Albert Février du CNRS, a lieu, dans la seconde quinzaine de juillet, à Digne-les-Bains, au coeur des Alpes provençales.

ACCUEIL : Lundi 13 juillet 2009 de 14h à 19h (AU PLUS TARD) retrait des clés à la résidence de l’ERMITAGE. Réunion d’accueil à l’ERMITAGE à 19h 30 suivie d’un apéritif.
DEBUT DES COURS : Mardi 14 juillet 9h à l’IUT de DIGNE. FIN DES COURS : Vendredi 24 juillet 9h

Contact Formation Continue pour monter le dossier employeur :  +33.4.42.95.31.67 ou sylvie.sort@univ-provence.fr. tract-2009.pdf. affiche-impo.pdf

English, italiano, deutsch, nederlands, espanol, català, hebrew, arabic, greek, hindi, bulgare, cesky, dansk, suomihrvatski, indonesia, japanese, corean, lettian, lithuanian, norsk, polski, português, româna, russian, serbian, svenska, filipino, ukranian, vietnamese, chinese.

16 février 2009

Chômeurs : l'Allocation fin de formation (AFF) maintenue en 2009, cofinancement

L'allocation de fin de formation (AFF), destinée aux chômeurs indemnisés ayant épuisé leurs droits avant la fin de leur formation, sera maintenue en 2009 mais sera financée à parité par les partenaires sociaux et par l'Etat, a-t-on appris lundi de sources syndicales.
"L'AFF sera financée à 50/50, avec 80 millions d'euros des partenaires sociaux et autant de l'Etat. Mais ce n'est que pour 2009", a annoncé à l'AFP Stéphane Lardy (FO), espérant que l'Etat reprendra ensuite l'intégralité du financement. Les partenaires sociaux siégeant vendredi au Comité paritaire national pour la formation professionnelle (CPNFP) ont choisi d'affecter 80 millions d'euros à l'AFF en 2009, sur les 200 millions d'euros du fonds de formation d'urgence décidé lors de la négociation sur la formation professionnelle.
"J'ai voté contre, car l'AFF aurait dû être financée par l'Unedic, qui devrait dégager un excédent de 900 millions d'euros en 2009, plutôt que par ce fonds de 200 millions", a précisé Alain Lecanu (CFE-CGC), selon lequel "tous les autres ont voté pour". L'Etat, qui avait décidé de supprimer l'AFF du budget 2009, devrait finalement allouer 80 millions d'euros à cette allocation, notamment des sommes issues du Fonds de solidarité européen (FSE), selon des syndicats. Au total, 160 millions d'euros seraient consacrés en 2009 à l'allocation de fin de formation, qui bénéficierait à 35.000 personnes. Le budget de l'Etat 2008 comprenait 169 millions d'euros pour l'AFF.
Rétablir l'AFF est "bien pour les demandeurs d'emploi concernés, qui vont pouvoir engager ou poursuivre des formations, notamment dans le secteur sanitaire et social (concours d'infirmier, etc). Mais il est insupportable que les fonds de la formation se substituent au budget de l'Etat, car ce sera forcément au détriment d'autre chose", a commenté Paul Desaigues (CGT). Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez avait laissé entendre mardi dernier qu'une solution serait trouvée d'ici "dix jours" pour maintenir l'AFF, dont la suppression était critiquée par des chômeurs, par plusieurs syndicats et par le PS.
Par ailleurs, les organisations patronales et syndicales ont décidé vendredi d'affecter 54 millions pour des formations de salariés au chômage partiel, auxquelles 30.000 personnes pourraient avoir accès. Ils ont aussi prévu 78 millions d'euros pour la formation des salariés les plus exposés à la perte de leur emploi, ce qui pourrait bénéficier à 30.000 à 50.000 personnes, et 70 millions pour le volet formation de la Convention de reclassement personnalisée (CRP), qui pourraient bénéficier à 60.000 personnes. Ces financements doivent figurer dans la convention que les partenaires sociaux doivent prochainement signer avec l'Etat concernant le fonds d'urgence pour la formation de salariés et demandeurs d'emploi les plus en difficulté.
L'Etat devrait apporter 162 millions d'euros à ce fonds, qui serait donc doté d'un total de 362 millions, selon la CGT. Source.
Disoccupato: Indennità di fine della formazione (AFF), tenutasi nel 2009, il finanziamento. L'assegnazione della fine della formazione (AFF), per i disoccupati che hanno esaurito i loro diritti, prima della fine della loro formazione, continuerà nel 2009, ma sarà ugualmente finanziati dalle parti sociali e lo Stato, si è appreso Lunedi da fonti sindacali. Source. Suite...

16 février 2009

CONFIDENTIEL. Emploi d’apprentis : suppression du forfait minimum de 1500 € versé par les entreprises aux CFA

Surprise dans les CFA (centres de formation d’apprentis). Ils viennent en effet de prendre connaissance d’une lettre adressée aux Régions signée de Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, modifiant le forfait minimum de 1500 € imposé aux entreprises qui emploient des apprentis. Selon le courrier, les entreprises devront dorénavant payer aux CFA les coûts réels de formation de leurs apprentis.
Le principe appliqué jusqu’à présent ?
Chaque CFA réclamait aux entreprises employant leurs apprentis une contribution forfaitaire prise sur leurs versements obligatoires au titre de la taxe d’apprentissage (0,5 % de la masse salariale). Cela pouvait revenir, par exemple, à 4000 euros pour une formation du supérieur. La Région complétait cette somme à hauteur du coût réel de la formation par une subvention d’équilibre. Les employeurs « mauvais payeurs » pouvant aussi se contenter de verser une somme forfaitaire de 1 500 €.
La difficulté aujourd’hui ?
Si ces changements étaient attendus, le calendrier a été pour le moins mal choisi puisque la collecte de la taxe d’apprentissage s’achève à la fin du mois de février. Résultat, les CFA doivent dorénavant réclamer aux entreprises un coût réel par apprenti (autour de 7 000 € pour un jeune du supérieur). Pourquoi une telle précipitation au moment où les CFA sont en plus en pleines prévisions budgétaires ?
Extrait du courrier de Laurent Wauquiez, en date du 9 février 2009 :
« L’article L. 6241-4 du code du travail prévoit que les entreprises qui emploient un apprenti sont tenues de verser un concours financier au CFA ou à la section d’apprentissage où est inscrit cet apprenti. Le montant de ce concours est égal au minimum au coût par apprenti fixé dans la convention de création du CFA. Je vous rappelle que cette disposition initialement prévue par la loi du 17 janvier 2002 avait été suspendue par l’article 31 de la loi du 26 juillet 2005 jusqu’au 1er janvier 2008, le versement minimum obligatoire étant pendant cette période fixé au montant forfaitaire de 1 500 €. Le concours égal au coût conventionné s’applique donc à nouveau pour la collecte 2009 sur les salaires 2008 ». Source.
Surprise in the CFA (apprenticeship training centers). They are indeed aware of a letter sent to the Regions signed by Laurent Wauquiez, Secretary of State for Employment, amending the minimum package of € 1,500 imposed on businesses that employ apprentices. According to the letter, the companies will now have to pay CFA the actual costs of training their apprentices. Source. More...

16 février 2009

Sur France 5 : Halte aux préjugés sur la formation continue

La formation continue est victime de trop de préjugés de la part des employeurs mais également des salariés. Yves Mairie du Poset, consultant en ressources humaines et en évolution professionnelle du cabinet Actencia tord le cou à des idées reçues. Éclairages.
Préjugé n° 1. Si je demande un bilan de compétences, mon patron va penser que je ne me sens plus à la hauteur ou que je veux partir.
Le bilan de compétences est un exercice de "santé professionnelle" salutaire ! Personne ne reste 5 ans ou 10 ans sans consulter un médecin et faire le point sur son état de santé. Le réflexe doit être le même au niveau des compétences. Le bilan de compétences doit devenir une démarche naturelle. Il permet d’établir un état des lieux sur ses compétences mais également de ses motivations, de sa personnalité. C’est une mise au point sur le plan personnel et professionnel qui permet de mieux avancer."
Préjugé n° 2. Le bilan de compétences, c’est utile pour les personnes qui souhaitent se reconvertir.
Yves Mairie du Poset : "Pas seulement. On pense souvent au bilan de compétences quand on est au chômage ou qu’on ressent une lassitude dans son travail et que l’on souhaite en changer. Pourtant, les chiffres parlent d'eux-mêmes : dans 9 cas sur 10, le salarié qui a suivi un bilan de compétences retourne dans son job avec une conviction plus forte, de nouvelles idées, de nouveaux projets. Après ce travail de réflexion et d'analyse de son parcours, il se sent capable de se projeter dans l’avenir. Le bilan de compétences lui a permis d'acquérir une vision enrichie de ses propres compétences. C'est une cure de jouvence."
Préjugé n° 3. Le Droit Individuel à la Formation ne permet pas de suivre des formations approfondies.
Yves Mairie du Poset : "Un salarié qui n'a pas utilisé son DIF aura cumulé 100 heures de formation en mai prochain, ce qui représente plus de 12 jours. C'est largement suffisant pour suivre une formation poussée. Le catalogue de formations ouvertes aux DIF s'est considérablement enrichi. Pour exemple, toutes les formations de la Cegos ou de Demos, les deux leaders de la formation professionnelle, peuvent être suivies dans le cadre du DIF."
Préjugé n° 4. Je travaille dans une PME, mon patron n’a pas les moyens de me payer une formation.
Yves Mairie du Poset : "Certes, il est plus difficile d'obtenir le financement d’une formation dans une petite entreprise. Mais le salarié peut faire appel à l’OPCA auquel son entreprise cotise. Dans une grande entreprise comme dans une PME, mieux vaut aujourd'hui devenir acteur de sa carrière et prendre en main son projet de formation. Pour convaincre un employeur, il faut lui présenter un projet bien défini, l’intérêt de suivre cette formation pour l'entreprise, un choix de centres de formation, les possibilités de financements et des idées pour organiser votre travail durant ce temps. Avec tous ces arguments, le salarié renforce considérablement ses chances de voir sa demande accordée !"
En savoir plus
Retrouvez sur son blog toutes les réflexions d'Yves Mairie du Poset sur la formation professionnelle : Vous avez dit ressources humaines
? Source.

Formazione continua è una vittima di troppo pregiudizi da parte dei datori di lavoro, ma anche i dipendenti. Blog formazione professionale: Lei ha detto che la gente?. Fonte. Suite...

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