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Formation Continue du Supérieur
16 février 2009

Sur France 5 : Halte aux préjugés sur la formation continue

La formation continue est victime de trop de préjugés de la part des employeurs mais également des salariés. Yves Mairie du Poset, consultant en ressources humaines et en évolution professionnelle du cabinet Actencia tord le cou à des idées reçues. Éclairages.
Préjugé n° 1. Si je demande un bilan de compétences, mon patron va penser que je ne me sens plus à la hauteur ou que je veux partir.
Le bilan de compétences est un exercice de "santé professionnelle" salutaire ! Personne ne reste 5 ans ou 10 ans sans consulter un médecin et faire le point sur son état de santé. Le réflexe doit être le même au niveau des compétences. Le bilan de compétences doit devenir une démarche naturelle. Il permet d’établir un état des lieux sur ses compétences mais également de ses motivations, de sa personnalité. C’est une mise au point sur le plan personnel et professionnel qui permet de mieux avancer."
Préjugé n° 2. Le bilan de compétences, c’est utile pour les personnes qui souhaitent se reconvertir.
Yves Mairie du Poset : "Pas seulement. On pense souvent au bilan de compétences quand on est au chômage ou qu’on ressent une lassitude dans son travail et que l’on souhaite en changer. Pourtant, les chiffres parlent d'eux-mêmes : dans 9 cas sur 10, le salarié qui a suivi un bilan de compétences retourne dans son job avec une conviction plus forte, de nouvelles idées, de nouveaux projets. Après ce travail de réflexion et d'analyse de son parcours, il se sent capable de se projeter dans l’avenir. Le bilan de compétences lui a permis d'acquérir une vision enrichie de ses propres compétences. C'est une cure de jouvence."
Préjugé n° 3. Le Droit Individuel à la Formation ne permet pas de suivre des formations approfondies.
Yves Mairie du Poset : "Un salarié qui n'a pas utilisé son DIF aura cumulé 100 heures de formation en mai prochain, ce qui représente plus de 12 jours. C'est largement suffisant pour suivre une formation poussée. Le catalogue de formations ouvertes aux DIF s'est considérablement enrichi. Pour exemple, toutes les formations de la Cegos ou de Demos, les deux leaders de la formation professionnelle, peuvent être suivies dans le cadre du DIF."
Préjugé n° 4. Je travaille dans une PME, mon patron n’a pas les moyens de me payer une formation.
Yves Mairie du Poset : "Certes, il est plus difficile d'obtenir le financement d’une formation dans une petite entreprise. Mais le salarié peut faire appel à l’OPCA auquel son entreprise cotise. Dans une grande entreprise comme dans une PME, mieux vaut aujourd'hui devenir acteur de sa carrière et prendre en main son projet de formation. Pour convaincre un employeur, il faut lui présenter un projet bien défini, l’intérêt de suivre cette formation pour l'entreprise, un choix de centres de formation, les possibilités de financements et des idées pour organiser votre travail durant ce temps. Avec tous ces arguments, le salarié renforce considérablement ses chances de voir sa demande accordée !"
En savoir plus
Retrouvez sur son blog toutes les réflexions d'Yves Mairie du Poset sur la formation professionnelle : Vous avez dit ressources humaines
? Source.

Formazione continua è una vittima di troppo pregiudizi da parte dei datori di lavoro, ma anche i dipendenti. Blog formazione professionale: Lei ha detto che la gente?. Fonte. Suite...

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