Le décret n° 2014-1390 du 21 novembre 2014 précise la procédure d'habilitation par la Région, d'organismes chargés de mettre en œuvre des actions d'insertion et de formation professionnelle prévue à l'article 21 de la loi du 5 mars 2014.
Ces actions de formation sont plus particulièrement destinées aux jeunes et aux adultes rencontrant des difficultés d'apprentissage ou d'insertion et doivent permettre un parcours individualisé comportant un accompagnement à caractère pédagogique, social ou professionnel.
Le décret. Voir l'article...
Organismes de formation : un décret précise la procédure d'habilitation
La loi Formation du 5 mars 2014 a donné un cadre juridique à l'habilitation par les Régions, d'organismes chargés d'actions d'insertion et de formation professionelle. Ce cadre juridique est issu du droit européen sur les SIEG (service d'intérêt économique général). Sont concernées les actions à destination des jeunes (F/H) et des adultes (F/H) rencontrant des difficultés d'apprentissage ou d'insertion sur le marché du travail.
Ce décret devra s'appliquer pour les habilitations réalisées à compter du 1er janvier 2015.
Décret n° 2014-1390 du 21 novembre 2014. Voir l'article...
Loi du 5 mars 2014 : un décret sur l’habilitation par les Régions d’organismes chargés d'actions d'insertion et de formation pro
Un nouveau décret d’application de la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, l'emploi et la démocratie sociale a été publié au Journal officiel du 23 novembre 2014. Ce décret n°2014-1390 du 21 novembre 2014 est relatif à la procédure d'habilitation par les Régions d’organismes chargés d'actions d'insertion et de formation professionnelle.
Pris en application l'article 21 de la loi du 5 mars 2014 qui redéfit les compétences des Régions en matière de formation professionnelle, ce décret permet à celles-ci d'habiliter des organismes pour mettre en œuvre des actions d'insertion et de formation professionnelle destinées aux jeunes et aux adultes rencontrant des difficultés d'apprentissage ou d'insertion.
Voir le décret n°2014-1390 du 21 novembre 2014. Voir l'article...
Communiqué FONGECIF : retrait dossiers d’habilitation des centres de bilans
Le FONGECIF Guadeloupe informe que le retrait des dossiers d’habilitation des centres de bilans s’effectuera du 03 au 13 novembre 2014 inclus, par voie électronique, en réponse à une demande écrite à l’adresse suivante : conseiller@fongecif-guadeloupe.fr
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au lundi 24 novembre 2014, jusqu’à 12h00.
Renseignements au 05 90 32 10 33 du lundi au vendredi de 8h00 à 12h00 ou par mèl à l’adresse ci-dessus mentionnée. Voir l'article...
Prochaines habilitations Unifaf Basse-Normandie des centres de bilan
Unifaf Basse-Normandie, Opca de la Branche sanitaire, sociale, médico-sociale privée à but non lucratif, lance sa démarche d'habilitation des centres de bilans de compétences pour les années 2015, 2016 et 2017.
Télécharger le dossier de demande d'habilitation à retourner par courrier ou par mail.
Date limite de dépôt des dossiers : 25 octobre 2014.
Formulaire de demande d'habilitation pour CBC 2015, 2016 et 2017
Contact :
UNIFAF Basse-Normandie
48 avenue de l'Hippodrome
14052 Caen
02 31 15 65 00
lionel.aubert@unifaf.fr
catherine.drege@unifaf.fr. Voir l'article...
L'habilitation des centres de bilan de compétences
L’habilitation des centres de bilan de compétences (CBC) est réalisée au niveau régional par chaque Délégation Régionale Paritaire d’Unifaf (DRP). Une fois attribuée, elle peut être valable pendant trois exercices successifs maximum.
Qu’est-ce que l’habilitation ?
Une procédure d'habilitation est prévue par le Code du travail. Il s'agit d'une démarche par laquelle Unifaf sélectionne les centres de bilan de compétences qui figureront sur la liste remise aux salariés intéressés par un congé de bilan de compétences.
Conformément à la réglementation, Unifaf adresse chaque année à la Direccte la liste des centres habilités dans chaque région. Voir l'article...
Et pourquoi pas une Habilitation à Diriger des Projets (HDP)?
L’HDR n’a cependant aucun rapport avec le cycle LMD. Elle est définie par l’arrêté du 5 avril 1988 (modifié en 1992, 1995 et 2002) en ces termes: « L’habilitation à diriger des recherches sanctionne la reconnaissance du haut niveau scientifique du candidat, du caractère original de sa démarche dans un domaine de la science, de son aptitude à maîtriser une stratégie de recherche dans un domaine scientifique ou technologique suffisamment large et de sa capacité à encadrer de jeunes chercheurs. Elle permet notamment d’être candidat à l’accès au corps des professeurs des universités. » Pour l’obtenir, le candidat doit non seulement montrer qu’il a un excellent niveau scientifique, ce qui est la moindre des choses, mais aussi faire apparaître son expérience dans l’animation d’une recherche, notamment par l’encadrement de thèses de doctorat. Concernant ce dernier point d’ailleurs, le paradoxe est qu’il faut une HDR pour encadrer un travail de thèse, mais que pour avoir une HDR, il faut montrer que l’on est capable d’encadrer un doctorant. On s’en sort par le système du co-encadrement avec un HDR qui prend la place du directeur de thèse officiel. C’est le principe de la conduite accompagnée! Suite de l'article...
Jean-François Dhainaut (AERES) : «L’habilitation des formations doit disparaître si les universités sont vraiment autonomes»
Quelques extraits des Propos de Jean-François Dhainaut (AERES) recueillis par Fabienne Guimont :
Je ne cherche pas à avoir moins de critique mais à donner plus d’informations aux établissements. Toutes les formations seront cotées : licences, masters et pour la première fois écoles doctorales. Ce qui est le plus difficile à coter, ce sont les établissements. Ma politique n’est pas arrêtée à ce sujet, mais on pourrait peut-être le faire à partir de la vague A.
Il n’y a pas d’évaluation des formations sur leur contenu mais sur leur pilotage…
Il est difficile de juger du contenu des formations car on ne suit pas les cours. A part l’évaluation des enseignements par les étudiants, qui est très variable d’une université à l’autre et même entre UFR, il est difficile de s’en faire une idée. On évalue les licences avec des critères comme l’organisation globale (plan de cours, objectifs fixés, formation redondante ou pas avec celles d’établissements proches), des items manquants, les passerelles avec les autres spécialités, la coopération avec d’autres universités, le suivi et le tutorat étudiant, les mécanismes d’assurance qualité ou l’insertion professionnelle. Il faut que les universités mettent en place des mécanismes d’assurance qualité pour toutes les formations. Je voudrais que les universités soient évaluées a posteriori : si l’une d’elle veut monter une licence de psychologie, on ne peut l’en empêcher dans la mesure où elle est autonome mais elle doit en tirer les conséquences si ses étudiants ne s’insèrent pas. Cela demande une énergie considérable d’évaluer les formations alors qu’on pourrait davantage travailler sur la gouvernance, la stratégie des formations. Il faut que l’habilitation des formations disparaisse si les universités sont vraiment autonomes. Elles doivent mettre en place des équipes pédagogiques de qualité vérifiant les débouchés, la redondance avec d’autres formations et a contrario mettre en place des mécanismes de rétro-contrôle.
Jean-François Dhainaut (AERES): "Empowering formations must disappear if universities are truly autonomous"
We need the universities to establish mechanisms of quality assurance for all courses. I would like the universities are assessed retrospectively: if one of them wants to start a psychology license, we can not stop as it is autonomous but must draw the consequences if students do 'Insert it. This requires considerable energy to assess the training then we could work more on governance, the strategy of training. We need empowerment training disappear if universities are truly autonomous. They must develop teaching teams Quality checking markets, redundancy with other formations and contrast mechanisms backlight control.
Jean-François Dhainaut (AERES) Interviewed by Fabienne Guimont.