« En 2012-2013, la Dares a financé une étude qualitative auprès des principaux acteurs intervenant dans le financement et la mise en œuvre du Droit individuel à la formation (Dif). En saisissant sur le terrain les stratégies d’usage du Dif, cette étude visait à apprécier la mesure dans laquelle le Dif a infléchi les pratiques de formation des entreprises et modifié l’attitude des salariés et des demandeurs d’emploi vis-à-vis de la formation.
Bien que considéré par la plupart des acteurs rencontrés comme un dispositif mineur, le Dif a fait naître un large éventail de stratégies d’entreprise. Certaines s’inscrivent dans la conception originelle du dispositif en favorisant l’initiative des salariés. D’autres en font un outil d’optimisation financière de la politique de formation ou imputent sur le Dif des actions proches ou identiques à celles du plan de formation.
Du côté des salariés, même si le Dif a permis à certains de réfléchir sur leur évolution professionnelle ou d’accéder à des formations rarement accordées dans le cadre du plan de formation de l’entreprise, le recours au dispositif est resté quantitativement très limité. Ouvrir un droit à la formation n’a pas été suffisant pour que les salariés s’emparent de cette possibilité…. »
DARES – Document d’études - 2015-188 - Le droit individuel à la formation : les enseignements d’une étude qualitative auprès des acteurs
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