
LPPR : En finir avec « ce stupide calcul des 192 heures du temps de service »

Le recrutement, le déroulement de carrière et la formation des enseignants-chercheurs
Ce rapport traite des questions relatives à la qualification des enseignants-chercheurs par le Conseil national des universités (C.N.U), de l'endorecrutement et des pratiques des établissements dans la gestion de la carrière et de la formation des enseignants-chercheurs, en examinant tout particulièrement le poids des activités pédagogiques ainsi que les dernières innovations en la matière. Plus...
Propositions pour une modification du décret 84-431 portant statut des enseignants chercheurs
Bernard Belloc a été chargé au mois d'avril 2003 de faire des propositions permettant de reconnaître les différentes missions des enseignants chercheurs". Il recommande notamment de classer en trois catégories les tâches qui peuvent leur être demandées statutairement (activités formelles d'enseignement sans distinguo entre formation en présence d'étudiants ou à distance, initiale ou continue - activités d'animation et de responsabilités collectives - activités de recherche, y compris de direction de thèses). Cette typologie permettrait d'établir le service de base (192 heures équivalents TD en activités formelles d'enseignement, plus au moins une activité d'animation et de responsabilité collectives, plus des activités de recherche). Tout service allant au-delà de ces services de base serait considéré comme ouvrant droit à une rémunération complémentaire (paiement ou décharge d'activités formelles d'enseignement). Plus...
Nouvelle définition des tâches des enseignants et des enseignants-chercheurs dans l'enseignement supérieur français
La Commission analyse la situation des enseignants-chercheurs au sein de l'enseignement supérieur français en faisant un point sur la situation actuelle des missions effectives des enseignants au regard de celles prévues par les textes, des exemples étrangers et des autres personnels de l'université. Les propositions s'appuient sur deux types de scénarios. Le premier vise à aménager et toiletter les règles et statuts actuels, le second cherche à définir une autre approche des services visant à une plus grande autonomie des établissements d'enseignement supérieur. Dans les deux cas les conséquences réglementaires et les coûts induits sont mesurés. Plus...
Les Enseignants-chercheurs à l'université : la place des femmes
Ce rapport part du constat suivant : les femmes ont généralement plus de difficultés pour atteindre des postes de responsabilité dans l'enseignement supérieur notamment ceux de professeurs des universités. Pour comprendre cette situation les auteurs analysent plusieurs paramètres : l'effet de la discipline, l'évolution dans le temps des effectifs enseignants, les étapes de la carrière, l'influence des organismes qui décident du recrutement et des promotions, en particulier du CNU (Conseil national des universités). Ils commentent ensuite les données d'une enquête menée auprès d'enseignants- chercheurs et reviennent sur le rôle de l'institution et de la vie familiale. La dernière partie du rapport est consacrée à la situation des enseignants-chercheurs dans les autres pays européens. Plus...
Étudier à Grenoble: un esprit sain dans un corps sain
En Rhône-Alpes, face au mastodonte lyonnais, Grenoble fait valoir ses atouts auprès des étudiants... Et réussit à tirer son épingle du jeu. Focus sur cinq établissements grenoblois particulièrement attractifs. Plus...
C.N.U. et CNAP : les instances nationales

Will AI replace university lecturers? Not if we make it clear why humans matter
Many UK universities are struggling financially, but there’s one option that is rarely discussed: replacing lecturers with artificial intelligence (AI) machines. This might sound like sci-fi – after all, the lists of occupations vulnerable to AI rarely include teaching, which is still seen as too creative for computers. But a growing database of information harvested from online courses – clickstreams, eye-tracking and even emotion-detection – could make AI lecturers a common feature in the near future. More...
Business schools : en route pour l’uberisation des enseignants-chercheurs ?
L’uberisation bouleverserait le modèle du salariat bien établi depuis les Trente Glorieuses dans des métiers de plus en plus variés. Même l’enseignement supérieur n’y échapperait pas. Plus...
RERS 2019 - Les enseignants du supérieur par discipline

L’effectif total des enseignants du supérieur a augmenté de 15 % au cours des vingt dernières années, variant de 78 900 à 90 800. Les taux de croissance les plus élevés ont, pour cette période, concerné les effectifs des enseignants non permanents (+ 22 %), suivi des maîtres de conférences (+ 17 %) et des professeurs des universités (+ 13 %) (1).
Les personnels enseignants de l’enseignement supérieur se répartissent en trois grandes catégories : 55 700 enseignants-chercheurs (EC) titulaires – et stagiaires – (soit 61 %) constitués des maîtres de conférences (MCF) et des professeurs des universités (PR) ; 12 900 enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur (soit 14 %) ; et 22 200 enseignants non permanents (soit 24 %) constitués des doctorants contractuels effectuant un service d’enseignement et des attachés temporaires d’enseignement et de recherche (2). Les enseignants en sciences forment le groupe disciplinaire le plus important (38 %), suivis par ceux de lettres (30 %), de droit et de santé (respectivement 14 % chacun).
En lettres, les EC représentent 53 % de l’effectif (61 % dans l’ensemble) et les enseignants du 2nd degré sont davantage représentés. En sciences, les EC constituent 72 % du personnel alors que les enseignants non permanents ne représentent que 17 % (24 % sur l’ensemble). Dans les disciplines de santé, la part des PR est très importante, 38 % contre 23 % de MCF (22 % de PR et 39 % de MCF sur l’ensemble).
Consulter la brochure R.E.R.S. 2019. Plus...