L’objet premier de cette catégorisation est de classer les étrangers en fonction de caractéristiques que l’État, encore très largement souverain en la matière (même s’il ne faut pas négliger ici le rôle grandissant de l’Union européenne), juge nécessaires pour permettre – ou non – l’entrée et le séjour sur son territoire et pour accorder – ou non – certains droits à ceux qui se trouvent déjà sur ce territoire, qu’ils y soient entrés ou non régulièrement.
C’est la raison pour laquelle le terme de « migrants » relève davantage de la science politique et démographique, voire sociologique, que juridique. Aucun État ni organisation telle que l’Union européenne n’autorise l’entrée et/ou le séjour sur son territoire à des personnes du seul fait qu’elles appartiennent à cette catégorie très générale. C’est donc l’appartenance à une catégorie beaucoup plus spécifique qui peut conférer, en fonction de certaines règles internationales, européennes et/ou nationales, une autorisation d’entrée et/ou de séjour.
Les principales catégories sont celles de "réfugié", de "travailleur", d’"étudiant" et de "membre de la famille d’un national ou d’un étranger régulièrement présent sur le territoire de l’État d’accueil". La pertinence de cette catégorisation traditionnelle doit cependant être interrogée aujourd'hui, au regard notamment de la multiplicité et de la multiplication des motivations des migrations. Plus...
C’est la raison pour laquelle le terme de « migrants » relève davantage de la science politique et démographique, voire sociologique, que juridique. Aucun État ni organisation telle que l’Union européenne n’autorise l’entrée et/ou le séjour sur son territoire à des personnes du seul fait qu’elles appartiennent à cette catégorie très générale. C’est donc l’appartenance à une catégorie beaucoup plus spécifique qui peut conférer, en fonction de certaines règles internationales, européennes et/ou nationales, une autorisation d’entrée et/ou de séjour.
Les principales catégories sont celles de "réfugié", de "travailleur", d’"étudiant" et de "membre de la famille d’un national ou d’un étranger régulièrement présent sur le territoire de l’État d’accueil". La pertinence de cette catégorisation traditionnelle doit cependant être interrogée aujourd'hui, au regard notamment de la multiplicité et de la multiplication des motivations des migrations. Plus...