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Formation Continue du Supérieur
3 décembre 2018

Les droits d’inscription - 3 - Les frais d’inscription aux concours communs d’entrée pour les formations publiques sélectives

Cour des ComptesLes droits d’inscription dans l’enseignement supérieur - Cour des comptes - Communication à la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale • Novembre 2018
Chapitre I La quasi gratuité : un modèle historique battu en brèche
I - Un système dénué de logique financière et marqué par l’immobilisme
D - Une quasi-gratuité à relativiser
3 - Les frais d’inscription aux concours communs d’entrée pour les formations publiques sélectives
En France, l’accès aux écoles publiques d’ingénieurs est conditionné à l’obtention d’un concours d’entrée. Il existe un certain nombre de concours, composés d’épreuves écrites et orales parfois précédées d’une phase d’admissibilité (qui peut être une sélection sur dossier, par exemple). Ces concours peuvent être passés directement après le bac ou bien après deux ans de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). On estime qu’en moyenne, pour trois ou quatre concours présentés, le montant total des droits à acquitter par un candidat « post-bac » se situe entre 300 € et 400 €, et pour un candidat « post-CPGE », autour de 800 €. Les boursiers sont exonérés en partie ou en totalité de ces frais.
Au-delà de ces frais de scolarité annexes acquittés auprès des établissements publics d’enseignement supérieur, les étudiants peuvent également être amenés à compléter, auprès du secteur privé, une offre de formation publique jugée insuffisante dans le cadre de certaines formations sélectives, comme par exemple les études de médecine.
Les études de médecine : des dépenses élevées pour des préparations privées quasi-obligatoires
En médecine, la formation universitaire est perçue par de nombreux étudiants comme préparant insuffisamment aux échéances du cursus, qui incluent des pratiques de sélection et de classement en fin de première année et en fin de deuxième cycle. Les étudiants ont recours à des préparations privées complémentaires, notamment en première année commune aux études de santé (PACES) et lors de la préparation de l’internat, qui représentent une charge financière pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros par an. Selon l’Association nationale des étudiants en médecine de France, l’inscription auprès de services privés d’aide à la préparation des examens représentait 4 707 € (moyenne des tarifs pratiqués pour la formule de cours la plus exhaustive) lors de la rentrée 2017. Le recours à ces préparations pourrait être réduit par un renforcement de la pratique du tutorat en université, proposée de façon bénévole par des étudiants de deuxième ou de troisième année aux étudiants en PACES.
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