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Formation Continue du Supérieur
24 février 2016

Dix postes pour la recherche sur l’islam et la radicalisation

Par Denis Peiron. Des postes d’enseignants-chercheurs viennent d’être attribués à cinq universités et une école, une information en exclusivité pour « La Croix ». Promis dès janvier 2015, ces moyens supplémentaires doivent permettre d’éclairer les décisions des pouvoirs publics.
Au lendemain des attentats de janvier 2015, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem avait promis, dans le cadre d’une « grande mobilisation en faveur des valeurs de la République », de nouveaux moyens pour encourager la recherche sur les phénomènes de radicalisation.
En voici la première traduction : sur la base d’un appel d’offres auquel a répondu une petite trentaine d’établissements, six premiers postes viennent d’être attribués aux universités de Strasbourg, de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Sorbonne-Université, d’Aix-Marseille et de Lyon, ainsi qu’à l’École pratique des hautes études. Voir l'article...

23 février 2016

Une obligation de formation continue pour les professionnels de l'immobilier

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Les professionnels de l'immobilier seront soumis, à compter du 1er avril 2016, à une obligation de formation continue : 14 h/an ou de 42 h au cours de trois années consécutives d'exercice (dont au moins 2 h sur la déontologie).
Cette obligation professionnelle concerne les titulaires de la carte professionnelle ou, lorsqu'il s'agit de personnes morales, leur représentant légal et statutaire, les personnes qui assurent la direction d'un établissement, d'une succursale, d'une agence ou d'un bureau ainsi que les personnes, salariées ou non, habilitées par le titulaire de la carte à négocier, s'entremettre ou s'engager pour le compte de ce dernier.
Lorsqu'ils détiennent une carte professionnelle, celle-ci ne peut être renouvelée s'ils ne justifient pas avoir rempli l'obligation.
Décret n° 2016-173 du 18 février 2016. Voir l'article...
22 février 2016

Les personnels de la recherche - 22.02.2016

La recherche est une conjugaison de talents individuels et le produit d'un travail d'équipe. La production de connaissances revient aux enseignants-chercheurs et aux chercheurs. Pour accomplir cette mission, l'apport de compétences de nombreux ingénieurs et techniciens est essentiel et de multiples savoirs et savoir-faire sont nécessaires à tous les niveaux de responsabilité.

163 400 personnes dans la recherche publique dont 100 800 chercheurs
La recherche publique est menée principalement au sein  :

  • des universités et d'une centaine de grandes écoles et établissements d'enseignement supérieur ;
  • de 25 organismes publics de recherche (C.N.R.S., INSERM, INRA, INRIA, CNES, C.E.A., CNES, IFREMER, etc.) regroupés en 5 Alliances nationales de recherche ;
  • de 25 regroupements universitaires et scientifiques dont 20 COMUE (communautés d'universités et établissements) ;
  • des fondations privées (instituts Pasteur et Curie) ;
  • des fondations universitaires et des fondations de coopération scientifique ;
  • de 34 instituts Carnot ;
  • de 71 pôles de compétitivité.

Au total, on compte 165 300 personnes dans la recherche publique, dont 102 500 chercheurs (en E.T.P.). Une partie importante de ces personnes bénéficient d'un statut de fonctionnaire, les autres sont des agents non titulaires.
Les personnels des EPIC ainsi que ceux des fondations, sont régis par le droit du travail.

Les métiers de l'enseignement supérieur et de la recherche
Les ressources humaines de l'enseignement supérieur et de la recherche publique rassemblent l'ensemble des personnes travaillant directement, à temps complet ou à temps partiel, sur des projets de recherche : chercheur, enseignants-chercheurs et personnels de soutien à la recherche (techniciens et personnels réalisant des tâches scientifiques sous le contrôle des chercheurs, personnel de bureau, et personnel de secrétariat).
Si les candidat(e)s aux métiers de chercheur ou d'enseignant-chercheur sont obligatoirement titulaires d'un doctorat, de nombreux niveaux de qualification trouvent leur place dans une équipe de recherche.

Doctorant
Le titulaire d'un master (bac +5) peut préparer un doctorat en trois ans (bac+8). Un doctorant s'engage, sous la supervision d'un directeur de thèse, dans un projet de recherche comprenant la rédaction et la soutenance d'une thèse dans le but d'obtenir le diplôme de docteur.
Le contrat doctoral, conclu pour une durée de trois ans, est désormais proposé aux doctorants qu'ils soient recrutés par les établissements publics d'enseignement supérieur ou par les organismes de recherche.

  • Le contrat doctoral apporte toutes les garanties sociales d'un vrai contrat de travail, conforme au droit public.
  • Il fixe une rémunération minimaleassurée à laquelle aucun établissement ne peut déroger : depuis le 1er juillet 2010, elle s'élève à 1684,93 euros bruts mensuels pour une activité de recherche seule et à 2024,70 euros bruts en cas d'activités complémentaires. Ce salaire peut être négocié au dessus de ce minimum sans limite de plafond de rémunération.

IMPORTANT : avec le contrat doctoral, les doctorants disposent d'un vrai contrat de travail et, par conséquent, d'une véritable reconnaissance du doctorat en tant qu'expérience professionnelle.

Les conventions industrielles de formation par la recherche (C.I.F.R.E.)
Elles permettent à de jeunes chercheurs de réaliser leur thèse en entreprise, en liaison avec une équipe de recherche extérieure et en étant rémunéré par l'entreprise.
Les CIFRE

Enseignant-chercheur : maître de conférences et professeur des universités
Les enseignants-chercheurs sont, soit maîtres de conférences, soit professeurs des universités. Ils ont la double mission d'assurer le développement de la recherche fondamentale et appliquée et de transmettre aux étudiants les connaissances qui en sont issues.
Ils participent à l'élaboration et à la transmission des connaissances, assurent la direction, le conseil et l'orientation des étudiants. Ils contribuent également au développement de la recherche fondamentale, appliquée et à sa valorisation ainsi qu'à la diffusion de la culture et à la coopération internationale. Ils assurent leur activité de recherche dans des laboratoires universitaires qui sont le plus souvent associés aux grands organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, etc.).
Diplôme: doctorat.
Rémunération mensuelle brute (2010)
Maître de conférences
: 2 068 euros (début de carrière), 3 741 euros (dernier échelon de la classe normale), 4 388 euros (dernier échelon de la hors classe).
Professeur des universités : 2 998 euros (début de carrière), 4 388 euros (dernier échelon de la 2e classe), 6 015 euros (dernier échelon de la classe exceptionnelle).
IMPORTANT : Toutes les activités scientifiques ou pédagogiques contractuelles précédant le recrutement dans le corps des maîtres de conférences (allocation de recherche, ATER, contrat de post-doctorat en France ou à l'étranger...) sont désormais prises en compte de manière cumulée, y compris le doctorat.

Chercheur : chargé de recherche et directeur de recherche
Les chercheurs sont, soit chargés de recherche, soit directeurs de recherche. Ils concourent à l'accomplissement des missions de la recherche et participent à la formation initiale et continue principalement dans les organismes de recherche et les établissements d'enseignement supérieur.

  • Les chargés de recherche sont des fonctionnaires titulaires nommés par décision du directeur général de l'établissement public à caractère scientifique et technologique dans lequel ils ont été recrutés.
  • Les directeurs de recherche, outre les missions dévolues aux chercheurs, ont vocation à concevoir, animer ou coordonner les activités de recherche ou de valorisation.
  • Pour l'accès aux corps de chargés de recherche et de directeurs de recherche, des concours sur titres et travaux sont ouverts dans chaque établissement public à caractère scientifique et technologique.

Diplôme : doctorat.
Rémunération mensuelle brute (2010)
Chargé de recherche
: 2 001 euros (début de carrière), 2 487 euros (dernier échelon de la 2e classe), 3 622 euros (fin de carrière).
Directeur de recherche : 2 902 euros (début de carrière), 5 138 euros (dernier échelon de la 1ère classe), 5 828 euros (fin de carrière).

Ingénieur de recherche
Il participe à la mise en œuvre des activités de recherche, de formation, de gestion, de diffusion des connaissances et de valorisation de l'information scientifique et technique. Il est chargé de fonctions d'orientation, d'animation et de coordination dans les domaines techniques ou administratifs.
Diplôme :doctorat, ingénieur des grandes écoles ou des universités.
Rémunération mensuelle brute (2010) : 1 868 euros (2e classe-début de carrière), à 4 366 euros (hors classe-fin de carrière). Corps decatégorie A. La fiche métier ingénieur de recherche

Ingénieur d'études
Il contribue à l'élaboration, à la mise au point et au développement des techniques et méthodes mises en œuvre dans l'établissement où il exerce, ainsi qu'à l'organisation de leur application et à l'amélioration de leurs résultats. Il peut exercer des fonctions d'administration et assumer des responsabilités d'encadrement.
Diplôme :diplôme d'ingénieur, master, maîtrise, licence.
Rémunération mensuelle brute (2010) : 1 677 euros (2e classe-début de carrière), 2 774 euros (1ère classe milieu de carrière), 3 550 euros (hors classe-fin de carrière). Corps decatégorie A. La fiche métier ingénieur d'études

Assistant ingénieur
Il veille à la préparation et au contrôle de l'exécution d'opérations techniques ou spécialisées et peut être chargé d'études spécifiques, de mise au point ou d'adaptation de techniques ou méthodes nouvelles. Il peut aussi exercer des missions d'administration et participer à l'encadrement des personnels techniques ou administratifs
Diplôme : BTS, DUT, DEUST.
Rémunération mensuelle brute (2010)
 : 1 537 euros en début de carrière, à 2 498 euros en fin de carrière. Corps decatégorie A. La fiche métier assistant ingénieur

Technicien de recherche et de formation
Il met en œuvre l'ensemble des techniques et des méthodes concourant à la réalisation des missions et des programmes d'activité de l'établissement où il exerce. Il peut participer à la mise au point et à l'adaptation de techniques ou méthodes nouvelles et se voir confier des missions d'administration.
Recrutement par concours externes et internes, par liste d'aptitude ou détachement.
Diplôme :DEUG, baccalauréat.
Rémunération mensuelle brute (2010) : 1 346 euros (début de carrière classe normale), 1 836 euros (milieu de carrière classe supérieure) 2 330 euros (fin de carrière classe exceptionnelle). Corps decatégorie B. La fiche métier technicien de recherche et de formation

Adjoint technique de recherche et de formation
Il réalise des tâches d'exécution ou de service intérieur. Corps de catégorie C, le corps des adjoints techniques de recherche et de formation compte quatre grades : adjoint technique principal 1ère classe et 2e classe adjoint technique 1ère classe et 2e classe.
Diplôme : BEP, CAP. La fiche métier adjoint technique de recherche et de formation

Les personnels enseignants non-permanents
Aux enseignants-chercheurs et aux enseignants du second degré - qui représentent quatre cinquièmes des personnels enseignants du supérieur - s'ajoute une population d'enseignants aux profils très variés recrutés à titre temporaire :

  • les enseignants associés, professionnels ou universitaires : l'association est une situation qui permet à un professionnel d'assurer des fonctions d'enseignant-chercheur, à mi-temps ou à temps plein.  
  • les attachés temporaires d'enseignement et de recherche (ATER) assurent des enseignements tout en préparant une thèse ou en poursuivant d'autres travaux de recherche, en qualité d'agents contractuels. Cette fonction est accessible aux doctorants et aux docteurs pour une durée d'un an renouvelable une fois.

Autres métiers
L'enseignement supérieur et de la recherche ce sont aussi les métiers des bibliothèques (bibliothécaire, conservateur des bibliothèques, bibliothécaires assistants spécialisés, magasinier principal de 2e classe), de la santé et du social (infirmier(e), assistant(e) de service social, conseiller(e) technique de service social, médecin), de l'administration, ainsi que des postes d'encadrement. Voir l'article...

22 février 2016

Enquête sur les disciplines rares pour le 15/2/2016

Résultat de recherche d'images pour Un rapport sur les disciplines rares a été remis en mars 2015 à la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (pièce jointe).
Ce rapport contient des définitions, des constats, des préconisations.
Le bureau de la CDUL, qui a participé au Groupe de Travail, a souhaité se saisir de cette problématique qui touche les sujets plus larges de l’interdisciplinarité et de la liaison lycée-université, thèmes des congrès 2014 et 2015. Les UFR de ALLSHS sont concernées par cette problématique des flux étudiants, tant d’ailleurs du point de vue des filières pléthoriques que de celles à très faibles effectifs. Sur le plan des structures, la réflexion porte sur la place des UFR et des universités dans le nouveau paysage des COMUE.

Par vos réponses, vos remarques, vos propositions, nous vous remercions pour votre contribution à ce dossier d’actualité
http://allsh.univ-amu.fr/enquete-nationale-aupres-des-facultes-allshs. Voir l'article...

22 février 2016

Université, la sélection en master jugée illégale : trois questions à Jean-Marc Schlenker

Par Institut Montaigne. Un avis du Conseil d'État, émis le 10 février 2016, estime que sélectionner les étudiants en master 1, comme en master 2, est illégal. Alors que la Conférence des Présidents d’Université "demande une sortie de crise rapide pour tous les masters", Jean-Marc Schlenker, Professeur à l'Université du Luxembourg et président du Comité de Suivi de la loi LRU, en 2011 et 2012, décrypte les principaux enjeux de cette décision.
Pensez-vous que les universités doivent pouvoir sélectionner dès le M1 ?
La possibilité pour les universités de choisir leurs étudiants au niveau du master est très largement répandue à l’échelle internationale. Les formations de master sont avancées, parfois spécialisées, et elles exigent des prérequis spécifiques. On ne peut pas leur demander à la fois d'être ouvertes à tous les étudiants titulaires d'une licence, et d'offrir une formation du même niveau et de la même qualité que celles des universités étrangères qui, elles, peuvent sélectionner leurs étudiants et donc s'adresser à des étudiants d'un niveau plus homogène.
Ne pas autoriser la sélection au niveau master conduit donc à dégrader les conditions d'étude. Cela conduit aussi in fine à de lourds sacrifices pour beaucoup d'étudiants. Peu d'universitaires, et c’est heureux, sont prêts à attribuer un diplôme de master à des étudiants dont les acquis et les compétences ne correspondent pas à ce niveau d'étude. Les étudiants qui s'engagent dans un master sans y être préparés ont donc de fortes chances d'échouer et de perdre une ou deux années. L'absence de sélection à l'entrée implique la sélection par l'échec, beaucoup plus coûteuse pour les étudiants. Voir l'article...

22 février 2016

Commerce extérieur : des chiffres trompeurs

Par Institut Montaigne. Pour la quatrième année consécutive, le déficit de la balance commerciale de la France – c’est-à-dire la différence entre les exportations et les importations de biens et services – s’est réduit, passant de 58,3 milliards d’euros en 2014 à 45,7 milliards d’euros en 2015. Que faut-il en déduire pour la compétitivité de notre économie ? Décryptage. Voir l'article...

22 février 2016

Retraites : pour une réforme durable

Par Institut Montaigne. Déficit des régimes de retraite de  6 milliards d’euros en 2014,  dette cumulée de 18 % du PIB à l’horizon 20401 : face à ce constat toujours très préoccupant, l’Institut Montaigne appelle les futurs candidats aux élections présidentielles à se saisir de cet enjeu et plaide pour une réforme ambitieuse des régimes de retraite. Dans une note publiée aujourd’hui et intitulée Retraites : pour une réforme durable, l'Institut Montaigne formule trois propositions pour rééquilibrer les régimes, de façon rapide et crédible, sans aucune hausse nouvelle des prélèvements, ni des ressources publiques consacrées à ces régimes. Voir l'article...

22 février 2016

Pour que le numérique soit (enfin !) un levier de modernisation de l’État

Par Institut Montaigne. La France ne tire pas suffisamment partie des avancées technologiques pour faire du numérique un levier de modernisation et de simplification de son administration. C’est le constat formulé par la Cour des comptes dans son rapport "Relations aux usagers et modernisation de l’État : vers une généralisation des services publics numériques", rendu public le 4 février 2016. Voir l'article...

22 février 2016

Rapport annuel de la Cour des comptes: trois alertes passées au crible

Par Institut Montaigne. Chaque année, la Cour des comptes remet son rapport public au Parlement et au président de la République. C’est l’occasion pour les sages de la rue Cambon de dresser un tableau des progrès et des failles dans la gestion des politiques publiques. Tour d’horizon à la lumière des récents travaux de l’Institut Montaigne. Voir l'article...

22 février 2016

Attractivité des talents étrangers : la France distancée !

Par Institut Montaigne. La France continue à très bien exporter ses jeunes diplômés mais peine à séduire les talents du monde entier. Notre pays dispose pourtant de solides atouts pour les attirer. 
La France, 1ère destination touristique au monde n'est pourtant que 22ème à l’Index Mondial sur la Compétitivité et les Talents (GTCI), que l’INSEAD, le groupe Adecco et le Human Capital Leadership Institut ont rendu public le 19 janvier dernier. Voir l'article...

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