16 février 2013
Les grandes écoles s’interrogent sur les communautés d’université et le rapprochement des prépas et de l’université
Par Olivier Rollot.Au cœur de la loi à venir sur l’enseignement supérieur et la recherche se trouvent les « communautés d’universités » (devenues « scientifiques » dans la dernière mouture en date de l’avant-projet de loi et pouvant prendre le nom de communauté d’universités « si elle comprend parmi ses membres au moins une université »). Geneviève Fioraso entend en effet faire « éclore une trentaine de sites signataires pour leur territoire d’un contrat de site avec le Ministère ». Trente communautés dont les pouvoirs et la gouvernance sont aujourd’hui au centre de toutes les attentions.
« Rien ne PRES » semble dire la CGE
La remise en cause des pôles de recherche et d’enseignement supérieur, ces fameux PRES qui réunissent aujourd’hui l’ensemble des universités et la plupart des grandes écoles dans des structures communes, provoque bien des inquiétudes. « Cela a été un travail gigantesque de nous réunir. Pourquoi faudrait-il déjà casser tout ce qui a été fait pour repartir dans de nouvelles négociations? », demande Pierre Tapie, le président de la Conférence des Grandes écoles, peu enclin à voir supprimer les EPCS (établissement public de coopération scientifique) et les FCS (fondations de coopération scientifique), créés en 2006, pour intégrer de nouvelles structures dans l’année à venir, le délai fixé par la loi: « Il faut nous laisser encore trois ou quatre ans pour voir comment ils évoluent ». Une position que rejoint la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) qui « demande que la transition ne soit pas automatique et qu’il soit proposé des modalités pour les PRES n’ayant pas modifié leurs statuts dans le délai d’un an comme prévu par la loi ». Suite de l'article...
« Rien ne PRES » semble dire la CGE
La remise en cause des pôles de recherche et d’enseignement supérieur, ces fameux PRES qui réunissent aujourd’hui l’ensemble des universités et la plupart des grandes écoles dans des structures communes, provoque bien des inquiétudes. « Cela a été un travail gigantesque de nous réunir. Pourquoi faudrait-il déjà casser tout ce qui a été fait pour repartir dans de nouvelles négociations? », demande Pierre Tapie, le président de la Conférence des Grandes écoles, peu enclin à voir supprimer les EPCS (établissement public de coopération scientifique) et les FCS (fondations de coopération scientifique), créés en 2006, pour intégrer de nouvelles structures dans l’année à venir, le délai fixé par la loi: « Il faut nous laisser encore trois ou quatre ans pour voir comment ils évoluent ». Une position que rejoint la Cdefi (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs) qui « demande que la transition ne soit pas automatique et qu’il soit proposé des modalités pour les PRES n’ayant pas modifié leurs statuts dans le délai d’un an comme prévu par la loi ». Suite de l'article...
De réir Olivier Rollot. Ag croílár an reachtaíocht atá le teacht ar ardoideachas agus taighde "pobail na n-ollscoileanna" (anois "eolaíocht" sa leagan is déanaí amhail ar an dréacht-dlí agus is féidir an t-ainm phobail ollscoileanna "má tá ann i measc a chomhaltaí ar a laghad ollscoil"). Níos mó...
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