
Certaines de ces nouvelles recrues ont déjà pris leurs fonctions dans une école, un collège ou un lycée. D’autres attendent de signer leur contrat. Étudiants boursiers, ils se sont engagés à travailler douze heures par semaine en moyenne pour l’éducation nationale (observation, aide aux devoirs, participation à des activités, voire prise en charge d’une classe avec un tuteur en master 1), pour un revenu mensuel net de 900 euros. En contrepartie, ils devront passer un concours de l’enseignement. Les « emplois d’avenir professeur » (EAP), c’est LE dispositif phare du gouvernement pour attirer les candidats aux concours enseignants et démocratiser l’accès à la profession.
Reste que les étudiants ne se sont pas bousculés au portillon... Pour accélérer la cadence, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, ont voulu médiatiser le dispositif. Ils étaient à Reims, jeudi 14 février, pour faire un « point d’étape » sur les emplois d’avenir professeur et lancer de nouvelles affiches publicitaires. Suite de l'article...
