
Avec cette conviction, consciente des transformations entamées depuis 2007, mais surtout des investissements qui restent à effectuer, la CPU a formulé 20 propositions à destination des candidats à l’élection présidentielle à l’issue de son colloque « l’université pour l’avenir, Avenir des universités ». La CPU y rappelle les principes fondateurs de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Elle définit là les conditions et investissements nécessaires à l’accomplissement des missions de formation initiale, continue, d’insertion professionnelle et de recherche des universités et à l’exercice réel de politiques autonomes. La CPU y propose enfin des outils qui permettront de rendre l’université plus transparente, plus lisible et plus accessible à l’étudiant et au citoyen.
Ces propositions ne pourront être mises en œuvre que si elles s’accompagnent d’un engagement politique continu dans les universités. A ce titre, l’absence de l’enseignement supérieur et de la recherche du débat public, et leur faible mise en avant dans les programmes, pourrait faire supposer, à tort, que la plus grande partie du chemin a été parcourue. Ce serait une erreur pour nos établissements, et surtout, pour les générations futures.
