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Formation Continue du Supérieur
24 septembre 2011

La guerre entre Normale-Sup et Jussieu

http://tempsreel.nouvelobs.com/themes/header/mag-logo.pngPar Patrick Fauconnier. Le dernier classement des universités publié par celle de Shanghai sème la zizanie sur la Montagne-Sainte-Geneviève.
La parution du dernier Palmarès de Shanghai (le classement mondial des universités, voir notre numéro du 25 août) a mis le feu aux relations déjà tendues entre les deux pôles scientifiques historiques du quartier Latin: l’université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC, alias Jussieu ou Paris-VI) et l’Ecole normale supérieure.
Jussieu, qui a perdu cette année sa couronne de première fac française – au profit de Paris-Sud-Orsay –, se défoule en accusant le gouvernement d’être intervenu auprès des Chinois pour avantager Normale-Sup.
Des relations exécrables

Quelques centaines de mètres à peine séparent ces deux stars de la rive gauche. Si elles s’alliaient, elles figureraient très haut dans les classements; mais leurs relations sont exécrables.
Les fortes personnalités qui se sont succédé à la tête de Jussieu, comme Gilbert Béréziat ou Jean-Charles Pomerol, aiment raconter la sortie que leur a faite un jour Monique Canto-Sperber, la médiatique présidente de Normale-Sup, protégée de Bernard-Henri Lévy : "Nous ne sommes pas du même monde. Vous, vous êtes en bas de la Montagne-Sainte-Geneviève, nous, nous sommes en haut."
D’un côté l’université qui était jusqu’ici la première de France au classement de Shanghai, de l’autre une prestigieuse grande école qui s’estime "sans équivalent en France", autrement dit incomparable, ce qui la rend ombrageuse en matière d’alliances.
Paris Sciences Lettres

Quand l’Etat a poussé écoles et facs à se rapprocher, Jussieu et Normale-Sup se sont tourné le dos, malgré quinze laboratoires de recherche en commun. Jussieu a convolé avec la Sorbonne (Paris-IV) et Assas (Paris-II) pour constituer l’entité Sorbonne Universités. Normale-Sup a fondé un club plus élitiste, assez hétéroclite, groupant des écoles telles que l’ESPCI (l’école de Pierre-Gilles de Gennes et de Georges Charpak), les Beaux-Arts, le Collège de France, l’Observatoire de Paris et l’Institut Curie, rejoints par Dauphine suite à des pressions gouvernementales. L’ensemble s’est baptisé Paris Sciences Lettres (PSL) et se qualifie d’"université de recherche".
"Les étudiants les plus subventionnés de France"

Une université, Normale-Sup?? Pour Jean-Charles Pomerol, président sortant de l’UPMC, c’en est trop. Dans un communiqué rageur, il accuse: "Aux frais du contribuable, l’Etat a reçu en grande pompe une délégation de l’université de Shanghai en espérant leur faire prendre PSL pour une université."
Pointant le fait que les élèves de "Normale" sont payés par l’Etat, il ajoute: "Il est choquant de constater que les étudiants les plus subventionnés de France, de l’ordre de sept fois plus que ceux de l’UPMC, utilisent, avec la complicité du ministère, l’argent public pour essayer d’évincer les universités de la tête du classement."
Les premiers cours de la médaille Fields
Dans les faits, Jussieu reste bien classée à ce fameux palmarès: 41e mondiale et 2e française juste derrière Orsay, tandis que Normale-Sup est 69e. Mais les scientifiques de Jussieu relèvent qu’Orsay leur est passée devant à cause du professeur Ngô Bao Châu, médaille Fields en 2011 (l’équivalent du Nobel de mathématiques), qui enseigne à Orsay après avoir fait un magistère à… Normale.
Mais il a débuté à Jussieu, ce que Pomerol a rappelé en termes grinçants: "Quand Ngô Bao Châu est arrivé en France, il est bienheureux qu’une université, l’UPMC, l’ait inscrit et lui ait donné ses premiers cours, car il n’avait pas passé de concours (sous-entendu: celui de Normale)." C’était il y a vingt et un ans. A l’époque, Normale refusait de modifier son concours pour les étrangers. Les temps ont changé…
Deux conceptions de l'université

Ce qui rend l’UPMC nerveuse, c’est que le gouvernement a commencé à distribuer les labels "initiatives d’excellence", destinés à promouvoir dix pôles d’enseignement et de recherche, avec 7,7 milliards d’euros de dotations à la clé.
Or PSL, donc Normale-Sup, a décroché ce label, alors que Jussieu et Orsay ont été priées de revoir leur copie. Derrière cette rivalité, ce sont deux conceptions de l’université qui s’affrontent.
D’un côté, l’UMPC, 32.000 étudiants dont 6.400 étrangers, largement ouverte aux premiers cycles, qui fait "monter" les meilleurs en master et doctorat. De l’autre, une école de 2.300 étudiants dont 300 étrangers, qui se veut "université de recherche", sélectionnant drastiquement ses élèves. Patrick Fauconnier - Le Nouvel Observateur (Article publié dans Le Nouvel Observateur du 22 septembre 2011).
http://tempsreel.nouvelobs.com/themes/header/mag-logo.png Patrick Fauconnier. Najnowszego rankingu szkół wyższych opublikowanego przez niezgodę Shanghai siewu na Górze-Sainte-Geneviève. Ostatni numer Awards w Szanghaju (światowym rankingu uniwersytetów, patrz numerze z 25 sierpnia) podpalili już napięte stosunki między dwoma biegunami historii naukowych Dzielnicy Łacińskiej: Uniwersytet Pierre i Marie Curie (UPMC, Jussieu lub alias Paryż-VI) i Ecole Normale Superieure. Więcej...
24 septembre 2011

Une nouvelle Université: le CUFR de Mayotte

http://www.cg976.fr/fileadmin/user_upload/Modules/Actualites/cum.jpgLe Conseil Général en sa séance du 13 juillet 2011 a pris une délibération relative au projet de décret portant création du centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte. Afin d'appuyer cette démarche importante pour l'avenir de Mayotte, le Président du Conseil Général a adressé un courrier au Premier ministre et à tous les ministres concernés (à savoir le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministre de l'Intérieur et de l'Outre-Mer, la Ministre chargée de l'Outre-Mer, la Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme).
Un rapport, issu des travaux des services du Conseil Général et des réflexions des élus sur les enjeux d'un tel projet a été également joint au courrier pour insister sur l'importance du projet quant au développement socioéconomique de l'île et sur la nécessité d'intégrer le volet Recherche dès l'ouverture du centre en privilégiant les deux domaines prioritaires pour Mayotte que sont:
- l'environnement marin avec comme objectif à terme, de faire de Mayotte un pôle d'excellence en matière de connaissance et d'exploitation durable des écosystèmes marins tropicaux.
- la civilisation arabo et afro-musulmane. L'étude et l'enseignement de la civilisation afro-musulmane et des langues régionales (le Shimaoré est une langue bantoue au même titre que le swahili) contribueront en effet au rayonnement de notre pays et positionneront Mayotte « rupéisée, » en tête de pont de l'Europe dans l'Afrique de l'Est. Télécharger le dossier.

CREATION DU CENTRE UNIVERSITAIRE DE FORMATION ET DE RECHERCHE DE MAYOTTE ENJEUX ET PERPECTIVES.
Juillet 2011, Maoulana Andjilani, Directeur de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Préambule
Le développement universitaire à Mayotte s’apprête à franchir une étape déterminante avec la création d’un centre universitaire de formation et de recherche, un établissement piloté par l’Etat regroupant les services du Conseil général (CEFSM) et de l’Etat (IFM) chargés de l’enseignement supérieur.
Dans ce contexte, une réflexion s’impose pour déterminer les voies et moyens de faire de ce nouvel établissement universitaire un élément central du développement social et économique du territoire.
A Mayotte, l’enseignement supérieur est le produit d’un processus singulier qu’il convient de rappeler afin de souligner la préoccupation constante des pouvoirs publics locaux pour faire face à une augmentation massive des effectifs d’étudiants.
A l’instar de la France métropolitaine dans les années quatre vingt, aujourd’hui la conjoncture universitaire de Mayotte est marquée par un fort flux d’étudiants dans un territoire qui n’est pas outillé pour y faire face. Les politiques publiques d’aide à la mobilité sortante (complément de bourse, billet d’avion) conjuguées à l’ouverture localement de quelques formations ont facilité l’accès des jeunes Mahorais aux études supérieures.
L’ampleur de l’échec des étudiants mahorais démontre avec gravité qu’une politique efficiente de démocratisation universitaire ne peut pas se limiter à favoriser l'accès en premier cycle de nouveaux étudiants. Il ne suffit pas d'être inscrit à l'université - quand bien même cette université se situerait à proximité du domicile familial - pour y réussir. L’enjeu est à la fois de faire face à la massification tout en proposant des offres de formations de qualité dans un environnement favorable permettant de former les cadres de demain. La croissance des effectifs appelle un effort particulier des pouvoirs publics pour garantir des conditions de réussite à des étudiants aux situations familiales et sociales souvent défavorisées.
Le développement universitaire à Mayotte doit tenir compte du fait qu’une université n’est pas seulement un lieu d’acquisition du savoir, elle est aussi le lieu de la création du savoir. Un projet universitaire ne peut donc se concevoir sans la recherche et le transfert de technologie, deux ingrédients majeurs de la compétitivité des économies modernes. Dès lors le développement universitaire apparaît comme un élément stratégique du développement économique et social du territoire. Bien que la construction des systèmes universitaires et scientifiques relève des compétences régaliennes de l’Etat, mais compte tenu de la territorialisation des problématiques, le développement de ces domaines doit nécessairement impliquer une participation forte des collectivités locales.
Le Conseil général est régulièrement sollicité pour apporter des financements aux activités de recherche et d’enseignement supérieur. De cette logique de guichet doit se substituer un mode de gouvernance spécifique associant les pouvoirs publics locaux dans la définition et le pilotage des orientations stratégiques.
Repères historiques sur l’enseignement supérieur à Mayotte

- 18 janvier 2010: Le Président de la République Nicolas Sarkozy annonce la création dès la rentrée 2011 « d’une antenne universitaire permettant aux jeunes bacheliers de pouvoir continuer, sur place, leurs études jusqu’à BAC+2 ».
- 15 octobre 2010: Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche désigne Emmanuel Roux, vice-président de l’université de Nîmes comme chargé de mission pour définir les contours (aspects juridiques et organisationnels) du futur établissement universitaire de Mayotte.
- 12 juillet 2011: Le conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) approuve le projet de création d’un centre universitaire de formation et de recherche à Mayotte. Le CNESER insiste sur la nécessité de « garantir un accès aux études supérieures sur tout le territoire français ».
- 13 juillet 2011: Le Conseil général donne un avis favorable au projet de décret portant création du centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte. A cette occasion, le Conseil général a proposé des amendements pour affirmer la place du volet recherche scientifique et renforcer la participation des élus locaux dans la gouvernance du Centre...
Statut juridique du Centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte

En France, le service public de l’enseignement supérieur est assuré essentiellement par 2 types d'établissements:
- Les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP)
- Les établissements publics à caractère administratif (EPA)
Les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel comprennent essentiellement les universités de plein exercice. Ces établissements bénéficient d’une autonomie administrative, pédagogique et financière.
Depuis le début des années 1990, pour faire face à la progression des effectifs étudiants, les universités de plein exercice se sont orientées vers un développement de sites délocalisés: les antennes universitaires. Ces antennes sont totalement dépendantes (gestion administrative et financière ainsi que la politique pédagogique) de leur université mère. Les universités mères délocalisent généralement par duplication des formations dans le but de désengorger les métropoles. Les décisions de création de formations et d'affectation d'enseignants relèvent exclusivement des universités mères.
Les antennes se caractérisent aussi par l'absence d'activités de recherche et de laboratoires et par conséquent une faible implantation réelle des enseignants sur ces sites. Dans un territoire comme Mayotte, l’éloignement de la Métropole aurait rendu le phénomène de « turbo-profs » encore plus désastreux pour le développement d’un enseignement supérieur de qualité.
Les collectivités locales participent fortement dans le financement des antennes universitaires en partenariat plus ou moins structuré selon les cas et selon des formules juridiques très diverses : syndicat mixte, GIP, association de soutien, simple convention, etc. Quelle que soit la formule, l'appui financier apporté par les collectivités locales est indispensable au maintien des formations universitaires délocalisées sans pour autant que les élus locaux participent à la définition et la coordination des politiques de formation. Le centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte (CUFR de Mayotte) n’est ni une université de plein exercice ni une antenne universitaire. Il est un Etablissement Public à caractère Administratif.
Les établissements publics à caractère administratif sont dotés d’une personnalité civile et dispose d'une autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d'intérêt général précisément définie, sous le contrôle de l'État ou d'une collectivité territoriale. Un décret de création de chacun des EPA fixe le statut particulier de l'établissement. Les EPA ont vocation à être rattachés à une ou plusieurs universités de plein exercice. A l’inverse des antennes universitaires, en cas de rattachement les EPA conservent leur personnalité morale et leur autonomie financière. Une convention avec l’université de rattachement précise les modalités de coopération entre les établissements.
Le CUFR de Mayotte assurera un enseignement supérieur généraliste et professionnel et conduira des activités de recherche. Le Centre organisera des formations préparant aux divers diplômes de l’enseignement supérieur qui seront délivrés par l’université de rattachement dans des conditions fixées par convention.
En tant que EPA, tout comme son université de rattachement, le Centre négociera directement avec le ministère de tutelle un contrat quadriennal et sera soumis à l’évaluation de l’AERES (Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur).
Pour l’accomplissement de ces missions, le Centre disposera de personnels, d’équipements, de locaux et de crédits provenant de l’Etat, des Collectivités territoriales ou de tout autre organisme privé ou public, ainsi que des ressources qui proviennent des activités du Centre. Le CUFR de Mayotte sera administré par un Conseil d’administration et de recherche (CAR) qui cumulera les compétences d’un CA et celles d’un conseil scientifique. Le Centre sera dirigé par un directeur chargé de la gestion de l’établissement. Le directeur sera nommé par le Ministère de tutelle sur proposition du CAR.
Enjeux du projet universitaire de Mayotte
1. Démocratiser l’accès aux études universitaires

La création d’un Centre universitaire à Mayotte peut paraître paradoxal au regard de la volonté de l’Etat de concentrer les moyens sur quelques gros campus. Cependant, la France est en deçà de l'objectif de Lisbonne d’amener 50% d’une classe d’âge à un diplôme d’enseignement supérieur (on est autour de 35% environ). Les effectifs étudiants se sont stabilisés dans les universités métropolitaines. Ainsi, pour réussir la démocratisation de l’enseignement supérieur, le rapprochement géographique des pôles de construction et de diffusion du savoir et des lieux de vie des jeunes bacheliers continue à s’imposer. A Mayotte les effectifs étudiants sont en croissance continue; une tendance qui s’accentue d’année en année à la faveur d’une démographie galopante. Il est important de proposer localement des solutions au défi de la massification de l’enseignement supérieur. La mobilité sortante est coûteuse. De plus, on enregistre un échec scolaire massif de la part des étudiants mahorais en métropole ou à la Réunion. Cette mobilité contrainte est jugée psychologiquement et matériellement difficile à supporter.
La possibilité de conserver les étudiants mahorais ou d’en attirer d’autres est un enjeu majeur. La mobilité est une demande forte des étudiants, elle ne doit pas être freinée mais mieux accompagnée. L’idéal serait que les étudiants qui quitteront Mayotte le fassent uniquement pour des formations non dispensées dans le territoire. La réalité est que des étudiants seront tentés par la mobilité bien que la formation qu’ils souhaitent acquérir soit disponible sur place. C’est un phénomène bien connu dans les universités d’Outre-mer où le taux d’accueil des bacheliers dans l’académie d’obtention du bac est largement inférieur à celui observé dans les académies métropolitaines. Le positionnement des élites locales qui ont tendance à disqualifier les diplômes préparés sur le territoire n’arrange pas le phénomène. Par ailleurs, l’université a une responsabilité particulière dans l’interconnexion qu’il convient d’établir entre les jeunes Mahorais et ceux des pays environnants. L’allègement des contraintes administratives d’entrée sur le territoire (faciliter l’obtention de Visa) et le développement d’infrastructures d’accueil (résidence universitaire) de qualité et en nombre suffisant sont des mesures de nature à donner une expression concrète de la coopération et de l’insertion régionale de notre île.
2. Créer les conditions de la réussite des étudiants

Il ne suffit pas de faire ses études dans son environnement familial pour les réussir. Il faut reconnaître qu’un nombre important de bacheliers mahorais n’est pas suffisamment armé pour poursuivre des études supérieures. Ce constat oblige le Centre universitaire de Mayotte à axer ses efforts sur l’amélioration de la réussite des étudiants les plus vulnérables par des mesures d’accompagnement favorisant l’égalité des chances. Il conviendra notamment:
- de mettre en place une préparation à l’enseignement supérieur,
- d’effectuer un effort plus marqué dans une pédagogie adaptée,
- d’organiser un tutorat notamment dans le cadre du plan national « réussite licence »,
- de démocratiser l’accès aux nouvelles technologies de l'information,
- de proposer des aides personnalisées pour définir un projet professionnel (réussir l’orientation),
- de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants en renforçant par exemple le lien entre l’université et les milieux professionnels.
La qualité d’encadrement et d’accompagnement est un argument pour un retour dans l’île des étudiants de niveau Licence qui sont en situation d’échec dans les grandes métropoles universitaires.
3. Proposer des offres de formations de qualité

Le Centre universitaire de Mayotte ne peut être un décalque d’une université métropolitaine aussi prestigieuse soit-elle. Au lieu d’une duplication mécanique des formations, il convient de réfléchir à un projet original d’offre de formation spécifique répondant aux besoins du territoire. L'enjeu est de réussir la combinaison d’une offre généraliste de premier cycle avec un aboutissement en licence (L3), et le développement d’une filière spécialisée avec la mise en place progressive de masters et de doctorats.
L'excellence au niveau de la recherche est le seul moyen d'attirer des chercheurs de haut niveau et, par conséquent, des enseignants de haut niveau. Il faut faire en sorte que l'on puisse venir de la France métropolitaine ou d’ailleurs pour s'inscrire dans une formation proposée dans le Centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte parce qu'elle n'existe qu’ici. La complémentarité du site de Mayotte avec le ou les universités de rattachement est essentielle, elle doit aller jusqu’à la délocalisation de laboratoires. Le choix de Masters à mettre en place sera facilité par l’implantation sur le territoire d’équipes de recherches des grands organismes nationaux.
4. Contribuer au développement économique et social de l’île

L’ambition universitaire de Mayotte doit dépasser la simple gestion des flux d’étudiants. Le projet universitaire de Mayotte n’a de légitimité qu’en étant le socle du développement socio-économique de l’île. Il doit être un maillon incontournable du projet de développement du territoire.
Dans le contexte universitaire national actuel, le Centre universitaire de Mayotte ne survivra qu’à la condition de s’affirmer sur une ou deux champs disciplinaires de recherche d’excellence au niveau national et international. Un travail de fond devra être engagé avec l’université de rattachement et les organismes nationaux de recherche (IRD, IFREMER, CNRS etc.) pour implanter à Mayotte une recherche spécifique qui met en valeur nos atouts. Avec 65% de la production aquacole de l’Outre-mer français et plus de 5% de la production nationale, Mayotte se positionne comme la locomotive des territoires d’Outre-mer en matière d’aquaculture. La filière aquacole représente un enjeu économique majeur pour Mayotte. Les experts conviennent que le potentiel exceptionnel de Mayotte dans ce domaine est largement sous-exploité. Par ailleurs, depuis 2010 Mayotte abrite le deuxième parc national marin de France après celui d’Iroise en Bretagne. Mayotte est une région sentinelle des phénomènes mondiaux de réchauffement climatique qui se matérialisent entre autres par des blanchissements des coraux. Au travers du Centre universitaire, le développement de la recherche dans le domaine de l’environnement marin permettra à la fois de mettre en place des protocoles de suivi et de conservation des milieux et des espèces marins et de proposer des appuis scientifiques au développement d’activités à fort potentiel économique. L’installation de l’IFREMER prévue en 2012 est un premier pas dans la bonne direction.
L’objectif à terme est de faire de Mayotte un pôle d’excellence en matière de connaissance et d’exploitation durable des écosystèmes marins tropicaux. Mayotte est dans l’océan Indien un carrefour des populations aux langues, cultures et religions diverses. La société mahoraise a connu une histoire complexe, marquée par l’esclavagisme et le colonialisme arabe et occidentale. Toutes ces caractéristiques constituent en elles-mêmes des thèmes de recherche de premier intérêt pour notre pays. Mayotte est le territoire de la République le mieux indiqué pour étudier, par exemple la civilisation afro-musulmane. Le shimaoré est une langue bantoue au même titre que le swahili. L’étude et l’enseignement de la civilisation afro-musulmane et de ces langues régionales contribueront au rayonnement de notre pays et positionneront Mayotte rupéisée, en tête de pont de l’Europe dans l’Afrique de l’Est.
Le développement de ces domaines à forte valeur ajoutée pour notre territoire n’est possible que s’ils bénéficient d’une main d’oeuvre spécialisée et une recherche performante. Les professionnels doivent pouvoir s’appuyer sur le potentiel d’enseignement supérieur et de recherche ainsi que le dispositif de transfert de technologie qui lui est associé.
Chantier n°3: Prospecter les universités mères potentielles

Des universités de plein exercice délocalisent déjà sur Mayotte certaines de leurs formations, avec un succès plus ou moins affirmé. Le choix de l’université de rattachement ne doit pas être contraint par ces partenariats traditionnels réalisés au gré des opportunités ou des affinités. La possibilité de construire de réelles complémentarités en terme d’offre de formation et d’activités de recherche entre le CUFR de Mayotte et son ou ses universités de rattachement est un critère majeur. La réciprocité d’intérêt pourrait se matérialiser par une délocalisation à Mayotte d’unités de recherche. La délivrance des diplômes sous double sceau serait le symbole d’une réelle reconnaissance du centre universitaire de Mayotte.
Chantier n°6: Demander la création d’un Rectorat

La transformation du Vice-rectorat en Rectorat n’est pas un préalable pour l’ouverture et le développement d’un établissement universitaire à Mayotte. Cependant, la création d’un rectorat peut amorcer une nouvelle dynamique dans le développement du système éducatif dans son ensemble. Ce nouvel élan sera profitable au développement universitaire. De plus, le directeur du Centre universitaire aura au moins le grade de maître de conférence. Il est cohérant que le responsable de la totalité du système éducatif dans l’académie de Mayotte soit au moins d’un grade équivalent. Un recteur a le titre de chancelier des universités.

http://www.cg976.fr/fileadmin/user_upload/Modules/Actualites/cum.jpg The General Council at its meeting of July 13, 2011 took a decision on the draft decree establishing the university learning center and research of Mayotte. To support this important step for the future of Mayotte, the President of the General Council sent a letter to the Prime Minister and all ministers concerned (namely the Minister of Higher Education and Research, the Ministry of Interior and Overseas Territories, the Minister responsible for Overseas Territories, the Minister of Budget, Public Accounts and Reform).
A report from the work of the services of the General Council of elected and reflections on issues of such a project was also attached to the letter to emphasize the importance of the project on the socioeconomic development of the island and the need to integrate the research component of the center opened with a focus on two priority areas for Mayotte, which are:
- The marine environment with the goal to eventually make Mayotte a center of excellence in knowledge and sustainable use of tropical marine ecosystems.
- The Arab and African Muslim. The study and teaching of African-Muslim civilization and regional languages ​​(the Shimaore is a Bantu language as well as Swahili) indeed contribute to the reputation of our country and position Mayotte "rupéisée," bridgehead of Europe in East Africa. Download the file
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24 septembre 2011

Agent de la fonction publique territoriale… pourquoi opter pour une VAE?

http://www.mondepro.fr/images/ENVIRONNEMENT-DES-ENTREPRISES/formation-professionnelle/logocarif1.jpgPour la seconde année consécutive, la CRIS VAE et le CNFPT travaillent ensemble afin d’informer les agents de la fonction publique territoriale sur le dispositif VAE. Depuis le début de l’année, des réunions d’information ont déjà eu lieu. Nous avons assisté à celle programmée le 6 septembre dernier.
Qu’est-ce qu’une validation des acquis de l’expérience? Quel est le cadre législatif, réglementaire? Qui peut apporter les informations? Quelle certification viser? A toutes ces questions et bien d’autres encore, la Cellule régionale inter-services de la validation des acquis de l’expérience et une conseillère Point relais conseil ont apporté des réponses.
Un partenariat qui s’inscrit dans la durée
Le CNFPT, de par sa mission de formation, a un rôle d’accompagnement des parcours professionnels des agents territoriaux. Jonas MARIAMA, Conseiller formation - Cadre Développement souligne que « les besoins sont en effet importants au sein des collectivités surtout dans la filière d’emploi sanitaire et sociale. » Cette collaboration entre le Carif-Oref Réunion et le CNFPT vise à « mutualiser les expertises spécifiques pour concourir au développement du dispositif VAE au sein des collectivités locales de La Réunion. Les premières actions ont pris la forme d’une journée formation/information à l’attention des agents territoriaux. Ces journées, au nombre de quatre par an, sont pilotées par le CNFPT et animée en partie par la CRIS et les conseillers des Points relais conseil. Elles ont pour contenu la présentation du dispositif VAE (finalité, enjeux, contraintes, conditions à remplir, modalités, les différentes étapes, les interlocuteurs). A la fin de la journée d’information, les agents savent distinguer la VAE  des autres dispositifs de reconnaissance de l’expérience professionnelle. Ils sont en mesure de déterminer si la VAE peut ou non concourir au projet professionnel qu’ils ont en tête. Ils ont des éléments nécessaires pour éventuellement conjuguer dispositif VAE et parcours professionnel au sein de la fonction publique territoriale. » Une enquête va être bientôt menée auprès des participants à cette journée d’information afin de connaître si certains d’entre eux se sont engagées dans un dispositif VAE.»
Des participants désireux d’en savoir plus sur la VAE
« J’ai envie de valoriser les compétences et l’expérience que j’ai développées au niveau de la médiathèque » souligne Yolaine, travaillant à la Médiathèque de Sainte-Suzanne. « Je participe à cette réunion d’information sur la VAE pour voir les possibilités qui existent. » Quant à Sandrine, travaillant à la Cinor elle aimerait « faire valider un BTS par le biais de la VAE.  C’est aussi un moment pour récolter le maximum d’information au cas où un agent viendrait pour avoir des explications sur la VAE. » Tout comme Yolaine et Sandrine, les participants ont été très attentifs.
Roseline, directrice du patrimoine du Conseil général participe à cette réunion d’informations sur la VAE parce qu’elle envisage d’obtenir un BTS par ce biais. Pour elle, ce n’est pas une première. Déjà en 2005, elle se lance dans cette démarche et valide un BAC pro commerce. « J’étais alors demandeur d’emploi. Une amie m’avait parlée de la VAE ; je suis donc allée aux réunions d’information. Une fois le livret 1 rempli, j’ai été accompagnée par un organisme de formation pour la rédaction du livret 2. C’était un document assez conséquent où l’on retrouve les mêmes questions formulées différemment. Il fallait retranscrire autrement une même expérience. L’accompagnement a été très utile pour moi. » A toute l’assemblée, Roselyne évoque son passage devant le jury. Si au début elle se sentait stressée, très vite elle s’est détendue. « J’ai bien vite mis en avant mon expérience : une expérience de cinq ans en vente dans un magasin. Au bout de quinze jours, j’ai eu les résultats par courrier. » Elle accentue son intervention en soulignant l’importance de l’accompagnement. « Si j’avais un conseil à donner à une personne qui veut entamer une démarche VAE, c’est de se faire accompagner pour la rédaction du livret 2. D’une part, on ne se retrouve pas seul pour la rédaction du livret et d’autre part on est mieux préparé. Pour le passage devant le jury, il faut partir en confiance. Quand on sait ce que l’on a fait, quand on a l’expérience, on connaît son métier et on peut en parler. Les questions posées par le jury font appel à notre expérience, à ce que nous sommes censés connaître de par notre pratique du métier. C’est un échange de professionnel à professionnel ! »
http://www.mondepro.fr/images/ENVIRONNEMENT-DES-ENTREPRISES/formation-professionnelle/logocarif1.jpg Drugi rok z rzędu, CRIS CNFPT VAE i wspólnie informują przedstawiciele lokalnych służb cywilnych na VAE urządzenia. Od początku roku, spotkania informacyjne miały miejsce. Wzięliśmy udział w zaplanowanych 6 września.
Co to jest walidacja doświadczenia?
Co to jest przepisów ustawowych, wykonawczych? Które mogą dostarczyć informacji? Co do uzyskania świadectwa? Na wszystkie te pytania i wiele innych, komórka międzyregionalnych usług akredytacji wcześniejszych doświadczeń i punkt doradca Zarządu Relay dostarczyły odpowiedzi. Więcej...
24 septembre 2011

Synthèse du CPRDFP 2011-2015 Champagne-Ardennes

http://www.arifor.fr/images/logo-arifor_03.gifLa mobilisation des acteurs, tant institutionnels que les partenaires sociaux a été forte, à tel point qu’une commission dédiée au CPRDFP (Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles) a été créée au sein du CCREFP (Comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle). Dès l’automne 2010, une large concertation a été opérée auprès des branches professionnelles mais aussi des acteurs des territoires de la région. Cette dynamique partenariale a permis de produire un diagnostic partagé par la majorité des structures représentées au sein du CCREFP. A partir de là, le contrat de plan a été rédigé, soumis pour avis aux Conseil généraux notamment, puis adopté par l’Assemblée Plénière du Conseil Régional le 23 mai 2011. Il a été signé le 15 juin 2011 lors d’une manifestation organisée à l’Hôtel de Région.
http://www.arifor.fr/images/logo-arifor_03.gif Mobiliseeritust nii institutsionaalne ja sotsiaalpartnerid on tugevad, nii palju, et vahendustasu pühendatud CPRDFP (Lepingu Regionaalarengu Plan of Vocational Training) loodi jooksul CCREFP (Regional kooskõlastuskomitee tööhõivele ja kutseõpe). Velle...

24 septembre 2011

20 Opacif et 8 Opca validés

http://www.intercariforef.org/images/photos/0004/errefom.JPG20 Opacif et 8 Opca voient leur dossier validé pour l'obtention de l'agrément. Le 19 septembre le Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV) a examiné deux projets d'arrêtés.
Cet examen avait pour objectif d'établir les premières listes d'organismes collecteurs paritaires des fonds de la formation professionnelle agréés selon les critères fixés dans le cadre de la loi sur la formation du 24 novembre 2009 et du décret du 22 septembre 2010.
Ainsi 20 dossier d'Opacif (organisme paritaire collecteur agréé au titre du congé individuel de formation) ont fait valider leur dossier il s'agit de:

- Agecif Cama (Association de gestion paritaire du congé individuel de formation du crédit et de la mutualité agricole)
- Faf-TT (Fonds d’assurance formation du travail temporaire)
- Fongecif Alsace, Aquitaine, Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Ile de France, Languedoc-Roussillon, Limousin, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays-de-la-Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes
- Opcalim.
8 Opca (organisme agréé au titre du plan de formation et de la professionnalisation)ont également validé leur dossier d'agrément:

- Opcalim né de la fusion entre Agefaforia (industries alimentaires) et Opca 2 (coopération agricole)
- Opca 3+ issu du regroupement entre Opciba (bois et ameublement), Formapap (papier carton) et Forcemat (matériaux pour la construction et l’industrie)
- Opca Defi né du rapprochement entre Plastifaf (plasturgie) et Opca C2P (chimie, pharmacie et pétrole)
- Agefos-PME qui a accueilli trois Opca (Agefomat, Faf-pêche, Opca CGM).
- Faf-TT
- Fafih
- Intergros
- Opcaim.

http://www.intercariforef.org/images/photos/0004/errefom.JPG 20 Opca OPAC ja vaata oma pilti valideeritud saada akrediteerimine. 19. septembril riikliku nõukogu Kutseõppe kogu elu kestel ( CNFPTLV ) läbi kaks korralduste eelnõusid.
Poolt eesmärgiga luua esimene nimekirjad organisatsioonide kogudes raha ühine koolitus alusel heakskiidetud kriteeriumide kohaselt koolituse seaduse 24. novembri 2009 ja dekreeti 22. september 2010. Velle...

24 septembre 2011

Programme de professionnalisation 2011 en Limousin

http://www.prisme-limousin.fr/sites/default/files/filemanager/image/prof/couv_prog_pro_2011.pngLe programme régional de professionnalisation est défini en fonction des orientations stratégiques des services de l’Etat et de la Région Limousin à partir des besoins en compétences des différents acteurs de la formation, de l'orientation et de l'insertion.
L’organisation et le suivi de ce programme font partie intégrante des missions régionales confiées depuis 2006 à l’équipe de Prisme-Limousin.
En 2011, il est proposé aux acteurs de la formation, de l’information et de l’insertion des formations variées constituées en six domaines:
• renforcer les compétences professionnelles,
• développer les pratiques pédagogiques,
• améliorer l’organisation et le fonctionnement des organismes,
• approfondir la connaissance du handicap, renforcer l’égalité femmes/hommes, lutter contre les discriminations,
• intervenir sur les savoirs de base,
• approfondir sa connaissance des métiers et des secteurs professionnels.
Le programme détaillé est consultable sur le site de Prisme-Limousin: www.prisme-limousin.fr.
En cours d’année 2011, des informations spécifiques ou des rappels pourront être communiqués par l’intermédiaire de la lettre électronique "Vues du Prisme".
Sessions en septembre :

L'orientation tout au long de la vie, quelles évolutions ?

Sessions en octobre :

Construire l'égalité professionnelle de l'école à l'entreprise
.
"Compétences clés": n'oublions pas la base de la base
.
Les petits déjeuners de la doc': présentation des outils en lien avec l'accès aux savoirs de base
.
Sessions en novembre :

A l'échelle d'un territoire, comment mettre en place une offre de formation partenariale
? En savoir plus.
http://www.prisme-limousin.fr/sites/default/files/filemanager/image/prof/couv_prog_pro_2011.png The regional program of professionalization is defined in terms of the strategic directions of state services and the Limousin Region from the skill needs of the different actors of the training, guidance and integration.
The organization and monitoring of this program are part of regional missions assigned to the team since 2006 Prism-Limousin.

In 2011, it is proposed to players in training, information and integration of various formations established in six areas:

• enhance the professional skills,

• develop teaching practices,

• improve the organization and functioning of organizations,

• increase knowledge of disability, strengthen equal women/men, fight against discrimination,

• work on basic skills,

• deepen their knowledge of trades and professions
. More...
24 septembre 2011

URGENT! Places disponibles Formations supérieures pour personnes sans emploi

http://www.insee.fr/fr/insee_regions/auvergne/themes/lettre/lettre72/img/lettre72_logo.gifEn cette rentrée 2011, la Région Auvergne finance 77 formations supérieures de différents niveaux (DUT, DAEU, Licence pro, Master, Diplôme d'ingénieur...) sur prescription pour des personnes sans emploi dans des secteurs d'activité variés.
Des places sont encore disponibles sur certains de ces parcours de formation, notamment à l'Université Blaise Pascal et au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) Auvergne. Les inscriptions sont toujours ouvertes. 
Plus d'infos: consultez les 26 formations disponibles à l'Université Blaise Pascal et les 29 disponibles au Cnam sur votre portail. 

http://www.insee.fr/fr/insee_regions/auvergne/themes/lettre/lettre72/img/lettre72_logo.gif Jesienią 2011 roku, region Owernia finansów 77 szkolnictwa wyższego na różnych poziomach (DUT, USDA, Pro License, Master, stopień Inżynieria ...) na receptę dla osób bezrobotnych w różnych branżach. Więcej informacji: patrz 26 kursów na Uniwersytecie Blaise Pascal i 29 CNAM dostępnych na portalu. Więcej...

24 septembre 2011

Qui fait quoi sur la Formation?

http://www.fiore-corse.net/userfiles/image/Actualit%C3%A9s/QFQlogo.jpg

Programme
du séminaire territorial du 23/09/11
13h00:Accueil et Ouverture (CécileBianchi MDE)
13h15–13h45: Présentation de la totalité de l'offre de formation par la CTC pour les Demandeurs d'emploi (Stéphanie Guibbani CTC)
Présentation de l’outil Fiore et point sur le PRFPA
Aides directes de la CTC aux stagiaires de la FP
Utilisation de Fiore: recherche de formations pour le grand public et professionnels
13h45-14h00: Présentation des rémunérations de la Formation professionnelle continue des Demandeurs d'Emploi (Bernard Torre Pôle Emploi)
Mode de rémunérations et procédures d’accès aux rémunérations des formations pour les DE (AIS,AREF)
14h00–14h15: Présentation du dispositif spécifique VAE (Séverine Venturini DIRECCTE)
Les procédures
Les aides (dispositif régional d’accompagnement)
14h15–14h45: Lesdispositifs d'accès à la Formation pour demandeurs d'emploi et salariés (Bernard Torre PôleEmploi)
Plan de formation
Période de professionnalisation
Contrat de professionnalisation
Apprentis
CIF; DIF
Les aides individuelles de Pôle Emploi
14h45-15h30:PrésentationdufonctionnementdesdifférentsOPCA(FrédericMortini)
Qu’est-ce qu’un O.P.C.A
La structuration par branche
Le rôle des O.P.C.A
Les exigences réglementaires de chacun des OPCA intervenant sur la Corse.

http://www.fiore-corse.net/userfiles/image/Actualit% C3% A9s/QFQlogo.jpg
24 septembre 2011

Découvrez le classement des 200 meilleures universités mondiales

Par Mathieu Oui. http://static.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gifLEXPRESS.fr publie en exclusivité le classement QS World University Ranking des meilleures universités du monde. Le premier établissement français, l'Ecole normale supérieure, n'arrive qu'à la 33e place.
Avec la rentrée universitaire qui approche, voici venue la saison des classements internationaux des universités. LEXPRESS.fr publie en exclusivité ce lundi, la huitième édition du QS World University Ranking. Et comme à l'accoutumée, les facs françaises sont un peu noyées au milieu de leurs consoeurs anglo-saxonnes. La Britannique Cambridge occupe la première place, suivie de deux américaines: Harvard (deuxième) et le Massachussets Institute of Technology (MIT) en troisième place. La seule fac non anglophone qui réussit à s'insérer dans le top 20 mondial est l'institut fédéral de Technologie de Zurich, au 18e rang.
La suite sur LEXPRESS.fr.
By Mathieu Yes. http://static.lexpress.fr/imgstat/logo_lexpress.gif LEXPRESS.fr publishes an exclusive ranking QS World University Ranking of the best universities in the world. The first French settlement, the Ecole Normale Superieure, arrives at the 33rd place.
With the new academic year approaching, here comes the season of international university rankings.
LEXPRESS.fr publishes exclusively on Monday, the eighth edition of the QS World University Ranking. More on LEXPRESS.fr.
23 septembre 2011

The Bologna Process and Professional Qualifications

http://www.eua.be/images/logo.jpgBy 2010 the Bologna Process aims to create a European Higher Education Area (EHEA), which will embrace the higher education systems of its 46 signatory countries. One of the EHEA’s main elements is the overarching framework of qualifications based on three cycles. Update no.8, September 2011.
However, many qualifications are professional as well as academic. More than 800 regulated professions are covered by EU legislation, which enables mobile professionals to practice and to establish in EU Member States other than the one in which they obtained their qualification. With the significant exception of the field of law, these professions fall within the scope of Directive EC/2005/36 on the Recognition of Professional Qualifications.
The Directive distinguishes between seven sectoral professions (medical doctor, dentist, nurse, midwife, veterinary surgeon, pharmacist, architect), transitional professions (where length of experience, rather than formal qualification, is the factor of paramount importance), and the general system into which all other regulated professions fall. Its substance derives mainly from earlier Directives, dating back to the 1970s. It takes no cognisance of the content of Bologna Process or the fact that Bologna has been enshrined in the national law of most EU Member States.
In October 2007, EUA convened a workshop of bodies concerned with the sectoral professions, including the European Commission and the European Parliament. The workshop explored the implications of the non-alignment of the Directive and the Bologna Process, with particular regard to length of qualification, curriculum design and the definition of learning outcomes, mobility and quality assurance. The documentation produced for and since October 2007 is available below.
•    Background paper to EUA workshop on sectoral professions, October 2007
•    Report of the workshop
•    Update no.1, April 2008
•    Update no.2, October 2008
•    Update no.3, June 2009
•    Update no.4, February 2010
•    Update no. 5, August 2010
•    Meeting on Directive 2005/36/EC in European Parliament, October 2010
• The Bologna Process and DIR 2005/36/EC: the points of divergence, Howard Davies, EUA Senior Adviser
• Evaluation of the Professional Qualifications Directive, Jürgen Tiedje, European Commission DG Internal Market and Services
• Report of the meeting held in the European Parliament on 14 October 2010, Howard Davies, EUA Senior Advise
Update no. 6, February 2011
Update no. 7, 23 May 2011
Update no.8, September 2011

Future updates will appear regularly on this website. Inquiries should be directed to Howard Davies at howard.davies@eua.be.
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