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Formation Continue du Supérieur
29 mai 2011

Les étudiants de master ne sont pas encore assez sûrs d’eux

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/02/bac2.1296825999.jpgPar Olivier Rollot. Recherche d’emploi : les étudiants de master ne sont pas encore assez sûrs d’eux. Alors que, contrairement à une idée si répandue, 61% des étudiants universitaires souhaitent travailler dans les entreprises privées (contre 33% qui choisiraient plutôt dans la fonction publique), le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont encore loin d’avoir le même niveau de confiance en eux que leurs camarades des grandes écoles. C’est l’un des éclairages qu’apporte un sondage mené par l’’agence d’information professionnelle AEF avec TNS SOFRES sur la perception des entreprises par les étudiants de master 2 universitaires.
Peu de confiance face à l’emploi. Une soixantaine d’universités se sont associées à cette étude qui porte sur 6365 étudiants à 75% convaincus qu’il leur sera difficile de trouver leur premier emploi. Un pourcentage qui tombe aux alentours de 30% quand on interroge les élèves des grandes écoles, évidemment bien moins nombreux et dans des filières bien moins différentes que celles de l’université.
« Les étudiants de l’université doivent apprendre à mieux se vendre », commentait Valérie Pécresse, la ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, en apprenant les résultats de ce sondage lors des journées qui réunissaient hier entreprises et universités dans le cadre des Rencontres universités entreprises (RUE). Et d’ajouter : « Les jeunes diplômés de l’université savent répondre à la question "Qu’est ce que vous savez ?" mais pas à la question "Qu’est ce que vous savez faire ?". Nous devons les aider à faire émerger des compétences acquises qui vont bien au-delà de leur discipline. »
Cette fois d’accord avec la ministre, Anne Fraïsse, présidente de l’université Paul-Valéry Montpellier 3, confirmait ce diagnostic : « Bien sûr un DRH s’intéresse peu aux connaissances qu’a recueillies un jeune universitaire pendant sa thèse sur les "hérésies christiques dans le monde byzantin". Mais il faut lui faire comprendre tout ce qu’il a appris en termes de méthodologie, de pensée personnelle ou de sens de l’innovation. »
Pessimistes sur leur niveau de salaire. Résultat de ce manque de confiance, les futurs jeunes diplômés de l’université se disent prêts à accepter un salaire moyen à l’embauche de 1730 € brut par mois (1960€ pour les hommes contre 1550€ pour les femmes) alors que l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) estime elle qu’ils débutent en moyenne 400 € plus haut, à 2170 €. Pourvu en tout cas que ce sondage ne donne pas de mauvaises idées d’économies salariales aux DRH…
Les littéraires plus portés vers la fonction publique. Cette appétence pour le privé se retrouve dans toutes les disciplines. Il n’y a guère que les littéraires à penser majoritairement à la fonction publique, et d’abord pour devenir professeurs (un souhait de 39% d’entre eux).
Secteurs d’activité: hommes et femmes se distinguent.
Le conseil arrive en tête des secteurs qui attirent les jeunes avec 24% des sondés quel que soit le sexe,. Ensuite, hommes et femmes se différencient très nettement. Les premiers optent pour, dans l’ordre, l’informatique, l’énergie, la banque/assurance et les télécoms quand les secondes privilégient les professions de santé, les médias/communication, l’humanitaire et le tourisme. Des directions somme toute logiques au vu de la plus ou moins grande féminisation des filières.
Les différences sont encore plus marquantes en ce qui concerne les valeurs de responsabilité sociale et environnementale : 81% des femmes disent vouloir travailler dans des secteurs économiques d’abord centrés sur l’humain quand ce n’est le cas que de 55% des hommes.
Différents des élèves des grandes écoles ?
Universitaires et élèves des grandes écoles choisissent d’abord de travailler dans le conseil. Les uns comme les autres préfèrent à 56% « gagner confortablement leur vie mais en travaillant beaucoup». Mais ils se distinguent dans leur choix d’entreprises. Là où les HEC ou Insa optent d’abord pour de grandes entreprises, ils s’imaginent beaucoup plus dans des entreprises de taille moyenne (22%), voire des PME (14%).
Les différences sont encore plus marquantes quand on parle de l’international. 50% des élèves des grandes écoles veulent travailler dans une entreprise portée dans l’international quand ce n’est le cas que pour 27% des universitaires.
Mais encore une fois, les jeunes diplômés de l'université sont une population hétérogène. Une vraie comparaison porterait sur les étudiants en IAE face aux élèves des écoles de commerce, aux étudiants en Miage face aux écoles d'ingénieurs, etc. Sans oublier que nombreuses sont aujourd'hui les grandes écoles d'ingénieurs universitaires et que les frontières s'estompent peu à peu entre les systèmes, chacun prenant ce qu'il y a de meilleur chez l'autre : la recherche des universités, l'insertion professionnelle des grandes écoles. Un jour sans doute ne fera-t-on même plus la différence...
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/02/bac2.1296825999.jpg Permezz Rollot Olivier. Job Search: studenti tal-Masters ma jkunux għadhom pjuttost ċert ta infushom funzjoni. Allura li, kuntrarjament għall-idea daqshekk prevalenti, 61% ta 'studenti universitarji li jixtiequ jaħdmu fil-kumpaniji privati ​​(kontra 33% li jagħżlu li minflok il- pubbliku), l-inqas li nistgħu ngħidu huwa li dawn għadhom 'il bogħod milli jkollhom l-istess livell ta' kunfidenza fihom minn sħabhom fl-iskejjel. More...
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