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Formation Continue du Supérieur
19 novembre 2019

Programme régional de formation. Place à la saisie dans sofi !

Orientation Pays de la LoireLa nouvelle campagne du Programme régional de formation (PRF) est lancée. Voici à l'attention des organismes de formation concernés, une présentation du processus d'intégration des données décliné en 3 étapes. À vos claviers. Plus...

19 novembre 2019

Opérateurs de compétences

Orientation Pays de la LoireQui sont les nouveaux Opérateurs de Compétences en Pays de la Loire (Opco) ? Pour le savoir, consultez les infographies :
Les données présentées concernent les entreprises possédant une convention collective officiellement rattachée à un OPCO et les secteurs d’activité dont au moins la moitié des effectifs sont représentés par une convention collective. Plus...

 

19 novembre 2019

Laïcité - un principe républicain essentiel pour 69% de l’opinion publique

Accueil - Vie PubliqueL'étude d'opinion réalisée pour l'Observatoire de la laïcité fait ressortir qu'une large part de l'opinion publique regrette les difficultés à appliquer au quotidien ce principe, et son éventuel instrumentalisation, créant des conflit et des divisions. Ainsi, 44 % d'entre eux considèrent que la laïcité doit être un élément de cohésion nationale. Plus...
19 novembre 2019

Laïcité - Un attachement très majoritaire

Accueil - Vie PubliqueL’Observatoire de la laïcité a publié en janvier 2019 les résultats d’une étude(nouvelle fenêtre) sur la perception de la laïcité par l’opinion publique en France. L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2000 personnes en novembre 2018.
Près de trois personnes sur quatre sont attachées à la laïcité telle qu’elle est définie par la loi du 9 décembre 1905, à savoir un principe qui sépare l’État des religions, permet à chacun de croire ou de ne pas croire, garantit la neutralité des fonctionnaires et l’impartialité de l’administration vis-à-vis de tous.
Ce taux atteint 85 % chez les personnes âgées de plus de 65 ans, il est de 71 % pour la tranche d’âge des 18-24 ans et de 59 % pour les 25-34 ans. Par ailleurs, 69 % des personnes interrogées estiment que la laïcité est un principe républicain essentiel.
Les personnes les plus aisées (cadres, catégories socio-professionnelles supérieures) ou plus âgées sont à la fois mieux informées sur la définition de la laïcité et plus attachés à ce principe : 86 % des cadres et professions intellectuelles supérieures mais 59 % des ouvriers.
Il existe peu de différences entre croyants et non-croyants de manière générale. En revanche les écarts sont plus marqués selon la religion des personnes interviewées ; 72 % des protestants et 60 % des catholiques considèrent que la laïcité protège selon le droit les pratiquants des différentes religions contre seulement 45 % des musulmans. L’étude suggère que cet écart pourrait être en partie attribué à un sentiment de discrimination. Plus...
19 novembre 2019

Une nécessité d’appliquer la laïcité au quotidien

Accueil - Vie PubliqueL’enquête montre un écart entre la perception de « la laïcité telle qu’elle existe dans le droit et la laïcité appliquée au quotidien ». En effet, 44 % des répondants considèrent que la laïcité est un principe qui devrait rassembler mais seuls 18 % jugent qu’elle rassemble effectivement contre 37 % qui estiment qu’elle divise.
Par ailleurs, 21 % jugent que la laïcité est globalement bien appliquée par les pouvoirs publics et 39 % qu’elle est plus ou moins bien appliquée. 67 % pensent que la laïcité est trop souvent instrumentalisée par les personnalités politiques.
Le défi à relever selon une majorité de l’opinion publique tient plus à la montée des intolérances entre les différentes communautés religieuses qu’aux crispations engendrées par le port de signes religieux. Cependant 46 % considèrent que la séparation entre l’État et la religion qui découle de la loi de 1905 est adaptée et ne doit pas être modifiée contre 22 % qui souhaitent une séparation plus stricte et 11% une séparation moins stricte. Plus...
18 novembre 2019

L’élaboration laborieuse de la Constitution de la IVe République

Accueil - Vie PubliqueL’assemblée constituante élue à la proportionnelle en octobre 1945 adopte un projet de constitution le 19 avril 1946, précédé d’une nouvelle Déclaration des droits de l’homme qui, pour partie, reprend les droits et libertés édictés par la Déclaration de 1789, et consacre par ailleurs des droits nouveaux de caractère économique et social.
Dans ce projet constitutionnel, établissant un régime d’assemblée, une assemblée unique aurait élu le président de la République et le président du Conseil. Cependant, les Français le rejettent lors du référendum du 5 mai 1946.
Une nouvelle assemblée constituante est élue le 2 juin. Un nouveau projet de constitution, résultat d’un compromis entre le MRP, le Parti communiste et la SFIO, c’est-à-dire les trois grands partis issus de la Résistance, marqué par le retour à un bicaméralisme inégalitaire et un renforcement de la position du président du Conseil, est élaboré.
Ces partis font campagne pour le « oui », le général de Gaulle, qui a présenté son propre projet dans son discours du 16 juin à Bayeux, faisant campagne pour le « non ». Le projet est adopté par référendum, par 53 % des suffrages exprimés, non sans une certaine lassitude des électeurs. Plus...

18 novembre 2019

De Vichy au GPRF, la fin de la IIIe République

Accueil - Vie PubliqueLe 9 août 1944, le GPRF adopte une ordonnance proclamant le rétablissement de la légalité républicaine. Il s’agit ainsi de présenter « l’État français » de Vichy comme une parenthèse, mais nullement de rétablir la IIIe République : de Gaulle souhaite « profiter » des événements militaires pour mettre en place des institutions politiques nouvelles, et non pas restaurer un régime ayant conduit, à ses yeux, à la défaite de 1940.
Une fois opéré le retour de tous les prisonniers et détenus, le sort des institutions de la IIIe République est tranché lors du référendum du 21 octobre 1945. Deux questions étaient posées :

  • la première étant « Voulez-vous que l’Assemblée élue ce jour soit constituante ? » – or, le choix du référendum constituant revient implicitement à considérer les lois constitutionnelles de 1875 comme d’ores et déjà abrogées, puisqu'elles ne prévoyaient pas cette procédure ;
  • la seconde question posée lors de ce même référendum vise à encadrer le pouvoir constituant de l’Assemblée nouvelle par des délais, et organise les pouvoirs jusqu'à la nouvelle constitution.

Véritable constitution provisoire, la loi du 2 novembre 1945 prévoit ainsi un régime d’assemblée, avec une assemblée unique et un chef de l’exécutif unique faisant fonction à la fois de chef de l’État et de chef du gouvernement, élu par l’assemblée. Plus...

18 novembre 2019

La France libre, ou la légitimité de la Résistance

Accueil - Vie PubliqueLe général de Gaulle, le 18 juin 1940, lance depuis Londres un appel à la « résistance » et à la continuation du combat contre l’envahisseur par tous les moyens. Reconnu « chef des Français libres » dès le 28 juin, il crée en septembre 1941 un Comité national français, qui tente d’être perçu comme le véritable gouvernement français (ce que les États-Unis, hostiles au général de Gaulle soupçonné d’être un futur dictateur, refusent).
En 1943 est créé un Comité français de Libération nationale – dont de Gaulle prend la direction contre le général Giraud, soutenu par les États-Unis –, qui se transformera en « Gouvernement provisoire de la République française » à la veille du débarquement allié de juin 1944. Plus...

18 novembre 2019

Le régime de Vichy : une apparence de légitimité

Accueil - Vie PubliqueRefusant de demander l’armistice à l’Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République, Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l’armistice dès le 22 juin.
L’armistice divisant le pays en zone libre et zone occupée, les chambres quittent Paris et s’installent à Vichy. Réunies en Assemblée nationale, elles votent le 10 juillet 1940 une loi constitutionnelle, donnant à Pétain le pouvoir de promulguer une nouvelle Constitution.
Seuls quatre-vingts parlementaires se sont opposés à ce qu’ils considéraient comme un acte de décès de la République.
Lespremiers actes constitutionnels, publiés dès le 11 juillet, consacrent un régime autoritaire et centré autour de la personne du Maréchal, qualifié de chef de « l’État français », la présidence de la République disparaissant de facto. Pétain choisit librement ses ministres, prône la « révolution nationale », où se mêlent l’exaltation de valeurs traditionnelles (« Travail, famille, patrie ») plus ou moins fantasmées, et l’exploitation d’une culpabilité intense face à l’effondrement brutal de 1940.
Le Parlement, qui n’est pas dissous, mais « ajourné jusqu'à nouvel ordre », ne sera plus réuni durant toute l'Occupation, marquant ainsi le caractère autoritaire du régime de Vichy.
Pierre Laval, ancien président du Conseil sous la IIIe République, qui avait joué un rôle décisif dans le vote de la loi du 10 juillet 1940, exercera un pouvoir essentiel à Vichy, bien que Pétain l’écarte brièvement du pouvoir. Sa politique de « collaboration » avec l’Allemagne, qui lui vaudra d’être fusillé à la Libération, a contribué à éloigner de plus en plus de Français du régime.
Mettant fin à la fiction d’une zone « libre », les Allemands occupent la totalité du territoire français le 11 novembre 1942, en représailles au débarquement allié en Afrique du Nord. Le régime de Vichy s’est néanmoins maintenu jusqu'au mois d’août 1944, même si son projet constitutionnel du 30 janvier 1944 n’a jamais été promulgué. Plus...

18 novembre 2019

Vichy et la Résistance (1940-1944) : deux légitimités concurrentes

Accueil - Vie PubliqueOn voit souvent le régime de Vichy comme une "parenthèse constitutionnelle", le règne du maréchal Pétain étant qualifié d'"autorité de fait". En réalité, tout au long des "années sombres", la légitimité de l'"État français" s'oppose à celle de la Résistance. À la Libération, cette dernière l'emporte, et l'oubli s'installe.
Cette période de quatre ans a connu deux régimes de fait, concurrents sur le plan politique et militaire, présentés parfois comme des parenthèses dans l’histoire constitutionnelle. En réalité, ils s’inscrivent aussi dans sa continuité, à la fois parce qu’ils manifestent un rejet des régimes précédents, mais aussi parce qu’ils anticipent des évolutions postérieures.
Leur point commun est de se situer dans des logiques a-constitutionnelles, parce qu’ils sont établis pour répondre aux situations de crise exceptionnelles liées à la défaite militaire de juin 1940, et à l’occupation du territoire. Plus...
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