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Formation Continue du Supérieur
presidents
26 septembre 2012

La CPU mobilisée pour contribuer aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/signature.jpgSous la direction de Gérard Blanchard, président de l’Université de La Rochelle et membre du CA de la CPU, un comité de pilotage composé principalement des présidents de commission de la CPU animera la réflexion de la Conférence autour des 3 thèmes des assises: la réussite des étudiants, la réorganisation de la recherche et la révision de la gouvernance des établissements et des politiques de sites et de réseaux.
Les travaux ont débuté lors de l’université d’été de la CPU, les 29 et 30 août derniers, et se poursuivront au rythme de deux rencontres mensuelles, les après-midi de CP2U et CPU.
Les documents de travail

En plus :
L'intervention de Jean-Marc Rapp sur les enjeux européens pour les universités (université d'été de la CPU du 29 et 30 août 2012).
Vous pouvez également naviguer sur le site officiel des assises de l'enseignement supérieur 2012.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/signature.jpg Under the direction of Gérard Blanchard, president of the University of La Rochelle and board member of the CPU, a steering committee composed mainly of the chairpersons will host CPU reflection of the Conference around three themes foundation: the student success, the reorganization of research and review of governance institutions and policies of sites and networks. More...
28 juillet 2012

Colloque 2013 de la CPU

Conférence des présidents d'universitéLe colloque 2013 de la CPU se tiendra les 15, 16 et 17 mai 2013 à Rennes. Il sera consacré aux politiques de ressources humaines dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Politiques de ressources humaines : le colloque 2013 de la CPU se tiendra les 15, 16 et 17 mai 2013 à Rennes
Le prochain colloque de la CPU se tiendra du mercredi 15 au vendredi 17 mai 2013 à Rennes, à l’invitation de Guy Cathelineau, président de la commission recherche, président de Rennes 1 et de Jean-Emile Gombert, président de l'Université de Rennes 2.
Il sera consacré aux politiques de ressources humaines dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
Contact presse : Pôle Communication – 01 44 32 92 45. Lire le communiqué de presse.
Conférence des présidents d'université Το 2013 συνέδριο θα πραγματοποιηθεί στην CPU 15, 16 και 17 Μαΐου του 2013 στη Ρεν. Θα πρέπει να αφιερώνεται για τις πολιτικές ανθρώπινου δυναμικού σε ιδρύματα της τριτοβάθμιας εκπαίδευσης και της έρευνας.
Πολιτικές του ανθρώπινου δυναμικού: η διάσκεψη 2013 της CPU θα πραγματοποιηθεί στις 15, 16 και 17 Μάη του 2013 στη Ρεν

Το επόμενο συνέδριο της CPU θα διαρκέσει από την Τετάρτη 15 έως την Παρασκευή 17 Μαΐου του 2013 στη Ρεν, μετά από πρόσκληση του Guy Cathelineau, Πρόεδρος της Επιτροπής Έρευνας, Πρόεδρος της Rennes 1 και Jean-Emile Gombert, πρόεδρος του Πανεπιστημίου της Rennes 2
. Περισσότερα...
5 juillet 2012

Facs - les présidents auront moins de pouvoir en 2013

http://www.lefigaro.fr/icones/une.gifPar Caroline Beyer. Une nouvelle loi d'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche sera déposée au Parlement.
Le gouvernement rouvre le dossier de l'autonomie des universités. La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) sera retouchée dans le sens d'une gouvernance «plus collégiale et démocratique». Une nouvelle loi d'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche sera déposée au Parlement début 2013, après des assises du supérieur à l'automne.
François Hollande l'avait affirmé pendant sa campagne. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, l'a confirmé, il y a quelques jours, dans un entretien au Monde . «Il faut réintroduire la collégialité. C'est l'esprit même de l'université. Le président manager, ça ne marche pas», a-t-elle affirmé, évoquant une «hyperprésidentialisation» du système. La fameuse loi LRU, présentée à droite comme une réforme phare du quinquennat de Nicolas Sarkozy, va-t-elle se trouver vidée de sa substance?
Depuis le 1er janvier 2012, toutes les universités de métropole ont basculé dans le système de gestion autonome, défini par cette loi. La réforme a renforcé les pouvoirs du président qui gère depuis le budget global de son établissement et ses ressources humaines, des embauches de contractuels aux primes, en passant par les affectations de personnels, sur lesquelles il a un droit de veto. Il est devenu une sorte de chef d'entreprise.
«Des dérives clientélistes»

«Trop de pouvoir», selon les détracteurs de la loi rédigée par Valérie Pécresse. «Gestion arbitraire de la pénurie, emplois gelés, primes sans plafonnement… La loi a donné lieu à des dérives clientélistes», condamne Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, premier syndicat de l'enseignement supérieur, qui s'est toujours prononcé pour l'abrogation. «La loi LRU a libéré l'autonomie financière tout en verrouillant les libertés scientifiques et pédagogiques», poursuit-il. Car le point de crispation avec les syndicats tient aussi à l'insuffisante représentation de la communauté universitaire dans les instances de décision.
Depuis la réforme, le conseil d'administration a été resserré à une trentaine de membres, et parallèlement aux étudiants, personnels administratifs et enseignants-chercheurs, il a intégré des «personnalités extérieures», issues du monde économique et des collectivités. Les compétences de ce conseil d'administration ont été élargies - il définit la stratégie scientifique et les orientations pédagogiques -, alors que dans le même temps deux autres instances, le conseil scientifique et le conseil des études et de la vie universitaire (Cevu) ont vu leurs attributions réduites. Ils ne participent plus ainsi à l'élection du président. Un élément régulièrement dénoncé.
«La légitimité du président s'en trouve affaiblie», constate Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d'université (CPU), tout en reconnaissant «qu'il est plus facile de discuter lorsque l'on est moins nombreux». Il préconise de séparer «la stratégie scientifique, qui serait définie par une base plus large», de «la pure gestion». Au-delà des idéologies, Louis Vogel estime que l'hyperprésidentialisation est davantage inscrite dans la loi que dans la pratique. «Sur le terrain, l'exercice du pouvoir ne peut être que collégial, explique-t-il. Le président impulse le leadership, ce qui permet aux universités autonomes de se différencier.»
Dans une logique d'excellence, Nicolas Sarkozy avait misé sur ce leadership pour faire émerger une dizaine de pôles universitaires de rang mondial. Huit initiatives d'excellence (Idex) ont été retenues. De son côté, François Hollande a plusieurs fois dénoncé de son côté «une concurrence généralisée».
http://www.lefigaro.fr/icones/une.gifΜε την Caroline Beyer. Ένας νέος νόμος-πλαίσιο για την τριτοβάθμια εκπαίδευση και την έρευνα θα κατατεθεί στη Βουλή.
Η κυβέρνηση εκ νέου την υπόθεση της πανεπιστημιακής αυτονομίας.
Ο νόμος για τα Δικαιώματα και τις Υποχρεώσεις των Πανεπιστημίων (ΕΕΣ) θα πρέπει να επεξεργαστεί προς την κατεύθυνση της διακυβέρνησης »πιο συλλογική και δημοκρατική."Ένας νέος νόμος-πλαίσιο για την τριτοβάθμια εκπαίδευση και την έρευνα θα κατατεθεί στη Βουλή στις αρχές του 2013 μετά την ίδρυση πάνω από την πτώση.
Francois Hollande είχε πει κατά τη διάρκεια της προεκλογικής του εκστρατείας
. Περισσότερα...
21 juin 2012

Une CPU en pleine recomposition

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpgLa vague d’élections aux conseils et aux présidences des universités touche à présent à sa fin. Si quelques grandes tendances peuvent déjà être dégagées, du point de vue des profils des présidents, de leurs disciplines, des fonctions qu’ils ont pu exercer précédemment, de leur sexe ou origine, il conviendra de prendre le temps d’une analyse politique de ces événements structurants pour nos établissements, sans se limiter aux seuls président(e)s et directeurs(trices). L’analyse de la composition de nos conseils et équipes de direction est nécessaire car elle est le reflet de l’évolution de nos établissements, des forces qui s’y exercent, des espoirs de nos collègues, de nos étudiants, de leurs craintes aussi, parfois. Cette analyse est l’un des éléments que la CPU souhaite porter, dans le cadre de travaux de recherche plus larges sur les universités, encore trop peu développés en France, au regard, pourtant, des enjeux qui sont ceux de l’enseignement supérieur et de la recherche pour notre pays.
Avec cette vague, la CPU a dû accueillir un grand nombre de nouveaux membres; elle a également dû renouveler ses instances: 5 des 7 présidents des commissions thématiques de la CPU, et 6 des autres membres de son conseil d’administration (CP2U), parmi lesquels seront choisis les responsables des comités Développement durable et Evaluation, qualité, classements, ont ainsi été aujourd’hui  élus ou approuvés par notre assemblée plénière: sur 17 membres de la CP2U, au total, 11 membres sont donc nouveaux. Leur mandat –écourté- s’achèvera, comme celui du bureau, garant de la continuité politique de la CPU, le 20 décembre prochain.
Dans ce temps bref, une tâche importante est attendue de ces nouveaux administrateurs de la CPU: faire entendre une voix commune aux universités lors des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche que le Gouvernement doit organiser, assurer la représentation de la CPU dans un grand nombre d’instances politiques, et organiser le travail collectif d’une « nouvelle génération » de président(e)s d’université et directeurs(trices) d’établissement, en un moment où les universités doivent être reconnues comme des acteurs majeurs des politiques de formation et de recherche, au meilleur niveau des comparaisons européennes et internationales.
La qualité des candidatures reçues et leur grand nombre doivent être soulignés, de même que la diversité des personnes et de leurs domaines de compétences, de leurs parcours, des tailles et catégories d’établissements, de leur situation géographique. Cette diversité, et la vivacité des liens que la CPU a su nouer avec les différents acteurs de son écosystème, sont un atout pour la nouvelle CP2U. Elles permettront que l’expression de la CPU reflète la diversité, les projets et les ambitions – qui ne vont pas sans tensions et inquiétudes - d’un système d’enseignement supérieur et de recherche, lui aussi en pleine recomposition…   
Nouveaux présidents élus par la plénière du 21 juin 2012
Commission de la formation et insertion professionnelle :
élection de Gilles ROUSSEL, président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée
Commission des moyens et des personnels :
élection de Jean-Loup SALZMANN, président de l'université Paris 13 Nord
Commission de l'étudiant et des questions sociales :
élection de Yannick LUNG, président de l’université Montesquieu - Bordeaux 4
Commission des relations internationales et européennes : élection de Khaled BOUABDALLAH, président de l'université Jean Monet - Saint Etienne
Commission juridique : élection de Philippe AUGÉ, président de l’université Montpellier 1
Les autres élus au conseil d'administration (CP2U) de la CPU sont (par ordre alphabétique):
    Jean-François BALAUDÉ, président de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense,
    Emmanuel ETHIS, président de l’université d’Avignon,
    Olivier LABOUX, président de l’université de Nantes,
    Pascal OLIVARD, président de l'université de Bretagne occidentale (UBO)
    Hélène PAULIAT, présidente de l’université de Limoges,
    Youssoufi TOURÉ, Président de l'université d'Orléans,
La CP2U version 2012

Le 21 juin 2012, onze présidents rejoignent donc les membres du bureau de la CPU (Anne FRAISSE, Yvon BERLAND et Louis VOGEL) ainsi que les présidents précédemment élus (Gérard BLANCHARD, président de l'université de La Rochelle, Guy CATHELINEAU à la commission recherche et président de l'université Rennes 1, Loïc VAILLANT, à la commission santé et président de l’université de Tours).
Leur mandat prendra fin le 20 décembre prochain avec l'élection d'un nouveau bureau et d'un nouveau conseil d'administration.
Bios express des membres de la nouvelle CP2U
Philippe AUGÉ, Montpellier 1

Président de l'université Montpellier 1 depuis avril 2009, il a été réélu en mars 2012. Il est également président du PRES Montpellier Sud de France depuis janvier 2012.
Il présidera la commission juridique de la CPU.
Spécialité : finances publiques et droit fiscal
Jean-François BALAUDÉ, Paris Ouest Nanterre La Défense

Président de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense depuis avril 2012. Il occupait les fonctions de directeur de l'UFR Phillia (Philosophie, Information-Communication, Langage, Littérature, Arts du Spectacle) depuis 2010.
Spécialité : philosophie ancienne
Gérard BLANCHARD, La Rochelle

Président de l’université de La Rochelle depuis avril 2008, il a été réélu en avril 2012. Il a été président du PRES Limousin Poitou-Charentes entre septembre 2009 et septembre 2011. Il a notamment présidé le comité de pilotage scientifique en charge de l'organisation du colloque de la CPU "l'Université pour l'avenir, avenir des universités" en 2012.
Spécialité : écologie marine
Khaled BOUABDALLAH, Jean Monnet - Saint Etienne

Président de l’université Jean Monnet Saint-Etienne depuis janvier 2007, il a été réélu en février 2012. Il participe à la CP2U depuis décembre 2010. Vice-président de la commission des relations internationales, il la présidera désormais. Il représente également la CPU dans ses relations avec les entreprises.
Spécialité : sciences économiques
Guy CATHELINEAU, Rennes 1

Préside l'université Rennes 1 depuis mai 2008, il a été réélu en mars 2012. Vice-président de la commission recherche et innovation de décembre 2010 à décembre 2011, il en est président depuis.
Spécialité : PU-PH odontologie et chirurgie buccale
Emmanuel ETHIS, Avignon

Président de l’université d’Avignon depuis août 2007, il a été réélu en avril 2012. Il a présidé la commission "Culture et université", mise en place en janvier 2009, dont le rapport rendu en 2010, formule 128 propositions novatrices.
Spécialité : sociologie du cinéma
Olivier LABOUX, Nantes

Président de l’université de Nantes depuis le 30 mars 2012. Il a été doyen de l'UFR d'odontologie entre 2009 et 2012, sur le plan national, vice-président de la conférence des doyens d’odontologie.
Spécialité : PU-PH chirurgie dentaire
Yannick LUNG, Montesquieu - Bordeaux 4

Président de l’université Montesquieu - Bordeaux 4 depuis décembre 2010, il a été réélu en avril 2012. Dans le cadre du chantier de construction de la nouvelle université de Bordeaux, il est référent du groupe de coordination chargé du dialogue social. Il présidera la commission de la vie étudiante de la CPU.
Spécialité : sciences économiques
Pascal OLIVARD, Bretagne occidentale (UBO)

Président de l'université de Bretagne occidentale (UBO) depuis juin 2007, il a été réélu en avril 2012. Secrétaire de la CDUS (conférence des doyens et directeurs des UFR scientifiques françaises) de mars 2005 à juin 2007. Il est vice-président de la commission "Formation et insertion professionnelle" de la CPU depuis 2008.
Spécialité :  électronique, électrotechnique et automatique
Hélène PAULIAT, Limoges

Présidente de l’université de Limoges depuis Avril 2012. Elle était auparavant vice-présidente du conseil d’administration de l’université de Limoges de février 2010 à avril 2012 et doyen de la faculté de droit et de sciences économiques de 2005 à 2010. Elle était de 2007 à 2010 déléguée scientifique à l'AERES.
Spécialité : droit public
Gilles ROUSSEL, Paris-Est Marne-la-Vallée

Président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée depuis janvier 2012. Il en a été vice-président enseignements et professionnalisation pendant cinq ans.
Il présidera la commission de la formation et insertion professionnelle de la CPU.
Spécialité : informatique
Jean-Loup SALZMANN, Paris 13 Nord

Président de l’université Paris 13 - Nord depuis mars 2008, il a été réélu le 14 mars 2012. Il est également président de la CPU Île-de-France. Il a présidé le groupe de travail sur la précarité des BIATSS de la CPU de 2008 à 2010 et a participé à la CP2U de 2008 à 2010.
Il présidera la commission des moyens et des personnels de la CPU.
Spécialité : PU-PH biologie cellulaire
Youssoufi TOURÉ, Orléans

Président de l’université d’Orléans depuis novembre 2009, a été réélu pour un second mandat le 18 juin 2012. Il est également directeur du laboratoire PRISME (Institut pluridisciplinaire de recherche en ingénierie des systèmes, mécanique et énergétique) de l'université d'Orléans.
Spécialité : automatique et robotique
Loïc VAILLANT, Tours

Président de l’université de Tours depuis mai 2008. Il a été réélu en mai 2012. Depuis février 2011, il est président de la Commission des questions de santé à la CPU.
Spécialité : PU-PH dermatologie.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/bandeau_newsletter.jpg The wave of council elections and presidencies of universities is now coming to an end. While some trends can already be discerned, from the standpoint of the profiles of presidents, their disciplines, functions that previously were able to exercise, sex or origin, should be taken the time to a political analysis of structuring these events for our institutions, but not limited to only President (s) and directors (trices). More...
17 mai 2012

Horizon 2017 - qu'attendent les présidents d'université

http://www.franceinfo.fr/sites/all/themes/franceinfo/logo.pngPar Emmanuel Davidenkoff. Suite de notre série sur ce qu'attendent les experts et acteurs de l'Education, du nouveau président de la République.
Aujourd'hui Louis Vogel, président de l'université Panthéon-Assas et président de la Conférence des présidents d'université (CPU).
Pour en savoir plus:

- Le site de la CPU.
- Le blog de Louis Vogel.
(Ré)écouter cette émission. Voir aussi Geneviève Fioraso nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
11 mai 2012

Universités - qui sont les nouveaux présidents

http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpgPar Olivier Rollot. 2012 est une année présidentielle a bien des égards puisque les universités viennent d’élire 52 nouveau présidents. Avec un fort renouvellement puisque seulement 17 restent dans leurs fonctions. Nous vous proposons dans ce dossier de découvrir les profils de ceux qui ont été élus à la fin avril (et dont l’élection n’est pas remise en cause par un recours administratif). Avec toujours un suspense insoutenable dans plusieurs universités: trois tours de scrutin et toujours pas de président à Montpellier. A Pau il aura même fallu huit tours de scrutin pour enfin désigner un président!
Que sont devenus les sortants ?
Être président ne vous donne pas la garantie d’être réélu. Loin de là. Si c’est le cas de 17 présidents – Bruno Sire à Toulouse 1, Jean Émile Gombert à Rennes 2, Khaled Bouabdallah à Saint-Etienne, Vincent Berger à Paris Diderot, etc. -, certains sortants ont été battus. a Toulouse l’emblématique Bertrand Monthubert, chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur au PS après avoir présidé l’association Sauvons le recherche, a ainsi délogé le président sortant. C’est aussi le cas de Bernadette Madeuf à Paris Nanterre, même si elle avait retiré sa candidature après des élections des représentants des personnels qui lui avaient été très défavorables. Des battus qui l’ont parfois été après une campagne à couteaux tirés pour Olivier Sire, président sortant de l’université de Bretagne Sud, face à Jean Petters, ou Gilbert Angénieux, battu par Denis Varaschin dans une université de Savoie en plein désarroi quant à son avenir.
D’autres présidents, comme Françoise Moulin Civil ( Cergy-Pontoise) ou Claude Condé (Franche-Comté), ne pouvaient pas se représenter après avoir déjà effectué deux mandats. D’autres enfin avaient tout simplement décidé de ne pas se représenter comme Yves Lecointe (Nantes), Georges Molinié (Paris 4) ou encore l’emblématique Axel Kahn (frappé lui par la limite d’âge).
Où sont les femmes ?
Une constante: la faible représentation des femmes. Dans beaucoup d’université qu’elles dirigeaient des hommes les ont remplacées. A Paris-Est Créteil, Simone Bonnafous laisse ainsi sa place à Luc Hiltinger, à Paris 10 Nanterre La Défense Jean-François Balaudé succède à Bernadette Madeuf, à Versailles Saint-Quentin Jean-Luc Vayssière remplace à Sylvie Faucheux alors qu’à l’Université de Cergy Pontoise c’est François Germinet qui succède à Françoise Moulin Civil. Enfin en province, l’Université Blaise Pascal Clermont 2 voit Mathias Bernard être élu à la place de Nadine Lavignotte. Seules Anne Fraïsse et Marie-Christine Lemardeley ont été réélues (respectivement de Montpellier 3 et de la Sorbonne Nouvelle). Heureusement quatre femmes ont aussi conquis des universités: Brigitte Plateau prend la tête de l’INP Grenoble, Hélène Pauliat de l’université de Limoges, Fabienne Blaise de Lille 3 Charles-de-Gaulle et Frédérique Vidal de l’université Nice Sophia Antipolis.
La Conférence des présidents d’université (CPU) s’émouvait déjà en début d’année de la faible représentation des femmes (12 membres pour 122 universités et établissements membres de la CPU) en constatant, dans sa lettre mensuelle de mars – sous le titre « La femme est l’avenir de l’université » ! -, qu’il était probable que le nombre déjà très réduit de femmes présidentes  le soit « encore plus d’ici la fin de l’année ». Et de constater que la plupart des présidents étant des professeurs d’université, le vivier de femmes candidates potentiel est faible puisque « parmi ces professeurs on ne compte actuellement que 20% de femmes, pour 40% chez les maîtres de conférences ». Et la CPU de rappeler alors avoir adopté en 2011 une mention en faveur de « l’égalité et de la parité entre les femmes et les hommes ».
Quel âge faut-il avoir ?

L’âge moyen varie mais la quarantaine semble l’âge minimum pour accéder aux fonctions de président. C’est le cas de François Germinet, 41 ans, qui prend la tête de l’université Cergy-Pontoise, de Pascal Olivard, 45 ans (université de Bretagne-Occidentale), Mathias Bernard, 42 ans (Clermont II) ou encore de Dean Lewis, 46 ans, tout nouveau président de l’université Bordeaux 1. Une exception: Sébastien Bernard qui prend la présidence de Grenoble 2 à seulement 37 ans.
Mais on peut aussi avoir la cinquantaine comme Jean Peeters (université de Bretagne-Sud, 50 ans) ou Jacques Bahi (Franche-Comté, 51 ans) ou même la soixantaine comme Paul-Marie Romani (université de Corse, 61 ans) ou Jean-Emile Gombert (61 ans, réélu à la tête de Rennes 2).
Quel profil ?

Tous les profils universitaires ont leur chance même si on note une sur-représentation très nette des PU-PH (professeurs des universités – praticiens hospitaliers) qui prennent la tête des universités d’Angers (avec Jean-Paul Saint André), Bordeaux 2 (Manuel Tunon de Lara), Grenoble 1 (Patrick Lévy), Nantes (Olivier Laboux), Paris Est Créteil (Luc Hittinger) et l’UPMC (Jean Chambaz) tout en conservant Aix Marseille (Yvon Berland), Lyon 1 (François-Noël Gilly) et Rennes 1 (Guy Cathelineau). Beaucoup d’économistes également parviennent ou se maintiennent à la tête d’universités comme Khaled Bouabdallah (Saint-Etienne), Philippe Dulbecco (université d’Auvergne), Paul-Marie Romani (Corse) et Yannick Lung (Bordeaux 4).
Sinon, on retrouve aussi bien des historiens (Mathias Bernard, Jean-Luc Mayaud, Denis Varaschin et Jean-Michel Minovez) que des mathématiciens (Mohamed Amara, Jacques Bahi et François Germinet), des électroniciens (Dean Lewis et Pascal Olivard), un philosophe (Jean-François Balaudé), des juristes (Philippe Augé, Sébastien Bernard et Xavier Vandendriessche) ou encore un sportif (Fabrice Lorente, titulaire d’un doctorat STAPS) alors que c’est un historien d’art, Barthélémy Jobert, qui prend pour la première fois la tête de ce fleuron de l’université française qu’est l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV).
En résumé

Voici un petit résumé de ces élections avec, pour mieux connaître les heureux élus, des liens sur les sites de leur université, sur leur fiche sur Educpros ou sur la source la plus complète et la plus à jour sur leur profil.

PACA
Aix Marseille Université :
Yvon Berland réélu
Avignon et Pays du Vaucluse : Emmanuel Ethis réélu
Nice Sophia-Antipolis : Frédérique Vidal succède àAlbert Marouani


FRANCE
Angers : Jean-Paul Saint-André succède à Daniel Martina
Auvergne : Philippe Dulbecco réélu
Bordeaux 1 : Dean Lewis succède à Alain Boudou
Bordeaux 2 Victor Ségalen : Manuel Tunon de Lara réélu
Bordeaux 3 Michel de Montaigne : Jean-Paul Jourdan succède à Patrice Brun
Bordeaux 4 Montesquieu : Yannick Lung réélu
Bretagne Occidentale : Pascal Olivard réélu
Bretagne Sud : Jean Peeters succède à Olivier Sire
Cergy Pontoise : François Germinet succède à Françoise Moulin Civil
Clermont 2 Blaise Pascal : Mathias Bernard succède à Nadine Lavignotte
Corse : Jean-Marie Romani succède à Antoine Aiello
Évry Val d’Essonne : Philippe Houdy succède à Alain Zozime
Franche Comté : Jacques Bahi succède à Claude Condé
Grenoble 1 Joseph Fourier: Patrick Lévy succède à Farid Ouabdesselam
Grenoble 2 Pierre-Mendès-France : Sébastien Bernard succède à Alain Spalanzani
INP Grenoble : Brigitte Plateau succède à Paul Jacquet
INP Toulouse : Olivier Simonin succède à Gilbert Casamatta
La Rochelle : Gérard Blanchard réélu
Lille 2 : Xavier Vandendriesschesuccède à Christian Sergheraert
Lille 3 Charles-de-Gaulle : Fabienne Blaise succède à Jean-Claude Dupas
Limoges : Hélène Pauliat succède à Jacques Fontanille
Littoral Côte d’Opale : Roger Durand réélu
Lyon 1 Claude Bernard : François-Noël Gilly succède à Alain Bonmartin
Lyon 2 Lumière : Jean-Luc Mayaud, succède à André Tiran
Montpellier 1 : Philippe Augé réélu
Montpellier 3 : Anne Fraïsse réélue
Nantes : Olivier Laboux succède à Yves Lecointe
Paris 3 Sorbonne Nouvelle : Marie-Claude Lemardeley réélue
Paris 4 Sorbonne : Barthélémy Jobert succède à Georges Molinié
Paris 5 Descartes : Frédéric Dardel succède à Axel Kahn
Paris 7 Diderot : Vincent Berger réélu
Paris 10 Nanterre La Défense : Jean-François Balaudé succède à Bernadette Madeuf
Paris Est Créteil : Luc Hittinger succède à Simone Bonnafous
Paris Est Marne la Vallée : Gilles Roussel succède à Françis Godard
Paris Nord 13 : Jean-Loup Salzmann réélu
Pau et Pays de l’Adour : Mohamed Amara succède à Jean-Louis Gout
Perpignan Via Domitia : Fabrice Lorente succède à Jean Benkhelil
Poitiers : Yves Jean succède à Jean-Pierre Gesson
Reims Champagne Ardenne : Gilles Baillat succède à Richard Vistelle
Rennes 1 : Guy Cathelineau réélu
Rennes 2 : Jean-Emile Gombert réelu
Saint Etienne : Khaled Bouabdallah réélu
Savoie : Denis Varaschin succède à Gilbert Angénieux
Toulouse 1 Capitole : Buno Sire réélu
Toulouse 2 Le Mirail : Jean-Michel Minovez succède à Daniel Filâtre
Toulouse 3 Paul-Sabatier : Bertrand Monthubert succède à Gilles Fourtanier
UPMC : Jean Chambaz succède à Maurice Renard
Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis : Mohamed Ourak réélu
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : Jean-Luc Vayssière succède à Sylvie Faucheux.
http://www.headway-advisory.com/blog/wp-content/themes/headway/images/logo.jpg ~ ~ V Olivier Rollot týždeň roka 2012 je prezidentský rok v mnohých ohľadoch, pretože univerzity majú práve zvolila 52 nových prezidentov. S vysokým obratom s iba 17 zostávajú na svojich miestach. Navrhujeme v tejto zložke nájdete profily tých, ktorí boli zvolení na konci apríla (a ktorého voľba je nesporná správne odvolanie). Vždy s neznesiteľnou napätie na niekoľkých univerzít: tri kolesá a stále ešte žiadny prezident v Montpellier. V Pau bude dokonca odviezol osem hlasov, aby nakoniec vymenovať prezidenta! Viac...
11 avril 2012

Le mag’ du colloque de la CPU - « l’Université pour l’avenir, Avenir des universités »

http://www.cpu.fr/typo3temp/pics/ea9318007d.jpgLa CPU a tenu les 8, 9 et 10 février 2012 son colloque annuel à Aix-Marseille Université.
A 15 jours du premier tour des présidentielles, et alors que les universités sont en pleine période de renouvellement de leurs instances, consultez le mag’ du colloque de la CPU: « l’Université pour l’avenir, Avenir des universités ». Vous y trouverez les interventions des différents intervenants ainsi que les résumés des tables rondes qui ont permis à la CPU de formuler ses propositions aux candidats à l’élection présidentielle. Consulter le mag’.
Quatre modèles internationaux de financement des universités
Si l’enseignement supérieur s’est développé dans l’ensemble des pays de l’OCDE , tous n’ont pas adopté le même modèle pour associer cette expansion à l’exigence d’équité sociale et de qualité des programmes. Par exemple, la part du financement privé représente 30% en moyenne, mais ce chiffre masque de fortes disparités: 18% en France, et plus de 60% aux États-Unis ou au Japon. Expert à la direction de l’éducation de l’OCDE , Eric Charbonnier s’appuie sur un ensemble de travaux internationaux pour dégager une typologie:
Le modèle nordique:
« C’est le “modèle rêvé”, gratuité des études et accès à des bourses et à des prêts mais aussi un grand consommateur d’argent public. Les gouvernements nordiques ont choisi de le préserver, mais avec un niveau d’imposition très élevé, qui correspond à environ 50% du salaire. »
Le modèle anglo-saxon:
« Les frais d’inscription sont très élevés. Pour limiter leurs effets discriminants, les aides aux étudiants sont proposées sous formes de bourses ou de prêts. Ce modèle a tendance à se développer, comme l’indique le quadruplement des droits d’inscription au Royaume-Uni. Il se caractérise aussi par une forte proximité avec le marché du travail. Par exemple l’Australie a diminué le coût d’accès à certaines filières, pour attirer les étudiants vers des disciplines qui ont du mal à faire le plein. »
Le modèle japonais-coréen: « C’est sans doute le plus désavantageux pour les étudiants. Mais l’investissement public se développe, ainsi que le système de bourses, ce qui le rapproche de plus en plus du modèle anglo-saxon. »
Le modèle européen: « Les frais d’inscription sont peu élevés, et les aides aux étudiants peu développées. Face au manque de ressources des universités pour assurer la qualité de la formation, les frais ont tendance à augmenter – par exemple, en Espagne. Dans un objectif d’efficacité, la tendance actuelle est au renforcement des liens entre la formation et le marché du travail. »
Pour Eric Charbonnier, trois axes de réflexion s’imposent aujourd’hui: l’amélioration de l’orientation entre le secondaire et l’Université, l’adéquation de l’offre de cursus et des débouchés, et la valorisation du système LMD , « qui facilite les comparaisons entre les modèles, par exemple sur l’employabilité liée à la licence ».

Autonomie: Quels territoires pour l’Université?
Villes, départements, régions, la cohésion du maillage territorial, et le consensus entre ses différents responsables pèsera de plus en plus sur les universités que l’autonomie ouvre sur les territoires. Des enjeux renforcés par la situation économique que traverse la France.
Ce congrès marque un moment important de la CPU et des universités. Il intervient à quelques semaines d’élections nationales décisives qui donnent aux candidats la possibilité de prendre position sur les questions d’enseignement supérieur et de recherche. Les choix politiques seront cruciaux, pas seulement pour l’Université. C’est l’occasion de bâtir un projet pour la Nation » a insisté Louis Vogel, en ouverture du colloque annuel de la CPU. Un objectif ambitieux, mais nécessaire.
Particulièrement en période de crise. « Une crise économique, mais aussi identitaire », qui doit baliser les travaux, sans pour autant remettre en question la dynamique et la démarche engagées au cours des 5 dernières années et unanimement reconnues. « Nos universités évoluent dans un mélange de coopération et de compétition aussi bien au niveau national qu’international, mais les acquis sont encore fragiles » reconnaît le président de la CPU.
Savoir se projeter dans les 15 ou 20 ans à venir impose aussi de bien mesurer et analyser le chemin déjà parcouru. A ce titre, les congressistes ne pouvaient trouver meilleur exemple qu’Aix-Marseille Université.
« Il a fallu 40 ans pour que nos trois universités convergent en un seul établissement qui compte aujourd’hui 70 000 étudiants, dont 10 000 internationaux et plus de 7 500 personnels, enseignants et chercheurs » a noté Yvon Berland, Président de cette nouvelle université d’Aix-Marseille depuis le 3 janvier 2012. Un travail rendu possible par l’engagement sans faille des trois présidents - Yvon Berland, Jean-Paul Caverni, Marc Pena - et de leurs équipes, mais aussi par la dynamique mise en oeuvre avec les différents territoires. L’autonomie a, sans aucun doute, favorisé cette fusion. Les différents acteurs des collectivités locales et territoriales en conviennent, au-delà de leurs étiquettes politiques. « L’Université est un véritable acteur socioéconomique avec lequel les partenariats sont possibles » martèle Catherine Giner, adjointe à l’enseignement supérieur de la Mairie de Marseille.
Quel devra donc être le rôle des collectivités qui appellent toutes de leurs voeux la montée en puissance des universités sur leurs territoires, et la naissance de pôles d’excellence? « Nous sommes dans une situation de passeurs en faisant comprendre, par exemple, comment fonctionnent les collectivités territoriales. Mais en même temps nous devons tous être conscients du fait que la question dépasse la temporalité des échéances politiques! » modère pour sa part Félix Weygand, en charge de l’enseignement et de la recherche au Conseil général des Bouches-du-Rhône et universitaire lui-même. Plus inquiet quant aux aspects financiers, liés à la réforme des collectivités territoriales, Christophe Castaner, vice-président du Conseil régional de PACA, chargé de l’emploi et du développement économique, plaide pour une plus grande cohérence régionale. « Les investissements d’avenir imposent des choix difficiles entre équipes, équipements et projets. Mais il faudra de toute façon veiller à ce qu’il n’y ait pas de coupure entre le pôle universitaire multidisciplinaire et le pôle secondaire. Il faut faire reculer l’échec en 1er cycle qui est de 60 à 70% » conclut l’élu. Consulter le mag’.

Jean-Paul de Gaudemar, recteur de l’académie d’Aix-Marseille. « Aller au-delà de l’autonomie de la dépense »

« Il faut avoir une vision d’avenir, voir loin, sans pour autant être hors-sol. Les ambitions internationales peuvent faire oublier aux universités leur territoire de proximité » note Jean-Paul de Gaudemar, qui tient à préciser sa lecture de l’autonomie des universités, qui ne se limite pas à la seule question du lien avec l’État. Sans éluder les questions du statut des personnels ou du contrôle financier par les recteurs, Jean-Paul de Gaudemar, souhaite élargir le champ et aller au-delà d’une vision qui se réduirait à « l’autonomie de la dépense ». Le problème de la gouvernance, les liens avec les collectivités, bousculent désormais les « rituels » et pose la question centrale qui est de savoir comment faire fonctionner les établissements. « La question du positionnement territorial est aussi une façon d’affirmer que l’Université doit être pensée comme un bien public, au sens économique du terme, mais aussi un service public sur des échelles diverses qui doit redevenir un moteur du système éducatif tout court. Il faut absolument que l’Université reprenne la main pour combler le fossé qui s’est creusé entre enseignement secondaire et enseignement universitaire. » Consulter le mag’.

Patrick Hetzel, directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle.

« Nous assistons à un accès croissant de la population à l’enseignement supérieur, la population mondiale des étudiants avoisine aujourd’hui 200 millions quand elle était dans les années soixante de 10 millions. Tout cela renforce la nécessité de repenser l’attractivité de nos enseignements supérieurs et surtout la complémentarité des stratégies de nos établissements.
Ce qui nous amène à repenser aussi la manière dont nous positionnons notre enseignement supérieur français car, encore une fois, au-delà de nos frontières les choses bougent. Alors comment voir les choses pour demain? La philosophie de l’accès à l’enseignement supérieur a évolué, la réussite effective des étudiants prévaut désormais partout. Dans un monde très ouvert elle se mesure, elle se diffuse, elle se compare, et il ne faut pas en avoir peur, bien au contraire! Outre la poursuite du renforcement de l’Université comme opérateur majeur de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous avons engagé une révolution indispensable en matière d’accès à l’enseignement supérieur.
Dans les années soixante nous avions 300 000 jeunes dans le post-bac, 50 ans après, nous en avons huit fois plus, c’est à dire 2,4 millions. L’économie de la connaissance est de toute évidence devenue une réalité. Elle contribue non seulement à maintenir le bien-être de la société et sa croissance économique, mais elle est aussi un puissant stimulateur de l’innovation. Notre défi est bien évidemment quantitatif, mais nous avons aussi, comme beaucoup de pays, à relever un enjeu qualitatif. Le risque d’iniquité, malgré la démocratisation du système tout entier, peut résider dans la tentation d’une certaine hiérarchisation réelle ou perçue que génèrerait cette diversité, ce qui serait mortifère. De fait, le rôle des présidents d’université et de l’ensemble des équipes de direction s’est fortement complexifié. Les universités, dont les budgets ont été multipliés par quatre, voire par cinq, avec le passage à l’autonomie, acquièrent progressivement un nouveau positionnement à l’échelle des territoires, mais aussi et surtout à l’échelle européenne et internationale. Il s’agit de continuer à libérer les initiatives locales, mais l’État doit continuer à assurer la régulation du système de l’enseignement supérieur français dans son ensemble.
Encore une fois les questions de structures sont importantes, mais vous le savez, je fais partie de ceux qui pensent que les structures n’ont d’intérêt que par rapport à un projet. Ce qui doit être au départ, c’est le projet, ne perdons jamais de vue que les structures n’ont de sens que si elles viennent appuyer un projet. Je voudrais aussi vous indiquer à travers cela que notre objectif c’est de bien garder ce cap, avoir en tête que l’Université a un rôle à jouer en société; à nous de faire en sorte que dans les années à venir, davantage qu’elle ne le fait encore, elle soit complètement insérée en société et joue ce rôle auprès de ces 2,4 millions de jeunes, et qu’elle soit considérée comme très présente dans le quotidien de nos concitoyens. Ces chantiers où on s’intéresse à la place de l’individu et aux étudiants, quel que soit leur âge sont passionnants, et nous devons nous en saisir collectivement. » Consulter le mag’.

Autonomie sans frontière: l’Europe et au-delà…
Un regard plus large chez nos voisins européens, mais aussi beaucoup plus loin, en Chine ou aux États-Unis par exemple, permet de mesurer l’évolution globale de l’enseignement supérieur. Un mouvement dans lequel la France s’inscrit pleinement, mais qui ne doit pas pour autant brouiller le « modèle français ».

L’évolution très sensible du nombre d’étudiants et un meilleur accès à l’enseignement supérieur se confirment au niveau mondial, depuis plusieurs années, notamment dans les pays en voie de développement. « Aujourd’hui, la Chine diplôme deux fois plus d’étudiants que les États-Unis et 10 fois plus que la France ou l’Allemagne. Dans le monde, la population étudiante est passée de 10 millions dans les années 1950 à 200 millions en 2012 » indique Patrick Hetzel, directeur général pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle. « Un certain nombre d’enjeux sont communs à tous les pays, qu’ils soient développés ou émergents. Les politiques publiques accompagnent les universités dans leur capacité à transmettre en temps réel les nouvelles connaissances, mais aussi dans la production de nouveaux services. Il s’agit d’un élément structurant fort » ajoute Pierre-François Mourier, directeur général adjoint du Centre d’analyse stratégique, notant par ailleurs que les attentes en matière d’employabilité et d’insertion professionnelle des jeunes diplômés sont de plus en plus fortes dans beaucoup de pays.
Cette évolution qui s’accompagne au niveau mondial d’une réflexion plus avancée sur les notions d’excellence, de capacité de recherche - aussi appelée « masse critique » - de visibilité internationale, induit des formes de mutualisation et de coordination plus développées qu’auparavant.
La situation des pays émergents, liée notamment à la forte démographie qu’ils enregistrent, conduit souvent les États à augmenter les capacités d’accueil, mais aussi à concentrer les moyens sur quelques pôles à très forte visibilité. « En revanche, poursuit, Pierre-François Mourier, l’enjeu pour les pays développés, dont la France, est davantage d’améliorer la réussite. » Un objectif d’autant plus crucial dans un contexte de grande diversité des recrutements et du profil des étudiants.
Le rôle fondamental joué par l’État

Même s’il est important d’avoir en tête la réalité des situations chez nos voisins, plus ou moins lointains, ceux-ci ne constituent pas pour autant des modèles à suivre aveuglément.
« En Grande-Bretagne, 66% des budgets de recherche sont concentrés sur une dizaine d’établissements. Si on compare avec la France, on se rend compte qu’il y a plus de Labex en dehors des Idex que dans les Idex. L’excellence ne se limite pas à quelques pôles » insiste Patrick Hetzel.
Dans ce contexte, Gérard Blanchard, président de l’Université de la Rochelle, tient à rappeler quelques principes de base portés par la CPU. « L’État joue un rôle fondamental dans le dispositif national français, notamment en garantissant l’accès au plus grand nombre sur tout le territoire. Pour y parvenir, il est essentiel de maintenir le statut de fonctionnaire de ses personnels, de conserver l’habilitation nationale des diplômes, et de limiter le montant des droits d’inscription fixés par l’État. »
« Les universités sont le seul service public soumis à la compétition mondiale, il serait donc logique que les évaluations qui sont faites tiennent compte de cette spécificité, et intègrent une forte composante internationale. Pourquoi n’envisagerait-on pas, au sein de nos universités européennes un système de benchmarking, comme j’ai pu l’observer avec intérêt aux États-Unis? Prenons par exemple le cas de l’Université du Maryland. Ses responsables ayant diagnostiqué une baisse de régime, une perte de souffle, ils décident d’évaluer leurs établissements par rapport à 17 autres universités américaines. Trois établissements comparables sont sélectionnés et passés au crible. Les budgets, le profil des enseignants et des chercheurs, les méthodes pédagogiques, et, bien entendu, les résultats sont décortiqués. L’audit permet alors, grâce à cette comparaison « grandeur nature », de calibrer au mieux le plan d’investissement. J’ai essayé d’introduire cette méthode en Suisse, je n’ai eu qu’un succès d’estime! » Consulter le mag’.

Discours de Laurent Wauquiez, « L’autonomie prouve la capacité des universités à appréhender le changement »

La création de l’Université d’Aix-Marseille est un très bel exemple de la force de transformation impulsée par la CPU. » En soulignant ainsi, dès l’introduction de son discours, la fusion des universités de Provence, de la Méditerranée et Paul Cézanne le 1er janvier 2012, Laurent Wauquiez a clairement indiqué l’orientation actuelle de l’enseignement supérieur: celle du changement.
Pour le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les politiques publiques doivent aujourd’hui faciliter cette dynamique. D’abord, en termes de financements: « L’enseignement supérieur a été victime d’un sous-investissement pendant plus de trente ans. Malgré le contexte économique actuel, il ne peut être une variable d’ajustement. La meilleure preuve concerne les investissements d’avenir, qui ne sont pas remis en cause. »
Inscrire l’Université sur son territoire, en lien avec les collectivités

Plus largement, Laurent Wauquiez insiste sur l’importance de repositionner l’enseignement supérieur « au coeur des politiques publiques ». Concrètement, la logique partenariale doit dominer dans les relations entre les pouvoirs publics et les universités. « C’est grâce à un travail en commun – et en continu – que les changements de grande ampleur, comme le positionnement international, pourront aboutir, estime le ministre. Les présidents d’université s’imposent comme des interlocuteurs crédibles et fiables, et ce sont eux qui peuvent réellement porter le changement. » L’autonomie est sans doute le meilleur exemple de « rupture », qu’il s’agit de « construire et de domestiquer sur la durée ».
Plus qu’une finalité, Laurent Wauquiez la considère comme un outil de transformation, qui peut permettre de développer les sites universitaires, de révéler les forces de la recherche française, et de redonner toute leur place aux sciences humaines et sociales. Parallèlement à ces objectifs, les universités doivent relever aujourd’hui plusieurs défis. « Il faut réfléchir à l’inscription de l’enseignement supérieur sur le territoire, en lien avec les collectivités, estime le ministre. Les politiques publiques ne peuvent pas se résumer aux investissements d’avenir ou aux Idex, elles doivent être structurées aussi à l’échelle de la région. » C’est une des conditions au développement d’une approche « non isolante, non élitiste ».
La formation continue « en ligne de mire »

Tous les établissements d’enseignement supérieur doivent trouver leur place dans le paysage, insiste Laurent Wauquiez, qui rappelle que les universités moins bien dotées doivent bénéficier d’un rattrapage.
« Aujourd’hui, l’enjeu est de renoncer à l’approche d’émiettement, qui morcelle et donc affaiblit l’action, et de développer une vision en réseaux, à l’image de La Rochelle et Poitiers. Inscrire les sites universitaires sur le territoire, dans une dynamique de travail en commun me paraît une piste intéressante. Plutôt que d’être en concurrence les unes avec les autres, mieux vaut mettre vos forces en commun pour rivaliser avec d’autres pays, à une échelle extra-nationale. » Le ministre donne en exemple l’Université d’Aix-Marseille, qui peut désormais rayonner sur le bassin méditerranéen.
En ciblant son intervention sur la question du changement, Laurent Wauquiez met en avant la capacité d’innovation des universités, notamment sur des terrains où elles ne sont pas attendues. « L’Université n’a pas accès à la formation continue. Or la qualité de l’enseignement supérieur est un atout à mettre en avant. Les sites universitaires pourraient être utilisés de façon plus ample, en se positionnant sur les reconversions professionnelles. » Pour le ministre, il s’agit d’un « défi à conserver en ligne de mire, pour consolider la place de l’enseignement supérieur ». Consulter le mag’.

Voir aussi L’avenir des universités en débat à Marseille, L’Université pour l’avenir, avenir des universités.

http://www.cpu.fr/typo3temp/pics/ea9318007d.jpg ~ ~ V CPU sa konalo v dňoch 8., 9. a 10. februára 2012 svojej výročnej konferencii v Aix-Marseille univerzity.
Na 15 dní od prvého kola prezidentských volieb, a zatiaľ čo univerzity sú v strede obnovenie ich tela, pozri Mag na konferencii procesora". Univerzita v budúcnosti, budúcnosti vysokých škôl"
Nájdete tu pomoc zo zúčastnených strán, ako aj zhrnutie panelové diskusie, ktoré dovolili CPU formulovať svoje návrhy na kandidátov pre prezidentské voľby. Poraďte sa s mag.
Štyri modely medzinárodného financovania vysokých škôl

Pokiaľ vysoké školy vzrástol vo všetkých krajinách OECD, nie každý prijala rovnaký model, aby zodpovedal túto expanziu s požiadavkou sociálnej spravodlivosti a kvalitných programov.
Napríklad podiel súkromného financovania predstavuje v priemere 30%, ale toto číslo masky veľké rozdiely: 18% vo Francúzsku a viac ako 60% v USA alebo v Japonsku. Viac...

22 mars 2012

La valse des présidents d'université a commencé

http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.pngPar Julien Pompey. Durant tout le mois de mars se déroule près d'une vingtaine d'élections de présidents d'université. Et ce, alors que ces établissements auraient plutôt besoin de stabilité.
Ce n'est pas une valse à trois temps mais plutôt à vingt temps que les présidents d'universités françaises viennent d'amorcer. En effet, en l'espace d'un mois à peine, près d'une vingtaine de responsables d'établissements universitaires ont été ou vont être désignés, à l'ombre des ultra-médiatisées élections présidentielles.
Et même, d'ici à juin prochain, toutes les universités françaises doivent renouveler leur direction, conséquence inattendue de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) d'août 2007, qui a instauré l'autonomie des établissements. Et ce, alors que de gros projets sur le long terme ont été amorcés, et qu'une certaine stabilité aurait été des plus recommandées. Tour d'horizon de toutes ces élections.
Université Jean-Monnet (Saint-Etienne) et Claude Bernard (Lyon)

C'est l'université de Jean-Monnet (Saint-Etienne) qui a ouvert le bal. Le 5 mars dernier, Khaled Bouabdallah, professeur de sciences économiques et président sortant, a été réélu. Seul candidat à la présidence, il a obtenu 19 voix sur 22 possibles, et a annoncé sa volonté d'obtenir la labellisation du projet d'IDEX déposé par l'Université de Lyon d'ici à trois ans, de créer un pôle santé ainsi que d'ouvrir un secteur d'études politiques.
Le lendemain, 6 mars, c'est sa voisine lyonnaise Claude Bernard qui a élu François-Noël Gilly président, pour un mandat de 4 ans à la tête de la cinquième université de France. Il était le grand favori pour prendre la succession d'Alain Bonmartin, qui avait été élu en février 2011 et qui avait renoncé à se représenter. Après le retrait de Loïc Blum, il a été élu au second tour avec douze voix, contre sept pour Daniel Simon, professeur de physique, et trois votes blancs.
Université Paris-Est Créteil et Pierre et Marie Curie

Le 8 mars, Luc Hittinger, cardiologue professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) et vice-président au conseil scientifique, a été élu président de l'Université de Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC), au premier tour du scrutin, avec 19 voix sur 22. Succédant à Simone Bonnafous, il a d'ores et déjà pris ses fonctions pour un mandat de quatre ans.
Quatre jours plus tard, le 12, une autre université a également changé de président, puisque Jean Chambaz a été élu à la présidence de l'Université Pierre et Marie Curie (UMPC), succédant à Maurice Renard. Âgé de 59 ans, il a été vice-président Recherche puis Moyens et Ressources de l'université.
Université Paris 7 Diderot, Paris 13 et Rennes 1

De son côté, l'université 7 Paris Diderot a reconduit le mandat du président sortant, Vincent Berger, physicien et professeur des universités. Il a été maintenu dans ses fonctions par le nouveau conseil d'administration, qui s'est prononcé par 19 voix et 2 blancs. De la même manière, Jean-Loup Salzmann a été réélu président de l'université Paris 13-Nord pour un second mandat.
Un cas de figure qui ne devrait pas se présenter de cette manière à Rennes 1. En effet, selon Le Mensuel de Rennes, le président sortant, Guy Cathelineau, serait en difficulté, selon les premiers résultats (provisoires) de l'élection des membres du conseil d'administration de l'université.
Les autres élections à venir
Cette valse des présidents des universités est loin d'être terminée. Ne serait-ce que cette semaine, sept établissements doivent désigner leur président, et près d'une quinzaine d'ici à la fin du mois. En voici la liste:
    Université Paris-Sorbonne 4 (19 mars)
    Université Bordeaux 1 (20 mars)
    Université de Cergy-Pontoise (21 mars)
    Université Clermont 2 (22 mars)
    Université de Bretagne-Sud (22 mars)
    Université Bordeaux 3 Michel-de-Montaigne (23 mars)
    Université Rennes 2 (23 mars), même si Jean-Emile Gombert, l'actuel président, est seul candidat à la présidence.
    Université Paris-Ouest Nanterre (26 mars)
    Université de Perpignan (27 mars)
    Université Toulouse 3 Paul-Sabatier (27 mars)
    Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (27 mars)
    Université Montpellier 1 (28 mars)
    Université de Nantes (30 mars).
http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.png ~ ~ V Julian Pompey. V priebehu mesiaca marca na takmer skóre volieb univerzitného prezidentov. A zatiaľ čo tieto inštitúcie by skôr potrebujú stabilitu.
Nie je to v troch krokoch valčík ale dvadsaťkrát predsedovia francúzskych univerzít sú ešte len na začiatku.
Naozaj, v priestore sotva mesiac, takmer skóre vedúcich akademických inštitúcií boli alebo budú určené v tieni s vysokým profilom prezidentských volieb. Viac...
21 mars 2012

La CPU compte 2 nouveaux membres

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgL’assemblée plénière de la Conférence des présidents d’université a approuvé, jeudi 15 mars 2012, l’adhésion de deux nouveaux membres associés: la Casa de Velazquez et l’Institut français d’archéologie orientale. Ces deux écoles françaises à l’étranger viennent rejoindre l’école française d’extrême orient et l’école française de Rome, déjà membres de la CPU. La CPU compte désormais 124 membres:
- 77 universités
- 3 universités de technologies
- 3 ENS
- 2 INP
- 2 INSA
- 15 grands établissements
- 4 Ecoles françaises à l'étranger
- 1 Ecole centrale
- 17 PRES
A noter également, que depuis fin 2011, 19 établissements membres de la CPU ont procédé à des élections; 15 d’entre eux ont changé de président ou directeur:
- Université d'Angers : Jean-Paul Saint-André succède à Daniel Martina
- Université de Corse : Jean-Marie Romani succède à Antoine Aiello
- INP de Grenoble : Brigitte Plateau succède à Paul Jacquet
- Université Claude Bernard Lyon 1 : François-Noël Gilly succède à Alain Bonmartin
- Université Paris Descartes : Frédéric Dardel succède à Axel Kahn
- Université Paris Est Créteil : Luc Hittinger succède à Simone Bonnafous
- Université Evry Val d'Essonne : Philippe Houdy succède à Alain Zozime
- Université Paris Est Marne la Vallée : Gilles Roussel succède à Françis Godard
- Ensam : Laurent Carrero succède à Jean-Paul Hautier
- Ecole centrale de Lyon : Franck Debouck succède à Patrick Bourgin
- UPMC : Jean Chambaz succède à Maurice Renard
- Paris Sorbonne : Barthélémy Jobert succède à Goerges Molinié
- Université Bordeaux 1 : Dean Lewis succède à Alain Boudou
- EPHE : Denis Pelletier succède à Jean-Claude Waquet
- Yvon Berland a été élu à la tête de la nouvelle université Aix Marseille Université
- Khaled Bouabdallah, Vincent Berger, Jean-Loup Salzmann ont été réélus dans leurs universités respectives : Saint-Etienne, Paris Diderot et Paris 13.
Consulter l'annuaire en ligne.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpg~~VPlenarmøde konferencen af University Formandskonferencen har godkendt, Torsdag 15 marts, 2012, tiltrædelse af to nye associerede medlemmer:. Casa de Velazquez, og det franske institut for orientalsk Arkæologi Disse to franske skoler i udlandet, slutter sig til Den Franske Skole i Fjernøsten og den franske skole i Rom, der allerede er medlem af CPU. La CPU compte désormais 124 membres: CPU'en har nu 124 medlemmer. Se online katalog. Mere...
23 mai 2010

Le tableau de bord du président

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgLa CPU vient de publier, en collaboration avec la DGESIP et la DEPP, un guide d’élaboration du tableau de bord du président et de son équipe. Ce guide est issu d’un travail mené avec des représentants de dix établissements et de l’Amue.
Un résumé d’une quinzaine de pages permet une lecture rapide du guide et en reprend les points essentiels : quels sont les différents tableaux de bord et leurs finalités ? Comment impulser la démarche  et impliquer les différents acteurs ? Comment définir les objectifs stratégiques et sélectionner les indicateurs ? Comment utiliser le tableau de bord et en communiquer les résultats ?
Dans la préface, Lionel Collet, président de la CPU, Patrick Hetzel, directeur général de la DGESIP, et Pierre-Yves Duwoye, secrétaire général du MEN et MESR, précisent que « dans l’exercice de la fonction de pilotage de leur établissement,  il paraît particulièrement nécessaire aux présidents et aux équipes présidentielles de disposer d’une méthodologie leur permettant d’apprécier l’équilibre économique de leur établissement, de mesurer l’efficacité de leurs universités par rapport à l’accomplissement de leurs missions, de dégager des marges de manœuvre et de disposer d’éléments objectifs pour opérer les choix stratégiques qui leur incombent. Dans ce cadre méthodologique, les indicateurs et leur synthèse sous la forme de tableaux de bord forment un élément substantiel d’une démarche d’amélioration constante de l’activité et de la performance dans l’établissement ».
Le guide va être envoyé à tous les Présidents et Directeurs des établissements adhérents de la CPU. Il est également disponible en ligne, sur le site de la CPU.
L’Amue proposera ensuite aux établissements de les accompagner par une formation qui permettra de mettre en œuvre très concrètement les enseignements et les méthodes décrits dans ce guide, en tenant compte de la situation et des besoins spécifiques de chaque établissement.
http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgLa CPU ha appena pubblicato, in collaborazione con il DEPP DGESIP e una guida per lo sviluppo del cruscotto del presidente e la sua squadra. Questa guida è il risultato del lavoro svolto con i rappresentanti delle dieci istituzioni e AMUE.
Una sintesi di alcune pagine quindici consente una rapida lettura della guida e gli elementi più importanti: quali sono i vari pannelli ei loro scopi?
Come incoraggiare il processo e coinvolgere i diversi attori? Come definire gli obiettivi strategici e gli indicatori di selezionare? Come utilizzare il cruscotto e riferire i risultati? Continua...
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