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Formation Continue du Supérieur
competences
27 août 2013

Le bilan de compétences - S'informer pour se former en Aquitaine

http://www.aquitaine-cap-metiers.fr/capmetiers-theme/images/color_schemes/ema/cap-metiers-logo.pngFaire un bilan de compétences, tous les documents pour se lancer 
Une sélection de livres et de sites internet vous est proposée. Chaque référence est illustrée d'une présentation de l'éditeur, d'une description du contenu et d'un visuel (pour les ouvrages) afin de la repérer dans l'espace métiers.
Les documents de référence
Réussir son bilan de compétences
Faire le point sur sa carrière professionnelle, changer de métier...
Bilan de compétences ID Reflex
Mûrir un projet professionnel...
Construire son projet professionnel à partir du bilan de compétences
"Cet ouvrage fondé, sur des témoignages et sur une méthode éprouvée,...
Les sites internet de référence
S'informer sur le bilan de compétences
Les sites essentiels sur le bilan de compétences...

27 août 2013

Le bilan de compétences - Aquitaine

http://www.aquitaine-cap-metiers.fr/capmetiers-theme/images/color_schemes/normal/cap-metiers-logo.pngLe bilan de compétences
Le bilan de compétence succède depuis 2007 à l’ancien «  bilan professionnel »
Objectifs
Permettre au fonctionnaire d’effectuer une mobilité fonctionnelle ou géographique à partir d’une analyse de leurs compétences professionnelles et personnelles, de leurs aptitudes et motivations.
Le bilan de compétences est utilisé pour accompagner:

       Les mobilités subies ou souhaitées ou prévenir les risques d’inemployabilité,
       Les projets personnels des agents.

Mise en œuvre
1-Le bilan de compétence peut être à l’initiative de l’agent ou de l’administration mais  doit être formulé
 quel que soit l’initiateur
lors de l’entretien annuel de formation,
ou lors de l’évaluation annuelle de l’agent,
ou d’un bilan de carrière.
2-L’agent doit avoir accompli dix ans  de services effectifs
Si l’agent a auparavant déjà utiliser un bilan de compétences il ne peut en mobiliser un nouveau  qu’après un délai de 5 ans
3-Lorsque  l’agent prend l’initiative d’un bilan, l’administration doit répondre dans un délai de 2 mois à la demande de l’agent
Cette demande doit être motivée en cas de refus. Le bilan pouvant être accordé à l’agent en dehors de toute  prise en charge par l’administration.
L’agent peut également  mobiliser ce dispositif lorsqu’il se trouve en congé parental à condition d’en formuler la demande  6 mois au plus avant l’expiration de la dernière période de congé parental.
4-Après la réponse de l’administration l’agent bénéficie d’un  congé de bilan de compétences d’une durée de 24 heures éventuellement fractionnable
5-La conduite du bilan de compétences  est réalisée par un  organisme externe ou interne à l’administration interne et selon les 3 phases
Phase préliminaire
: Elle définit et analyse  les besoins du salarié et l’informe des  méthodes et techniques utilisées
Phase d’investigation :Elle analyse ses motivations, ses aptitudes professionnelles et personnelles et évalue ses connaissances et ses possibilités d’évolution professionnelles.
Phase conclusion : Elle consiste à restituer résultats du bilan par la remise d’un document synthèse à l’agent .Ce document de synthèse  est communicable à l’administration sauf si l’agent s’y oppose expressément.
Prise en charge  et financement du bilan
1- Financement des frais de bilan quand le bilan de compétences est à la demande de l’administration
2- Le bilan de compétences est à l’initiative de l’agent et il est prévu sur le budget du plan de formation
Prise en charge de la rémunération et de la totalité des frais dans la limite des crédits disponibles.
En l’absence de budgétisation au plan de formation, l’agent doit supporter le coût de la prestation .
Lorsque le DIF est utilisé pour compléter la préparation ou la réalisation du bilan de compétences
Dans ce cas la durée de 24 heures du bilan de compétences n’est pas déduite du nombre d’heures DIF.
Où s’adresser ?
Responsable de service, DRH.

27 août 2013

Bilan de compétences et VAE des agents publics - Poitou-Charente

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Présentation
Les agents des trois fonctions publiques peuvent bénéficier d’un bilan de compétences pour analyser leurs compétences, aptitudes et motivations en vue de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
Ils peuvent également effectuer une validation des acquis de l’expérience (VAE) pour acquérir un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de compétences inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Voir notre fiche n° G 1.7 sur les conditions de réalisation d’une VAE.
Ce bilan ou cette VAE peuvent être financés, dans la limite des crédits disponibles, au titre du plan de formation de leur employeur (uniquement la VAE pour les fonctions publiques territoriale et hospitalière) dans le cadre d’un congé spécifique ou dans le cadre d’un DIF (voir fiches n° E 4.4 à 6).
Bénéficiaires

Bilan de compétences : les agents titulaires ou non et les ouvriers de l’Etat, les fonctionnaires territoriaux (agents titulaires, agents non titulaires occupant un emploi permanents et les assistants maternels et familiaux) peuvent, s’ils ont accompli 10 ans de services effectifs, demander un bilan de compétences afin de leur permettre d'effectuer une mobilité fonctionnelle ou géographique. Dans certaines administrations, cette durée peut être abaissée.
La condition d’ancienneté pour les agents publics hospitaliers, titulaires ou non (y compris les bénéficiaires d’un CIE ou CAE), est de 2 ans de services effectifs au minimum.
Un agent territorial ou de l’Etat ne peut prétendre qu’à 2 congés de bilan de compétences ; le second ne pouvant être accordé qu’après un délai de 5 ans suivant la fin du 1er bilan.
Un agent public hospitalier n’est soumis qu’à un délai de franchise de 5 ans entre deux bilans.
VAE : les agents titulaires ou non de l’Etat et les ouvriers de l’Etat, les agents territoriaux (agents titulaires, agents non titulaires occupant un emploi permanents et les assistants maternels et familiaux) ainsi que les agents publics hospitaliers, titulaires ou non (y compris les bénéficiaires d’un CIE ou CAE), peuvent bénéficier d’actions de VAE (accompagnement VAE uniquement pour les agents hospitaliers) (hormis les conditions d’expérience nécessaires pour la VAE elle-même : 3 ans minimum en rapport avec la certification visée).sans condition d’ancienneté
Les agents de l’Etat et les agents publics hospitaliers en congé parental
peuvent également demander le bénéfice d’un bilan ou d’une VAE (idem pour les agents en congé de restructuration). Les agents de l’Etat doivent demander leur bilan au plus tard 6 mois avant la fin de leur congé parental.

Déroulement des bilans de compétences

Les modalités de réalisation d’un bilan de compétences sont celles définis par le code du travail pour les salariés du secteur privé (voir fiche technique n° E 1.3). Les bilans comportent 3 phases : une phase préliminaire d’information et de définition du besoin, une phase d’investigation et une phase de conclusion dans le cadre d’entretiens personnalisés, avec remise d’un document de synthèse des résultats du bilan que l’organisme ne peut communiquer à un tiers (notamment à l’employeur) sans le consentement du bénéficiaire.
Les bilans sont menés de façon individuelle (sauf le cas échéant certaines actions de la phase d’investigation).Ils peuvent être réalisés pendant ou hors temps de travail.

Congé de bilan de compétences

Les agents de l’Etat, les agents territoriaux et hospitaliers peuvent demander un congé pour bilan de compétences, éventuellement fractionnable, dans la limite de 24 h sur le temps de service.
Ils peuvent utiliser leur DIF pour compléter la préparation ou la réalisation de ce bilan.
Dans la fonction publique territoriale, la demande doit être présentée à l’employeur au plus tard 60 jours avant le début du bilan. Elle indique les dates et la durée prévue du bilan ainsi que la dénomination de l’organisme de bilan choisi par l’agent. Elle est, le cas échéant, accompagnée d’une demande de prise en charge financière par la collectivité ou l’établissement. La réponse, motivée en cas de report ou de refus, doit être donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande.
Au terme du congé, l’agent doit présenter à son employeur une attestation de fréquentation effective délivrée par l’organisme de bilan. Si, sans motif valable, il ne suit pas l’ensemble de l’action, il perd le bénéfice de son congé et doit rembourser, le cas échéant, le montant pris en charge par son employeur.
Dans la fonction publique hospitalière, la demande doit être présentée au plus tard 60 jours avant le début du bilan. Elle indique les dates et la durée prévue du bilan ainsi que la dénomination de l’organisme de bilan choisi par l’agent. La réponse, motivée en cas de report pour raisons de service (6 mois maximum), doit être donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande.
L’agent doit faire une demande de prise en charge à l’ANFH, accompagnée de l’autorisation d’absence si le bilan a lieu pendant le temps de travail ou si telle n’est pas le cas, des documents et déclarations sur l’honneur établissant qu’il rempli les conditions d’accès.
Si, sans motif valable, il ne suit pas l’ensemble de l’action, il doit rembourser l’ANFH des frais pris en charge et son employeur du montant correspondant à la rémunération maintenue.
Pour les agents de l’Etat, la réponse de l’administration, motivée en cas de refus, doit intervenir dans les 2 mois suivant la demande.

Congé pour VAE

Les agents de l’Etat, les agents territoriaux et hospitaliers peuvent demander un congé pour VAE, éventuellement fractionnable, dans la limite de 24 h sur le temps de service (annuellement et par validation pour les agents de l’Etat). Ce congé vise la participation aux épreuves de validation et la préparation des candidats.
Ils peuvent utiliser leur DIF pour compléter la préparation ou la réalisation de la validation.
Dans la fonction publique territoriale, la demande doit être présentée au plus tard 60 jours avant le début des actions de VAE. Elle indique la certification professionnelle visée, les dates, la nature et la durée des actions ainsi que la dénomination des organismes de intervenants. La réponse, motivée en cas de report ou de refus, doit être donnée dans les 30 jours suivant la réception de la demande.
Au terme du congé, l’agent doit présenter à son employeur une attestation de fréquentation effective délivrée par l’organisme certificateur. Si, sans motif valable, il ne suit pas l’ensemble de l’action, il perd le bénéfice de son congé et doit rembourser, le cas échéant, le montant pris en charge par son employeur.

Situation des bénéficiaires

Les agents peuvent être déchargés d'une partie de leurs obligations pour effectuer un bilan ou une VAE pendant leur temps de service.
Les agents conservent leur rémunération pendant leur absence au titre d’un bilan ou d’une VAE, qu’il s’agisse d’un congé ou non.
Les agents hospitaliers peuvent aussi effectuer leur bilan hors temps de travail sans percevoir d’allocation (sauf s’il s’agit d’un DIF).
Les agents publics hospitaliers en congé de bilan continuent à percevoir leur traitement, les primes et indemnités (y compris à caractère familiale) qu’ils auraient perçues s’ils étaient restés à leur poste de travail. Ils ont droit au remboursement des frais de déplacement liés au bilan que celui-ci ait lieu ou non pendant le temps de travail.
Mise à disposition d’agents territoriaux : c’est la collectivité territoriale (ou l’établissement territoriale) d’origine qui prend les décisions relatives aux congés pour VAE ou aux congés de bilans de compétences, après avis du ou des organismes d’accueil.

Financement de la VAE et du bilan

Agents de l’Etat : Les dépenses relatives aux actions de bilan ou de VAE (participation et préparation sont supportées par l’organisme employeur dont relève l’agent.
Agents publics hospitaliers ou territoriaux : Les dépenses de bilan ne peuvent être financées sur le plan de formation. L’ANFH assure ce financement pour les agents hospitaliers sur demande. Les dépenses pour l’accompagnement VAE peuvent être prises en charge au titre du plan de formation, avec, pour les agents territoriaux, l’appui éventuel du CNFPT.
Le financement de la VAE s’effectue dans le cadre d'une convention entre l'employeur, l'agent et le ou les organismes concourant à la réalisation de l’accompagnement de la validation.

Contacts

Fonction publique territoriale :

CNFPT - Délégation régionale
50 bd du Grand Cerf BP 30384 - 86010 Poitiers Cedex - Tél : 05 49 50 34 34 - Site internet : www.poitoucharentes.cnfpt.fr

Fonction publique de l’Etat :

Ministère chargé de la fonction publique - Site internet www.fonction-publique.gouv.fr

Fonction publique hospitalière :

ANFH - Délégation régionale
26 rue Gay Lussac - BP 40951 - 86038 Poitiers Cedex  - Tél : 05 49 61 44 46 - Courriel : poitoucharentes@anfh.asso.fr

Textes de référence

Fonction publique territoriale : Loi n° 2007-209 du 19/02/07 et décrets n° 2007-1845 du 26/12/07 et n° 2008-580 du 18/06/08.

Fonction publique de l’Etat : Loi n° 2007-148 du 02/02/07 et décrets n° 2007-1470 du 15/10/07 et n° 2007-1942 du 26/12/07.

Fonction publique hospitalière : Loi n° 2007-148 du 02/02/07 et décrets n° 2008-824 du 21/08/08

27 août 2013

Congé de bilan de compétences - Poitou-Charente

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Droit des salariés

Le congé de bilan de compétences est un droit des salariés mis en œuvre suivant des principes proches de ceux qui régissent le Congé Individuel de Formation : autorisation d'absence de l'employeur et demande de prise en charge à l'OPACIF. S'y ajoute une convention tripartite.

Ainsi les salariés ont droit, sur demande à leur employeur, à une autorisation d'absence pour réaliser un bilan de compétences, indépendamment des actions de bilan organisées à l'initiative de l'employeur dans le cadre du plan de formation. Il peut également être financé hors temps de travail, donc sans autorisation d'absence à l'employeur.
Voir les conditions spécifiques dans la fonction publique dans notre fiche n° E 4.3.

Les conditions relatives au déroulement des bilans, à leur organisation et aux obligations des organismes prestataires sont celles définies dans notre fiche E 1.3.

Bénéficiaires

Les salariés en CDI intéressés doivent justifier d'une ancienneté en qualité de salarié d'au moins 5 ans, consécutifs ou non, quelle qu'ait été la nature des contrats de travail successifs, dont 12 mois dans l'entreprise où ils travaillent.

Anciens titulaires de CDD : au moins 24 mois comme salarié au cours des 5 dernières années dont 4 mois sous CDD au cours des 12 derniers mois.

Travailleurs temporaires : au moins 3 ans de travail temporaire dont 12 mois dans l’entreprise où ils travaillent (le droit reste ouvert un mois après la fin du dernier contrat de mission).

Le salarié qui, sans motif valable, ne suit pas l'ensemble de l'action pour laquelle le congé a été accordé perd le bénéfice de ce congé.

L'autorisation d'absence

La demande qui indique dates, durée et dénomination de l'organisme prestataire choisi par le salarié, doit parvenir à l'employeur au plus tard 60 jours avant le début du bilan.

L'employeur doit, dans les 30 jours suivant la réception de la demande faire connaître par écrit, son accord ou les raisons de service motivant un report de l'autorisation qui ne peut excéder 6 mois.

Délai de franchise entre deux autorisations d'absence pour un bilan de compétences : 5 ans (3 ans pour les travailleurs temporaires). L'autorisation d'absence donnée pour un congé de bilan n'est pas prise en compte dans le calcul du délai de franchise applicable aux CIF, congés d'enseignement et congés jeunes travailleurs.

Ce délai ne s’applique pas en cas de changement d’employeur.

Durée : elle ne peut excéder par bilan 24 heures de temps de travail, consécutives ou non. Elle ne peut être imputée sur la durée du congé payé annuel. Comme le CIF, le congé de bilan est assimilé à une période de travail pour la détermination des droits à l'ancienneté et aux congés payés annuels.

L’autorisation d’absence n’est pas nécessaire pour un congé de bilan se déroulant hors temps de travail.

Prise en charge par l'OPACIF

La demande doit être présentée par le salarié à l'OPACIF auquel l'employeur verse sa contribution CIF. Si celui-ci n'est pas assujetti, le salarié peut s’adresser au FONGECIF de sa région qui l’orientera si nécessaire vers l'OPACIF dont il relève

L'OPACIF peut refuser une prise en charge si l'action à financer n'est pas conforme ou si l'organisme prestataire ne figure pas sur la liste qu'il a arrêtée (voir plus bas).

Il satisfait les demandes dans l'ordre de leur réception et dans la limite des crédits réservés à leur financement. Il peut définir des priorités annuellement.

En cas de rejet de la demande, le salarié est informé des raisons ayant motivé ce rejet. Il peut alors déposer dans un délai de 2 mois, un recours gracieux auprès de l'OPACIF.

Rémunération : la prise en charge par l'OPACIF est, s'il accepte la demande, égale à 100 % de la rémunération que le salarié aurait reçu s'il était resté à son poste de travail dans la limite de 24 h par bilan. L'entreprise maintient au salarié sa rémunération et se fait rembourser par l'OPACIF. Les frais afférents aux bilans sont pris en charge selon les règles définies par chaque OPACIF.

Pour les anciens titulaires d'un CDD les conditions de rémunération sont les mêmes que pour un CIF CDD (art. L 6322-34 du code du travail - voir fiche n° E 2.1).

Les organismes de bilan

Le bilan doit être réalisé par un organisme présentant des garanties suffisantes quant au respect des obligations et des conditions qui lui incombent (art. R 6322-51 à 61 du code du travail).

L'organisme choisi par le salarié doit figurer sur la liste des organismes prestataires de bilan établie par l'OPACIF. Cette liste est communiquée chaque année au Préfet de région.

Le FONGECIF Poitou-Charentes diffuse la liste des organismes qu’il a agréée sur son site internet : www.fongecifpoitoucharentes.fr  

Convention

Une fois acceptées, l'autorisation d'absence de l'employeur, puis la prise en charge de l'OPACIF, une convention tripartite doit obligatoirement être signée, avant la réalisation du bilan, entre le salarié, l'organisme de bilan et l'OPACIF.

Textes de référence

Ref : Code du travail : articles L 6322-42 à 52 et R 6322-32 à 63, circulaire n° 93/13 du 19/03/93.
Accord national interprofessionnel du 5 octobre 2009 (art 89 à 97)

27 août 2013

Bilan de compétences des salariés

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Présentation
Les actions permettant de réaliser un bilan de compétences sont assimilées à des actions de formation et, à ce titre, elles doivent respecter certaines règles d'organisation et de confidentialité. Elles peuvent être financées dans le cadre du plan de formation de l'entreprise. Les dépenses de bilan engagées par les employeurs sont imputables sur leur obligation légale Formation. (art. L 6313-1 et 10 du code du travail). En outre, les salariés peuvent bénéficier d'un congé de bilan de compétences, mis en œuvre sur des principes proches de ceux qui régissent le Congé Individuel de Formation (voir fiche n°E 2.2).
Objet et contenu des bilans
Objet : permettre à des travailleurs d'analyser leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
Trois phases :

1. Une phase préliminaire qui a pour objet :

  • de confirmer l'engagement du bénéficiaire dans sa démarche ;
  • de définir et d'analyser la nature de ses besoins ;
  • de l'informer des conditions de déroulement du bilan de compétences, ainsi que des méthodes et techniques mises en œuvre.

2. Une phase d'investigation permettant au bénéficiaire :

  • d'analyser ses motivations et intérêts professionnels et personnels ;
  • d'identifier ses compétences et aptitudes professionnelles et personnelles et, le cas échéant, d'évaluer ses connaissances générales ;
  • de déterminer ses possibilités d'évolution professionnelle.

3. Une phase de conclusions qui, par la voie d'entretiens personnalisés, permet au bénéficiaire :

  • de prendre connaissance des résultats détaillés de la phase d'investigation ;
  • de recenser les facteurs susceptibles de favoriser ou non la réalisation d'un projet professionnel et, le cas échéant, d'un projet de formation ;
  • de prévoir les principales étapes de la mise en œuvre de ce projet.

Cette phase de conclusions se termine par la présentation au bénéficiaire d'un document de synthèse.
Organisation et mise en oeuvre des bilans
Les actions doivent être menées de façon individuelle. Toutefois certaines d'entre elles, conduites dans la phase d'investigation, peuvent l'être de façon collective, à condition qu'il ne soit pas porté atteinte au respect de la vie privée des bénéficiaires.
Avant la réalisation du bilan, une convention tripartite doit être signée entre le salarié, l'organisme prestataire et l'employeur, lorsque le bilan est financé dans le cadre du plan de formation de l'entreprise, ou l'OPACIF s'il s'agit d'un congé de bilan.
Un bilan ne peut être réalisé qu'avec le consentement du travailleur. Lorsqu'un employeur lui demande son accord et lui propose la convention tripartite, le salarié a 10 jours pour signifier son acceptation en lui restituant la convention signée. L'absence de réponse dans ce délai vaut refus de sa part. Le refus éventuel du salarié ne constitue ni une faute, ni un motif de licenciement.
Résultats et confidentialité
L'organisme prestataire est tenu de transmettre au bénéficiaire, et à lui seul, les conclusions détaillées du bilan et un document de synthèse. Ceux-ci ne peuvent être communiqués à un tiers (l'employeur par exemple) qu'avec son accord.
Le document de synthèse, élaboré pendant la phase de conclusions du bilan, ne peut comporter d'autres indications que les suivantes :

  • circonstances du bilan de compétences ;
  • compétences et aptitudes du bénéficiaire au regard des perspectives d'évolution envisagées ;
  • le cas échéant, éléments constitutifs du projet professionnel et éventuellement du projet de formation du bénéficiaire et principales étapes prévues pour la réalisation de ce projet. Ce document, établi par l'organisme prestataire et sous sa seule responsabilité, est soumis au bénéficiaire pour d'éventuelles observations.

Les documents élaborés pour la réalisation d'un bilan de compétences sont aussitôt détruits par l'organisme prestataire, sauf demande écrite du bénéficiaire fondée sur la nécessité d'un suivi de sa situation ; dans cette hypothèse, ils ne pourront être gardés plus d'un an. Les personnes chargées de réaliser et de détenir les bilans de compétences sont tenues au secret professionnel.
Les organismes de bilan
Une entreprise ne peut réaliser elle-même des bilans pour ses salariés. L'employeur, comme le salarié qui demande la prise en charge d'un congé de bilan, doit choisir un organisme figurant sur la liste établie par l'OPACIF dont il relève. Toutefois l'employeur peut recourir à un autre organisme si celui-ci présente des garanties suffisantes appréciées par le Préfet de Région auquel l'employeur doit préalablement transmettre les informations contenues dans la convention tripartite (accord réputé acquis à défaut de refus notifié dans le délai d'un mois).
Pour bien choisir l'organisme 3 documents peuvent être utilisés :
- Une notice explicative qui reprend les points clés d’une démarche de bilan
- Un questionnaire pour choisir son centre de bilan
- Un questionnaire d’évaluation de la prestation.
Les organismes prestataires doivent utiliser des méthodes et des techniques fiables, mises en œuvre par des personnes qualifiées. Ils doivent effectuer un compte rendu annuel statistique et financier de leur activité. Ils doivent présenter des garanties suffisantes quant au respect des obligations et conditions édictées aux articles R 6322-32 et suivants du code du travail. Ils sont soumis au contrôle de la Direccte.
Renseignements possibles auprès des CIBC, Centres Interinstitutionnels de Bilan de Compétences.
Le FONGECIF Poitou-Charentes diffuse la liste des organismes qu’il a agréée sur son site internet.
Imputation des dépenses
Les dépenses engagées par les employeurs pour financer dans le cadre de leur plan de formation la réalisation de bilan de compétences sont imputables sur leur obligation légale. Les dépenses de rémunération sont comptées selon les mêmes règles que pour les stages de formation organisés par les entreprises.
Textes de référence
Ref : Code du Travail : articles L 6313-1 et 10, D 6321-2, R 6321-2, R 6322-32 et suivants.

20 août 2013

Agrément des centres d'examen du diplôme de compétence en langue

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Le diplôme de compétence en langue est un diplôme national professionnel qui atteste les compétences, acquises par des adultes en langue de communication usuelle et professionnelle, communes à l'ensemble des secteurs d'activité économique.
Les organismes de formation peuvent organiser l'examen conduisant au diplôme de compétence en langue s'ils sont agréés par le recteur d'académie.
Un arrêté liste la composition du dossier de demande d'agrément à déposer au rectorat. La décision d'agrément, octroyé pour 3 ans, précise les modalités de fonctionnement de l'organisme par rapport au dispositif académique et mentionne l'habilitation ou non de l'organisme à percevoir des candidats les droits d'inscription à l'examen.
Arrêté du 12 juillet 2013.

17 août 2013

Learning hard and “soft” skills through Internships

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRP4qIrraW46oa4crCboqTzadd3IE4yTumRAbMvuvR527xT31xml_tozi4Ben Lyons Co-Director of Intern Aware, a British-based campaigning organization that promotes the rights and interests of young people entering the professional world, answers questions posed by Cassandra Davis educationtoday’s editor during his visit to the OECD 2013 Forum.
educationtoday: What kinds of skills do today’s graduates need to succeed in the labour market? Should students acquire skills to meet labour-market demands or to fulfill their own aspirations?
As well as theoretical knowledge, most employers require the strong soft skills such as commercial awareness, communication, teamwork, problem-solving and organisation that can be gained through work-related learning. The crisis has exposed the fact that students are worse off in countries where education is overly academic and institutions are failing to equip students with the skills they need for the labour market. With a greater focus on the hard and soft skills developed through individually tailored apprenticeships and internships, meeting labour market demands and fulfilling a young person’s aspirations need not be mutually exclusive.
educationtoday: Do you see greater opportunities for interns who have advanced technology-based skills?
It is evident today that in every sector a good knowledge of technology is needed and young people who don’t have these skills are going lose out. Skills are often referred to as being “generic”; however, there is a need for specialisation across all sectors, from arts to accountancy.
educationtoday: What is your take on the MOOC revolution? Do you think online virtual training could eventually reduce internships?
I’m skeptical of the MOOC revolution in relation to internships. Whilst some work can be done virtually, many of the soft skills from an internship – whether it’s meeting new people who might help with future job opportunities, or learning office conduct – are not going to be developed  if the intern is working hundreds of miles away. Embedding interns into a team is also beneficial for both parties, potentially bringing new ideas to the group, and helping employers judge if the intern would make a good “fit” with the organisation’s work culture. Read more...

8 juillet 2013

Le bilan de compétences ne faiblit pas

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifParBrice AncelinLes enjeux et les objectifs changent, mais le bilan de compétences est toujours demandé. Un bilan de compétence qui ne sert pas que les intérêts du salarié. Côté entreprise, il peut être un bon moyen de sécuriser ses décisions.
« Depuis un an ou deux, on constate une légère hausse des demandes sur le bilan de compétences », constate Chantal Cucupha, directrice de la société Clymp. La professionnelle l’explique par le développement des plans seniors, qui « comprennent souvent la mise en œuvre d’un bilan de compétences ». Des plans seniors qui viennent contrebalancer la baisse des bilans de compétences par le Fongecif sur d’autres profils et l’utilisation toujours aussi  anecdotique du DIF sur le sujet. L’utilisation du bilan de compétences dans le cadre des plans seniors vient d’ailleurs conforter l’orientation des financements par le Fongecif. Dans un précédent entretien réalisé pour FormaGuide, Brigitte Piarrat, directrice associée du cabinet ACF Consultants, expliquait: « Depuis avril 2012, le Fongecif donne la priorité aux personnes qui affichent plus de 20 ans d’expérience, de plus de 45 ans, peu diplômées et en CDD ou en contrat précaire. »
Un bilan qui est souvent à l’initiative du salarié, mais mené en accord avec l’entreprise quand elle le finance. Suite de l'article...
http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gif By Brice Ancelin. Issues and goals change, but the skills assessment is still required. A skills assessment that does not serve the interests of the employee. More...
8 mars 2013

A framework for developing competencies in open and distance e-learning

Page HeaderBy Patricia B Arinto. Many open universities and distance education institutions have shifted from a predominantly print-based mode of delivery to an online mode characterised by the use of virtual learning environments and various web technologies. This paper describes the impact of the shift to open and distance e-learning (ODeL), as this trend might be called, on the course design practices of faculty members at a small single-mode distance education university in the Philippines. Specifically, the paper presents and analyses the faculty’s perspectives on how their course design practices have changed and issues and challenges arising from these changes. The findings suggest that faculty training programs in ODeL should aim to develop a comprehensive range of ODeL competencies in a systematic and coherent way. Based on the findings, as well as research on practitioner development in teaching effectively with technology, a framework for developing ODeL competencies among faculty is proposed. Aside from covering the four areas of change in course design practice identified in the study, the framework also specifies levels of expertise (basic, intermediate, and advanced), indicating degrees of complexity of the knowledge and skills required for each area at each level. All of the competencies listed for all four areas at the basic level comprise the minimum competencies for teaching an online distance education course. Read the full text.
6 août 2012

Pourquoi et comment faire un bilan de compétences?

http://www.pole-emploi.fr/__cache__/image/site/interpe/logo-pole-emploi.gif%5B139x90%5D.pngLes métiers évoluent, vos attentes professionnelles aussi. Pour changer de branche d’activité, évoluer dans votre entreprise, retrouver un emploi ou simplement faire le point, le bilan de compétences est souvent une étape utile. Il permet d’identifier vos connaissances, votre savoir-être et votre savoir-faire, et vous donne des pistes pour construire votre avenir professionnel. Le bilan de compétences permet d’identifier vos connaissances, votre savoir-être et votre savoir-faire, et vous donne des pistes pour construire votre avenir professionnel.
Qu’est-ce que le bilan de compétences ?

C’est un protocole d’évaluation, mené par un consultant spécialisé, qui se déroule en trois phases:
    * Une phase préliminaire : pour définir vos besoins, et vous présenter les méthodes et techniques utilisées lors de l’évaluation. 
    * Une phase d’investigation : pour analyser vos motivations, identifier vos compétences et déterminer vos possibilités d’évolution professionnelle. 
    * Une phase de conclusion : pour établir un projet professionnel réaliste et prévoir les étapes de sa mise en œuvre.
A la fin du bilan, vous recevrez un document de synthèse accompagné des résultats détaillés de l’évaluation.
Enfin, sachez que la déontologie des centres de bilan est très stricte: sauf indication contraire de votre part, les résultats de votre bilan resteront confidentiels.
Pourquoi faire un bilan de compétences?
Pour « faire le point »

Vous ressentez le besoin de faire une pause pour réfléchir à votre passé et mieux vous projeter dans l’avenir? Vous avez une décision importante à prendre concernant votre carrière? Vous désirez changer d’environnement professionnel?
Profitez d’un avis qualifié!
Pour vous aider à traverser une période difficile

Vous êtes ennuyé, démotivé, vous manquez de perspectives? Vous vous êtes trop sévèrement remis en question ou avez vécu trop d’échecs?
Dépassez ce sentiment pour aller à nouveau de l’avant!
Pour vous aider à traverser une période de transition

Votre environnement professionnel change et vous ressentez le besoin de trouver une nouvelle identité? Vous vous demandez quels nouveaux savoirs vous devriez acquérir pour assurer vos nouvelles fonctions?
Un bilan constitue une base solide sur laquelle vous appuyer!
Que vous apporte le bilan de compétences ?

Tout d’abord, une meilleure connaissance de soi, puisque le bilan de compétences implique une démarche d’introspection et d’analyse objective de vos compétences.
Le bilan de compétences aboutit aussi à une meilleure connaissance de l’environnement et des possibilités professionnelles qui vous sont offertes.
Bien sûr, les résultats, en termes de projet professionnel, varient selon les bénéficiaires: une personne en recherche d’emploi, un salarié souhaitant progresser dans son entreprise, un autre désirant changer de secteur d’activité, n’auront pas les mêmes attentes. On retrouve toutefois certains éléments communs:
    * Une confiance en soi renforcée : vous comprenez les raisons de vos échecs passés et pouvez désormais les surmonter, vous découvrez en vous des ressources inattendues, des compétences dont vous n’aviez pas conscience auparavant. 
    * Une autre image du rapport au travail : vous discutez de vos rêves d’enfant, devenus inaccessibles ou obsolètes. Vous apprenez à tourner la page et passez à des objectifs moins idéalistes. Vous êtes prêt à construire à partir de votre situation actuelle.
    * La construction d’un projet professionnel clair et réaliste : vous imaginez les grandes lignes de votre avenir sans vous enfermer dans une vision cadrée et définitive, vous êtes ouvert à l’inconnu et prêt à saisir les nouvelles opportunités.
Le bilan de compétences est parfois l’occasion de donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle: commencer de nouvelles études, entreprendre une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience, changer de branche ou monter sa propre entreprise…
Dans d’autres cas, il s’agira de travailler sur des choses plus fines, d’accompagner une évolution plutôt qu’une révolution. Le bilan de compétence est aussi un outil de maturation professionnelle.
Comment y accéder ?
Pour les demandeurs d’emploi

Vous pouvez  participer à différends types d’évaluations, plus pratiques, pour vérifier que vos compétences correspondent à celles recherchées par les employeurs ou que l’emploi vers lequel vous vous dirigez vous convient:
    * L’Evaluation des Compétences et des Capacités Professionnelles : vous êtes en situation professionnelle reconstituée et utilisez des matériels spécifiques à votre métier.
    * L’Evaluation en Milieu de Travail : placé en situation professionnelle réelle, vous réalisez des tâches concrètes pour découvrir les conditions d’exercice du métier envisagé.
    * L’Evaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement : sous la responsabilité d'un tuteur, vous faites valoir vos compétences par rapport à une offre déposée à Pôle emploi.
Orientées vers des finalités plus concrètes et immédiates que les bilans de compétences habituels, ces méthodes d’évaluation ciblent essentiellement des métiers spécifiques.
Pour les salariés

Pour bénéficier d’un congé de bilan de compétences, vous devez adresser une demande à votre employeur au moins 60 jours avant la date de votre premier entretien. Voici les conditions à remplir:
    * Pour les salariés en CDI : activité salariée d’au moins 5 ans (et d’au moins 12 mois dans votre entreprise actuelle). 
    * Pour les salariés en CDD : activité salariée d’au moins 24 mois durant les 5 dernières années (dont 4 mois au cours des 12 derniers mois). 
    * Pour les intérimaires : activité salariée d’au moins 5 ans (6 084 heures) dont au minimum 1 600 heures au cours des 18 derniers mois dans l’entreprise auprès de laquelle vous effectuez votre demande, ou 3 200 heures d'intérim sur les 36 derniers mois dont 1 600 heures dans l'entreprise auprès de laquelle vous effectuez votre demande.
Votre employeur dispose d’un délai de 30 jours pour accorder, ou reporter (dans la limite de 6 mois), ledit congé.
Une demande de prise en charge des dépenses liées à ce congé peut être déposée auprès de l’OPACIF (Organisme Paritaire Agréé au titre des Congés Individuels de Formation).
Comment le préparer ?
Bien choisir son prestataire

Exigez un entretien individuel préalable avec votre futur conseiller et vérifiez que votre interlocuteur instaure une situation d’écoute et de conseil, sans jugement de valeur.
Préférez un centre de bilan situé à proximité de votre domicile ou sur votre trajet de travail: mieux vaut investir votre énergie dans les entretiens plutôt que dans les déplacements!
Prendre le temps de réfléchir

Préparez bien vos questions et remarques avant chaque entretien personnalisé. Décrivez et expliquez votre parcours professionnel. Précisez clairement ce que vous recherchez à travers le bilan de compétences, quels sont vos projets.
Nos conseils

N’ayez pas peur du mot « évaluation » ! Il ne s’agit pas de vous juger, mais de vous aider.
Si le bilan de compétences est une demande de votre employeur, ne le prenez pas comme une remise en cause de vos compétences, bien au contraire! Ce bilan s’inscrit probablement dans le cadre d’un plan de formation de l’entreprise, et peut vous permettre d’obtenir un poste plus adapté à vos compétences, voire même une promotion interne.
N’en attendez ni trop, ni trop peu! Si le bilan de compétences peut entraîner un bouleversement de votre vie professionnelle, dans la plupart des cas ce ne sera pas le cas. Il faut simplement rester ouvert d’esprit.

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