30 avril 2016

Fiches démographiques des sections de lettres - Année universitaire 2014/2015

L'objectif de ces fiches est de présenter certaines caractéristiques démographiques de la section du Conseil national des universités concernée et de permettre une comparaison avec son groupe ou sa grande discipline d'appartenance.
Chacune de ces données est également mise en regard avec l'ensemble des sections du CNU.

Groupe 3 : Langues et littératures

Section 07 - Sciences du langage : linguistique et phonétique générales

Section 08 - Langues et littératures anciennes

Section 09 - Langue et littérature française

Section 10 - Littératures comparées

Section 11 - Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes

Section 12 - Langues et littératures germaniques et scandinaves

Section 13 - Langues et littératures slaves

Section 14 - Langues et littératures romanes : espagnol, italien, portugais, autres langues romanes

Section 15 - Langues et littératures arabes, chinoises, japonaises, hébraiques, d'autres domaines linguistiques

Groupe 4 : Sciences humaines

Section 16 - Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale

Section 17 - Philosophie

Section 18 - Architecture (ses théories et ses pratiques), arts appliqués, arts plastiques, arts du spectacle, épistémologie des enseignements artistiques, esthétique, musicologie, musique, sciences de l'art

Section 19 - Sociologie, démographie

Section 20 - Ethnologie, préhistoire, anthropologie biologique

Section 21 - Histoire, civilisations, archéologie et art des mondes anciens et médiévaux

Section 22 - Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l'art ; de la musique

Section 23 - Géographie physique, humaine, économique et régionale

Section 24 - Aménagement de l'espace, urbanisme

Groupe 12 : Groupe interdisciplinaire

Section 70 - Sciences de l'éducation

Section 71 - Sciences de l'information et de la communication

Section 72 - Epistémologie, histoire des sciences et des techniques

Section 73 - Cultures et langues régionales

Section 74 - Sciences et techniques des activités physiques et sportives

Théologie

Section 76 - Théologie catholique

Section 77 - Théologie protestante. Voir l'article...

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22 novembre 2015

Le Conseil national des universités (CNU) sur le portail GALAXIE des personnels du Supérieur

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/images_enseignants/fond_enseignants2.jpgLe Conseil national des universités, instance nationale régie par le décret n° 92-70 du 16 janvier 1992, se prononce sur les mesures individuelles relatives à la qualification, au recrutement et à la carrière des professeurs des universités et des maîtres de conférences.
Le portail GALAXIE est notamment dédié aux opérations relatives à la qualification et à l'avancement de grade des enseignants-chercheurs. Il offre divers services qui sont régulièrement enrichis de nouvelles fonctionnalités, comme prochainement celle de l'évaluation. Il donne également accès au domaine applicatif de GALAXIE et à ses composantes depuis le volet ci-contre, à droite.

Élections du CNU 2015 - Renouvellement des membres du Conseil national des universités
Le Conseil national des universités est une instance nationale régie par le décret n°92-70 du 16 janvier 1992. Il se prononce sur les mesures individuelles relatives à la qualification, au recrutement et à la carrière des professeurs des universités et des maîtres de conférences. Il est composé de 11 groupes, eux-mêmes divisés en 52 sections dont chacune correspond à une discipline ou à un groupe de disciplines connexes.
Chaque section comprend deux collèges où siègent, en nombre égal,
- d’une part des représentants des professeurs des universités et personnels assimilés (collège A) ;
- d’autre part des représentants des maîtres de conférences et personnels assimilés (collège B).

La liste des groupes et des sections ainsi que le nombre des membres de chaque section sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur. Depuis la modification apportée le 23 avril 2009 au décret n° 92-70 du 16 janvier 1992 relatif au CNU, un membre suppléant est associé à chaque membre titulaire d’une section du CNU. Ce suppléant a vocation à remplacer le titulaire en cas d’absence ou d’incompatibilité.
Les 2/3 des membres du CNU (au nombre de 2 320 membres titulaires et suppléants) sont élus pour 4 ans (1/3 de membres sont nommés par la ministre de l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche). Les élections sont organisées par section et par collège (A et B) au scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir au plus fort reste.

Résultats des élections
Le dépouillement des votes s’est déroulé le mercredi 21 octobre et le jeudi 22 octobre 2015 dans les locaux du ministère (site Regnault).
Le nombre de voix et de sièges obtenus par chacune des listes est consultable ci-dessous :
présence d'un document au format PDF Résultats Collège A
présence d'un document au format PDF Résultats Collège B

Les listes nominatives des élus sont consultables ci-dessous :

Double flèche indiquant une navigation vers un site externe Liste nominative des élus du collège A
Double flèche indiquant une navigation vers un site externe Liste nominative des élus du collège B

  • Données statistiques

1/ Taux de participation
présence d'un document au format PDF CNU 2011 - Rappel de la participation par section et collègeprésence d'un document au format PDF CNU 2015 - Taux de participation

2/ Représentativité des listes
présence d'un document au format PDF Représentativité des listes par section des élus en nombre de sièges

3/ Parité
présence d'un document au format PDF Parité 2015.

NOMINATION AU CONSEIL NATIONAL DES UNIVERSITES
Vous trouverez ci-dessous les listes des membres nommées du CNU 2015.
Icône indiquant la présence d'un document au format PDF Liste des membres nommés du CNU 2015 : Titulaires, collège A (mise en ligne le 20 novembre 2015)Icône indiquant la présence d'un document au format PDF Liste des membres nommés du CNU 2015 : Titulaires, collège B (mise en ligne le 20 novembre 2015) Icône indiquant la présence d'un document au format PDF Liste des membres nommés du CNU 2015 : Suppléants, collège A (mise en ligne le 20 novembre 2015)Icône indiquant la présence d'un document au format PDF Liste des membres nommés du CNU 2015 : Suppléants, collège B (mise en ligne le 20 novembre 2015). Voir l'article...

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23 octobre 2015

Élections du CNU 2015 - Renouvellement des membres du Conseil National des Universités

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/images_enseignants/fond_enseignants2.jpgLes résultats des élections au CNU sont consultables à compter du 23 octobre 2015.
Résultats des élections
Le dépouillement des votes s’est déroulé le mercredi 21 octobre et le jeudi 22 octobre 2015 dans les locaux du ministère (site Regnault). Le nombre de voix et de sièges obtenus par chacune des listes est consultable ci-dessous.

présence d'un document au format PDF Résultats Collège A

présence d'un document au format PDF Résultats Collège B

Réunion des sections pour l’élection des bureaux de sections et de groupes
A la suite des élections (après la proclamation des résultats et la désignation des membres nommés), les membres élus et nommés titulaires se réuniront pour procéder à l’élection des bureaux de section et de groupe. Après leur désignation, les bureaux de sections désigneront les rapporteurs des dossiers de qualification 2016. Calendrier des réunions.

Le Conseil national des universités est une instance nationale régie par le décret n°92-70 du 16 janvier 1992. Il se prononce sur les mesures individuelles relatives à la qualification, au recrutement et à la carrière des professeurs des universités et des maîtres de conférences. Il est composé de 11 groupes, eux-mêmes divisés en 52 sections dont chacune correspond à une discipline ou à un groupe de disciplines connexes.
Chaque section comprend deux collèges où siègent, en nombre égal,
- d’une part des représentants des professeurs des universités et personnels assimilés (collège A) ;
- d’autre part des représentants des maîtres de conférences et personnels assimilés (collège B).
La liste des groupes et des sections ainsi que le nombre des membres de chaque section sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur. Depuis la modification apportée le 23 avril 2009 au décret n° 92-70 du 16 janvier 1992 relatif au CNU, un membre suppléant est associé à chaque membre titulaire d’une section du CNU. Ce suppléant a vocation à remplacer le titulaire en cas d’absence ou d’incompatibilité.
Les 2/3 des membres du CNU (au nombre de 2 320 membres titulaires et suppléants) sont élus pour 4 ans (1/3 de membres sont nommés par la ministre de l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche). Les élections sont organisées par section et par collège (A et B) au scrutin de liste à la représentation proportionnelle avec répartition des sièges restant à pourvoir au plus fort reste.
Le mandat actuel des membres du CNU expire le 18 novembre 2015. Voir l'article...

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05 mai 2015

Retour au Sénat du débat sur la création d’une section Economie et Société au Conseil National des Universités

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques. Vraiment la loi Macron, par son coté fourre-tout législatif (voir La loi Macron, un fourre-tout idéologiquement marqué) permet à certains parlementaires de tenter tous les ajouts.
C’est ainsi que le créatifJean Dessessard, sénateur écologiste de Paris, a déposé un amendement 465 proposant un article additionnel ainsi rédigé  “Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité de créer par arrêté au sein du Conseil national des universités une nouvelle section intitulée « Économie et Société ».”
Si sur le plan du droit il y avait peu de chances que l’amendement soit adopté, car nous sommes pleinement dans le domaine réglementaire et non dans celui de la loi, sa présentation est l’occasion de remettre en débat un sujet dont nous sommes fait écho dans ce blog  (voir  A quoi servent les économistes… surtout s’ils pensent tous la même chose ?) avec cette prise de position
Cet amendement porte sur la philosophie de notre politique et de notre économie. La majorité de nos experts sont des économistes orthodoxes, c’est-à-dire croyant à la rationalité des agents. Or nombreux sont ceux qui rejettent la vision simpliste de l’économie néo-classique. Dits hétérodoxes, ils se servent de l’apport des sciences sociales, de la psychologie, des relations de domination pour éclairer l’économie. Or ils sont trop peu représentés à l’université. Le recrutement de ces économistes a chuté de 18 %, entre 2000 et 2004, à 5 % entre 2005 et 2011. Le dogme libéral est en échec. Cet amendement propose la remise d’un rapport pour créer les conditions d’un réel débat contradictoire, pour briser le monopole d’une pensée réductrice”
Quant à la réponse de Carole Delga qui remplaçait lors de cette séance du 5 mai Emmanuel Macron, lequel participait aux obsèques de François Michelin à Clermont-Ferrand,  elle ne montre pas vraiment une volonté de sortir de l’ambiguïté qui caractérise l’attitude de gouvernement sur ce sujet”Cet amendement est satisfait. Le ministère de l’enseignement supérieur est attaché au renforcement de la pluralité des approches. Le renouvellement de la section «Sciences économiques » du CNU en tiendra compte. La Conférence des présidents d’université a été saisie“. Voir l'article...

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17 mars 2015

Des juristes et l’esprit de la loi

Sur le blog "Histoires d'universités" de Pierre Dubois. Pour comprendre le communiqué du SNESUP de ce jour sur le malthusianisme des sections de droit privé et de droit public du CNU en matière de qualification aux fonctions de professeur des universités, il faut rappeler la nouveauté de cette procédure de qualification, le recrutement par concours d’agrégation étant maintenu. Suite...

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16 décembre 2014

Communiqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR

CNU SantéCommuniqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR : La CP-CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
La CP-­‐CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'ESR : la réduction de 136 millions d'euros des crédits de la Mires (soit une baisse de 0,6 % par rapport à 2014), dont 70 millions pour le programme « formations supérieures et recherche universitaire », votée à l'assemblée nationale le 18 novembre 2014. Ce budget est clairement placé sous le signe de l'austérité.
Alors que plusieurs universités ont déjà connu des situations de faillite, alors que le Ministère a annoncé qu’il n’honorerait pas la dernière partie du budget 2014, alors que les régions réduisent leur part de financement et ne sont plus en capacité de rééquilibrer la baisse des apports de l’Etat, alors que la course aux financements sur projets a montré ses limites, créant des dysfonctionnements graves, alors que les effets d’incitation aux entreprises, tels le CIR, ont été unanimement reconnus comme inefficaces et injustes, alors que la presse découvre que le Ministère est en revanche capable de passer un contrat de 172 millions d’euros (soit l'équivalent de près de 3000 emplois de MC) avec un éditeur privé dont les pratiques ont été dénoncées par la communauté universitaire, ce désengagement supplémentaire de l’Etat sonne comme une provocation.
L'enseignement supérieur n'avait pas besoin de cette nouvelle baisse, la situation dans laquelle se trouvent de très nombreux établissements est déjà dramatique : gels de postes, diminution de l'offre de formations, capacités d'accueil réduites, groupes de TP et TD surchargés etc.
La décision des députés met les universités dans l’impossibilité de mener leurs missions de service public pour une réelle démocratisation et un accès au plus grand nombre à des formations supérieures de la plus grande qualité, mesures strictement nécessaires pour que la France conserve – retrouve – sa place de grande nation universitaire, comme le prouvent les prix Nobel ou les médailles Fields.
L’austérité conduit à une situation de l'emploi de plus en plus dégradée, pour les universités comme pour les organismes de recherche, avec des pertes nettes d'emplois, l’augmentation constante de la précarité et le blocage des carrières (gel du point d'indice des fonctionnaires, menaces qui pèsent sur la remise en cause de l'avancement d'échelon).
Le nombre d'ouverture d'emplois d'enseignants-­chercheurs autorisés par le ministère est passé de 3613 en 2010 à 2847 en 2014 (baisse de 21% en 5 ans) ; le nombre de postes effectivement publiés par les établissements est passé quant lui, entre 2009 et 2013, de 3533 à 2614 (baisse de 26%) ; le nombre d'enseignants-chercheurs effectivement recrutés sur concours a chuté de 2320 à 1788 (baisse de 35%) et enfin, le nombre d'EC réellement nouveaux (sans compter les MCF devenus PR) passe de 1761 à 1356 en 5 ans (baisse de 25%) ! Si on met en parallèle les 1346 départs en retraite en 2013 (Bilan social 2014), on comprend vite que sur les 1000 postes supplémentaires prévus pendant 5 ans, l'augmentation du nombre d'EC en 2014 est de 10 ! Mais où sont donc passés les autres ?
Dans un communiqué précédent, la CP-­‐CNU a déjà dénoncé cette situation insoutenable pour les personnels puisque dans le même temps – et on ne peut que s’en réjouir – le nombre d'étudiants a augmenté.
La CP-­‐CNU exige un budget de l'ESR à la hauteur des ambitions d'un pays comme la France, un vrai plan pluriannuel d'emplois de fonctionnaires, pour l'emploi scientifique pour les universités et les organismes de recherche, concernant toutes les catégories de personnels (ingénieurs, techniciens, administratifs, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs), plan indispensable à la résorption de la précarité et pour répondre aux missions de service public qui sont les nôtres. Télécharger le Communiqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR : La CP-CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'Enseignement supérieur et de la recherche...

Communiqué
du
bureau
de
la
CP-­‐CNU
sur
le
budget
de
l'ESR
La
CP-­‐CNU
ne
peut
que
dénoncer
le
budget
2015
de
l'ESR
:
la
réduction
de
136
millions
d'euros
des
crédits
de
la
Mires
(soit
une
baisse
de
0,6
%
par
rapport
à
2014),
dont
70
millions
pour
le
programme
«
formations
supérieures
et
recherche
universitaire
»,
votée
à
l'assemblée
nationale
le
18
novembre
2014.
Ce
budget
est
clairement
placé
sous
le
signe
de
l'austérité.
Alors
que
plusieurs
universités
ont
déjà
connu
des
situations
de
faillite,
alors
que
le
Ministère
a
annoncé
qu’il
n’honorerait
pas
la
dernière
partie
du
budget
2014,
alors
que
les
régions
réduisent
leur
part
de
financement
et
ne
sont
plus
en
capacité
de
rééquilibrer
la
baisse
des
apports
de
l’Etat,
alors
que
la
course
aux
financements
sur
projets
a
montré
ses
limites,
créant
des
dysfonctionnements
graves,
alors
que
les
effets
d’incitation
aux
entreprises,
tels
le
CIR,
ont
été
unanimement
reconnus
comme
inefficaces
et
injustes,
alors
que
la
presse
découvre
que
le
Ministère
est
en
revanche
capable
de
passer
un
contrat
de
172
millions
d’euros
(soit
l'équivalent
de
près
de
3000
emplois
de
MC)
avec
un
éditeur
privé
dont
les
pratiques
ont
été
dénoncées
par
la
communauté
universitaire,
ce
désengagement
supplémentaire
de
l’Etat
sonne
comme
une
provocation.
L'enseignement
supérieur
n'avait
pas
besoin
de
cette
nouvelle
baisse,
la
situation
dans
laquelle
se
trouvent
de
très
nombreux
établissements
est
déjà
dramatique
:
gels
de
postes,
diminution
de
l'offre
de
formations,
capacités
d'accueil
réduites,
groupes
de
TP
et
TD
surchargés
etc.
La
décision
des
députés
met
les
universités
dans
l’impossibilité
de
mener
leurs
missions
de
service
public
pour
une
réelle
démocratisation
et
un
accès
au
plus
grand
nombre
à
des
formations
supérieures
de
la
plus
grande
qualité,
mesures
strictement
nécessaires
pour
que
la
France
conserve

retrouve

sa
place
de
grande
nation
universitaire,
comme
le
prouvent
les
prix
Nobel
ou
les
médailles
Fields.
L’austérité
conduit
à
une
situation
de
l'emploi
de
plus
en
plus
dégradée,
pour
les
universités
comme
pour
les
organismes
de
recherche,
avec
des
pertes
nettes
d'emplois,
l’augmentation
constante
de
la
précarité
et
le
blocage
des
carrières
(gel
du
point
d'indice
des
fonctionnaires,
menaces
qui
pèsent
sur
la
remise
en
cause
de
l'avancement
d'échelon).
Le
nombre
d'ouverture
d'emplois
d'enseignants-­‐chercheurs
autorisés
par
le
ministère
est
passé
de
3613
en
2010
à
2847
en
2014
(baisse
de
21%
en
5
ans)
;
le
nombre
de
postes
effectivement
publiés
par
les
établissements
est
passé
quant
lui,
entre
2009
et
2013,
de
3533
à
2614
(baisse
de
26%)
;
le
nombre
d'enseignants-­‐chercheurs
effectivement
recrutés
sur
concours
a
chuté
de
2320
à
1788
(baisse
de
35%)
et
enfin,
le
nombre
d'EC
réellement
nouveaux
(sans
compter
les
MCF
devenus
PR)
passe
de
1761
à
1356
en
5
ans
(baisse
de
25%)
!
Si
on
met
en
parallèle
les
1346
départs
en
retraite
en
2013
(Bilan
social
2014),
on
comprend
vite
que
sur
les
1000
postes
supplémentaires
prévus
pendant
5
ans,
l'augmentation
du
nombre
d'EC
en
2014
est
de
10
!
Mais

sont
donc
passés
les
autres
?
Dans
un
communiqué
précédent,
la
CP-­‐CNU
a
déjà
dénoncé
cette
situation
insoutenable
pour
les
personnels
puisque
dans
le
même
temps

et
on
ne
peut
que
s’en
réjouir

le
nombre
d'étudiants
a
augmenté.
La
CP-­‐CNU
exige
un
budget
de
l'ESR
à
la
hauteur
des
ambitions
d'un
pays
comme
la
France,
un
vrai
plan
pluriannuel
d'emplois
de
fonctionnaires,
pour
l'emploi
scientifique
pour
les
universités
et
les
organismes
de
recherche,
concernant
toutes
les
catégories
de
personnels
(ingénieurs,
techniciens,
administratifs,
enseignants,
enseignants-­‐chercheurs,
chercheurs),
plan
indispensable
à
la
résorption
de
la
précarité
et
pour
répondre
aux
missions
de
service
public
qui
sont
les
nôtres.

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12 octobre 2014

Communiqué du bureau de la CP-­CNU sur le décret statut consolidé (3 octobre 2014)

CNU SantéLe bureau de la CP-CNU a pris connaissance du décret du 2 septembre 2014 modifiant le décret statut du 6 juin 1984. Plusieurs   modifications importantes apparaissent dans le décret ainsi modifié.
La pluridisciplinarité
La CP-CNU se félicite d’avoir enfin été entendue par le ministère sur le traitement de l’interdisciplinarité lors des sessions de qualification aux fonctions de MCF et PR. Comme la CP-CNU l’avait proposé, et contrairement à la proposition initiale, tous les candidats qui demandent leur qualification auprès de plusieurs sections du CNU et qui sont classés « hors section » par toutes les sections examinatrices, bénéficieront d’un examen a posteriori de leur demande par une formation interdisciplinaire. Il convient de rappeler que les sections du CNU sont composées d’enseignant-­chercheurs et de chercheurs impliqués dans des thématiques de recherche actuelles et sont particulièrement attachés à la reconnaissance des travaux interdisciplinaires, comme le démontre le taux de qualification supérieur à la moyenne dont bénéficient les candidats au profil interdisicplinaire (ayant déposé leur demande auprès de plusieurs sections). En 2013, 9 candidats à la qualification MCF, sur un total de 10865 candidats, auraient été concernés par la procédure nouvellement instaurée (articles 24 et 45 du décret statut).
Suivi de carrière
La CP-CNU se félicite que l'évaluation individuelle n'apparaisse plus dans ce nouveau décret. A sa place est introduite une nouvelle procédure appelée « suivi de carrière » qui, contrairement à la demande de la CP-CNU, est récurrente (tous les 5 ans) et obligatoire. Le lien explicite entre l'évaluation d'une part et les promotions ou primes d'autre part a de fait disparu. Le suivi de carrière est lié quant à lui à un « accompagnement professionnel », dont le sens reste à préciser.
Les finalités générales de ce suivi de carrière ne sont toujours pas définies en droit, malgré les demandes réitérées de la CP-CNU depuis 2011. Le texte ne permet pas d'écarter un lien dangereux entre modulation des services et suivi de carrière.
La CP-CNU regrette que ses propositions constructives sur le suivi de carrière, élaborées par une quarantaine de ses membres réunis en groupe de travail pendant de longs mois, puis adressées à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, n'aient pas été reprises. Elle déplore en particulier l'abandon de deux points ayant fait l'objet d’un accord large au sein des représentants de la communauté universitaire siégeant à la CP-CNU : le caractère volontaire du suivi de carrière, à la demande de l'enseignant-­chercheur (art. 18-­1), et la confidentialité de ses échanges avec sa section CNU (art. 7-­1). L'abandon de ces deux points, pourtant légitimes dans une optique d'« accompagnement professionnel », assimile la procédure à un contrôle hiérarchique direct, et l'éloigne de celle bien acceptée dans les EPST.
Recrutements
Il est créé un 5° point dans l'article 46, ouvrant une voie spéciale permettant à des candidats MCF ou des enseignants-­chercheurs assimilés d'intégrer le corps des PR à la suite d'une "qualification" accordée par une commission spéciale nationale composée de membres nommés par le ministre et dont les modalités de fonctionnement sont fixées par un arrêté ministériel, échappant ainsi totalement à la procédure de droit commun. L'article prévoit même que ces candidats soient dispensés d'HDR lorsqu'ils ont exercé des fonctions de président ou de vice-­président des conseils d'université. La CP-­CNU estime que le choix d'une commission composée par arrêté ministériel - ­donc hors de la procédure du CNU -­ n'est aucunement justifié, sauf à vouloir composer des commissions délaissant volontairement les critères scientifiques. Elle estime également que la dispense d'HDR (ou diplôme équivalent), en créant une nouvelle exception, constitue une grave atteinte à l'exigence de qualité scientifique qui est imposée à tous les candidats souhaitant intégrer le corps des professeurs par les autres voies. La CP-­CNU condamne avec la plus grande fermeté l'évolution engagée par cet article. Non seulement la procédure sans HDR contribue à redéfinir la fonction de professeur des universités qui n'est plus associée à la maîtrise de "savoir scientifique", mais à une expérience de "management". Mais encore, elle crée une nouvelle voie exceptionnelle qui ouvrira inévitablement la voie à des recrutements de PR répondant à des critères encore inconnus à l'heure actuelle.
Les CR peuvent être placés en position de détachement comme MCF-­HC, s'ils ont au moins 5 ans d'ancienneté et atteint l'échelon 7 (article 40-­3). Mais en vertu de l'article 40-­5, ces CR peuvent au bout d'un an être intégrés directement, sans concours, dans le corps des MCF, à la HC -­ après avoir été qualifiés par le CNU (article 40-­5) -­ créant une inégalité flagrante avec les très nombreux collègues MCF qui doivent attendre une quinzaine d'années avant de pouvoir passer le concours de promotion de grade.
Dérogations à la qualification
Les nombreuses dérogations à la qualification déjà présentes dans le décret de 2009, sont maintenues malgré l'opposition de la communauté, comme par exemple les candidats exerçant des fonctions jugées équivalentes par le conseil académique des établissements.
Rappelons que seule une instance nationale comme le CNU, composée majoritairement d'élus, et représentant la diversité des disciplines, permet de garantir l'égalité devant le concours de recrutement d'enseignants-­chercheurs du secteur public, et de protéger le principe constitutionnel de leur indépendance académique. Voir l'article...

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11 octobre 2014

Communiqué du bureau de la CP-­CNU sur le point 3 de l'article 6 (6 3°) du projet de modification du décret CNU

CNU SantéLe bureau de la CP-­CNU a pris connaissance des modifications apportées au projet de décret CNU.  Il s’indigne tout particulièrement de l’atteinte sans précédent portée à la gestion nationale des carrières par les pairs introduite par le point 3 de l'article 6 (6-3°).
Cette nouveauté permettrait en effet d’introduire dans les sections CNU, par voie d’élection ou de nomination, des chercheurs de   statut privé, et/ou qui n’auraient pas nécessairement obtenu un diplôme de thèse ou d’habilitation à diriger des recherches et/ou qui n’auraient pas une expérience suffisante et récente de l’enseignement universitaire. 
Rappelons qu’ils seraient pourtant amenés à se prononcer sur les candidatures dans les procédures de qualification, d’avancement de carrière, d’attribution de CRCT, d’expertise des candidatures à la PEDR et du suivi de carrière des enseignants-chercheurs du service public.
Le bureau de la CP-CNU exige la suppression de cette modification du décret CNU. Le Conseil National des Universités doit rester une instance nationale paritaire, démocratique et collégiale, composée par les pairs du service. Voir l'article...

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Le bureau de la CP-CNU alerte sur l'emploi dans les établissements d'enseignement supérieur

CNU SantéQuelques indicateurs concernant l'emploi dans l'ESR
Communiqué du bureau de la CP-­‐CNU Juin 2014
La Commission permanente du CNU (CP-­‐CNU), par la voie de son bureau, désapprouve l’évolution inquiétante de l’emploi public dans l’université française. La tendance des 5 dernières années ne peut qu’alerter tous ceux qui sont préoccupés par l'avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche et la qualité du service public. Les propos répétés par la Secrétaire d’Etat G. Fioraso, valorisent uniquement la recherche au service de l’innovation et de la croissance économique.
Le bureau de la CP-­‐CNU tient à réaffirmer qu'il ne peut y avoir de valorisation sans recherche fondamentale et regrette que les emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche ne soient pas considérés comme des « investissements d’avenir » par le gouvernement actuel. La recherche est facteur d'émancipation intellectuelle sans nécessaire vision utilitariste et indispensable à un enseignement de qualité. Alors que la France passe du 7ème au 15ème rang pour la Dépense Intérieure de Recherche et de Développement, les indicateurs ci-­‐dessous illustrent le problème de l'emploi dans les universités.
Nombre de postes : Entre 2010 et 2014, le nombre de postes autorisés par le ministère chute de plus de 20% ; le nombre de postes vraiment ouverts au concours par les établissements chute de 26% -­‐ dont 16,2% de baisse des postes PR -­‐ entre 2009 et 2013. Ce sont 17 sections CNU qui ont vu leurs effectifs diminuer dans cette période alors que le nombre d'étudiants est en légère augmentation. Ces baisses font craindre la disparition de disciplines et même de pans entiers des sciences comme les langues et littératures anciennes, la physique ou encore la physiologie.
Recrutement : Il y a en moyenne 37 candidats par poste MCF pour atteindre plus de 100 en mathématiques ; la durée moyenne entre la soutenance de thèse et le recrutement comme MCF ne cesse d'augmenter ; l'âge moyen de recrutement des MCF (33 ans 6mois) augmente de un trimestre tous les ans ; l'âge moyen de recrutement des PR (44 ans 4 mois) suit la même courbe ; les femmes sont recrutées toujours plus tardivement que les hommes (34 ans pour les MCF et 47 ans pour les PR) ; l'ancienneté dans le corps des MCF avant de devenir PR est désormais de 12 ans contre 10 ans en 2005 ;
Doctorants : si le nombre de doctorants augmente, c'est uniquement grâce aux doctorants de nationalité étrangère (+63%) alors que le nombre de doctorants français diminue de 15,3% ; Vacataires : 96462 vacataires dont 8038 qui effectuent plus qu'un demi service d'enseignement en 2012 ; estimation d'après la DGRH à 135000, en 2014. Tous ces indicateurs font craindre une aggravation de nos conditions d'exercice, des difficultés croissantes, et des tensions exacerbées dans les universités françaises. Il faut mettre immédiatement en place un plan pluriannuel de recrutements d'EC et de BIATSS titulaires et de financement de la recherche et des formations à la hauteur des ambitions de la France. L’emploi dans l’université et les établissements publics de recherche doit être l’un des premiers investissements d’avenir. Voir l'article...

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22 août 2012

Echec à l'opération "criminologie" d'Alain Bauer

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.pngPar Sylvestre Huet. Dans la discrétion estivale, et par un sec arrêté du 6 août, le gouvernement a mis fin à l'opération "criminologie" pilotée par l'Elysée au profit d'Alain Bauer (photo avec Nicolas Sarkozy) et de ses amis.
C'est en mars dernier que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez, avait créé de toute pièce une nouvelle section au Conseil national des universités (CNU), intitulée criminologie.
Cette décision faisait suite à une intense opération de lobbying d'un petit groupe organisé autour d'Alain Bauer, ancien rocardien viré sarkozien, qui a fait de son discours sur la sécurité un instrument efficace de création d'un "marché" juteux de consultance auprès des pouvoirs publics et des entreprises. Mais il lui manquait la caution scientifique et universitaire, que la décision de Laurent Wauquiez allait lui donner.
Une vive protestation s'était élevée devant l'opération, en particulier dans les laboratoires de sociologie, mais  l'avis de la Commission permanente du CNU montre que c'est l'ensemble du milieu universitaire qui n'acceptait pas la manoeuvre élyséenne.
Ainsi la commission permanente du CNU avait-elle déclaré: « Le projet de création d’une section de criminologie n’a fait l’objet d’aucun débat sérieux impliquant l’ensemble de la communauté scientifique. Il a été préparé dans la plus grande opacité, dans le mépris des positions exprimées par la très large majorité des spécialistes des sciences criminelles et des questions de sécurité. Le ministère n’a jamais répondu aux multiples interpellations du milieu scientifique, autrement que par le biais d’une brève consultation électronique dont il n’a pas souhaité rendre les résultats publics. De surcroît, aucune réflexion approfondie n'a été conduite sur les conditions d'inscription de cette nouvelle section du CNU dans le paysage universitaire, notamment sur le vivier d'étudiants, le nombre de qualifications potentielles de candidats titulaires d’un doctorat et le nombre d'enseignants susceptibles d'être rattachés à la section. Le projet de création d’une nouvelle section de « criminologie » a été porté par un groupe resserré de quelques personnalités ne représentant pas le champ scientifique dans sa diversité, ce qui est la condition minimale pour qu’une discipline puisse émerger (...)-­ La CP­‐CNU estime que la création de la section de criminologie est motivée par des préoccupations étrangères à la logique scientifique....»
Le reste du texte est ici, un historique de l'affaire est disponible ici sur le site web de la CNU.
Sur le blog:

♠ L'avis de l'Association française de droit pénal.
♠ Une première note du blog sur ce sujet.
♠ Cette décision brutale de l'Elysée est en rapport avec l'affaire Roucaute, l'auteur du discours de Guéant sur "la supériorité de notre civilisation." Lire cette note.
♠ Pour aller plus loin et comprendre toute cette histoire, lire le texte du sociologue Laurent Mucchielli.

http://sciences.blogs.liberation.fr/test/images/logo_libe.png Με Sylvestre Hue t. Εχεμύθεια το καλοκαίρι και ένα ξηρό διάταγμα της 6ης Αυγούστου, η κυβέρνηση να θέσει τέρμα στη λειτουργία "Εγκληματολογία" που ελέγχονται από το Elysée προς όφελος του Alain Bauer (φωτογραφία με το Νικολά Σαρκοζί) και τους φίλους του. Το υπόλοιπο κείμενο είναι εδώ, ένα ιστορικό της υπόθεσης είναι διαθέσιμο εδώ στην ιστοσελίδα του CNU. Στο blog:
♠ Η γνώμη της Γαλλικής Ένωσης Ποινικού Δικαίου.

♠ Μια πρώτη νότα σε αυτό το blog.

♠ Η απόφαση αυτή βάναυση Elysée είναι σε σχέση με την Roucaute περίπτωση, συγγραφέας του Guéant ομιλία με θέμα "την ανωτερότητα του πολιτισμού μας." Διαβάστε αυτό το σημείωμα.

♠ Για να προχωρήσει περαιτέρω και να καταλάβουν όλη την ιστορία, διαβάστε το κείμενο της κοινωνιολόγος Laurent Mucchielli
. Περισσότερα...

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