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Formation Continue du Supérieur
16 décembre 2014

Communiqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR

CNU SantéCommuniqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR : La CP-CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
La CP-­‐CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'ESR : la réduction de 136 millions d'euros des crédits de la Mires (soit une baisse de 0,6 % par rapport à 2014), dont 70 millions pour le programme « formations supérieures et recherche universitaire », votée à l'assemblée nationale le 18 novembre 2014. Ce budget est clairement placé sous le signe de l'austérité.
Alors que plusieurs universités ont déjà connu des situations de faillite, alors que le Ministère a annoncé qu’il n’honorerait pas la dernière partie du budget 2014, alors que les régions réduisent leur part de financement et ne sont plus en capacité de rééquilibrer la baisse des apports de l’Etat, alors que la course aux financements sur projets a montré ses limites, créant des dysfonctionnements graves, alors que les effets d’incitation aux entreprises, tels le CIR, ont été unanimement reconnus comme inefficaces et injustes, alors que la presse découvre que le Ministère est en revanche capable de passer un contrat de 172 millions d’euros (soit l'équivalent de près de 3000 emplois de MC) avec un éditeur privé dont les pratiques ont été dénoncées par la communauté universitaire, ce désengagement supplémentaire de l’Etat sonne comme une provocation.
L'enseignement supérieur n'avait pas besoin de cette nouvelle baisse, la situation dans laquelle se trouvent de très nombreux établissements est déjà dramatique : gels de postes, diminution de l'offre de formations, capacités d'accueil réduites, groupes de TP et TD surchargés etc.
La décision des députés met les universités dans l’impossibilité de mener leurs missions de service public pour une réelle démocratisation et un accès au plus grand nombre à des formations supérieures de la plus grande qualité, mesures strictement nécessaires pour que la France conserve – retrouve – sa place de grande nation universitaire, comme le prouvent les prix Nobel ou les médailles Fields.
L’austérité conduit à une situation de l'emploi de plus en plus dégradée, pour les universités comme pour les organismes de recherche, avec des pertes nettes d'emplois, l’augmentation constante de la précarité et le blocage des carrières (gel du point d'indice des fonctionnaires, menaces qui pèsent sur la remise en cause de l'avancement d'échelon).
Le nombre d'ouverture d'emplois d'enseignants-­chercheurs autorisés par le ministère est passé de 3613 en 2010 à 2847 en 2014 (baisse de 21% en 5 ans) ; le nombre de postes effectivement publiés par les établissements est passé quant lui, entre 2009 et 2013, de 3533 à 2614 (baisse de 26%) ; le nombre d'enseignants-chercheurs effectivement recrutés sur concours a chuté de 2320 à 1788 (baisse de 35%) et enfin, le nombre d'EC réellement nouveaux (sans compter les MCF devenus PR) passe de 1761 à 1356 en 5 ans (baisse de 25%) ! Si on met en parallèle les 1346 départs en retraite en 2013 (Bilan social 2014), on comprend vite que sur les 1000 postes supplémentaires prévus pendant 5 ans, l'augmentation du nombre d'EC en 2014 est de 10 ! Mais où sont donc passés les autres ?
Dans un communiqué précédent, la CP-­‐CNU a déjà dénoncé cette situation insoutenable pour les personnels puisque dans le même temps – et on ne peut que s’en réjouir – le nombre d'étudiants a augmenté.
La CP-­‐CNU exige un budget de l'ESR à la hauteur des ambitions d'un pays comme la France, un vrai plan pluriannuel d'emplois de fonctionnaires, pour l'emploi scientifique pour les universités et les organismes de recherche, concernant toutes les catégories de personnels (ingénieurs, techniciens, administratifs, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs), plan indispensable à la résorption de la précarité et pour répondre aux missions de service public qui sont les nôtres. Télécharger le Communiqué du bureau de la CP­‐CNU sur le budget de l'ESR : La CP-CNU ne peut que dénoncer le budget 2015 de l'Enseignement supérieur et de la recherche...

Communiqué
du
bureau
de
la
CP-­‐CNU
sur
le
budget
de
l'ESR
La
CP-­‐CNU
ne
peut
que
dénoncer
le
budget
2015
de
l'ESR
:
la
réduction
de
136
millions
d'euros
des
crédits
de
la
Mires
(soit
une
baisse
de
0,6
%
par
rapport
à
2014),
dont
70
millions
pour
le
programme
«
formations
supérieures
et
recherche
universitaire
»,
votée
à
l'assemblée
nationale
le
18
novembre
2014.
Ce
budget
est
clairement
placé
sous
le
signe
de
l'austérité.
Alors
que
plusieurs
universités
ont
déjà
connu
des
situations
de
faillite,
alors
que
le
Ministère
a
annoncé
qu’il
n’honorerait
pas
la
dernière
partie
du
budget
2014,
alors
que
les
régions
réduisent
leur
part
de
financement
et
ne
sont
plus
en
capacité
de
rééquilibrer
la
baisse
des
apports
de
l’Etat,
alors
que
la
course
aux
financements
sur
projets
a
montré
ses
limites,
créant
des
dysfonctionnements
graves,
alors
que
les
effets
d’incitation
aux
entreprises,
tels
le
CIR,
ont
été
unanimement
reconnus
comme
inefficaces
et
injustes,
alors
que
la
presse
découvre
que
le
Ministère
est
en
revanche
capable
de
passer
un
contrat
de
172
millions
d’euros
(soit
l'équivalent
de
près
de
3000
emplois
de
MC)
avec
un
éditeur
privé
dont
les
pratiques
ont
été
dénoncées
par
la
communauté
universitaire,
ce
désengagement
supplémentaire
de
l’Etat
sonne
comme
une
provocation.
L'enseignement
supérieur
n'avait
pas
besoin
de
cette
nouvelle
baisse,
la
situation
dans
laquelle
se
trouvent
de
très
nombreux
établissements
est
déjà
dramatique
:
gels
de
postes,
diminution
de
l'offre
de
formations,
capacités
d'accueil
réduites,
groupes
de
TP
et
TD
surchargés
etc.
La
décision
des
députés
met
les
universités
dans
l’impossibilité
de
mener
leurs
missions
de
service
public
pour
une
réelle
démocratisation
et
un
accès
au
plus
grand
nombre
à
des
formations
supérieures
de
la
plus
grande
qualité,
mesures
strictement
nécessaires
pour
que
la
France
conserve

retrouve

sa
place
de
grande
nation
universitaire,
comme
le
prouvent
les
prix
Nobel
ou
les
médailles
Fields.
L’austérité
conduit
à
une
situation
de
l'emploi
de
plus
en
plus
dégradée,
pour
les
universités
comme
pour
les
organismes
de
recherche,
avec
des
pertes
nettes
d'emplois,
l’augmentation
constante
de
la
précarité
et
le
blocage
des
carrières
(gel
du
point
d'indice
des
fonctionnaires,
menaces
qui
pèsent
sur
la
remise
en
cause
de
l'avancement
d'échelon).
Le
nombre
d'ouverture
d'emplois
d'enseignants-­‐chercheurs
autorisés
par
le
ministère
est
passé
de
3613
en
2010
à
2847
en
2014
(baisse
de
21%
en
5
ans)
;
le
nombre
de
postes
effectivement
publiés
par
les
établissements
est
passé
quant
lui,
entre
2009
et
2013,
de
3533
à
2614
(baisse
de
26%)
;
le
nombre
d'enseignants-­‐chercheurs
effectivement
recrutés
sur
concours
a
chuté
de
2320
à
1788
(baisse
de
35%)
et
enfin,
le
nombre
d'EC
réellement
nouveaux
(sans
compter
les
MCF
devenus
PR)
passe
de
1761
à
1356
en
5
ans
(baisse
de
25%)
!
Si
on
met
en
parallèle
les
1346
départs
en
retraite
en
2013
(Bilan
social
2014),
on
comprend
vite
que
sur
les
1000
postes
supplémentaires
prévus
pendant
5
ans,
l'augmentation
du
nombre
d'EC
en
2014
est
de
10
!
Mais

sont
donc
passés
les
autres
?
Dans
un
communiqué
précédent,
la
CP-­‐CNU
a
déjà
dénoncé
cette
situation
insoutenable
pour
les
personnels
puisque
dans
le
même
temps

et
on
ne
peut
que
s’en
réjouir

le
nombre
d'étudiants
a
augmenté.
La
CP-­‐CNU
exige
un
budget
de
l'ESR
à
la
hauteur
des
ambitions
d'un
pays
comme
la
France,
un
vrai
plan
pluriannuel
d'emplois
de
fonctionnaires,
pour
l'emploi
scientifique
pour
les
universités
et
les
organismes
de
recherche,
concernant
toutes
les
catégories
de
personnels
(ingénieurs,
techniciens,
administratifs,
enseignants,
enseignants-­‐chercheurs,
chercheurs),
plan
indispensable
à
la
résorption
de
la
précarité
et
pour
répondre
aux
missions
de
service
public
qui
sont
les
nôtres.

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