Dans sa dernière publication d’Avril 2016, Campus France compare ses missions à celles du DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst) , son homologue allemand.
Si Campus France et le DAAD partagent les mêmes missions de base concernant la mobilité entrante (promotion, gestion des bourses ou encore accueil des étudiants étrangers), l’agence allemande est également en charge de la mobilité sortante (promotion, gestion des bourses, soutien aux formations délocalisées et de l’Agence Erasmus+). Voir l'article...
La mobilité sortante des étudiants de France : un marqueur social, des attentes, des contraintes et des opportunités.
3,5 % des étudiants français en mobilité internationale d'études
73 354 étudiants français sont en mobilité d’études à l’étranger en 2013 (dans un cadre diplômant, excluant les séjours linguistiques ou les trimestres d’échange), soit moins de 3,5 % des 2,1 millions d’étudiants français.
Ces chiffres masquent des inégalités : selon la CGE*, les grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce déclarent à elles seules 53 889 étudiants en mobilité sortante (dont 26 057 pour études et 27842 pour stages), alors que ces écoles totalisent seulement 11 % des étudiants. * CGE : Conférence des Grandes Écoles
La progression récente de la mobilité française enregistrée entre 2011 et 2013 (+24 %) est toutefois révélatrice d’un changement d’attitudes et de comportements en matière de mobilité internationale pour les étudiants et leurs établissements.
La France partage le 5e rang mondial avec l’arabie saoudite derrière des pays disposant pour la plupart d’un réservoir important d’étudiants, chine, inde, corée du sud, mais également encore loin derrière l’allemagne (119 000 soit + 62 %/France), les États-Unis occupant la 7e place.