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Formation Continue du Supérieur
19 mars 2019

UMIFRE Asie Orientale

hceres.frAvis global sur l’unité
L’unité est la seule institution française de recherche en sciences sociales et humaines sur le monde contemporain présente sur le terrain en Asie de l’Est. Sa proximité avec ses sujets de recherche en fait non seulement l’une des meilleures au niveau mondial, mais aussi un intermédiaire indispensable entre les institutions académiques françaises/européennes et les institutions académiques japonaises et chinoises, et plus généralement de l’Asie Orientale. Grâce à l’obtention de bourses, de subventions et d’aides financières extérieures, ces recherches de pointe contribuent étroitement à la formation de doctorants et de post-doctorants, et ainsi aux futurs enseignants-chercheurs et chercheurs. Elle participe également à la politique d’influence de la France dans cette région du monde en coopérant étroitement avec les ambassades et consulats français (Tokyo, Pékin, Hongkong et Taipei) et leurs services culturels, notamment en leur proposant régulièrement ses expertises, rapports et conseils et des activités culturelles destinées à un large public (expositions, débats, conférences).
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19 mars 2019

UMIFRE CEMCA & IFEA - Amérique latine

hceres.frAvis global sur l’unité
L’unité a un positionnement unique en Amérique centrale et andine. Elle est une composante essentielle de la recherche française en sciences humaines et sociales vers ces régions, dans le soutien aux projets, la formation des jeunes chercheurs, la diffusion et l’établissement de partenariats scientifiques locaux. En dépit de la réduction de ses moyens en personnel, elle a maintenu un haut niveau d’activité, ce qui est à saluer sans sous-estimer les risques de surcharge des équipes en place. Elle participe à de nombreux projets de recherche, avec une implication variable qu’il conviendrait de bien peser pour dégager plus nettement le champ d’expertise principale de l’unité. Le projet à cinq ans renforce l’intégration entre les équipes et réaffirme les spécificités d’une unité de service à la recherche. Il gagnerait à afficher plus clairement ses priorités. Par ailleurs, si l’intégration avec les partenaires français et locaux est effective, elle pourrait être davantage formalisée et complétée par d’autres partenariats internationaux, notamment européens.
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19 mars 2019

UMIFRE Afrique au Sud du Sahara

hceres.frAvis global sur l’unité
A travers les quatre instituts qui la composent, l’USR 3336 Afrique au Sud du Sahara assure une présence scientifique permanente dans des régions d’Afrique qui pendant longtemps avaient été peu investies par les chercheurs français. Cette unité répond aux différentes missions qui lui sont confiées : production, coordination et valorisation d'une recherche d'excellence, fourniture d'une plate-forme de service et de coopération pour les chercheurs et les acteurs du développement, et formation à la recherche afin de valoriser la diffusion de la recherche française. Bien que chaque institut poursuive ses propres programmes de recherche, l’ensemble partage les mêmes principes et s'efforce de développer des projets communs.
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19 mars 2019

UMIFRE - IRASEC - Institut de recherche sur l'Asie du Sud-Est Contemporaine

hceres.frAvis global sur l’unité interdisciplinaire
L’IRASEC est une institution de recherche qui, à la suite de sa dernière évaluation, a développé une dynamique qu’il convient de remarquer et que sa nouvelle direction a l’intention d’élargir et de renforcer. Son importance tient d’abord à son terrain, les onze pays de la région et l’organisation régionale qui les rassemble, l’ASEAN : l’Institut se trouve à la croisée des intérêts de ses deux tutelles, le MAEDI qui souhaite suivre l’évolution politique, sociale et économique de la région et le CNRS qui souhaite développer, sur cette même zone, les recherches en Sciences Humaines et Sociales. Il faut souligner que l’IRASEC est une des rares institutions de recherche françaises travaillant sur l’Asie du Sud-Est qui envisage son champ de recherche et d’analyse dans une optique globale : cette approche de la zone le différencie des autres institutions françaises dont les thématiques sont plus pointues ou plus dispersées. Les thèmes envisagés pour le nouveau contrat, bien que restant dans les orientations précédentes, sont novateurs et permettront d’avancer dans une ligne pluridisciplinaire. Il faut cependant souligner que le nombre restreint des chercheurs à temps plein (deux actuellement) fait que l’effectif, malgré l’implication de chacun (définition de programmes, accompagnement des doctorants et des post-docs), demeure peu stabilisé. L’affectation d’au moins un chercheur supplémentaire renforcerait cette unité dont la potentialité doit être encouragée.
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19 mars 2019

UMIFRE - CESHS - Centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales

hceres.frAvis global sur l’unité interdisciplinaire
L’USR3136 est une unité interdisciplinaire de petite taille, la dernière née des UMIFRE, servant d’interface au Maroc entre les milieux français de la recherche et le Maghreb occidental (Maroc, ouest de l’Algérie et Mauritanie). Au regard des effectifs, et de la rotation assez rapide des chercheurs qui y sont affectés, le bilan est positif en terme de production scientifique, et très positif pour ce qui touche à la formation à la recherche et au dialogue scientifique à l’échelle régionale et internationale. Cette unité constitue un élément essentiel des réseaux de la recherche sur le Maghreb.
Le changement de direction en 2015 a conduit à une réorientation thématique et à une réduction, appréciée par les tutelles, du nombre des thèmes de recherche. Ce resserrement simplifie les procédures de recrutement des chercheurs affectés au CJB. Jusqu’en 2015, ces thèmes étaient les suivants : « politique et droit », « migrations et frontières », « cultures et langages », « islam et religions », « questions sociales » et « histoire », auxquels s’ajoutait un observatoire consacré à la Mauritanie contemporaine. La nouvelle direction, nommée à partir de septembre 2015, a conduit une réorganisation intégrant transversalement la Mauritanie dans les quatre nouveaux thèmes choisis : « Actions publiques », « Histoire et mémoire », « Faits religieux » et « Productions culturelles ».
Les points forts du CJB sont le dynamisme scientifique des chercheurs affectés à l’USR, l’implantation locale et les contacts noués avec les structures universitaires et administratives de la région, la collaboration avec les institutions marocaines, l’interdisciplinarité, la situation dans un des rares pays arabes encore politiquement stables, l’ouverture thématique et institutionnelle vers l’Afrique sub-saharienne. L’élaboration d’un site internet / carnet hypothèse a permis une visibilité accrue de cette UMIFRE. Le choix de thèmes suffisamment larges permet la participation et l’intégration aisées des chercheurs qui se succéderont dans l’unité et l’élargissement du domaine chronologique des champs d’études (vers l’époque médiévale et moderne). Plus remarquable encore est l’effort fait par l’équipe dans le domaine de la formation à la recherche : ateliers de doctorants, écoles doctorales, séminaires, séjours de courte ou moyenne durée, bourses de thèse… L’USR est ainsi devenue la vitrine de la recherche française en sciences-humaines et sociales sur le Maghreb, dans une région de moins en moins francophone.
Des points faibles existent cependant : la rotation rapide des chercheurs affectés à l’USR 3136, la faiblesse temporaire du nombre de chercheurs HDR, la dépendance à l’égard de budgets de recherche fluctuants, liés au résultat pour le moins aléatoire des appels à projet (ANR, MAEDI, CNRS, ERC…), le risque enfin de sur-sollicitation des chercheurs affectés au CJB. En effet, de fortes contraintes pèsent sur les membres de l’unité, conduits à répondre à de nombreux appels à projets, sans certitudes de surcroît quant au résultat.
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19 mars 2019

UMIFRE - CJB - Centre Jean Bérard

hceres.frÉtablissement(s) concerné(s) : Centre national de la recherche scientifique - CNRS, École française de Rome

Domaine(s) disciplinaire(s) de recherche : Sciences humaines et sociales (SHS) ; SHS6 Mondes anciens et contemporains. Plus...
19 mars 2019

UMIFRE - CFEE - Centre français des études Éthiopiennes

hceres.frHistorique et localisation géographique de l’unité
L’USR 3137 & IFRE 23 - Centre Français des Études Éthiopiennes (CFEE) est installé à Addis-Abeba depuis 1991 (année de la co-contractualisation entre le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et le Ministères des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE)). Jusqu’au 31 décembre 2016, il était accueilli dans des locaux de 590 m2 se situant à proximité de l’Université d’Addis-Abeba, avant son déménagement dans de nouveau locaux de 270 m2, également à proximité de l’Université d’Addis-Abeba, de l’Autorité éthiopienne en charge du patrimoine (ARCCH) et de l’ambassade de France. Depuis 2006, un document cadre de partenariat entre la France et l’Éthiopie définit l’action du CFEE.
Le principal partenaire éthiopien est l’autorité pour la recherche et la conservation du patrimoine culturel (ARCCH (Authority for Research and Conservation of Cultural Heritage)) qui a la charge de la protection du patrimoine, du Musée national, et qui délivre les permis de recherche en Éthiopie. D’autres partenariats existent avec des universités éthiopiennes. Il assure également des missions de gestion, d’expertise dans le cadre de projets de coopération soutenus par l’Ambassade de France.
De 2007 à juillet 2014, le CFEE et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) étaient conventionnés. Cela a permis d’accueillir deux de ses chercheurs entre 2010 et 2014.
L’organisation scientifique du CFEE a évolué. Les axes de recherche (n = 3) et des thématiques scientifiques ont été redéfinis afin de mieux couvrir l’ensemble de ses activités et de gagner en visibilité. L’unité assure une activité éditoriale importante, diversifiée permettant une diffusion variée et à plusieurs niveaux de lecteurs de ses résultats ou de ceux des chercheurs associés, des chercheurs qui ont bénéficié de son soutien.
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19 mars 2019

UMIFRE - CEALEX - Centre d'études alexandrines

hceres.frAvis global sur l’unité
L’évaluation a été menée par visio-conférence, à la différence des USR métropolitaines. En dépit des difficultés techniques (téléphone et internet interrompus à Alexandrie le matin de la visite), le dialogue a pu se faire facilement. Le comité d’experts tient à souligner sa perception d’une ambiance chaleureuse et conviviale.
Le CEAlex est un fleuron de la recherche française en Égypte. Le caractère exceptionnel de ses découvertes, son apport à la connaissance de la ville antique (une mégapole de 400.000 habitants), la qualité de ses publications scientifiques exemplaires rassemblées dans des collections distinctes de celles de l’IFAO depuis 2011 (Études alexandrines), l’intérêt de ses colloques (environ quatre par an), la valorisation de ces découvertes auprès du grand public dans des expositions, par le livre, par les médias et par le web, en font un acteur qui a désormais une place de premier plan dans l’histoire de l’archéologie alexandrine du XXe et du XXIe siècles.
Le CEAlex est structuré autour d’un seul chercheur permanent, son directeur. Mais son activité scientifique est vivifiée par la venue constante de chercheurs (en délégation ou missionnaires : plus de 200 par an), qui bénéficient du cadre logistique du Centre. L’appui à la recherche - tant française qu’égyptienne - fourni par le service de relevés des fouilles, d’inventaire du matériel archéologique, de restauration archéologique, le laboratoire de caractérisation des matériaux, celui de céramologie, les services de photographie, topographie et cartographie, de dessin archéologique, d’informatique, de bibliothèque et du service pédagogique et de numérisation, structure une USR parfaitement opérationnelle.
Le rayonnement national et international est remarquable, qui fait du CEAlex une vitrine prestigieuse de l’archéologie française.
Points forts et possibilités liées au contexte
Un potentiel archéologique et historique remarquable lié à la place et au rôle exceptionnel d’Alexandrie dans l’histoire de l’Égypte et de la Méditerranée.
La capacité de saisir les opportunités de fouilles de sauvetage renforcées par la restructuration urbaine accélérée depuis la révolution égyptienne de 2011 (environ 50 fouilles depuis cette date), d’étendre l’investigation archéologique à la région d’Alexandrie (Maréotide) et à la Méditerranée égéenne (Pamphylie, Cilicie, Égée), et d’adjoindre de nouveaux champs scientifiques par une étude diachronique de la ville, de l’Antiquité à nos jours. L’établissement de liens forts et efficients avec les partenaires locaux, en particulier le Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes : formation de stagiaires (élèves-ingénieurs, étudiants en archéologie, en restauration etc.), formation offerte aux Inspecteurs et aux Conservateurs du CSA.
Le talent et l’énergie pour faire rayonner les activités du CEAlex auprès du public égyptien pour sensibiliser les jeunes citoyens à leur patrimoine (existence d’un Service pédagogique, unique en son genre), et dans le monde (en particulier en Europe : France, Suisse, Belgique).
Le souci de multiplier les partenariats au niveau de la formation doctorale (en ne se limitant pas en France aux liens avec l’université Lyon 2, à laquelle est rattaché le directeur) et sur le plan de la recherche avec d’autres pays (Allemagne, Grande Bretagne, Grèce, Italie, Turquie) pour envisager désormais la constitution d’un laboratoire européen, dont la configuration reste à définir.
Points faibles et risques liés au contexte
En premier lieu, le fait que l’équipe soit étroitement liée à son directeur, seul chercheur pérenne, qui en est le fondateur et qui en assure le suivi et le développement sans discontinuité depuis la création de l’unité. Si ce n’est naturellement pas un point faible, cela pourrait constituer un risque potentiel.
En deuxième lieu la difficulté de relever le défi du renouvellement des agents expatriés du CNRS ou du MESR, compte tenu du haut niveau des agents actuels. Il concerne la moitié des agents (cinq), ce qui est considérable (trois viennent de partir ; deux partent prochainement).
En troisième lieu les restrictions conjoncturelles aux déplacements vers l’Égypte des chercheurs, agents ou missionnaires.
Recommandations
Les trois défis majeurs auxquels devra répondre le CEAlex sont :
1/la préparation de la succession de l’actuel directeur.
2/ la capacité à mettre en place une stratégie de remplacement des agents expatriés qui quittent le Centre.
3/ l’aboutissement de la réflexion pour une évolution vers un Laboratoire institutionnellement européen, ce qui signifie qu’il ne compte plus seulement organiser ses relations avec les partenaires étrangers sur la base d’accords bilatéraux. Le CEAlex pourrait être à ce titre un laboratoire pilote pour d’autres Centres français de recherche.
Le comité d’experts s’est posé la question d’une demande de renfort d’un archéologue permanent. Il exprime son soutien à la volonté de maintenir à son plus haut niveau en ressources humaines, le laboratoire de caractérisation des matériaux, l’un des seuls qui existe en Égypte.
Le comité d’experts insiste également sur la nécessité de poursuivre l’activité de formation vis-à- vis des stagiaires et collègues du pays hôte, l’Égypte, et d’approfondir la sensibilisation des jeunes Alexandrins d’aujourd’hui à la richesse de leur patrimoine. La perspective d’associer des archéologues de l’INRAP à la formation des stagiaires et collègues égyptiens doit être encouragée. Sur le plan de la recherche, le comité de visite soutient pleinement les efforts du CEAlex pour renforcer sa perspective diachronique de l’histoire d’Alexandrie à travers les millénaires, de la problématique Alexandrie avant Alexandrie à celles concernant la ville contemporaine.
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18 mars 2019

UMIFRE-TUNIS - Institut de recherche sur le Maghreb contemporain

hceres.frAvis global sur l’unité
Le comité d’experts prend acte du cumul de difficultés que l’unité rencontre, face à une conjoncture et un environnement troublés, et à des injonctions multiples, qui font de la gestion et de la « gouvernance » de l’unité un exercice bien plus complexe qu’à l’ordinaire, parce qu’il ne se limite pas à la seule activité scientifique d’un laboratoire.
Dans ce contexte, le comité d’experts tient à souligner que les choix opérés par la nouvelle direction semblent
assurer un bon équilibre entre les possibles dans son environnement politique, scientifique et social. Il faudra
néanmoins s’assurer de la cohérence des ambitions des moyens qui, en l’état actuel du projet de l’unité ne sont pas
totalement garantis.
Il relève de la compétence des tutelles, MAEE et CNRS, d’organiser au plus tôt, une véritable réflexion — en envisageant une éventuelle réforme — de l’inscription territoriale de l’unité et du centrage régional qui lui a été affecté. Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain, l’IRMC a, de fait, beaucoup de mal à organiser ses compétences, à mobiliser des réseaux et à mettre en place l’étude comparative des sytèmes politiques et des sociétés à l’échelle régionale qui lui a été assignée. Cette difficulté, indépendante des volontés et projets portés par les différentes directions, place l’unité en porte-à-faux, dans son environnement scientifique et intellectuel local, dans ses relations avec les autres unités internationales, notamment régionales, dans ses relations aux institutions, équipes, chercheurs spécialisés sur la région, et bien sûr avec les partenaires régionaux, algériens, marocains, lybiens potentiels ou réels. Cette réflexion institutionnelle sur le statut de l’unité doit bien évidemment se faire en association étroite avec la direction de l’unité, mais également en concertation avec les autres unités internationales de la région Maghreb, Machrek.
Points forts et possibilités liées au contexte
La direction prend l’initiative de promouvoir le bilinguisme arabe et français à l’intérieur de l’unité, en renforçant la double information dans son site web, en prévoyant un programme de traductions croisées de textes fondamentaux en sciences sociales et en orchestrant l’enseignement de l’arabe dédié aux chercheurs et étudiants exclusivement francophones de l’unité.
L’unité bénéficie d’une organisation technique volontaire, efficace, responsable, très professionnelle et compétente, dans une ambiance de travail qui semble détendue, solidaire et pertinente, capable d’assurer les différentes tâches techniques et gestionnaires que l’unité assure, notamment l’accueil du public et l’encadrement des étudiants.
Au plan scientifique également, l’unité se caractérise par une atmosphère détendue, une solidarité active des chercheurs, étudiants, techniciens, un cadre collectif réel et pertinent.
Le soutien des deux tutelles, CNRS et MAEE, particularité de l’unité, au projet de la direction est un élément fort de stabilité et de développement de l’unité, même si l’ensemble des moyens nécessaires à la concrétisation des projets ne semblent pas encore réunis.
Points faibles et risques liés au contexte
La compétence territoriale et régionale de l’unité sur le Maghreb et son tropisme vers l’Algérie et la Lybie, constituent un facteur de fragilité et de dispersion, dans un contexte caractérisé par une grande instabilité politique, des contrastes économiques, culturels et sociaux très affirmés, enfin des organisations et institutions de recherche et d’enseignement locales et internationales, françaises comprises, plus facilement concurrentielles que synergiques.
Dans un contexte de réduction budgétaire forte, la multiplication des activités de représentation et d’animation scientifiques (séminaires, conférences, colloques), dans un environnement où la sollicitation médiatique et diplomatique est forte, retentit négativement sur l’organisation des « fondamentaux » de l’activité scientifique (recueil de données, collectes de terrain, enquêtes).
L’unité pratique une politique de publication volontariste et affranchie d’instances d’évaluation externe (comité scientifique, comité de rédaction), mais aussi de multiplication des supports, qui mobilise une grande part du travail de publication des chercheurs affectés à l’unité, au détriment d’une réelle visibilité scientifique des activités et des chercheurs de l’unité.
Recommandations
Il relève de la compétence des tutelles, MAEE et CNRS, d’organiser au plus tôt, une véritable réflexion — en envisageant une éventuelle réforme — de l’inscription territoriale de l’unité et du centrage régional qui lui a été affecté. Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain, l’IRMC a, de fait, beaucoup de mal à organiser ses compétences, à mobiliser des réseaux et à mettre en place l’étude comparative des sytèmes politiques et des sociétés à l’échelle régionale qui lui a été assignée. Cette difficulté, indépendante des volontés et projets portés par les différentes directions, place l’unité en porte-à-faux, dans son environnement scientifique et intellectuel local, dans ses relations avec les autres unités internationales, notamment régionales, dans ses relations aux institutions, équipes, chercheurs spécialisés sur la région, et bien sûr avec les partenaires régionaux, algériens, marocains, lybiens potentiels ou réels. Cette réflexion institutionnelle sur le statut de l’unité doit bien évidemment se faire en association étroite avec la direction de l’unité, mais également en concertation avec les autres unités internationales de la région Maghreb, Machrek.
Le comité d’experts comprend que dans le contexte et l’environnement politique et social régional, marqué par de grands bouleversements politiques et des processus de transformation affectant profondément la région où s’ancre le travail de l’unité, il était difficile aux chercheurs et programmes en cours d’ignorer ces transformations. Un recentrage important des programmes a été opéré, plaçant le changement politique et social au coeur des activités de l’unité ; ce bouleversement est à souligner, et il convient de le saluer pour ce qu’il témoigne de souplesse et de capacité d’adaptation des chercheurs, doctorants, étudiants, de l’unité. Il importe cependant d’alerter les membres de l’unité sur le fait que, couplé à une politique centrée sur l’organisation d’événements et de publications « maison », ce recentrage peut conduire à négliger les thèmes et champs d’une activité scientifique moins tributaire de l’actualité, mais plus à même d’apporter des connaissances sur les sociétés locales et leur fonctionnement « régulier ». La pression et la tentation de l’actualité étaient fortes, mais commencent à se modérer. Il serait bon, par conséquent, que l’unité soit vigilante dans la reconduction des programmes initiés sous la pression des bouleversements politiques, et veille à laisser place à des interrogations de fond comme aux disciplines qui les portent.
Sans préjuger de la qualité des publications, très nombreuses, produites par l’unité ces dernières années, le comité d’experts recommande à la direction de l’unité et aux chercheurs associés, de veiller plus fermement à assurer la visibilité et la notoriété de leurs travaux dans les supports nationaux et internationaux.
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18 mars 2019

IFEA - Institut français d'études anatoliennes - Georges Dumezil

hceres.frDomaine(s) disciplinaire(s) de recherche : Sciences humaines et sociales (SHS); SHS6 Mondes anciens et contemporains; SHS3 Espace, environnement et sociétés. Plus...

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