Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
23 septembre 2012

Sensibiliser à l’économie sociale et solidaire

SUCCESS! Èconomie sociale et Solidaire, vos valeurs font carrière!Ateliers créatifs, jeux de rôle et témoignages: les méthodes d’animation innovantes du programme « SUCCESS! » pour sensibiliser les 18-30 ans à l’économie sociale et solidaire
C’est la rentrée pour « SUCCESS! ». Pendant le mois de septembre, ce programme de sensibilisation des 18-30 ans à l’économie sociale et solidaire (ESS), permettra à plus de 150 étudiants et jeunes en recherche d’emploi d’en savoir plus sur cette économie d’avenir. L’objectif des ateliers auxquels vont assister ces jeunes: leur faire découvrir le potentiel de l’ESS en termes d’emploi et d’entrepreneuriat.
Projection de films, mise en situation, jeux « brise-glace » sont quelques exemples d’activités proposées en septembre par l’Atelier et son programme « SUCCESS! » aux 18-30 ans.
« Nous avons fait le choix de développer des méthodes d’animation créatives et originales pour sensibiliser les jeunes à l’ESS. Nous voulons rompre avec les tables rondes classiques qui prennent souvent la tournure de cours magistraux. Pour intéresser les 18-30 ans à une économie alternative, nous devons nous-mêmes casser les codes et être innovants dans nos approches » explique Jean-Marc Brûlé, Président de l’Atelier.
C’est ainsi que pendant six demi-journées, les jeunes qui seront accueillis à l’Atelier vont découvrir de façon ludique ce que leur propose l’économie sociale et solidaire en termes d’insertion professionnelle.
« Ces ateliers sont axés sur le partage d’expériences entre pairs et avec des professionnels de l’ESS » souligne Pierre Mahuteau, qui animera les différentes sessions de sensibilisation. « Ils permettent aux jeunes de s’identifier facilement et cela crée chez eux un véritable émulation positive! »
Utile pour l’insertion professionnelle des jeunes

Les jeunes qui bénéficieront des techniques créatives de « SUCCESS! » sont des étudiants d’université avec lesquelles l’Atelier a développé des partenariats: l’Université Paris-Est Marne-La-Vallée, Paris-Ouest Nanterre ou encore l’Institut Catholique de Paris.
« Avec nos ateliers, ces étudiants commencent leur année scolaire de façon très pragmatique et peuvent initier une prise de contact avec les professionnels de l’ESS. Cela leur sera très utile pour leur future recherche de stage, d’apprentissage ou d’emploi » indique Carole Akakpo, en charge du programme « SUCCESS! »
L’objectif est de poursuivre l’accueil d’étudiants de filières plus généralistes et d’autres universités franciliennes tout au long de l’année. Le partenariat que l’Atelier a tissé avec l’AFIJ permettra quant à lui à une vingtaine de jeunes diplômés de découvrir l’économie sociale et solidaire et les spécificités des entreprises de l’ESS qui recrutent.
« Nous sommes convaincus que ces ateliers de rentrée feront naître des vocations. Les étudiants ou les jeunes demandeurs d’emploi que nous accueillons aujourd’hui à l’Atelier sont les entrepreneurs et les salariés de l’ESS de demain! », conclut Jean-Marc Brûlé.
Calendrier des ateliers

    18 septembre 2012: Licence pro Management des organisations, spécialité Métiers de la gestion des associations (Université Paris -Ouest Nanterre)
    18 septembre 2012: Jeunes diplômés en recherche d’emploi (AFIJ – Association pour Faciliter l’Insertion professionnelle des Jeunes diplômés)
    25 septembre 2012: Master – Management de l’insertion dans l’économie sociale et solidaire (Université Paris-Est Marne-La-Vallée)
    26 septembre 2012: Licence pro – Management des organisations de l’économie sociale (Université Paris-Est Marne-La-Vallée)
    26 septembre 2012: Master 2 Économie solidaire et logique du marché (Institut Catholique de Paris)
    28 septembre 2012: Master 1 Solidarités: Action internationale et économie solidaire (Institut Catholique de Paris)
Le détail des ateliers est disponible sur le site de « SUCCESS! ».
SUCCESS! Social economy, your values ​​are career! Creative workshops, role plays and stories: animation methods innovative program "SUCCESS! "To educate 18-30 year olds to social economy
It's back to "SUCCESS!
". During the month of September, this outreach program 18-30 to the social and solidarity economy (SSE), will allow more than 150 students and young job seekers to learn more about the Future Economy. The aim of the workshops that will assist these young people to discover their potential ESS in terms of employment and entrepreneurship.
Films, role play, games "icebreakers" are examples of activities proposed in September by the Workshop and its "SUCCESS!" to 18-30. More...
15 août 2012

Economie sociale et solidaire

http://direccte.gouv.fr/IMG/rubon24.png?1323861206L’économie sociale et solidaire recouvre un très large spectre d’activités ancrées dans le quotidien des Français, qu’il s’agisse de social, d’activités financières, de sport, de loisirs, d’éducation, de santé… Elle regroupe 200 000 structures (associations, fondations, coopératives, mutuelles) à finalité sociale et représente 7 à 8% du PIB et 2,1 millions de salariés.
Lancement des Etats généraux de l’économie sociale et solidaire
Roselyne Bachelot-Narquin ministre des solidarités et de la cohésion sociale, tient à saluer le lancement, vendredi 17 juin 2011, des  Etats généraux de l’économie sociale et solidaire, qui se déroulent durant trois jours, au Palais Brongniart, à Paris.
Roselyne Bachelot-Narquin préside la réunion du Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire
Roselyne Bachelot-Narquin a présidé la deuxième réunion plénière du Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire, mardi 10 mai 2011. Cette séance était l’occasion de faire le point sur les avancées des travaux lancés en décembre 2010. « Relever le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire était un formidable pari, que nous avons réussi ensemble » a déclaré la ministre.
http://direccte.gouv.fr/IMG/rubon24.png?1323861206 The social economy covers a wide spectrum of activities rooted in the French daily, be it social, financial activities, sports, recreation, education, health ... It includes 200 000 organizations (associations, foundations, cooperatives) with a social purpose and represents 7-8% of GDP and 2.1 million employees. More...
2 août 2012

L’économie sociale et solidaire se dote d’un code juridique

http://www.uniformation.fr/design/uniformation/images/logo.pngAprès avoir conduit des travaux pour faire connaître et reconnaître l’Econome Sociale et Solidaire (ESS) sur les plans statistique et économique, le CNCRES et les CRES(S) ont soutenu la création du premier Code réunissant les principaux textes juridiques et fiscaux des différentes structures qui composent l’ESS.
En France, les entreprises de l’ESS sont présentes dans tous les secteurs d’activité: banque, assurances, action sociale, enseignement, sport, culture, environnement…Rappelons qu’elles sont au nombre de 117 000 et emploient 2,35 millions de salariés.
Cet ouvrage paraît au moment où le gouvernement s’est doté d’un ministère délégué à l’ESS. Il devrait faire référence pour tous les travaux qui seront conduits au sein de ce ministère, en particulier sur l'aspect de la législation.
Cela doit permettre le développement d’un secteur qui apporte des réponses aux enjeux actuels de la société: relocalisation de l’économie, sauvegarde des milieux ruraux et quartiers urbains défavorisés, maintien de l’activité industrielle par la reprise d’entreprises par les salariés, création d’emplois; et qui porte les germes des réponses aux enjeux à venir : développement de nouvelles filières respectueuses de l’environnement dans le domaine de la construction ou des énergies ou encore réponses au vieillissement de la population.
Il est l’outil indispensable de tous les acteurs publics et privés œuvrant au développement de l’ESS.
Communiqué de presse du 16 juillet 2012 du CNCRES. Contact: Sandrine MORARD – 01 44 70 74 55 – 07 86 59 17 44. www.CNCRES.org.
http://www.uniformation.fr/design/uniformation/images/logo.png After driving to work to promote and recognize the Bursar Social and Solidarity (SSE) on statistically and economically, the CNCRES and CRES (S) supported the creation of the first code comprising the main texts of the various legal and tax structures that make up the ESS.
In France, companies in the ESS are present in all sectors: banking, insurance, advocacy, education, sports, culture, environment... remember they are in number 117 000 and employ 2.35 million of employees
. More...
29 juillet 2012

Uniformation - des formations pour les salariés de l'ESS en Guadeloupe

cariforefUniformation, OPCA de l’économie sociale, souhaite renforcer son action en faveur de la formation des salariés guadeloupéens employés dans ses structures adhérentes ou futures adhérentes.
En action majeure à leur intention, Uniformation a conçu « les Essentiels ».
Il s’agit d’une offre de formation clé en main, à disposition des entreprises de l’économie sociale, qu’elles interviennent dans l’action sociale, le lien social ou l’habitat social, qu’elles soient structures de l’animation ou de l’insertion, associations de solidarité, mutuelles, coopératives, structures du tourisme social et familial, Missions locales ou régie de quartier…
Les Essentiels doivent permettre aux salariés les moins qualifiés d’acquérir les compétences de base qui leur permettront d’être plus autonomes dans le contexte professionnel et social. Ces compétences pourront également favoriser leur accès à un parcours qualifiant.
Ce dispositif, qui s’appuie sur un réseau d’organismes experts, est conçu pour simplifier au maximum l’accès à la formation. Uniformation, avec le soutien du FPSPP, prend en charge les coûts pédagogiques, les coûts de rémunération du salarié pendant ses heures de formation et les frais annexes (transport, repas et hébergement le cas échéant). L’inscription se fait aisément auprès de l’organisme choisi et Uniformation gère le règlement de la formation. Les informations et les modalités d’inscription sont disponibles à l’adresse suivante: http://www.lesessentiels.uniformation.fr/. Les projets de formation 2012-2013 sont à programmer avant le 30 novembre 2012. Contact: 0820 209 210, le matin du lundi au vendredi ou par mail essentiels@uniformation.fr. Télécharger le dépliant de présentation.
cariforef Uniformation, OPCA κοινωνική οικονομία, θέλει να ενισχύσει τη δράση της υπέρ της κατάρτισης των εργαζομένων των εργαζομένων στις δομές της Γουαδελούπης προσκολλημένη ή οπαδός μέλλον.
Σε σημαντική δράση για αυτούς έχουν σχεδιαστεί Uniformation "Essentials".

Αυτό είναι μια προσφορά κατάρτισης παροχή κλειδί στο χέρι των επιχειρήσεων της κοινωνικής οικονομίας, που εμπλέκονται στην κοινωνική δράση, τους κοινωνικούς δεσμούς και την κοινωνική στέγαση, εάν οι δομές κινουμένων σχεδίων ή την εισαγωγή ενώσεις αλληλεγγύης, τα ταμεία αλληλασφάλισης, οι συνεταιρισμοί, οι κοινωνικές δομές και τον οικογενειακό τουρισμό, τις τοπικές αποστολές ή διέπονται γειτονιά
. Περισσότερα...
1 juillet 2012

Économie sociale et solidaire - de quoi parle-t-on

http://www.economie.gouv.fr/sites/all/themes/economie/img/banner.gifL’économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale.
Donnant la primauté aux personnes sur la recherche de profits, elles sont organisées autour d’une solidarité collective, d’un partage du pouvoir dans l’entreprise, et réinvestissent leur résultat dans les projets et au service des personnes.
Coopératives, mutuelles, associations et fondations constituent un acteur économique de poids pour remettre l’humain au cœur de l’économie de demain.
Un acteur économique de poids

Les entreprises de l’ESS sont en France un acteur économique de premier plan. Elles emploient plus de 2,35 millions de salariés et distribuent chaque année plus de 50,5 milliards d’euros de masse salariale, soit environ 10% de l'emploi salarié et de la masse salariale versée chaque année par les entreprises privées. A titre de comparaison, c’est 2,5 fois le poids de la masse salariale du secteur de l’hébergement et de la restauration et 1,5 fois plus d'emplois que le secteur de la construction.
Un moteur pour l’emploi

Sur les dix dernières années, l’ESS a créé 440 000 emplois nouveaux, en croissance de 23%. Dans le même temps, l’ensemble de l’emploi privé n’augmentait que de 7%.
Avec près de 600 000 emplois à renouveler d’ici 2020 en raison des départs en retraite, c'est un vivier d’emplois pour les 10 prochaines années.
Les effets de la crise se sont tout de même fait ressentir avec 26 000 emplois nets détruits dans les associations entre le 4e trimestre 2010 et le 2e trimestre 2011.
Offrir des biens et services pour le plus grand nombre

Les entreprises de l’ESS offrent des biens et services pour le plus grand nombre sans chercher à exclure les personnes les moins solvables. Loin d’être une économie de la marge, l’économie sociale occupe les premières places dans des secteurs essentiels:
    9 personnes handicapées sur 10 sont prises en charge par des établissements de l’économie sociale;
    68% des services d’aide au domicile aux personnes dépendantes sont portés par des entreprises de l’économie sociale;
    30% des hôpitaux sont gérés par l’économie sociale;
    60% des dépôts bancaires se font dans les banques de l’économie sociale et solidaire;
    38 millions de Français sont protégés par les mutuelles de santé;
    1 voiture sur 2 est assurée par une mutuelle d’assurance.
Un acteur économique innovant

Les entreprises de l’ESS innovent économiquement et socialement. Parmi quelques exemples d’innovations utiles socialement développées par les entreprises de l’ESS : l’aide à domicile des personnes fragiles, personnes âgées dépendantes, personnes handicapées, et pour les jeunes enfants fut inventée par les associations. Réunies au sein de réseaux, tels que l’UNA et l’ADMR, elles emploient plus de 200 000 salariés.
Un acteur économique qui fait vivre les territoires

Les organisations de l’ESS, de part leur statut désintéressé, mobilisent plus de 14 millions de bénévoles de terrain, administrateurs, élus. Créatrices de lien social, elles sont l’expression du dynamisme de la société civile.
Dans les entreprises de l’ESS, les décisions sont prises localement. Elles développent des activités économiques, non délocalisables qui répondent aux besoins des territoires.
Elles contribuent à une meilleure répartition des centres de décision sur l’ensemble du territoire. En effet, 75% des 100 plus importantes coopératives ont leur siège social implanté en région alors qu'inversement, plusde 90% des 100 plus grosses entreprises françaises ont leur siège social en Ile-de-France.
Plus de 11 millions d’emplois en Europe

D’après une étude de 2007, l’économie sociale représenterait plus de 11 millions d’emplois dans l’Union européenne  (soit environ 6% du total de l’emploi).
http://www.economie.gouv.fr/sites/all/themes/economie/img/banner.gif The social economy (ESS) brings together companies seeking to reconcile economic activity and social utility.
Giving primacy to people seeking profits, they are organized around a collective solidarity, a sharing of power in the company, and reinvest their profit in projects and serving people.

Cooperatives, mutuals, associations and foundations are an economic player to put people at the heart of tomorrow's economy
. More...
18 juin 2012

Publication du Panorama 2012 de l'économie sociale et solidaire en PACA

http://www.cresspaca.org/upload/edito/publication-du-panorama-2012-24.pngIl est indispensable de mesurer l'importance quantitative de l'économie sociale et solidaire dans le territoire de notre région. Son traitement par la définition d'un périmètre stable et pertinent à partir de la nomenclature juridique normalisée de l'INSEE, ses comparaisons annuelles avec les autres formes d'entreprises décrivent les spécificités de la nature des entreprises de l'économie sociale et solidaire.
Pour rendre compte du dynamisme et de l'importance dans l'activité économique et l'emploi de notre région des associations, des coopératives et des mutuelles vous pouvez télécharger sur le site de la CRESS PACA le panorama 2012 de l'ESS dans la région Provence Alpes Côte d'Azur.
Cette 5e édition réalisée par l'Observatoire Régional de l'ESS de la Chambre Régionale a une dimension nouvelle. Pour améliorer sa visibilité, son nouveau format de 16 pages comprend le socle des informations essentielles à la compréhension des composantes, des secteurs d'activité et des principales évolutions de l'économie sociale et solidaire dans notre région.
Afin d'offrir aux acteurs de notre région une vision de la diversité de situations et d'objets de l'ESS ce panorama sera enrichi tout au long de l'année par des publications complémentaires de l'observatoire. Ces clés de lectures supplémentaires sous la forme de « focus thématiques » ou bien de « focus sectoriels » permettront d'appréhender l'économie de l'ESS dans la pluralité des biens et de services proposés par ses entreprises.
Néanmoins cet effort dans le traitement des données statistiques reste insuffisant à l'observation des innovations sociales portées par les entreprises de l'économie sociale et solidaire. Qu'il s'agisse de produire autrement, de consommer autrement ou encore d'échanger autrement... la complexité des processus et des effets des organisations de l'économie sociale et solidaire est trop peu évaluée et reconnue. Et ce, alors même qu'un nombre croissant d'acteurs de la vie civile, dont la jeunesse, et d'acteurs du monde politiques aspirent au projet d'une économie plus soutenable et plus démocratique.
L'économie sociale et solidaire est le premier contributeur à la construction de cette perspective.
Pour étoffer ces éléments quantitatifs, les organisations membres de la Chambre Régionale ont décidé de lancer pour cette année 2012 une vaste étude avec pour objectif de repérer et de valoriser les innovations sociales en Provence Alpes Côte d'Azur portées par les entreprises de l'économie sociale et solidaire. Le point d'orgue de ce dispositif régional d'observation prendra la forme d'un rendez-vous à l'occasion duquel les multi-parties prenantes du développement économique régional pourront débattre de l'enjeu des formes de soutien et des conditions d'amélioration de la diffusion de l'innovation sociale.
Comprendre et analyser les évolutions de l'économie sociale et solidaire, tel est le service de l'observatoire régional de l'ESS qui nous permet aujourd'hui d'affirmer: « Une autre économie existe en région Provence Alpes Côte d'Azur! »
Michel FAURE, Président. Télécharger le Panorama 2012 de l'économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
http://www.cresspaca.org/upload/edito/publication-du-panorama-2012-24.png~~V E 'essenziale per misurare l'importanza quantitativa dell'economia sociale nel territorio della nostra regione. Il suo trattamento da parte la definizione di un ambito stabile e adeguato dalla nomenclatura giuridica standardizzato da INSEE, suoi confronti annuali con altre forme di business descrivere la natura specifica delle attività di economia sociale.
Per riflettere il dinamismo e l'importanza dell'attività economica e l'occupazione in regione le nostre associazioni, cooperative e mutue possono essere scaricati dal sito del CRESS PACA 2012 panorama della SSE nella regione Provence Alpes Cote d'Azur.

Questa quinta edizione prodotta dall'Osservatorio Regionale del SSE della Camera regionale ha una nuova dimensione.
Per migliorare la sua visibilità, il suo nuovo formato della base comprende 16 pagine di informazioni essenziali per la comprensione dei componenti, le industrie e modifiche di rilievo dell'economia sociale nella nostra regione. Più...
18 mai 2012

L’économie sociale et solidaire (ESS) dans l'enseignement supérieur - Forte présence d’étudiants en formation continue

http://www.cncres.org/media/site/accueil/logo_cncres.gifS’appuyant sur un recensement inédit comptabilisant 72 formations diplomantes dédiées à l’économie sociale et solidaire (ESS) à travers toute la France, cette étude présente un recueil qualifié de ces formations, mais également l’analyse de leur évolution et du taux d’insertion professionnelle des étudiants issus de ces formations (sur la base de 16 formations enquêtées), afin de vérifier l’adéquation entre ces formations en ESS et les besoins à venir dans les entreprises du secteur face au vieillissement des salariés notamment.
72 formations transversales en ESS
Près de 2/3 en niveau Master et 1/3 en niveau Licence
Des formations multipliées par 4 entre 1992 et 2012
Une offre très développée en Ile-de-France et en Rhône-Alpes
72% des étudiants interrogés occupent un emploi dont 80% dans l’ESS

Synthèse
En 2011, l’Observatoire National de l’économie sociale et solidaire, porté par le Conseil National des CRESS (CNCRES), a mené une étude sur les « Départs à la retraite des effectifs salariés de l’économie sociale et solidaire et les stratégies des entreprises pour y faire face » (étude DALR-CNCRES 2011). Deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de cette étude considèrent que travailler dans l’économie sociale et solidaire (ESS) nécessite des compétences particulières, mais ne chercheront pas forcément à engager des personnes sortant de formations dédiées à l’ESS.
En parallèle, on note que les jeunes de moins de 25 ans sont minoritaires dans l’ESS: ils représentent 8% des effectifs salariés contre 13% des effectifs dans le secteur privé classique. Or, seulement un tiers des répondants de l’enquête DARL-CNCRES 2011 ayant une politique de recrutement des jeunes de moins de 25 ans déclarait favoriser le recrutement de jeunes ayant suivi une formation ESS. Cela nous pose la question de l’adéquation entre les formations en ESS existantes et les besoins des établissements employeurs de l’ESS, ainsi que la question des débouchés de ces formations.
Pourtant, on observe depuis quelques années une multiplication des offres de formation de l’enseignement supérieur sur l’ESS. Ainsi, on dénombre en 2012, 72 formations en ESS (s’inscrivant dans notre champ d’étude à savoir des formations diplômantes et abordant l’ESS dans sa transversalité). Le nombre de formations en ESS proposées en France a donc été multiplié par quatre depuis les années 90, en parallèle de la multiplication d’options ou modules « ESS » dans le cadre de cursus non dédiés à l’ESS. Le paradoxe est que cette récente multiplication des formations en ESS s’est effectuée alors que la notion même d’économie sociale et solidaire est quasi inexistante dans le primaire et le secondaire et non reconnue comme discipline de recherche dans l’enseignement supérieur.
Face à ces constats, le CNCRES et l’Association des Régions de France (ARF), en partenariat avec la Caisse des Dépôts, ont souhaité conduire une étude dans l’objectif d’alimenter les réflexions sur l’adéquation entre les formations dédiées à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et les besoins à venir dans les entreprises du secteur pour assurer le renouvellement des salariés.
La récente multiplication des formations dédiées à l’ESS permet-elle de faire face aux embauches à venir dans l’ESS? Les jeunes diplômés issus de ces formations trouvent-ils un emploi dans l’ESS? Dans quelle mesure les diplômes délivrés par ces formations en ESS attestent-ils des compétences et expériences nécessaires pour répondre aux besoins actuels et futurs des différents employeurs dans le champ de l'ESS? Quel est l'apport des enseignements dispensés dans la situation professionnelle actuelle des diplômés de ces formations? Quelles compétences acquises de par leur formation utilisent-t-ils le plus une fois en poste?
Cette étude propose à la fois un recensement qualifié des formations transversales à l’ESS et diplômantes, un aperçu des débouchés professionnels des diplômés de ces formations après l’obtention de leur diplôme, tout en formulant une série de préconisations qui amélioreraient la coordination et la structuration de l’offre de formations en ESS.
Des formations très diplômantes plutôt bien réparties sur le territoire national

Sur les 72 formations recensées en ESS, on peut noter une très forte majorité de formations en ESS de niveau Bac +5 (61%), avec un fort caractère professionnel ressenti de par les enseignements proposés (intervenants hybrides: universitaires et professionnels) et les immersions en entreprise (alternance ou stage). Cela témoigne de la professionnalisation de l’ESS et de l’évolution des métiers: on demande, aux dirigeants notamment mais également aux postes de responsables de projet, d’être de plus en plus professionnels et avant tout des gestionnaires (Bac+5 ou diplôme spécialisé), alors que les générations précédentes étaient avant tout des militants.
Il est intéressant de noter que ces formations en ESS sont proposées à 80% par des universités et à 20% par des écoles, et que l’ESS n’est pas une discipline reconnue en tant que telle (le faible nombre de masters recherche en témoigne et peine à faire reconnaitre l’ESS comme discipline scientifique), mais s’est organisée dans une logique pluridisciplinaire: notamment 25% des formations en ESS sont rattachées à des UFR de droit, économie, gestion, 25% à des UFR de sciences humaines et sociales, 10% à des IUT, 5% à des filières de sciences politiques.
Par ailleurs, ce nombre de formations en ESS en France a explosé depuis les années 90 (+280% sur 20 ans), ce qui peut laisser penser qu’une forte concurrence existe entre ces formations.
Or la répartition géographique sur le territoire national est assez équilibrée, même si deux régions (Ile de France et Rhône-Alpes) se démarquent par la présence importante d’offres sur leur territoire avec respectivement 23,6% et 13,9% des formations en ESS.
Malgré cela, même si l’accès à cette donnée est difficile et complexe, nous observons un taux de remplissage qui peut être insuffisant ou très insuffisant sur certaines formations. Ainsi, s’il ne semble pas y avoir de concurrence entre les formations en ESS au vu de leur répartition géographique, leur pertinence pose cependant question quand ces formations n’attirent pas et ne forment pas d’étudiants, bien qu’il semble important en termes d’accessibilité de pouvoir proposer à minima un pôle de formation en ESS par région.
Cette hypothèse peut également être mise en corrélation avec la faible lisibilité et visibilité de ces formations. En effet, la ramification importante des parcours et spécialisation des différents diplômes, leur rattachement pluridisciplinaire, ajoutés à l’évolution des intitulés et de l’organisation même de certaines formations ne rend pas efficiente, voire attractive, la lecture que l’on peut avoir de l’offre de formations en ESS en France.
A l’écoute de certains responsables de formations qui refusent un nombre important d’inscriptions face aux nombre de places disponibles, tandis que d’autres formations en ESS sont menacées de fermeture, la question de la collaboration et de la communication entre responsables de ces formations se posent: ont-elles la capacité, l’espace, le lieu pour s’organiser ensemble afin de répondre aux demandes d’inscription? Les formations recevant plus de demandes qu’elles ne peuvent en accueillir renvoient-elles les dossiers aux formations qui peinent à remplir leurs effectifs? Les unes et les autres communiquent-elles sur l’offre de formations similaires sur le reste du territoire national? Quel espace permettrait de faire ce lien et d’optimiser cette répartition?
Si elle doit se faire au niveau régional, les Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire (CRESS), en lien avec les universités et Conseils régionaux (dans le cadre notamment de contrats de plan régional de développement des formations), semblent un lieu de régulation approprié afin de coordonner et faciliter le lien entre les différentes formations en ESS sur leur territoire. Tant en faisant converger les démarches qu’en assurant la bonne orientation de l’offre et de la demande. A l’échelle nationale, un espace de régulation serait également nécessaire entre acteurs de l’ESS (L’ESPER, CEGES, CNCRES), responsables de formations et universités (CPU, RIUESS) et pouvoirs publics (DGCS, MESR, ARF) dans le cas où les étudiants se déclarent mobiles sur le territoire national.
Une forte présence d’étudiants en formation continue

Un des constats les plus frappants de cette étude a été l’importance des étudiants en formation continue dans l’échantillon de l’enquête: presque la moitié des répondants (47,1%) ont suivi une formation en ESS via cette modalité d’accès.
De fait, l’ensemble des 72 formations en ESS recensées sont accessibles en formation continue, mais ne le sont pas nécessairement en formations initiales.
La formation de salariés déjà en poste peut s’expliquer de trois manières:
- La reconversion professionnelle après 40 ans vers des postes « donnant du sens », surtout sur des profils de cadres intermédiaires, comme en témoigne Ressources solidaires, site de ressources sur l’emploi et les offres de recrutement dans l’ESS;
- La mise en conformité des dirigeants et salariés de certains secteurs d’activité avec les évolutions des obligations légales. Les directeurs de maison de retraite doivent ainsi justifier désormais d’un niveau d’étude minimum de niveau bac+5;
- L’adaptation des compétences aux évolutions des métiers et du secteur: marchés publics, appels d’offres, logique de mise en concurrence etc. Les métiers, et donc les compétences, doivent s’adapter à leur environnement.
L’accessibilité des formations en ESS via la formation continue est un enjeu majeur pour répondre à ces besoins et évolutions.
Une bonne insertion des étudiants sortants de formations à l’ESS

L’insertion des étudiants sortants de formations en ESS est plutôt satisfaisante: plus de deux répondants sur trois sont en situation d’emploi au moment de l’enquête, la moitié d’entre eux ont été embauchés dans les 6 mois qui ont suivi l’obtention de leur diplôme et près de 80% d’entre eux travaillent dans une structure de l’ESS dans les trois ans qui suivent l’obtention de leur diplôme. A l’image des études du CEREQ5, les conditions d’emploi et la satisfaction par rapport à la situation professionnelle s’améliorent dans les trois premières années de la vie active. Ainsi, la satisfaction des répondants par rapport à l’emploi occupé évolue également en fonction de la date d’obtention du diplôme: 73% des répondants diplômés depuis plus de 3 ans sont plutôt d’accord, voir tout à fait d’accord avec cette affirmation, contre 68% pour les diplômés depuis moins de 3 ans.
Un tiers des répondants déclarent avoir été embauchés à l’issus de leur stage par l’organisation ou l’entreprise qui les a accueillis, 40% ont trouvé leur poste suite à une recherche d’emploi. L’offre de stages par les organisations et entreprises de l'ESS est-elle suffisante, connue et visible?
Par ailleurs, la très grande majorité des répondants travaillent dans une association et considèrent leur poste comme très polyvalent. Le secteur associatif semble sensible aux compétences transversales à l’ESS dispensées par ces formations et aux capacités d’adaptabilité acquises.
Inversement, le secteur mutualiste est très peu représenté dans les postes occupés par les répondants issus de formations en ESS. De par l’offre de formation interne qu’elles peuvent proposer, leurs recrutements semblent privilégier des formations sur des « métiers » spécifiques recherchés, pour ensuite former en interne les nouveaux salariés à l’ESS.
Il serait également intéressant de mesurer si le passage par une formation sur l’ESS influe ou non sur la prise de responsabilités bénévoles dans les structures de l’ESS: les diplômés qui en sortent s’engagent-ils plus facilement sur des postes d’administrateurs en parallèle de leur emploi dans une organisation ou entreprise de l'ESS?
Des formations avant tout transversales…

Les formations étudiées attirent les étudiants pour ce qu’elles proposent: l’acquisition de compétences globales, transversales sur l’ESS plus que techniques. Cela coïncide avec la perception qu’ils ont de leur emploi, qualifié par 93,9% des répondants comme polyvalent ou très polyvalent. Les formations à l’ESS sont recherchées pour les compétences multiples qu’elles apportent, avant tout pour la connaissance d’un secteur plus que celle d’un métier, d’où un fort degré de polyvalence dans les emplois occupés par la suite.
Si les étudiants se disent globalement satisfaits de la qualité de leur formation (86% des répondants), le diplôme qu’elles délivrent n’est pas le seul garant de l’insertion professionnelle des étudiants qui en sortent, d’autant plus quand ces formations sont peu connues par les professionnels du secteur ou les employeurs actuels des répondants. En complément de ces formations, les stages et emplois en cours d’études, ainsi que les engagements bénévoles sont des atouts non négligeables pour l’insertion professionnelle.
La méconnaissance de ces formations par les professionnels du secteur nous amène cependant à penser qu’il faut ré axer les formations sur les métiers au sein des structures de l'ESS et non plus seulement sur les structures elles-mêmes ou leur environnement, afin de servir la pratique des organisations et entreprises de l'ESS. Cela nécessite notamment qu’universités et entreprises définissent ensemble les compétences attendues, assurent une meilleure coordination de l’intervention des professionnels en poste, et anticipent les mutations organisationnelles de l’ESS afin de faire coïncider l’offre de formation existante avec les besoins actuels et futurs des entreprises de l’ESS.
…pour s’adapter à des métiers en constante évolution ?
A la question « précisez l’intitulé de votre emploi actuel », plus de 40 métiers ont été cités sur les 212 personnes en emploi (CDI ou CDD). Les deux métiers les plus cités sont les postes de chargés de mission (19,8%) et de direction (14,2%). Viennent ensuite les postes administratifs: agent de bureau, agent administratif, secrétaire, assistant etc. (9,9%), puis pour 9,4% des répondants, les postes de chargé(e) d’étude, de recherche ou de développement.
Les diplômés sortants de formations en ESS semblent plutôt exercer des postes à responsabilités, c’est à dire des postes de cadres généralistes. Cependant, les compétences apportées par les formations généralistes en ESS sont-elles formalisées et reconnues par les organisations et entreprises de l'ESS ? Quelle est la grille de compétences techniques de ces métiers, notamment celui des dirigeants de l’ESS ?
Car en dehors de l’enseignement supérieur, des formations destinées à des postes de dirigeants de l’ESS se développent, à l’image de celle proposée par l’Ecole de l’Entrepreneuriat en Economie Sociale de Montpellier pour renforcer la double compétence managériale économique et sociale des dirigeants de l’ESS, ou du Séminaire de Hautes études en Economie sociale créé à l’initiative du CEGES qui permet d’acquérir la dimension stratégique de la direction d’un groupe de l’économie sociale dans une économie de marché mondialisée.
Ainsi, il se dessine une typologie des formations en ESS, assurant une complémentarité de l’offre:
- des formations/sensibilisations à l’ESS présentes dans tout type de cursus au sein ou en dehors de l’enseignement supérieur, afin d’ d’ouvrir les débouchés professionnels vers l’ESS,
- des formations professionnalisantes transversales en ESS dans l’enseignement supérieur,
- des formations stratégiques aux métiers de dirigeants de l’ESS en dehors de l’enseignement supérieur.
Enfin, les formations s’adaptent-elles à l’évolution des métiers et des compétences, à la professionnalisation des structures de l’ESS (et notamment des associations)? Comme cela a été abordé dans « l’Atlas commenté de l’économie sociale et solidaire » (Observatoire national de l’ESS – CNCRES, Editions Dalloz, p.71), cette grande diversité des métiers de l’ESS est un enjeu à prendre en compte dans la formation, d’autant quand ils sont le fait de l’évolution des pratiques et services proposés par les structures elles-mêmes. La création et l’actualisation d’un référentiel des métiers dominants dans l’ESS, partagé entre syndicats employeurs et salariés, semble une étape nécessaire afin de favoriser l’adéquation entre les besoins sans cesse renouvelés des structures de l’ESS avec les compétences acquises au sein des formations proposées et dédiées à ce secteur. Ce référentiel pourrait présenter les métiers dominants au sein de l’ESS ainsi que les spécificités de leur pratique au sein de l’ESS.
À télécharger: Etude formations ESS CNCRES 2012. Synthèse formations ESS CNCRES 2012. Répertoire formations ESS CNCRES 2012.

http://www.cncres.org/media/site/accueil/logo_cncres.gif Based on an unpublished census counting 72 degree programs dedicated to the social economy (ESS) throughout France, this study presents a collection called these formations, but also the analysis of their evolution and the rate of employability of students from these courses (based on 16 teams surveyed) to verify the adequacy of this training EHS and future needs in the business sector towards aging employees in particular. More...

<< < 100 110 120 130 140
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 784 825
Formation Continue du Supérieur
Archives