Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
22 septembre 2019

Mobilité internationale des étudiants - L’importance des programmes d’échange

La Documentation FrançaiseEn 2017-2018, 245 000 étudiants étrangers ont effectué en France une mobilité diplômante (d'une durée de plus d'un an), ce qui place la France au 4e rang mondial. Plus de 90 000 étudiants français ont effectué une mobilité sortante diplômante (6e position dans le monde).
L’importance des programmes d’échange
Un étudiant peut partir étudier à l’étranger en mobilité individuelle ou par un programme d’échange ou partenariat signé entre son établissement et un établissement étranger. Ce type d’accord permet de garantir le niveau de l’étudiant en échange au regard des conditions inscrites dans la convention de partenariat (niveau académique, de langue, etc.).
En 2016/17, les flux entrants se répartissent de manière à peu près égale entre les programmes d’échange (46 %) et la mobilité individuelle (54 %). À l’université, en 2017/18, la moitié des entrants individuels viennent d’Afrique alors que la moitié des étudiants en échange viennent de l’Union européenne, via le programme Erasmus +.
Concernant les candidats extracommunautaires, la corrélation entre les taux d’acceptation des dossiers et la part de programmes d’échange est très importante. En 2017/18, les États-Unis se sont classés premiers en part d’étudiants envoyés en programme d’échange en France, (75 % de leurs étudiants pour 8 334 candidatures acceptées parmi les 8 567 dossiers déposés, soit 97,3 % de taux d’acceptation).
À l’opposé, alors que les étudiants algériens ont déposé la même année 51 308 dossiers de candidatures, seuls 0,002 % des dossiers acceptés sont en programme d’échange sur un total de 12 573 dossiers acceptés. Certains établissements ont choisi d’internationaliser leurs formations grâce aux doubles diplômes. Sur 61 universités ayant répondu au questionnaire, 47 proposent plusieurs doubles diplômes (77 %), dont 13 moins de cinq.
La proportion des écoles offrant des doubles diplômes est similaire, 75 % des écoles de commerce et 85 % des écoles d’ingénieurs53. En tout état de cause, le développement de partenariats d’échange permet d’améliorer la qualité des étudiants sélectionnés. Il semble, à cet égard, préférable à la mobilité individuelle. Certes, il n’est pas toujours possible de privilégier le programme d’échange.
Le niveau des établissements d’enseignement supérieur et l’absence de structure de recherche satisfaisante dans certains pays peuvent décourager les étudiants français. Mais le développement des accords d’échanges et des doubles diplômes est, au niveau mondial, un mouvement de fond dans lequel il est souhaitable, autant que possible, de s’inscrire, en particulier dans les pays en croissance dynamique.
Les moyens pour soutenir cette politique sont notamment les négociations sur les accords bilatéraux avec des partenaires étrangers, l'appui apporté aux établissements dans leurs initiatives, et les appels à projet de l'Agence Française de Développement (AFD) sur les pays prioritaires. L’initiative prise de création d’universités européennes entre dans ce cadre (avec une cible affichée de 50 % des étudiants en mobilité au sein de l'alliance).
Télécharger le rapport. Plus...

Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 786 302
Formation Continue du Supérieur
Archives