Actalians logoL’obligation de mettre en place des entretiens professionnels est-elle toujours valable ? Qu’est-ce qui va changer ?
Le rythme actuel est inchangé : chaque salarié bénéficie tous les deux ans d’un entretien professionnel avec son employeur consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d’emploi. Cet entretien ne porte pas sur l’évaluation du travail du salarié. Il doit en être informé à son embauche.
L’état récapitulatif du parcours reste, lui aussi, inchangé et doit être réalisé tous les six ans, afin de vérifier si le salarié a bénéficié au cours des six dernières années :
  • d’une action de formation,
  • d’un élément de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience,
  • d’une progression salariale ou professionnelle.

Des aménagements sont cependant possibles, par accord de branche ou d’entreprise. Peuvent désormais être adaptés :

  • les critères d’appréciation du parcours professionnel du salarié (3 critères énoncés ci-dessus),
  • la périodicité des entretiens (tous les 2 ans),
  • le cadre, les objectifs et les critères collectifs d’abondements du CPF.
Pour les entreprises d’au moins 50 salariés, l’abondement correctif évolue lui aussi.  Si le salarié n’a pas bénéficié des entretiens et d’au moins une formation autre que celles qui conditionnent l’exercice d’une activité ou d’une fonction (formations dites « obligatoires »), alors son compte personnel est abondé dans des conditions définies par décret et l’entreprise verse, dans le cadre de ses contributions au titre de la formation professionnelle, une somme dont le montant ne peut dépasser 6 fois le montant annuel des droits CPF. Plus...