A l’origine de ce mouvement de protestation, il y a d’abord l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2019, d’une mesure législative accélérée, qualifiée de "loi esclavagiste" par les militants de l'opposition. Cette loi fait passer le plafond maximal d’heures supplémentaires annuelles de 250 à 400 heures. De surcroît, le fait que désormais, l’indemnisation inhérente à ces heures supplémentaires puisse être versée, non pas (conformément à la réglementation qui prévalait jusqu’alors) jusqu’à 12 mois plus tard mais jusqu’à 36 mois plus tard, n’a pas manqué d’alimenter une vive indignation. Plus...
16 février 2019
Hongrie : dernier arrêt avant la dictature ?
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