Être à la hauteur des enjeux de la « bataille des compétences » mondiale déterminants pour l’avenir de notre pays « suppose non pas de réformer, une fois de plus, notre système de formation professionnelle, mais de le transformer » déclare en préambule le gouvernement dans le document d’orientation. Il s’agit donc d’investir massivement dans les compétences (anticiper les changements, faire évoluer les organisations et innover), ce qui incombe aux entreprises, l’État dessinant « un cadre légal et financier propice » ; de donner à chacun la liberté de choisir et la capacité de construire son parcours professionnel ce qui relève de la responsabilité conjointe de l’État et des partenaires sociaux « afin de financer cette liberté, promouvoir la qualité de la formation et la transparence du marché » et enfin de protéger les plus vulnérables contre le manque ou l’obsolescence des compétences, ce qui est du ressort de l’État, « mais surtout des Régions ». Plus...