Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
11 avril 2017

La VAE est un dispositif en rupture avec les voies traditionnelles de la certification

Lancée en décembre 2015, l’évaluation de la VAE a été confiée à une mission composée de membres de l’IGAS, de l’IGEN et de l’IGAENR. Ce rapport évalue la VAE, au titre de la modernisation de l’action publique (MAP).
La VAE est un dispositif en rupture avec les voies traditionnelles de la certification
La validation d’acquis professionnels issus de l’expérience, constitue une idée et une ligne politique relativement anciennes et, somme toute, assez constantes. Des principes de reconnaissance des acquis de l’expérience nés de la pratique professionnelle apparaissent dès 1934, lorsqu’est offerte la possibilité à certains techniciens, justifiant d’une expérience professionnelle de plus de cinq ans dans leur domaine professionnel, de subir un examen et d’obtenir le titre d’ingénieur diplômé. L’article 8 de la loi du 10 juillet 1934 dispose : « Les techniciens autodidactes, les auditeurs libres des diverses écoles, les élèves par correspondance, justifiant de 5 ans de pratique industrielle comme techniciens, pourront, après avoir subi avec succès un examen, obtenir un diplôme d’ingénieur ».
Cet article de loi est à l’origine des différentes bases juridiques que l’on retrouvera (cf. infra) dans les dispositifs de VAP, de VES, puis de VAE. En premier lieu, un socle de pratiques professionnelles comme base d’évaluation, en lieu et place d’une formation à caractère académique et, en second lieu, le prononcé, par un jury, de l’attribution d’un titre ou d’un diplôme (ou d’une dispense de diplôme), à l’équivalence du même titre ou diplôme obtenu en formation initiale. Les dispositifs de VAP, VES, puis de VAE intégreront à un degré ou à un autre ces deux bases.
Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 885
Formation Continue du Supérieur
Archives