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Formation Continue du Supérieur
23 septembre 2014

Réunion sur l’apprentissage – Elysée - 19 septembre : Les 9 propositions de la CPU pour l’apprentissage

Les propositions de la CPU pour l’apprentissage

Proposition n° 1 : Dans la perspective du choc de simplification : Il faut mettre en place  un cadre unique de financement de l’alternance dans lequel les facilités administratives du contrat de professionnalisation soient dominantes : prendre le mieux-disant administratif. En particulier, un effort de dématérialisation des contrats afin d’en faciliter et d’en accélérer la conclusion. Il faut de plus autoriser la constitution de groupes mixtes (apprentis, contrat pro, stage longs etc…) afin de permettre plus facilement le démarrage des formations à faible effectif.
Proposition n°2 : valoriser l’apprentissage et l’alternance dans le supérieur, et proposer une incitation financière aux établissements qui favorisent l'embauche comme apprentis des étudiants boursiers.
Le développement de l’apprentissage dans le supérieur doit être promu, en restant soutenable financièrement.  Les universités doivent être encouragées à ouvrir, à titre expérimental, des sections d'apprentissage en relation avec une ou plusieurs entreprises.  Il est indispensable par ailleurs de mieux intégrer les CFA dans les outils numériques de candidatures dans les universités, en particulier APB.
Propositions n°3 : Pour améliorer l’orientation, former les enseignants du second degré (dans les ESPE dans le cadre de la formation initiale et continue) à la connaissance de toutes les filières de formation post-bac y compris les formations en apprentissage.
De même, la CPU propose que la formation des conseillers d’orientation évolue afin que les acteurs de l’orientation soient en capacité d’appréhender l’enseignement supérieur sous toutes ses facettes et de communiquer sur lui. La formation des différents personnels d’orientation et d’encadrement devra s’attacher à aborder les questions de pédagogie et évaluation de l’apprentissage.
Proposition n°4 : Développer les passerelles de réorientation vers les formations professionnelles pour les étudiants sortant de licence en collaboration avec les acteurs territoriaux : universités, CNAM, service civique, CFA, AFPA, écoles de la deuxième chance, etc.
De nombreuses universités ont mis en place des dispositifs permettant à des étudiants en questionnement sur leur devenir, de clarifier leur voie et de mûrir leur projet, en valorisant leur compétences au travers de mise en situations professionnelles ou d’actions d’intérêt général de quelques mois. Ces initiatives visent à modifier le rapport des jeunes à l’emploi et à leur insertion professionnelle, mais également à leur intégration sociétale.
Proposition n°5 : Assurer une cohérence entre les politiques régionales en matière d’apprentissage et conforter l’investissement des universités dans l’apprentissage
Si les régions sont des acteurs incontournables de la formation par apprentissage, les formations de l’enseignement supérieur ont pour la plupart une vocation nationale, voire internationale. Une cohérence entre les politiques locales doit donc être recherchée dans une approche inter-régionale ou nationale. La CPU considère que la participation des régions et des milieux économiques à la construction de politiques locales d’apprentissage doit conduire, en synergie avec les universités, à la promotion d’une politique nationale cohérente en matière d’apprentissage. L’investissement des universités pour les formations en apprentissage doit s’accompagner d’une réforme du quota de la taxe d’apprentissage pour conforter ce rôle. La CPU se félicite de son intégration au CNEFOP auquel elle participera activement, et demande que les universités soient intégrées aux conseils en évolution professionnelle dans les régions. Par ailleurs elle veillera à ce que les universités, représentée par les COMUE soient bien intégrées aux CREFOP où elles pourront veiller à ce que les formations universitaires figurent parmi les listes de formations éligibles au compte personnel de formation (CPF).  
Proposition n°6 : Développer l’alternance en transfrontalier ou en coopération européenne voire internationale
A l’heure où l’internationalisation est plus que jamais une nécessité pour la formation et l’insertion professionnelle des étudiants et où la plupart des cursus de formation offrent la possibilité à leurs étudiants d’avoir des expériences internationales, l’apprentissage n’est pas adapté aux mobilités internationales.
Proposition n°7 : Développer l’apprentissage dans le service public, l’État et les collectivités territoriales en fixant des objectifs y compris dans les universités. Organiser une concertation entre les différentes administrations et l’université afin d’assurer une formation en adéquation avec les prérequis des lieux d’apprentissage. Exclure les apprentis du calcul des plafonds d’emploi des différents services publics.
Proposition n°8 : Simplifier les règles de financement de l’apprentissage en réservant ceux ci aux formations faisant réellement de l’apprentissage (par exemple en fixant un niveau maximal de financement par apprenti).
Proposition N° 9 : Rendre plus visible l’ensemble des formations en apprentissage dans l’application APB afin de les valoriser aux yeux des lycéens
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