Par Pierre Marzin. La réforme sur la formation professionnelle professionnelle adoptée le 26 février dernier, réaffirme la dimension stratégique de la formation au service du développement de l'entreprise. L'obligation de former remplace l'obligation de dépenser.
Si le plan de formation avec sa dimension collective ne disparaît pas avec cette réforme, le grand changement est de reporter le droit à se former sur l'individu. La possibilité individuelle de se former qui avait été initié par le DIF se renforce par la création du compte personnel de formation. Ce droit capitalisable et transférable sera ouvert dès janvier 2015.
Le compte personnel de formation s'adresse aux salariés, apprentis, titulaires d'un contrat de professionnalisation et demandeurs d'emploi et doit leur permettre "d'évoluer professionnellement et de sécuriser leur parcours professionnel". Il pourra compter jusqu'à 150 heures de formation sur 9 ans (20 heures par an les 6 premières années puis 10 heures par an pendant les 3 années suivantes). Pour dépasser les 150 h, il existe une possibilité d'abondement par les entreprises, via un accord de branche ou par les conseils régionaux ou par le salarié lui-même. Suite...
Si le plan de formation avec sa dimension collective ne disparaît pas avec cette réforme, le grand changement est de reporter le droit à se former sur l'individu. La possibilité individuelle de se former qui avait été initié par le DIF se renforce par la création du compte personnel de formation. Ce droit capitalisable et transférable sera ouvert dès janvier 2015.
Le compte personnel de formation s'adresse aux salariés, apprentis, titulaires d'un contrat de professionnalisation et demandeurs d'emploi et doit leur permettre "d'évoluer professionnellement et de sécuriser leur parcours professionnel". Il pourra compter jusqu'à 150 heures de formation sur 9 ans (20 heures par an les 6 premières années puis 10 heures par an pendant les 3 années suivantes). Pour dépasser les 150 h, il existe une possibilité d'abondement par les entreprises, via un accord de branche ou par les conseils régionaux ou par le salarié lui-même. Suite...