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Formation Continue du Supérieur
2 avril 2013

La mobilité des étudiants d’Asie et Océanie

La mobilité des étudiants d’Asie et Océanie
La Note Campus France Hors-Série n°6 réactualise les données publiées en juillet 2011 dans la Note n°32. A l’instar de plusieurs précédentes Notes consacrées à la mobilité des étudiants de différentes parties du monde (d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Europe), elle présente un focus sur la mobilité internationale des étudiants d’Asie et d’Océanie.
Une carte de la mobilité des étudiants en provenance de et vers l’Asie permet de visualiser l’importance de la mobilité de cette région du monde. Les chiffres de la mobilité sortante des étudiants d’Asie et d’Océanie indiquent où vont en priorité les étudiants asiatiques en mobilité. Cette partie est suivie d’un descriptif des actions des 6 principaux pays d’accueil de la région en mettant en lumière les politiques d’attractivité développées par chacun de ces pays à l’attention des étudiants internationaux. La troisième partie se concentre sur les étudiants d’Asie et d’Océanie en France avec des commentaires sur les douze pays d’origine les plus importants. Une quatrième partie donne une information succincte sur les manifestations organisées en 2013 et les programmes de bourse, complétée par les contacts à l’Agence et la liste des Espaces Campus France pour la zone. Enfin, le détail des fiches statistiques pour les 16 pays de la zone se trouve à la fin du document.
Avant-propos
L’Asie, au cœur de la mobilité étudiante mondiale

L’internationalisation de l’enseignement supérieur s’accompagne depuis une dizaine d’années d’une forte progression de la mobilité étudiante dans le monde. Avec plus de 4,1 millions d’étudiants internationaux en 2010, leur nombre pourrait atteindre 5,8 millions en 2020 et 8 millions en 2025 (+137% par rapport à 2009). Le basculement du centre de gravité mondial vers l’Asie place cette région du monde au cœur de la mobilité étudiante mondiale. Première région d’origine des étudiants internationaux dans le monde, l’Asie constitue un vivier mondial de talents. Elle est également devenue une nouvelle région d’accueil des étudiants internationaux. En quête d’excellence universitaire et de visibilité internationale dans les classements mondiaux les universités asiatiques ambitionnent de jouer un rôle de premier plan sur la scène universitaire mondiale.
• Première région d’origine des étudiants internationaux dans le monde

- Les étudiants asiatiques représentaient 52% de l’effectif mondial d’étudiants internationaux en formation à l’étranger en 2010.
- Quatre pays d’Asie figurent parmi les cinq premiers pays d’origine sur le plan mondial: la Chine (1ère avec 15% du total), l’Inde (2 e avec 6 %), la Corée (3e) et la Malaisie (5e).
- Les principaux bénéficiaires de cette mobilité sont les pays anglo-saxons: Etats-Unis et Australie en tête, suivis par le Royaume-Uni. La France se positionne au 7e rang.
• Un vivier mondial de talents

Sur les plus de 200 millions de diplômés de l’enseignement supérieur âgés de 25 à 34 ans que compteront l’ensemble des pays de l’OCDE d’ici 2020, 40 % d’entre eux seront originaires de Chine et d’Inde.
• Nouvelle région d’accueil des étudiants internationaux

De nombreux pays d’Asie tels que Singapour, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et la Malaisie prennent des initiatives pour renforcer l’internationalisation de leur enseignement supérieur. Visant l’excellence universitaire, ils ambitionnent de devenir des pôles régionaux de l’éducation faisant de leur pays une destination privilégiée des étudiants internationaux en particulier dans le cadre d’une mobilité régionale.
• Une visibilité internationale accrue

L’entrée spectaculaire de l’Asie sur la scène universitaire mondiale s’accompagne d’une poursuite de l’excellence universitaire. Le dernier classement des meilleures universités du Times Higher Education publié le 3 octobre 2012 offre aux universités asiatiques une visibilité internationale accrue. Plusieurs établissements de Chine, Corée du Sud, Taïwan, Singapour, d’Australie et de Nouvelle-Zélande connaissent une forte progression dans ce classement ainsi que dans celui dit « classement de Shanghai ».
Les principaux pays d’accueil des étudiants d’Asie Océanie en mobilité

L’essentiel de la mobilité asiatique et océanienne
• Asie

Selon l’UNESCO, en 2009, les Etats-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni accueillaient 60% de la totalité des étudiants asiatiques en mobilité dans le monde, en particulier les étudiants chinois et indiens qui sont les étudiants les plus mobiles. Les Etats-Unis accueillent par ailleurs un nombre important d’étudiants coréens et japonais (3e et 5e pays d’origine). Quant à l’Australie, elle accueille bon nombre d’étudiants malaisiens, hongkongais et indonésiens. Parmi ces trois pays d’accueil, c’est l’Australie qui enregistre le taux de croissance le plus élevé depuis 2005 (+45%), tandis que le nombre d’étudiants asiatiques au Royaume-Uni a augmenté de 14% en 4 ans. Le Japon accueille 10% des étudiants asiatiques en mobilité dans le monde. Les étudiants chinois et coréens sont les plus représentés dans les établissements japonais. Quinzième puissance mondiale en 2010, la Corée du Sud connaît une croissance soutenue à 6,1%. Son développement économique rend le pays de plus en plus attractif, celui-ci accueille aujourd’hui 50 030 étudiants asiatiques dont près de 80% sont d’origine chinoise. La France est le 7e pays d’accueil des étudiants asiatiques. On assiste à une diversification des pays d’origine des étudiants étrangers: le nombre d’étudiants asiatiques en France a augmenté de 50% depuis 2005. Aujourd’hui, la Chine est le deuxième pays d’origine des étudiants étrangers en France, le Vietnam est neuvième.
• Océanie

En 2009, plus de 60% des étudiants océaniens en mobilité suivent leurs études dans un autre pays de la région (28% à Fidji, 17% en Australie et 16% en Nouvelle-Zélande). Le siège principal de l’Université du Pacifique Sud 1 soutenue par 12 Etats de la zone Pacifique Sud est situé à Fidji. Parmi les 10 premiers pays qui accueillent les étudiants océaniens, la France arrive à la huitième position précédée notamment par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Japon...
L’Asie, destination phare des campus délocalisés

Les universités asiatiques, engagées dans une course à l’excellence académique et encouragées dans de nombreux pays par une stratégie gouvernementale d’internationalisation de l’enseignement supérieur, se tournent vers des partenaires étrangers pour établir des campus d’universités étrangères délocalisés et des instituts conjoints. Cette forme de coopération universitaire connaît en Asie un développement rapide, elle est au cœur de la stratégie d’expansion des universités de premier plan américaines et britanniques.
Les établissements français sont également bien positionnés dans ce mouvement particulièrement en Chine et à Singapour qui sont les principales destinations d’accueil en Asie des établissements étrangers délocalisés.
• En Chine, des groupements d’écoles, des consortiums et réseaux d’établissements français se sont associés à des universités chinoises pour créer des instituts franco-chinois: Centrale Pékin, l’Institut sino- européen d’ingénierie aéronautique, l’Institut franco- chinois de l’énergie nucléaire, l’Université de technologie sino-européenne de Shanghai ... Parmi les écoles de commerce, SKEMA et l’EM Lyon ont également fait le choix d’une implantation en Chine.
• Singapour, qui affiche sa volonté de se positionner comme un pôle « hub » régional et mondial de l’enseignement supérieur, encourage depuis plusieurs années des établissements étrangers de réputation internationale à ouvrir une branche dans la cité-état. Les écoles de commerce françaises, INSEAD (depuis 2000), ESSEC (depuis 2006) et EDHEC (depuis 2011) sont solidement implantées.
• Au Vietnam, un accord intergouvernemental a créé en 2009 l’Université des Sciences et des Technologies de Hanoi (USTH). Cette nouvelle université publique vietnamienne a été développée dans le cadre d’un partenariat stratégique avec un consortium de 57 établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche français. Elle a pour objectif de scolariser à terme 8 000 étudiants en associant étroitement formation-recherche et innovation pour se classer parmi les 200 meilleures universités mondiales d’ici une quinzaine d’années.
La création d’un campus délocalisé peut comporter pour un établissement étranger de nombreux avantages: formation d’étudiants bi-culturels, coopération en matière de recherche associant équipe locale et nationale, création de programmes centrés sur l’Asie (pour les écoles de commerce), profit en termes de revenus, reconnaissance internationale, poursuite de leur cursus dans l’établissement d’origine pour certains étudiants et inversement dans le pays d’accueil.
En contrepartie, une délocalisation à l’étranger implique des investissements lourds, une relation solide, de confiance et équilibrée avec le partenaire étranger, un engagement à long terme ainsi qu’une forte implication de l’établissement d’origine qui doit assurer une présence permanente de ses professeurs dans le pays d’accueil. Pour la France, il n’en reste pas moins que le développement et la pérennisation de ces structures sont essentiels en termes de politique d’influence économique et culturelle et constituent un nouvel enjeu pour la coopération universitaire dans cette partie du monde.
Classements internationaux: la percée des établissements asiatiques

Si les universités anglo-saxonnes continuent de largement dominer les palmarès des classements internationaux, l’Asie fait une percée remarquée comme l’illustrent les éditions récentes des classements du Times Higher Education et du classement de Shanghai.
Le palmarès 2012-2013 du Times Higher Education (THE) marque un mouvement de progression des universités asiatiques (Chine, Corée, Taiwan, Singapour). Deux universités chinoises du top 200 progressent: l’Université de Pékin passe de la 49e à la 46e place et l’Université Qinghua (Pékin) progresse de 19 places, de la 71e à la 52e. La National University of Singapore passe de la 40e au 29e place et la Nanyang Technological University, également à Singapour, de la 169e à la 86e place. La Corée du Sud et Hong Kong se distinguent également dans ce classement à l’image de la Seoul National University qui fait un bond de la 124e place à la 59e.
Ce même classement marque une progression de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande: l’Université de Melbourne passe de la 37e à la 28e faisant ainsi son entrée dans le top 30. Sur les 8 universités australiennes présentes dans le top 200, 6 améliorent leur classement. L’Université d’Auckland, seule Université de Nouvelle-Zélande présente dans le top 200, progresse également.
L’édition 2012 du classement de Shanghai par l’Université Jiaotong permet à la Chine, même si aucune de ses universités n’apparaissent dans le « top 100 » de ravir néanmoins au Royaume-Uni la deuxième place du classement avec 42 universités distinguées dans les 500 premières contre 38 pour les Britanniques (150 pour les Etats-Unis).
Soghluaisteacht mac léinn san Áise agus An Aigéine
An Campas rátáil Fhrainc Hors-Serie 6 cothrom le dáta na sonraí a foilsíodh i mí Iúil 2011 i Nóta 32. Cosúil Nótaí roimhe seo roinnt ar shoghluaisteacht na mac léinn ó áiteanna éagsúla ar fud an domhain (an Afraic, an Meán-Oirthear, Meiriceá Laidineach agus san Eoraip), tá sé ag díriú ar an soghluaisteacht idirnáisiúnta na mac léinn Áise agus Aigéine.
Léarscáil de shoghluaisteacht mac léinn agus ón Áise go feiceálach ar an tábhacht a bhaineann le soghluaisteacht an réigiúin. Beidh líon na soghluaisteachta ag dul as oifig na mac léinn ón Áise agus Aigéine le fios mic léinn tosaíochta na hÁise i soghluaisteacht. Níos mó...
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