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Formation Continue du Supérieur
3 février 2013

La VAE a dix ans et elle se porte bien

http://www.unifaf.fr/attached_file/componentId/kmelia24/attachmentId/32454/lang/fr/name/visuel_web.jpgParution de Formation Santé Social n°26. Thème du Dossier: la VAE, 10 ans d'expériences à partager. Instituée en 2002, la validation des acquis de l'expérience a ouvert une nouvelle voie de valorisation professionnelle aux salariés et constitue, pour l’employeur, un outil clé au service de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Retour sur les forces et faiblesses de ce dispositif innovant, dans lequel la Branche s’est largement investie.
Le message des présidents

Après la validation des acquis professionnels, qui permettait déjà d’alléger le temps de formation, la validation des acquis de l’expérience prend réellement en compte la possibilité de formation et l’acquisition de compétences d’une personne tout au long de sa vie. Ainsi, tous les temps, non seulement ceux de la vie au travail mais également ceux de l’engagement associatif par exemple, peuvent être valorisés pour obtenir un diplôme, un titre ou une certification. La VAE permet de passer les épreuves prévues aux référentiels formation de pratiquement toutes les qualifications. Le diplôme obtenu est le même que celui qui aurait été acquis par la formation initiale. La VAE n’est donc pas un rattrapage “au rabais”, mais un mode d’acquisition de modules dont le nombre est défini par chaque référentiel; la délivrance du diplôme s’obtenant par l’acquisition de la totalité des modules.
Acquérir un titre par le biais de la VAE n’est pas une solution de facilité. La préparation du dossier, la justification des compétences acquises par l’expérience, demandent un travail assidu et des capacités d’analyse pas toujours évidentes, notamment pour les salariés de premier niveau ou sans qualification et ce, d’autant qu’il s’agit d’une démarche individuelle.
C’est pourquoi Unifaf, à la demande de la CPNE-FP, a décidé de mettre en oeuvre des mesures d’aide et d’accompagnement pour faciliter la préparation des salariés aux épreuves du diplôme envisagé. Le dispositif de soutien de branche (DSB) permet aux candidats de bénéficier de 170 heures de soutien (et jusqu'à 240 heures pour les diplômes du secteur sanitaire) pour se préparer au passage devant le jury puis, en cas d’échec, si au moins 70% des modules ont été acquis, de bénéficier dans le cadre d’un CIF du financement de formations ciblées correspondant aux modules restant à acquérir pour l’obtention de la certification complète.
Au-delà de l’aspect économique de ce dispositif qui permet d’accéder à la qualification à moindre coût et donc de satisfaire davantage de demandes, l’évaluation des résultats est éloquente et le taux de réussite des candidats nous conforte pour poursuivre notre soutien à la VAE.
Unifaf joue pleinement son rôle dans sa mission de conseil aux salariés leur permettant de choisir la formation et son mode d’acquisition qui conviennent le mieux à leurs possibilités, leurs disponibilités et leurs expériences. • Jean-Marc Le Grand (Unifed-Fegapei), président, Marcel Beutin (CFTC ), président-adjoint.
VAE, la troisième voie

Instituée en 2002, la validation des acquis de l’expérience (VAE) a ouvert une nouvelle voie de valorisation professionnelle aux salariés et constitue, pour l’employeur, un outil clé au service de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Retour sur les forces et faiblesses de ce dispositif innovant, dans lequel la Branche s’est largement investie.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) a dix ans! Instituée par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, ce dispositif repose sur une approche originale: la reconnaissance du caractère formateur de l’expérience professionnelle. Tout professionnel (salarié ou non) ayant occupé un poste pendant trois ans au moins, peut ainsi demander la validation de ses acquis et – le cas échéant – obtenir un diplôme de même valeur que celui délivré à l’issue d’un cursus de formation initiale ou continue. Ce dispositif a d’emblée été investi par la Branche sanitaire, sociale et médicosociale privée à but non lucratif, qui fait aujourd’hui encore figure de précurseur, au regard des autres branches professionnelles. En 2010, ainsi, sur l’ensemble des candidats présentant un diplôme de niveau V, 63% travaillaient dans le secteur sanitaire et social.
Une politique volontariste

Pourquoi un tel engagement? Les raisons sont plurielles. L’institution de la VAE est intervenue dans un contexte de fortes tensions sur le marché de l’emploi, liées tant à la croissance naturelle du secteur qu’à un pic de départs à la retraite pour certaines fonctions (les éducateurs spécialisés, notamment). Grâce à la VAE, les employeurs ont pu trouver en interne les ressources nécessaires pour pourvoir certains postes vacants.
Quant aux salariés, dont beaucoup “faisaient fonction”, la VAE leur a permis d’obtenir le diplôme requis en tirant profit de leur expérience.
Au-delà de ce facteur conjoncturel, la dynamique autour de la VAE dans la Branche tient avant tout à une volonté politique forte des partenaires sociaux. « Les situations de travail sont formatrices et méritent d’être validées, souligne Annie Léculée, présidente de la CPNE-FP (CGT ). Avant la loi de 2002, la Branche avait déjà mis en place certaines expériences autour de la validation des acquis professionnels (VAP).
Avec la VAE, la CPNE a souhaité aller plus loin en proposant, dès 2004, un dispositif d’accompagnement spécifique – le DSB-VAE – financé sur les fonds mutualisés de l’OPCA. Notre objectif étant de permettre aux salariés les plus éloignés de la qualification, et qui choisissent le recours à la VAE pour l’obtention d’une certification, de maximiser leurs chances de validation. »
En effet, là où le dispositif de droit commun propose un soutien a minima de 24 heures, le DSB-VAE, lui, offre jusqu’à 240 heures d’accompagnement incluant des entretiens individuels, des stages et dans certains cas, des compléments de formation. Un dispositif unique, inégalé par les autres branches. « Le DSB est un dispositif privilégié, se félicitent Florence Leduc, conseillère technique Unifaf et directrice de la formation et de la vie associative à la Fehap et Marion Biju, administratrice Unifaf (Unifed/Fehap). Le salarié bénéficie d’un accompagnement individualisé qui augmente ses chances de réussite. Quant à l’employeur, il élève le niveau de qualification de ses salariés en s’inscrivant dans une vraie politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. »
“Gagnant-gagnant”

Au-delà du diplôme, la VAE ouvre aux salariés les moins qualifiés une nouvelle opportunité professionnelle. Pour certains, elle débouche sur une promotion et/ou une augmentation de salaire. D’autres l’utilisent comme tremplin pour entreprendre une formation et accéder ainsi à un niveau de qualification supérieur. C’est d’autant plus vrai que la VAE, en elle-même, a des vertus pédagogiques – elle oblige les candidats à prendre du recul par rapport à leur activité – et change ainsi souvent leur rapport à la formation. Les employeurs de la Branche, eux aussi, ont pris conscience de la valeur ajoutée du dispositif dans le cadre de leur politique de gestion des ressources humaines. « La VAE facilite la mobilité interne des salariés, souligne Xavier Dondey , DRH de l’ADAPEI 79 et conseiller technique Unifaf (Unifed/FEGAPEI). C’est donc un dispositif clé dans le cadre d’une politique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences mais aussi de gestion des carrières et des mobilités. Les employeurs ont intérêt à intégrer la VAE comme une démarche collective dans leur projet d’entreprise. Elle pourra alors devenir un outil de motivation et de fidélisation en interne, tout en valorisant l’image de l’établissement à l’extérieur. »
Aller plus loin

Dans ces conditions, peut-on renforcer l’attractivité de la VAE et comment? Régulièrement évaluée comme tout dispositif pris en charge par l’OPCA , la VAE n’est pas exempte de faiblesses, comme le souligne Eric Deniset, conseiller technique Unifaf (CFDT/FO). « La formation de certains jurys est encore problématique. Nous souhaitons que – à l’image de ce qui se fait pour les jurys classiques (suite à un parcours de formation initiale, continue, ou par la voie de l’apprentissage) – tous les membres de jurys de VAE bénéficient d’une formation cadrée nationalement et financée par l’État. En outre, il n’est pas acceptable que certains candidats aient dû patienter, dans certaines régions pour les aides-soignants par exemple, jusqu’à dix mois avant d’être convoqués devant un jury. » Autre point faible souvent évoqué: l’absence de suivi des candidats après leur passage devant le jury. Beaucoup de candidats de la première heure étaient des “faisant fonction” qui ont validé leurs acquis sans difficulté. Aujourd’hui, en revanche, certains sont très éloignés de la qualification et ne valident qu’une partie du diplôme. Sachant qu’une validation partielle n’est valable que pour une durée de cinq ans, comment aider les salariés à valider les acquis manquants dans ce laps de temps? En réponse à ces limites, la Branche fait évoluer son dispositif d’accompagnement. En 2008, une première évaluation du DSB-VAE d’éducateur spécialisé a été réalisée, qui a donné lieu à un élargissement puis à une refonte du dispositif. Cette année, c’est au tour du CVAE d’être évalué. L’étude menée par la direction Recherche études et développement d’Unifaf sur le congé VAE (CVAE) a ainsi donné lieu à des recommandations, dont certains acteurs se sont déjà saisis. À suivre… Télécharger Formation Santé Social n°26.
Foilsiú Sóisialta Sláinte Oideachas Uimhir 26. Gné Téama: VAE, 10 bliain de thaithí a roinnt. Bunaithe i 2002, tá an bailíochtú na taithí a fuarthas d'oscail ascaill nua chun dul chun cinn gairmiúil le haghaidh fostaithe agus foráil le haghaidh an fostóir, uirlis lárnach i seirbhís bainistíochta post agus scileanna. Ar ais ar láidreachtaí agus laigí an gléas nuálach, ina bhfuil an brainse i gceist go mór.
An teachtaireacht na nUachtarán
Tar éis an bailíochtú de thaithí ghairmiúil, a thug deis cheana chun laghdú ar an am a oiliúint, a thógann a bhailíochtú taithí a fuarthas iarbhír san áireamh an fhéidearthacht oiliúna agus scileanna an duine ar feadh a shaoil . Dá bhrí sin, ní léir an am, is féidir ach iad siúd saol oibre ach freisin iad siúd de an tiomantas comhthiomsaitheach mar shampla, a aisghabháil a fháil dioplóma, teideal nó deimhniúcháin. Is féidir VAE pas a fháil sa trialacha a fhorordaítear i bhfoirmiú caighdeáin beagnach gach cáilíochtaí. Níos mó...
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