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Formation Continue du Supérieur
1 novembre 2012

L'état de l'École - 31 indicateurs sur le système éducatif français

Déclinée en 31 indicateurs statistiques, cette vingt-deuxième édition de L’état de l’École propose une analyse synthétique des coûts, des activités et des résultats du système éducatif français. Elle en observe les évolutions et apporte l’éclairage des comparaisons internationales. Elle contribue à actualiser le jugement que nous pouvons porter sur notre École, au moment où l'éducation nationale s'affirme comme une priorité de l'action gouvernementale. Télécharger la version imprimable.
Présentation
L'ambition affirmée par la France en matière d'éducation et de formation, conjuguée avec la définition d'objectifs communs pour les systèmes éducatifs européens, rendent indispensable de développer des indicateurs statistiques et des études comparatives. Présentation de l'état de l'École.
Coûts
La dépense pour l'éducation
Multipliée par 1,87 depuis 1980, la dépense intérieure d’éducation représente 6,9% du PIB en 2011, soit 137,4 milliards d’euros, 8 250 euros par élève ou étudiant, 2 110 euros par habitant. La dépense pour l'éducation.
La dépense d'éducation pour le premier degré
En 2011, un peu moins de 30% de la dépense intérieure d’éducation, soit 39,6 milliards d’euros, ont été consacrés à l’enseignement du premier degré. Depuis 1980, la dépense moyenne pour un élève du premier degré a augmenté de 77,5% en prix constants, pour s’établir à 5 870 euros en 2011. La dépense d'éducation pour le premier degré.
La dépense d'éducation pour le second degré
En 2011, le pays a consacré 57,1 milliards d’euros à l’enseignement du second degré, soit 41,5% de la dépense intérieure d’éducation. Depuis 1980, la dépense moyenne par élève a crû de 65,1% en prix constants pour s’établir à 9 660 euros en 2011. La dépense d'éducation pour le second degré.
La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 28,0 milliards d’euros en 2011. Cette dépense a été multipliée par 2,61 depuis 1980 (en prix constants). En 2011, la dépense moyenne par étudiant s’élève à 11 630 euros, soit 41,8% de plus qu’en 1980 (en euros constants). La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur.
La formation continue
En 2011, 10,0 milliards d’euros ont été consacrés à l’activité de formation continue et 2,7 milliards aux formations extrascolaires, soit au total 9,3% de la dépense intérieure d’éducation. Bien plus fréquente qu’en 1971, la formation continue dépend toujours de la qualification des salariés et de la taille des entreprises. La formation continue.
L'aide sociale aux collégiens et aux lycéens
Un quart des collégiens et lycéens bénéficie d’une aide directe de l’État, sous forme de bourses; la proportion atteint 36,2% en lycée professionnel. En incluant les primes et les fonds sociaux, le montant de l’aide directe totale atteint 604 millions d’euros en 2011. L'aide sociale aux collégiens et aux lycéens.
Activités
Les personnels de l’éducation nationale
En janvier 2012, le ministère de l’éducation nationale rémunère 1 043 500 personnes dont 906 500 appartiennent au secteur public et 137 000 au secteur privé sous contrat. 81% de ces personnels sont des enseignants. Les personnels de l’éducation nationale.
Les personnels de l'enseignement scolaire
Parmi les 849 700 enseignants rémunérés par le ministère de l’éducation nationale en janvier 2012 au titre de l’enseignement scolaire, 43,5% exercent dans le premier degré public et privé et 56,5 % dans le second. 168 800 personnes assurent des fonctions administratives, techniques, d’encadrement et d’assistance éducative. Les personnels de l'enseignement scolaire.
La durée de scolarisation
Après une progression continue jusqu’au milieu des années 1990, l’espérance de scolarisation s’est ensuite stabilisée, voire a connu une légère régression. En 2010-2011, la légère tendance à la hausse continue: la durée de scolarisation s’établit à 18,5 années d’études. La durée de scolarisation.
L'éducation prioritaire
Les écoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite (programme Éclair) accueillent plus d’un vingtième des écoliers et collégiens. Plus de sept élèves de collèges Éclair sur dix sont issus des catégories sociales défavorisées et un sur cinq a un retard scolaire d’au moins un an en entrant en sixième. Ils maîtrisent moins bien les compétences de base, en fin de CM2 comme à l’issue du collège, et obtiennent des résultats au diplôme national du brevet inférieurs à la moyenne. L'éducation prioritaire.
La scolarisation et les conditions d'accueil dans le premier degré
Avec la baisse démographique, le premier degré a connu une nette amélioration des conditions d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires. Il doit maintenant faire face aux effets de la reprise des naissances enregistrées depuis l’année 2000. La scolarisation et les conditions d'accueil dans le premier degré.
La scolarisation dans le second degré
Depuis 1994, l’ensemble du second degré a perdu 400 000 élèves, du fait de la baisse des redoublements ou de la taille des générations. En 2010, plus du quart des inscrits en classe de terminale prépare un baccalauréat professionnel. La scolarisation dans le second degré.
Les conditions d'accueil dans le second degré
L’enseignement secondaire français dispose de taux d’encadrement qui ont eu tendance à s’améliorer en période de recul démographique. Ce mouvement tend à s’inverser ces dernières années en collèges, qui comptent en moyenne 25 élèves par classe à la rentrée 2011, et en lycées, qui en comptent un peu plus de 28. Les conditions d'accueil dans le second degré.
Le climat scolaire
C’est en lycée professionnel qu’on observe les niveaux les plus élevés de violence et d’absentéisme des élèves. Les actes violents sont moins fréquents en lycée d’enseignement général et technologique et l’absentéisme des élèves plus rare au collège. Les heures d’enseignement non assurées sont plus nombreuses en LP, en raison du non-remplacement des enseignants mais aussi de la fermeture totale des établissements. Le climat scolaire
Les formations en apprentissage

La réforme de 1987 a ouvert l’apprentissage à l’ensemble des niveaux de formation et a reculé à 25 ans l’âge maximum d’entrée dans le dispositif. Elle a relancé son développement en le faisant participer au mouvement général d’élévation des niveaux de formation. Les formations en apprentissage
La voie professionnelle
Avec la réforme amorcée à la rentrée 2008, l’orientation vers la voie professionnelle à l’issue de la troisième se fait soit vers un CAP, soit vers un baccalauréat professionnel. Sans modifier notablement jusqu’à présent les flux d’entrée dans la voie professionnelle, la réforme a conduit davantage de candidats au baccalauréat et augmente les chances d’un entrant dans la voie professionnelle d’atteindre le baccalauréat. La voie professionnelle
La poursuite d’études des nouveaux bacheliers

78% des nouveaux bacheliers s’inscrivent immédiatement dans l’enseignement supérieur. Les bacheliers généraux se dirigent majoritairement vers les formations générales de l’université même si celles-ci les attirent moins qu’il y a dix ans. Au total, 53% des jeunes d’une génération accèdent à l’enseignement supérieur. La poursuite d’études des nouveaux bacheliers
Résultats
Les évaluations Cedre: compréhension en langues en fin d'école
Entre 2004 et 2010, les performances des élèves en fin d’école en anglais ont augmenté en compréhension de l’oral comme en compréhension de l’écrit. En 2010, 62,6% des élèves ont une bonne maîtrise de la compréhension de l’oral (groupes 3 à 5); ils sont 70,8% en compréhension de l’écrit. Les évaluations Cedre: compréhension en langues en fin d'école
La maîtrise des compétences de base

La proportion d’élèves qui maîtrisent les compétences de base requises est estimée chaque année depuis 2007 en fin d’école et en fin de collège, en français et en mathématiques. En 2012, cette proportion varie entre 80% et 90% selon les niveaux scolaires et les disciplines. La maîtrise des compétences de base
Pisa-Cedre: compréhension de l’écrit en fin de collège

En compréhension de l’écrit, les évaluations nationales ou internationales des acquis des élèves en fin de collège donnent des résultats convergents. L’accroissement du nombre d’élèves dans les faibles niveaux de compétences s’observe aussi bien dans Cedre entre 2003 et 2009 que dans Pisa entre 2000 et 2009. Pisa-Cedre: compréhension de l’écrit en fin de collège
Les évaluations Cedre: compétences en langues en fin de collège
Entre 2004 et 2010, les performances des élèves en fin de collège en anglais diminuent en compréhension de l’oral et sont stables en compréhension de l’écrit. En 2010, 40,4% des élèves ont une bonne maîtrise de la compréhension de l’oral (groupes 3 à 5); ils sont 50,3% en compréhension de l’écrit. Les évaluations Cedre: compétences en langues en fin de collège
Les compétences en lecture des jeunes
En 2011, 80,3% des jeunes Français âgés d’environ 17 ans sont des lecteurs efficaces. L’évaluation de la Journée défense et citoyenneté (JDC, ex-JAPD) donne également une mesure fine de la proportion de ceux qui éprouvent des difficultés de lecture: ils sont 10,4%, dont la moitié est quasi-analphabète. Les compétences en lecture des jeunes
L'accès au niveau IV de formation
Plus de 87% des jeunes accèdent au niveau IV de formation en 2011, dont plus de 30% par la voie professionnelle. L’écart entre les filles et les garçons a été gommé par la réforme de la voie professionnelle. L'accès au niveau IV de formation
La réussite au baccalauréat
À la session 2011, plus de 71% des jeunes d’une génération obtient un baccalauréat. Depuis 1995, la part des bacheliers généraux s’est réduite au profit des séries professionnelles. Particulièrement élevée depuis 2009, la réussite au baccalauréat varie toujours selon l’origine sociale des candidats. La réussite au baccalauréat
Le niveau de diplôme
En 2011, 72% de la population active âgée de 25 à 64 ans détient un diplôme de l’enseignement secondaire de second cycle contre 78% des jeunes âgés de 18 à 24 ans. Les jeunes possèdent donc un niveau d’études plus élevé que le reste de la population. La France se situe à cet égard au-dessus de la moyenne de l’OCDE. Le niveau de diplôme
Les sorties aux faibles niveaux d'études
La part des jeunes quittant la formation initiale avec uniquement le brevet des collèges ou sans diplôme a diminué dans les années 1980 et 1990. Cependant, à la fin des années 2000, 17% des jeunes sortent de formation initiale sans diplôme ou avec au plus le brevet des collèges, 12% des 18-24 ans sont des sortants précoces et 10% des élèves arrêtent l’école avant d’atteindre une classe terminale de CAP BEP, de baccalauréat ou de brevet professionnel. Les sorties aux faibles niveaux d'études
La scolarité des filles et des garçons
Présentant de meilleurs acquis en français, les filles réalisent de meilleurs parcours scolaires que les garçons et sont plus diplômées. Majoritaires parmi les bacheliers généraux, elles sont en revanche moins nombreuses que les garçons dans les filières scientifiques et industrielles. La scolarité des filles et des garçons
Le niveau d'études selon le milieu social
Si l’accès à l’enseignement secondaire, puis supérieur, s’est généralisé à la fin du XXe siècle pour l’ensemble de la population française, des disparités selon l’origine sociale de l’élève demeurent. Elles concernent en particulier l’obtention du baccalauréat, le type de baccalauréat obtenu et le niveau du plus haut diplôme. Le niveau d'études selon le milieu social
Le diplôme et l'exposition au chômage
Près des deux tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont encore en études en 2010. Le taux de chômage des jeunes récemment sortis de formation initiale augmente plus que pour le reste de la population en période de crise économique. Les jeunes sortis sans aucun diplôme ou diplômés uniquement du brevet sont nettement plus souvent au chômage, quelle que soit la conjoncture. Le diplôme et l'exposition au chômage
Le diplôme, la situation sociale et le salaire
Plus un jeune possède un diplôme élevé, plus sa catégorie socioprofessionnelle et son salaire sont élevés lorsqu’il a un emploi. Les jeunes femmes sont plus diplômées et occupent des postes plus qualifiés que les jeunes hommes qui perçoivent, en revanche, à études équivalentes, des salaires supérieurs. Le diplôme, la situation sociale et le salaire
L’insertion professionnelle à trois ans des jeunes sortants de 2007
En 2010, 72% des jeunes sortis de formation initiale en 2007 sont en emploi. Le diplôme reste un atout face à la crise: les peu diplômés s’insèrent difficilement sur le marché du travail, l’insertion des diplômés de l'enseignement supérieur reste plus favorable. L’insertion professionnelle à trois ans des jeunes sortants de 2007
Archives: Télécharger l'état de l'École 2011; Télécharger l’état de l’École 2010; Télécharger l’état de l’École 2009.
Données publiques

Mise à disposition au format Excel des tableaux de L’état de l’École 2012
Coûts
La dépense pour l’éducation

La dépense d’éducation pour le premier degré
La dépense d’éducation pour le second degré
La dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur
La formation continue
L’aide sociale aux collégiens et aux lycéens
Activités
Les personnels de l’éducation nationale

Les personnels de l’enseignement scolaire
La durée de scolarisation
L’éducation prioritaire
La scolarisation et les conditions d’accueil dans le premier degré
La scolarisation dans le second degré
Les conditions d’accueil dans le second degré
Le climat scolaire
Les formations en apprentissage
La voie professionnelle
La poursuite d’études des nouveaux bacheliers
Résultats
Les évaluations Cedre : compétences en langues en fin d’école

La maîtrise des compétences de base
Pisa-Cedre : compréhension de l’écrit en fin de collège
Les évaluations Cedre : compétences en langues en fin de collège
Les compétences en lecture des jeunes
L’accès au niveau IV de formation
La réussite au baccalauréat
Le niveau de diplôme
Les sorties aux faibles niveaux d’études
La scolarité des filles et des garçons
Le niveau d’études selon le milieu social
Le diplôme et l’exposition au chômage
Le diplôme, la situation sociale et le salaire
L’insertion professionnelle à trois ans des jeunes sortants de 2007.
Voir aussi l’accès à l’enseignement supérieur reste inégalitaire dans la plupart des pays, selon l’OCDE, La BCP, Base Centrale de Pilotage, L'état de l'École: 30 indicateurs sur le système éducatif français, Regards sur l'éducation 2008, 10220 euros par an, coût moyen d'un étudiant à l'université.

Διατίθεται σε 31 στατιστικούς δείκτες, η εικοστή δεύτερη έκδοση του κράτους Παιδείας προσφέρει μια συνθετική ανάλυση των δαπανών, τις δραστηριότητες και τα αποτελέσματα του γαλλικού εκπαιδευτικού συστήματος. Έχει παρατηρηθεί τάσεις και φέρνει φωτισμού διεθνείς συγκρίσεις. Βοηθά να ανανεώσετε την απόφαση ότι μπορούμε να επικεντρωθεί στην σχολή μας, όταν η ίδια εκπαίδευση ως εθνική προτεραιότητα της κυβερνητικής δράσης. Κατεβάστε την έντυπη έκδοση. Περισσότερα...

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