La Formation dans le Numéro spécial Handicap du journal 20 minutes
A l'occasion de la 13ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées, le journal 20 minutes publie un numéro spécial handicap.
Quelques passages concernant la Formation:
Le taux de chômage [19,3%en 2009] des personnes handicapées (PH) est toujours le double de la moyenne nationale. Quelle sera votre action pour le faire diminuer?
Nadine Morano, Secrétaire d'Etat à la Solidarité: Cette situation intenable nécessite une politique volontariste en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Elle s’articulera autour de trois axes : le développement de la formation, l’amélioration de la circulation de l’information entre l’offre de postes et la demande, notamment via Cap Emploi, et l’incitation des patrons d’entreprises à s’engager concrètement.
Mais beaucoup de formations restent encore inaccessibles aux PH…
Concernant l’accessibilité des bâtiments, je compte mettre en place en janvier 2010 un observatoire, qui suivra les progrès accomplis dans ce domaine et recensera les bonnes pratiques (mais certaines associations soulignent que les objectifs sur l’amélioration du fonctionnement des maisons départementales des PH et le renforcement de la formation n’ont pas été pleinement atteints).
Améliorer la formation des PH: Toute formation d’une durée minimale de 70 heures démarrant dans les douze mois suivant l’embauche d’une PH en CDI ou en CDD d’au moins un an permet à l’entreprise de décrocher une aide forfaitaire de 2000 €. Les demandeurs d’emplois ne sont pas oubliés, puisque tous ceux qui se formeront aux nouvelles technologies toucheront ensuite une aide de 700 € pour les aider à s’acheter un ordinateur et financer une première année d’abonnement à Internet. Par ailleurs, les chômeurs qui entament une formation courte sont mieux défrayés qu’auparavant (20 € par jour au lieu de 15 €). Téléchargez le numéro spécial.
Kun 13. viikolla työtä vammaisten, sanomalehteä 20 minuuttia julkaisee erityinen kysymys vammaisuuteen.
Työttömyysaste [19,3% vuonna 2009] vammaisten (PH) on edelleen kaksinkertainen kansalliseen keskiarvoon.
Nadine Morano, valtiosihteeri Solidaarisuus: Tämä kestämättömään tilanteeseen edellyttää aktiivista politiikkaa, jolla edistetään työllisyyttä vammaisten. Lataa erityinen ongelma. Lisää...
Professionnalisation : les nouveaux critères 2010

- Contrat de professionnalisation : prise en charge des frais pédagogiques pour un montant de 9,15 € par heure de formation.
- Période de professionnalisation : la durée de la formation est au minimum de 70 heures, avec une prise en charge de 9,15 € par heure de formation.
- DIF Le plafonnement de la prise en charge des coûts pédagogiques est fixé à 25 € HT de l'heure pour les formations collectives et de 53 € HT pour les formations individuelles. Ce critère est applicable depuis le 1er juillet 2009.

VAE collectives, le programme expérimental « Minerv »

Ce projet est né de : - l’opportunité de l’appel à propositions « Capital humain » du ministère de l'Industrie fin 2006 (AEF n°94523),
- la présence d’un réseau d'opérateurs publics de validation ayant une assez grande expérience en matière de promotion de la VAE en région Nord-Pas-de-Calais,
- l’expérience de deux organismes interprofessionnels en matière d’accompagnement des entreprises dans la mise en place de dynamiques de GPEC.
En cette fin 2009, « Minerv » concerne une cinquantaine d'entreprises dans le Nord-Pas-de-Calais. Près de 150 salariés sont engagés dans une démarche de validation.

2010, année charnière pour le DIF

Quels conseils donneriez-vous aujourd’hui aux salariés qui veulent faire valoir leurs droits au DIF ?
- Le DIF est un droit : aux salariés de le faire valoir dans le sens de l’intérêt général et de l’entreprise, qui est aussi celui des collaborateurs. Cette posture sera toujours plus efficace que l’épreuve de force. De plus, les textes sont protecteurs et les inspecteurs du travail maîtrisent le sujet. En cas de conflit, il n’y aura pas l’ombre d’un doute. Tout cela doit rassurer les salariés et les mettre dans une position sereine permettent de empruntes de bon sens.
Comment les entreprises vont-elles faire face à cette fameuse échéance des 120 heures ?
- La plupart l’ont anticipé dans leur planning. Les systèmes d’informations RH intègrent aujourd’hui des compteurs DIF, même dans les plus petites entreprises. S’il doit y avoir un risque, il sera donc plus opérationnel qu’économique. Maintenant, si dans une petite entreprise, tout le monde fait valoir son droit au DIF en même temps, il y aura un problème. Mais ce cas de figure restera théorique pour peu que l’on adopte un dialogue social pragmatique.

An II de l'Autonomie des Universités
Au 1er janvier 2010, 33 universités accéderont à l'autonomie, portant à 51 le nombre d'universités autonomes (soit plus de 60% des universités françaises).
Parallèlement à la mise en œuvre de l’autonomie des universités, le développement des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) a permis d’inscrire les établissements d’enseignement supérieur dans une véritable dynamique de rapprochement, et notamment, avec l’Opération campus, de redessiner le paysage universitaire français.
En effet, les pôles de recherche et d’enseignement supérieur permettent aux différents acteurs (universités, grandes écoles, organismes de recherche) de mettre en cohérence leurs différents dispositifs, de mutualiser leurs activités et de proposer une offre de recherche et de formation plus cohérente et plus lisible.
Dans le cadre de sa nouvelle fondation universitaire, l'université a développé avec le groupe Alstom un partenariat ayant conduit au développement d'un diplôme universitaire qui vient compléter ses masters en sciences pour l'ingénieur. Le contenu de la formation a été déterminé conjointement par les enseignants et le groupe Alstom pour améliorer l'insertion professionnelle des diplômés à la sortie du master et pour accroître l'attractivité des formations rochelaises en ingénierie. Ce sont 130h de cours supplémentaires entièrement gratuits, financés grâce aux 100 000 € de dotations de la fondation, pour les étudiants et pour l’université puisque les coûts sont pris en charge par la fondation universitaire. 70 places sont ouvertes aux étudiants et l’université a déjà reçu 90 candidatures.
On 1 January 2010, 33 universities to achieve independence, bringing to 51 the number of autonomous universities (over 60% of French universities).
Alongside the implementation of the autonomy of universities, development of research centers and higher education (PRES) has to include institutions of higher learning in a real dynamic of reconciliation, especially with the 'Operation campus to redefine the French academic landscape.
Indeed, research centers and higher education allow different actors (universities, colleges, research institutions) to their consistency in different devices, to pool their activities and offer a research and training more consistent and more readable. More...
The Global Report on Adult Learning and Education (GRALE) on line
The Global Report on Adult Learning and Education (GRALE) is now available for download in English.
The French and Spanish versions will soon be provided on the official CONFINTEA VI website under the navigation item 'GRALE'.
The first-ever Global Report on Adult Learning and Education is based on 154 National Reports submitted by UNESCO Member States on the state of adult learning and education, five Regional Synthesis Reports and secondary literature.
Its purpose is to provide an overview of trends in adult learning and education as well as to identify key challenges. The report can be used as a reference document and an advocacy tool, as well as an input to CONFINTEA.
Global Report on Adult Learning and Education. Executive Summary. Background Document. GRALE Platform. Africa Report. Arab States Report. Europe, North America and Israel Report, Presentation by Helen Keogh. Latin America and the Caribbean Report.
Les changements à la CNCP


CONFINTEA VI closes with a call to move from rhetoric to action

Belem, Brazil, 4 December - The Sixth International Conference on Adult Education (CONFINTEA VI) closed on 4 December with a call for governments to “take forward, with a sense of urgency and at an accelerated pace, the agenda of adult learning and education” and to redouble the efforts to meet adult literacy goals. These policies were laid down in the Belem Framework for Action adopted after extensive negotiations at CONFINTEA VI. CONFINTEA VI close.
Les Opca en ordre de bataille

Avis de tempête sur les Opca. Accusés par plusieurs rapports d’être de très mauvais joueurs en termes de gestion alors que leur collecte frôlait les 6 milliards d’euros en 2008, nombre d’Opca pourraient disparaître dans les années qui viennent. Le dernier rapport en date (nov. 2009), commandé par Christine Lagarde et Laurent Wauquiez en amont de la réforme de la formation à l’Inspection générale des finances et des Affaires sociales, pointe les dérives des Opca dans leurs versements au Fonds unique de péréquation. Le gouvernement entend en effet réformer en profondeur un système jugé opaque et inefficace en matière d’appui aux entreprises.
Première mesure, la plus radicale : diminuer le nombre d’Opca. Contre l’avis des partenaires sociaux, la loi prévoit que les prochains agréments des Opca en 2012 dépendront d’un seuil minimal de collecte, défini par décret. Laurent Wauquiez a évoqué la barre de 100 millions d’euros, ce qui reviendrait (si ce montant est confirmé), à ne conserver qu’une quinzaine d’Opca de branches et interprofessionnels d’ici deux ans. Un coup de balai historique, qui menace sérieusement les petits Opca de branches, dont la collecte moyenne tourne entre 25 et 50 millions d’euros. Leur survie dépendra donc des alliances passées avec les grands collecteurs.
Pour le gouvernement, cette concentration des organismes financeurs est officiellement un moyen de les rendre plus réactifs : « Nous souhaitons des Opca de taille suffisante pour financer des services de proximité. Leur regroupement est aussi le seul moyen d’assurer des formations passerelles entre métiers et secteurs d’activité dans les bassins d’emploi touchés par la crise », s’est justifié le secrétaire d’État à l’emploi.
Autre enjeu, plus immédiat : gérer le manque à gagner dû à la mise en place du Fond paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), créé par la loi. Dès 2010, les Opca devront en effet lui reverser 13 % des différentes contributions des entreprises. Un sérieux trou d’air dans leur trésorerie, avant d’espérer récupérer des financements de ce même fonds.
Les décisions que pourraient prendre les branches professionnelles inquiètent aussi les Opca. Le risque ? Impacter tout ou presque du 13 % sur la professionnalisation, au détriment du plan de formation. « Si tel est le cas, cela reviendrait à gréver de 35 % nos ressources au titre de la professionnalisation », calcule Yves Hinnekint. Pour Jean-Philippe Cépède, directeur du Pôle juridique au Centre Inffo, ce scénario n’a rien d’improbable.
De fait, avec cette ponction de 13 %, les Opca s’interrogent sur leur capacité à continuer à financer autant d’actions de professionnalisation (périodes de professionnalisation surtout). « Dans ce contexte difficile pour les PME, on voudrait éviter de pratiquer le stop and go en matière de prise en charge. Pour l’instant, on finance l’intégralité des demandes de contrats et de périodes de professionnalisation. Mais si nous ne sommes pas éligibles aux priorités du fond de sécurisation, nous serons obligés de réduire les prises en charge », affirme Gérard Lenoir. Pour l’Agefos-PME, ce sont quelques 100 millions d’euros (sur 791 millions d’euros de collecte en 2009), qui partiront dans les caisses du FPSPP cette année.

Varning på OPCA. Anklagats av flera rapporter som mycket dåliga spelare i form av ledning, så att insamlingen var nära 6 miljarder euro år 2008, skulle många av OPCA försvinna under de kommande åren. Den sista Report date (november 2009), beställd av Christine Lagarde och Laurent Wauquiez uppströms utbildningsreformer till Allmänna Inspektionen för ekonomi och sociala frågor, toppen drivor av OPCA in sina betalningar till fondens unika utjämning. Mer...
Le doctorat trop peu reconnu par les entreprises

Depuis la loi de 2006 relative à la formation doctorale, les pouvoirs publics ont confié aux écoles doctorales une responsabilité d'insertion. L’objectif est d'améliorer la position des docteurs sur le marché du travail privé, permettant ainsi une meilleure diffusion des technologies et un transfert des connaissances entre secteur académique et entreprises. Malgré cette volonté de rapprocher écoles doctorales et entreprises, les jeunes docteurs souffrent de la concurrence historique des diplômés de grandes écoles sur ce segment du marché du travail. L'étude menée par le Céreq sur l'insertion des docteurs dans la branche de l’ingénierie, de l'informatique, des études et du conseil (IIEC) illustre ces difficultés.
Le recrutement de docteurs par les entreprises privées, notamment celles de la branche IIEC, constitue donc un enjeu fort pour l’une et l’autre partie. En effet, tandis que le secteur doit élargir son vivier de recrutement du fait de la croissance continue de l’emploi hautement qualifié, les titulaires de doctorat doivent pour leur part faire face à une restriction des emplois disponibles dans la recherche publique.
Un développement de l’emploi privé des docteurs dans ce secteur est clairement possible, dès lors que seront levés certains freins et préjugés qu’alimente la méconnaissance réciproque des formations doctorales et des entreprises privées. Le développement programmé de dispositifs d’interface entre ces deux univers va clairement dans ce sens : les conventions CIFRE mais également le dispositif des doctorants-conseils ou l’organisation de Doctoriales, séminaires de rencontre entre doctorants et acteurs économiques. Mais au-delà de l’information et de la communication, le meilleur vecteur du lien université-entreprise semble se situer dans l’établissement de partenariats durables, noués à l’échelle des territoires pertinents de la recherche, de l’innovation et de la technologie. Alexandra d’Agostino, Julien Calmand, Nathalie Moncel, Emmanuel Sulzer (Céreq), Françoise Lozier (université Paris Dauphine). Bref 268.
