La première étude vise à étayer la base juridique sur laquelle les agents s’appuient pour renseigner les particuliers employeurs concernant leurs obligations en matière de suivi médical de leurs salariés, de prévention des risques ou encore lors de licenciement. La seconde se traduit par la mise en place d’un laboratoire d’innovation au sein des services de santé au travail interprofessionnels (SSTI) de la région. Il s’agira ici, avec l’appui de l’université, d’analyser les pratiques de la médecine du travail via le propre regard des professionnels de santé (médecins, infirmières, IPRP [1] , secrétaires médicales…) invités à revisiter leurs gestes et à réinterroger leur mode d’organisation en s’appuyant sur la diversité de leurs expériences. L’objectif final étant d’identifier de nouveaux modes d’intervention susceptibles de garantir l’universalité du suivi médical de chaque salarié, en fonction de ses besoins et de son environnement.
Par ailleurs, comme stipulé dans la convention université/direccte, les étudiants du master 2 « droit social et gestion des ressources humaines » ont d’ores et déjà organisé avec succès sur le campus de La source (45) deux conférences-débats ayant pour thèmes le nouveau « conseil social et économique » instauré par les ordonnances travail ainsi que « la digitalisation des processus RH ». Quatre nouvelles conférences sont prévues d’ici fin 2018. Y participent de nombreux étudiants mais aussi des DRH, élus du personnel et agents de l’inspection du travail. Ces derniers bénéficieront par ailleurs lors de leur prochain séminaire régional interne de l’intervention de conférenciers enseignants-chercheurs du Cnam et de l’université sur les deux thèmes suivants : « digitalisation du travail et santé » et « digitalisation : environnement juridique et organisationnel ». Plus...