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Formation Continue du Supérieur
26 novembre 2011

Comprendre les intitulés de diplôme de l'enseignement supérieur

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPar Karine Darmon. BTS, DUT, DU, licence professionnelle, Master pré-expérience, recherche ou professionnel, Mastère spécialisé (MS), MBA… En matière d’intitulés de diplômes, il y a parfois de quoi y perdre son latin. Petit lexique du jargon de l’enseignement supérieur pour y voir un peu plus clair.
Qu’est-ce que le LMD ?

La nouvelle architecture des études supérieures, dite LMD, présente différents niveaux de sortie : Bac +3 pour la licence (L1, L2, L3), Bac +5 pour le master (M1, M2), et Bac +8 pour le doctorat. Elle s’est progressivement mise en place dans les universités mais est, en France, désormais généralisée. Cette réforme permet à chacun de choisir et de construire son parcours de formation en fonction de ses projets d’études et professionnels. Elle favorise la mobilité des étudiants grâce aux crédits européens et la poursuite d’études dans une autre université française ou dans un pays de l’espace européen, par le jeu des équivalences.
Comment distinguer un BTS d’un DUT ?

Pourquoi les BTS et DUT ont-ils tellement la cote ? Au premier rang des incontestables atouts que présentent ces deux formations, s’impose leur principale caractéristique : elles sont courtes… et permettent, au bout de deux années d’études, de se lancer dans le monde du travail avec un diplôme dûment reconnu et apprécié. De son côté, le BTS (Brevet de technicien supérieur) compte près d’une centaine de spécialités à son actif et associe étroitement enseignements généraux et enseignements technologiques. Ces derniers tiennent logiquement une place prépondérante dans le volume horaire hebdomadaire. Le DUT (diplôme universitaire de technologie) préparé en IUT (Institut universitaire de technologie) est, en théorie, beaucoup moins spécialisé que le BTS, tout en étant un diplôme professionnel. Il accentue le caractère généraliste d’une spécialité et donne la part belle à la culture générale. Mais le DUT offre moins d’ouverture que le BTS car il compte seulement quinze départements dédiés au secteur de la production (industriel, scientifique, technologique) et neuf dédiés au secteur des services (commerce, communication, gestion des entreprises). Reste néanmoins que certains DUT n’ont pas d’équivalence en BTS: c’est le cas notamment du DUT carrières juridiques ou du DUT organisation et génie de la production.
Quid de la licence professionnelle ?

Diplôme universitaire à Bac +3 créé en 2000, la licence professionnelle (LP) couvre une large palette de secteurs professionnels. Près de 1900 LP, regroupées dans 46 dénominations nationales couvrant une large palette de secteurs professionnels (agricole, industriel, tertiaire, services aux personnes et aux collectivités), ont été créées, en l’espace de 8 ans à destination des BTS, DUT, DEUST, L2, etc. La quête d’un diplôme à Bac +3, premier échelon du système LMD, d’une spécialisation sectorielle et d’une expérience professionnelle significative acquise grâce à l’alternance, a largement contribué à ce succès. Son point fort ? Un savant dosage de théorie et de pratique. D’une durée d’un an, la licence professionnelle se prépare en formation initiale, en alternance ou continue. L’originalité de ce diplôme réside dans son mode d’élaboration, fondé sur la mise en place de partenariats étroits entre universités, autres établissements de formation, entreprises et branches professionnelles. Pour exister, les LP doivent valider une formation qui conduit à des métiers bien définis avec la profession ou à des besoins du tissu économique local. Pour voir le jour, elles doivent répondre à un projet de formation bien identifié. Sans parler des enseignements techniques pour la plupart dispensés par des professionnels aguerris.
Le master, diplôme et grade à la fois

Master pré-expérience, master recherche ou professionnel, le Master anglo-saxon de type MBA (ou bien encore le mastère spécialisé traité ci-après), ces diplômes ou labels sanctionnent tous une formation de haut niveau. Mais ils n’affichent pas la même ambition et se distinguent par leur nature, leur recrutement et l’origine de leurs étudiants. Le master, nouveau grade de l’enseignement supérieur, s’inscrit dans la démarche de l’harmonisation européenne des diplômés, soit le LMD. Le grade de master rassemble sous une appellation unique un ensemble de diplômes ou de titres de même niveau (bac +5 en l’occurrence), délivrés au nom de l’État et bénéficiant de sa garantie. Il s’agit notamment des écoles d’ingénieurs ou de certaines écoles de commerce, des masters à finalité recherche (ex-DEA) ou à finalité professionnelle (ex-DESS). En d’autres termes, le master est également un diplôme (le DNM) qui confère à son titulaire le grade de master.
A quoi mène un master professionnel ?

Les masters professionnels (Bac +5), qualifiés de formation complémentaire, s’adressent en particulier à des candidats ayant déjà, à travers leur parcours antérieur, approché l’une des disciplines enseignées dans la formation. Ils apportent, en outre, une coloration sectorielle ou technologique à une formation généraliste. Les formations complémentaires fonctionnelles (achat, logistique, qualité, entrepreneuriat…) ou de double compétence (technique/commerciale ou technique/managériale) sont également très en vue. La grande majorité prépare à l’exercice de fonctions précises (chefs de projet dans les sociétés de services, consultants, ingénieurs…) ou à des postes à responsabilité ou d’encadrement intermédiaire.
Objectif du master recherche

Universitaires ou chercheurs attachés aux grands organismes de recherche, chargés d’études et de recherche au sein de cabinets de conseil ou de services fonctionnels d’entreprises publiques ou privées, experts auprès des collectivités territoriales, fonction d’ingénieur d’études: le spectre de débouchés après un master recherche (Bac +5) est très large. Si l’objectif premier de ce master est d’ouvrir la voie du doctorat, il permet également l’apprentissage de connaissances et de techniques parfaitement utilisables dans une carrière professionnelle. La formation apporte autonomie et esprit d’initiative, deux qualités importantes pour la recherche fondamentale ou appliquée.
Les IAE

L’origine de la création des Instituts d’administration des entreprises (composantes universitaires) reposait sur la volonté du monde professionnel de favoriser la double compétence acquise préalablement par les juristes, les économistes, les ingénieurs, médecins, architectes, etc., par une formation complémentaire en organisation, comptabilité, marketing et finance.
Aujourd’hui encore, cette mission demeure. En revanche, l’offre de formation s’est largement étoffée. Les formations spécifiques post-Bac +4/+5 aux méthodes et techniques de gestion des entreprises sont résolument tournées vers les besoins du marché. Les IAE proposent donc des formations diplômantes (tous niveaux confondus) en management, en gestion des ressources humaines, en marketing, audit, contrôle de gestion, audit, expertise-comptable, administration des entreprises, logistique, management des organisations sociales, etc.
Le master professionnel en sciences de gestion et management, spécialité administration générale des entreprises (ex DESS CAAE devenu MAE) a fait la réputation des IAE. Cette formation, qui a vocation à donner une double compétence, permet à tous ceux qui n’ont pas de connaissances particulières dans les domaines de la gestion (et notamment les ingénieurs) d’acquérir les aptitudes managériales nécessaires au développement et à la gestion des organisations économiques.
DU, DESU, DES…

Il existe d’autres diplômes universitaires appelés selon les cas, DU (diplôme d’université), DESU (diplôme d’études supérieures d’université), DES (diplôme d’études supérieures), etc. Ces diplômes, sortes de certificat de spécialisation, sont organisés par chaque université. Ils ne présentent pas un caractère national. Au contraire, ils sont créés en fonction des spécialités de l’université et des particularités régionales.
Le Mastère Spécialisé

Le Mastère Spécialisé (MS), créé par la Conférence des grandes écoles (CGE) en 1986, n’est pas un diplôme mais un « label de qualité » décerné par celle-ci selon des critères précis. Son but ? Former des cadres de haut niveau, désireux d’acquérir une spécialisation pointue ou une double compétence. S’édifiant sur des niches d’emploi, un MS peut être créé, puis venir à disparaître quelques années après, s’il ne répond plus à la demande des recruteurs. Ces formations d’une durée d’un an comprenant un stage de 4 mois minimum, sont donc extrêmement vivantes et réactives. Le niveau de recrutement principal est fixé à Bac +5 (écoles d’ingénieurs ou de commerce, masters, master 1 et au moins trois années d’expérience professionnelle, etc.). Les MS relèvent de la responsabilité pédagogique des écoles de management et d’ingénieurs.
Les CPGE, une formation élitiste propre à la France

Les prestigieuses classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) restent la voie royale pour accéder aux « grandes écoles » après deux années d’études. En effet, qu’elles soient scientifiques, commerciales ou littéraires, les grandes écoles recrutent leurs élèves sur concours principalement, après deux ans de classes prépas. Difficiles mais efficaces, les prépas restent très sélectives et occupent une place unique et originale au sein de notre système éducatif. Elles se répartissent en trois catégories :
• Les classes littéraires préparent aux Ecoles normales supérieures, à l’Ecole nationale des Chartes, et aux écoles supérieures de commerce. Elles servent aussi de tremplin pour accéder aux Instituts d’études politiques.
• Les classes économiques et commerciales (avec 3 voies distinctes) préparent aux écoles supérieures de commerce et de management et à certaines options des Ecoles normales supérieures. • Les classes scientifiques (8 filières) conduisent principalement aux différentes écoles d’ingénieurs.
Les écoles post-bac

Toutes les écoles d’ingénieurs et de commerce ne recrutent pas exclusivement après prépa. Le marché est aussi composé d’écoles recrutant après bac pour 3, 4 ou 5 ans d’études. Ces écoles ont l’avantage d’entrer directement dans le vif du sujet. La formation allie formation académique et pratique dès la première année, et le cursus donne une place prépondérante aux expériences internationales et professionnelles. Au terme de la formation, les diplômés se placent tout aussi honorablement sur le marché de l’emploi que leurs homologues issus des écoles post-prépa en choisissant des secteurs d’activité et des fonctions similaires. Certaines écoles ont mis délibérément l’accent sur la spécificité de dispenser un cursus en 3 ans (Bachelor), premier échelon du LMD, pour former des collaborateurs capables de répondre aux attentes des entreprises (notamment les PME) en quête de « middle managers ».
Écoles spécialisées ou de métier

Les écoles dites « de métier » apportent un vernis professionnel dans un secteur d’activité spécifique. Transport et logistique, immobilier, ressources humaines, vente, achat, management, commerce international, tourisme, informatique, communication, journalisme… Ces formations spécialisées, recrutant après bac ou après un diplôme de l’enseignement supérieur (Bac +2/+3 notamment), permettent de « booster » une formation généraliste.
Que désignent les admissions parallèles ?

Les écoles de commerce et d’ingénieurs ouvrent, par voie de concours ou sur titre, leurs portes aux étudiants des universités et des STS. Ainsi, les titulaires de DUT, de BTS, de licence, de master peuvent choisir de poursuivre leurs études par la voie des admissions parallèles, en intégrant la première année d’une grande école après un diplôme de premier cycle, ou la deuxième année après un diplôme de second cycle de l’enseignement supérieur. Les écoles sont friandes d’étudiants aux profils académiques et culturels différents de ceux issus des classes préparatoires et profitent des recrutements parallèles pour enrichir leurs promotions tant sur le plan social que culturel. D’autant que les candidats titulaires de DUT ou de BTS se sont déjà « frottés » aux réalités de l’entreprise à travers leur stage. Ils apportent leur pragmatisme, une autre culture et des méthodes de travail différentes.
http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpg By Karine Darmon. BTS, DUT, OF, professional license, pre-experience Master, research or professional, Specialized Master (MS), MBA ... In terms of titles of diplomas, there is sometimes enough to lose his Latin. The most important terms of the higher education to see a little clearer. More...
26 novembre 2011

In the Global Competition for Students, a Country's Image Matters

http://chronicle.com/img/global-header-logo.gifBy Aisha Labi.Karen Birchard and David Wheeler contributed to this article. Last year when reports about a possible tripling of tuition for British students were making headlines at home in England, they also became news around the world. International students began worrying that steep hikes were in store for them as well. Their concerns intensified when the British government said it was tightening student-visa rules and eliminating the right to work after graduation.
What those students didn't know was that those changes would have little effect on many of them. But in a world where social media move faster than government clarifications, the damage had been done; Britain was gaining a reputation abroad as an unwelcoming place. And the higher-education establishment had to scramble to set the record straight.
Open Doors

As global competition for international students intensifies, reacting swiftly to news coverage as well as to actual changes in government policy has become an essential part of successful international-recruitment. Perceptions, even when flawed, can quickly affect reality, and for leading destination countries, that can translate into lost revenue. Australia, where international student recruitment declined steeply after an immigration crackdown and a reputational black eye from attacks on Indian students, offers the most telling recent example of the speed with which hard-won international reputations can be compromised.
Only now, some three years after the initial attacks that prompted a wave of negative coverage, especially in the Indian press, have the figures begun to rebound. The number of student visas granted by Australia in the nine months ending in September was up 30 percent compared with the same period of time a year earlier. The numbers rose sharply for students from India and China, two countries where Australian recruitment efforts had been stumbling.
Still, many of Australia's universities have fewer international students this year. The most recent quarterly data show 208,079 such students in Australian universities, down nearly 7 percent from the previous year. In August of last year, the government introduced stringent rules that required many students to prove that they had enough cash on hand to pay for their entire course of study.
In response to a great deal of lobbying and an official review of that policy, the government has begun to ease those restrictions. Starting this month, some students will only have to prove they can pay for two years of their education, instead of three, which is the normal duration for an undergraduate degree. The government also says that, beginning next year, it will streamline student-visa processing for many students and ease restrictions on how much students can work, from 20 hours every two weeks to 40 hours.
Changes Pay Off

Even as Australia struggles to regain lost ground in international-student recruitment, others have seized new opportunities. Canada has moved decisively, both at the federal and provincial level, to increase marketing abroad, streamline recruitment efforts, and make the application process easier. The changes are paying off. Canada's public-university system has seen an 11-percent increase in international enrollments over last year, to more than 100,000 students. At many universities, international students comprise at least 10 percent of the student body.
"We're seeing a much greater sophistication now by universities in developing internationalization strategies that combine student mobility, faculty mobility, and research collaboration in a targeted and prioritized way," says Paul Davidson, president of the Association of Universities and Colleges of Canada.
"In the past, universities relied on individual interests. Now there's a much greater sense of a strategic approach."
He says a visit to India earlier this year by a delegation of 15 university presidents has brought about closer ties between India and Canada, with more follow-up to come.
Some of the biggest draws to studying in Canada are that both student and spouse can usually work while the student is enrolled and that there's a good possibility of working after graduation and becoming a citizen. The Canadian government has made it clear it sees today's foreign students as candidates to fill projected skilled-job shortages in its well-performing economy. Britain has taken a very different approach, including students in its efforts to cut overall immigration numbers, despite objections from the university sector. It also eliminated what was known as the "post-study work route," which gave students two years to remain in Britain and seek jobs after finishing their programs.
So far the new hard line does not seem to have deterred foreign students. That may reflect efforts by the government and universities to clarify that the crackdown on the visa process is focused on weeding out bad-actor private colleges. And while a blanket right-to-work route has ended, the government is planning to replace it with more focused options for university graduates. While the most recent official figures are for 2009-10 and thus do not reflect those changes, anecdotal reports suggest that enrollments this fall have continued to climb.
In 2009-10 the number of international students in Britain from outside the European Union rose nearly 12 percent, to more than 280,000. This fall the numbers appear to be continuing to rise, says Joanna Newman, head of the UK Higher Education International and Europe Unit. "We're maintaining our competitive edge in terms of recruiting."
25 novembre 2011

Relations Universités-Entreprises

http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpgPar Brice Ancelin. Comment maintenir et développer ses relations avec les établissements d’enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs et de commerce, universités…)? Comment recruter les jeunes diplômés? Quelle politique mener autour de la taxe d’apprentissage? Autant de questions auxquelles vous trouverez des réponses adaptées, sous forme de conseils, de comptes rendus d’enquêtes, de cas d’entreprises… Au programme: les derniers business games, les politiques d’entreprises en matière de stage, de professionnalisation, de VIE…
Entreprises et étudiants : la difficile rencontre

La dernière étude menée par L’Ifop pour le concours Passerelle en octobre dernier souligne l’impact de la crise sur les politiques de recrutement des entreprises et les choix des étudiants en matière d’orientation.
Pas moins de 55% des recruteurs interrogés par l’Ifop reconnaissent qu’il leur est plus difficile d’anticiper leurs besoins en termes de recrutement, du fait de la crise économique. Une problématique encore plus affirmée dans les entreprises de 100 à 199 salariés (61%) et de 200 à 249 salariés (66%). Conséquence directe de ce manque de visibilité, une grande majorité d’entreprises (69%) affiche une politique de recrutement plus prudente (multiplication des étapes dans le processus, prise de risque moindre dans le choix des profils…). Dans ce contexte, ce sont les profils expérimentés qui tirent le mieux leur épingle du jeu, puisque 70% des sondés reconnaissent favoriser l’embauche de ces profils, devant les jeunes diplômés (59%) et les seniors (56%). Si 59% des sondés favorisent toujours le CDI, le recours au travail temporaire (45%) et aux CDD (44%) demeure néanmoins conséquent. Une tendance qui pourrait s’affirmer sur le long terme, si l’on considère que plus de la moitié de ces mêmes entreprises ne pensent pas retrouver plus de visibilité dans leur politique de recrutement au cours des prochains mois.
Une inquiétude relative

Face à ce constat, une majorité d’étudiants s’avoue plus inquiète que l’année dernière quant à son avenir professionnel et réagit en conséquence: 58% accordent désormais plus d’importance aux débouchés professionnels liés à la formation qu’à leur propre intérêt pour ladite formation (contre 51% en novembre 2010). Ils sont également plus nombreux à repenser leur plan d’études pour s’orienter vers une formation plus professionnalisante (+ 6 points), à privilégier une filière d’études longues, afin de retarder leur arrivée sur le marché du travail (+ 9 points) et à s’orienter vers les carrières de la fonction publique pour garantir leur emploi (+ 5 points). Des résultats qu’il convient néanmoins de relativiser si l’on considère que sur ces trois dernières propositions, une large majorité ne s’y reconnaît pas. Des étudiants qui naviguent donc entre aspiration professionnelle et confrontation à la réalité du marché du travail.
Jeunes diplômés : une génération pas si différente
Les 16e rencontres RH de Deauville organisées le 8 octobre dernier par l’ISC de Paris et Viadeo ont été l’occasion de revenir sur la question des générations et, plus particulièrement, sur celle des jeunes diplômés. Des jeunes diplômés qui ne se révèleraient pas si différents des générations précédentes.

« On parle d’une nouvelle génération, commence Andrés Atenza, directeur de l’ISC de Paris, en ouverture de ces rencontres. Mais n’y a-t-il pas des invariants ? » En réponse, Patrick Lemattre, professeur à HEC, adopte une métaphore toute particulière : « Qu’il soit français, anglais ou japonais, le jardin change tout le temps. Les plantes poussent et évoluent au rythme des saisons et du travail du jardinier. Mais il existe des fondamentaux : la juste proportion, les équilibres, la correspondance des choses, la captation de l’environnement lointain... » Il poursuit : « C’est pareil en entreprise avec les jeunes. Ça bouge sans arrêt. Mais ils ne sont pas très loin d’où nous étions nous-mêmes. » Pour étayer ses propos, le professeur à HEC rappelle les résultats d’une étude européenne sur les aspirations des jeunes des 27 pays membres. Résultat, une large majorité souhaite obtenir un travail, fonder une famille et avoir une maison.
Pour nos deux intervenants, ce n’est donc pas tant la génération qui change, que le contexte dans lequel elle évolue. Environnement (crises, restructurations, mondialisation...), chute du mur de Berlin, Sida, révolution technologique représentent autant de changements accompagnés d’une nouvelle grille de lecture du monde, selon Patrick Lemattre. Autrement dit, « Cette génération fera la même chose que la précédente mais dans un autre contexte », ajoute-t-il.
Quatre comportements professionnels

En ce sens, le professeur à HEC identifie quatre comportements professionnels majeurs chez cette génération. Le projet personnel est flou, incertain. « Dans un contexte quotidiennement changeant, ils adoptent l’attitude du surfeur, image Patrick Lemattre. A l’instant " T ", ils s’adaptent au courant, à la vague, de façon assez instinctive avec les compétences acquises. Leurs maîtres mots sont : liberté, autonomie, indépendance. »
La deuxième attitude concerne les repères d’appartenance. « Les jeunes ne s’engagent plus, ou beaucoup moins, en politique, dans les syndicats, les ordres religieux ou même les ONG, explique Patrick Lemattre. Ils ne croient plus aux grandes structures. Ils sont dans l’affectif, c’est : "jamais sans mon pote ". » Cooptation, proximité, émotion, réseau, clan, tribu sont les mots-clés de cette attitude.
Les processus de choix aussi changent. Ils ont compris que le salarié - et souvent le jeune diplômé – pouvait passer du candidat tant attendu à la variable d’ajustement. Ils deviennent donc méfiants. Ils ne veulent pas opérer de choix et désirent tout, tout de suite, maintenant. « Les mots-clés : le nomadisme, l’expérience et le zapping », note Patrick Lemattre.
Quatrième comportement : la philosophie de vie. Ils ne souhaitent pas tant réussir dans la vie que réussir leur vie. Le long terme n’existe pas. Une seul temps : le présent. Quatre mots : plaisir, jeu, sensibilité et fête.
Une génération motivée

Mais les jeunes diplômés sont-ils pour autant en désaccord, en décalage ou déçu par ce qu’ils trouvent en entreprises ? Au regard de la dernière enquête réalisée par la junior entreprise (JE) de l’ISC Paris, rien n’est moins sûr. Pas moins de 77 % des jeunes diplômés interrogés sont satisfaits de leur emploi actuel, 77 % sont prêts à recommander leur entreprise et 75 % estiment que la promesse employeur qui leur a été faite avant embauche a été tenue. Ce qui nourrit cette satisfaction ? L’autonomie et le niveau de responsabilité, les avantages proposés, l’intérêt du travail, répondent les auteurs de l’enquête.
Une génération qui se veut aussi motivée. Pour 27 % des sondés, leur motivation est en hausse. Et pour 30 % d’entre eux, elle est stable. Pas moins de 90 % d’entre eux se disent également impliqués. Tout irait-il alors pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Pas exactement. Dans leur enquête, les membres de la JE relèvent des points de vigilance. Ce qui motive le plus ces jeunes diplômés en poste, c’est le développement personnel. Et c’est aussi là que leur niveau de satisfaction diminue : 51 % sont satisfaits de leur évolution de carrière, 50 % sont du mode de management, 44 % des formations proposées, 36 % de leur gestion de carrière... « Pour fidéliser cette génération, les entreprises devront travailler sur la gestion de carrière, la formation, le management et les services », concluent les membres de la JE.
Prendre une longueur d’avance

Un point de vue que partage Patrick Lemattre. Il appuie : « Pour les attirer, les intégrer et les fidéliser, les entreprises doivent travailler sur l’apprentissage et la mobilité. Ils viennent pour acquérir une compétence. C’est leur passeport dans la durée. » Affective, cette génération attend aussi d’être accueillie dans l’entreprise. « Il faut réfléchir à la notion d’appartenance, revenir à la notion de tribu, note Patrick Lemattre. C’est aussi en travaillant sur l’affectif que vous pourrez introduire la notion de règles », soutient-il. Spirituelle, à la recherche de sens, cette génération se révèle particulièrement sensible « aux projets qui adopteront une vision collective et qui leur proposeront une responsabilité individuelle », poursuit le professeur à HEC.
En résumé, les entreprises qui prendront une longueur d’avance dans la guerre des talents seront celles qui sauront « faire stable avec du mobile, construire collectif avec de l’individuel ou encore faire partager un futur avec de l’instantanéité », reprend Patrick Lemattre.
Mais ce n’est pas tout. C’est génération veut également du fun. « On ne rit plus assez en entreprise, on ne sait plus fêter l’événement, la réussite, relève Patrick Lemattre. Fêter une réussite, ça peut se traduire simplement par une pizza partagée avec le supérieur et l’équipe. Le fun pourrait bien être la variable de différenciation dans le choix d’une entreprise. »
http://www.amge-jobs.com/wp-content/uploads/2010/06/logoFocusRH.jpg Brice Ancelin. Jak utrzymać i rozwijać relacje z instytucjami szkolnictwa wyższego (szkoły inżynierii i biznesu, uniwersytety...) Jak rekrutację młodych absolwentów? Co prowadzić polityki na całym praktyki podatkowe? Tak wiele pytań, które można znaleźć odpowiednie rozwiązania w postaci porady, raporty z dochodzeń, sprawa firmy... Program zawiera najnowsze gry biznesowe, polityki firmy w zakresie szkoleń, profesjonalizacja ŻYCIE. Więcej...
25 novembre 2011

Fongecif Lorraine: Guide de la formation professionnelle

http://www.spider-fr.com/vignette.php?url=http://www.fongecif-lorraine.org/&width=320Guide de la formation professionnelle
Votre avenir professionnel mérite réflexion…

Ce document est le premier “Guide de la Formation Professionnelle” réalisé par le FONGECIF LORRAINE. Il vise deux objectifs:
1 - Vous présenter l’essentiel des dispositifs existants.
2 - Vous familiariser avec notre organisme.
La loi du 4 mai 2004, reprenant l’accord national interprofessionnel du 5 décembre 2003, indique dans son article premier : “La formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation nationale”. D'où la mission confiée aux FONGECIF. Chaque salarié souhaitant faire évoluer sa vie professionnelle peut s’adresser au FONGECIF pour obtenir:
- une aide à la réflexion,
- une information sur les dispositifs de formation, de validation des acquis de l’expérience et de bilan de compétences, etc.,
- un appui pour l’élaboration de son projet.
Les conseillers du FONGECIF LORRAINE vous reçoivent dans différents points d’accueil. Si vous êtes dans cette démarche d’évolution professionnelle, ils peuvent répondre immédiatement à vos questions et vous accompagner dans la construction de votre projet.
Le FONGECIF LORRAINE met à votre disposition un numéro vert et un site Internet. Pour nous contacter: • Tél. 03 83 30 82 80. E-mail : info@fongecif-lorraine.org • www.fongecif-lorraine.org.
Devenez acteur de votre projet

Vous êtes salarié (en CDD ou en CDI) ou ancien salarié (en CDD), les conseillers du FONGECIF Lorraine sont à votre disposition.
pour quoi ?
• Vous avez un projet professionnel, vous souhaitez savoir comment le réaliser.
• Vous souhaitez obtenir des informations sur les métiers, les formations, l’environnement économique.
• Vous souhaitez une aide à l’orientation professionnelle.
• Vous vous posez des questions concernant votre parcours professionnel, vous n’avez pas de diplôme, vous envisagez de vous qualifier davantage, de changer d’emploi, de vous réorienter…
QU AND ?
• Vous pouvez contacter le FONGECIF Lorraine à tout moment, avec ou sans projet précis.
comment ?
• Vous pouvez rencontrer un conseiller en entretien individuel, personnalisé et confidentiel.
• Vous pouvez aussi participer à des réunions collectives à thème.
avec qui ?
Un conseiller du FONGECIF Lorraine qui:
• vous aide en fonction de votre demande et de vos besoins,
• vous aide à identifier les lieux d’information,
• vous propose une écoute, une aide et un accompagnement dans la mise en oeuvre de votre projet.
où ?
• Dans les lieux d’accueil de la région Lorraine.
Principaux dispositifs existants

Ce n’est pas un entretien d’évaluation, mais un échange entre le salarié et son supérieur hiérarchique. Dans ce face à face, le salarié trouve l’occasion de parler de ses aptitudes et de ses souhaits d’évolution. Il peut faire le point sur ses réalisations et ses perspectives professionnelles, sur les actions de formation déjà réalisées et d’autres pouvant être engagées, en tenant compte des besoins de l’entreprise.
C’est également le moment de parler de l’utilisation du DIF ou d’autres dispositifs comme le bilan de compétences, la validation des acquis de l’expérience, la période de professionnalisation, etc. L’entretien professionnel a lieu au moins tous les deux ans.
Plan de formation de l'entreprise

Le plan de formation est à l’initiative de l’employeur, il relève de son pouvoir et constitue un outil essentiel de gestion au service des objectifs stratégiques de l’entreprise. Toutefois, les salariés peuvent solliciter la prise en charge d’une action individuelle de formation. Ce plan est établi chaque année et les instances représentatives du personnel doivent être consultées. L’entreprise doit lui consacrer une part de sa masse salariale. Elle peut la gérer en interne ou la verser à un OPCA (organisme paritaire collecteur agréé).
Droit Individuel à la Formation (DIF)

Depuis 2004, les salariés bénéficient d’un crédit de 20 heures de formation par an, cumulable sur six ans, soit 120 heures maximum. Le salarié peut suivre la formation de son choix, pendant ou en dehors du temps de travail. S’il obtient l’accord de son employeur, et selon le cas, l’entreprise maintiendra son salaire ou lui versera une allocation de formation égale à 50% de la rémunération nette, et pourra prendre en charge les frais de formation. Le DIF permet d’entretenir ou d’améliorer ses connaissances, d’obtenir une qualification, d’effectuer un bilan de compétences ou de valider ses acquis. Le salarié organise son DIF en fonction de ses besoins ou de ses souhaits. Comme il lui faudra l’accord de son employeur, il augmentera ses chances en conciliant objectifs de carrière et besoins de l’entreprise.
Période de professionnalisation

Elle vise à favoriser le maintien dans l’emploi ou la conversion de salariés en CDI ayant des qualifications insuffisantes au regard de l’évolution des technologies et de l’organisation du travail dans leur entreprise, grâce à des périodes de formation. La branche professionnelle dont relève l’entreprise définit les salariés prioritaires. En tout état de cause, peuvent en bénéficier les salariés:
• ayant vingt ans d’activité professionnelle ou étant âgés d’au moins 45 ans et justifiant d’un an d’ancienneté dans l’entreprise,
• envisageant la création ou la reprise d’une entreprise,
• reprenant une activité après un congé maternité ou un congé parental,
• souffrant d’un handicap.
Contrat de professionnalisation

Ce dispositif vise l’insertion ou la réinsertion des demandeurs d’emploi et des jeunes de moins de 26 ans en leur fournissant une qualification professionnelle reconnue. Basé sur le principe de l’alternance, le contrat de professionnalisation associe des périodes de travail en entreprise d’accueil et des périodes de formation théorique en centre de formation.
Bilan de Compétences (BC)

Lorsqu’un salarié souhaite effectuer un changement dans sa vie professionnelle ou simplement faire le point sur son parcours, il a la possibilité de réaliser un bilan de compétences. Ce dernier a pour objet de lui permettre, avec l’aide d’un conseiller, d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles ainsi que ses aptitudes et ses motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation. Le salarié doit cependant prendre une part active dans les démarches à effectuer et les choix à faire.
Congé Individuel de Formation (CIF)

Changer de métier, évoluer vers d’autres responsabilités, acquérir une qualification supérieure, les raisons pour s’orienter vers un CIF sont multiples. Lorsqu’un salarié (en CDI ou en CDD) engage une démarche d’évolution professionnelle, il doit parfois suivre une formation pour faire aboutir son projet. Le CIF peut alors répondre à cette demande mais cela implique une recherche d’informations et un certain nombre d’actions de la part du salarié. Dans tous les cas, une réelle réflexion doit être menée sur les objectifs visés, les investissements personnels nécessaires, les besoins du marché du travail, etc.
Validation des Acquis de l'Expérience (VAE)
Votre expérience peut valoir un diplôme.

Elle permet d’acquérir, en totalité ou en partie, un diplôme ou un titre de l'enseignement professionnel ou un CQP sans nécessairement suivre une formation. La VAE part du principe que les compétences acquises au travail ou dans des activités associatives, sportives ou syndicales ont une valeur équivalente aux connaissances acquises durant les études. Pour s’engager dans une VAE, il faut pouvoir justifier de trois années d'activité en lien avec la certification recherchée. Sachez aussi que la VAP (Validation des Acquis Professionnels) permet de suivre un cursus de l’enseignement supérieur, sans posséder le diplôme normalement requis à l’entrée.
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Guide de la formation professionnelle du FONGECIF LORRAINE.
http://www.spider-fr.com/vignette.php?url=http://www.fongecif-lorraine.org/&width=320 Guide Professional Education
Teie karjäär on väärt mõtlemist ...

See on esimene "Guide to Professional Training" läbi FONGECIF Lorraine.
Sellel on kaks eesmärki:
1 - Sul on kõige olemasoleva seadmeid.

2 - Olete juba tuttav meie organisatsioon.

Õiguse 4. mai 2004, võttes riigi kutsealadevahelise kokkuleppe 5. detsember 2003 täpsustab oma esimene artikkel: "Kutseõpe kogu elu jooksul on riigi kohustus."
Seega usaldatud missioonile FONGECIF. Iga töötaja, kes soovivad muuta oma tööelu võib pöörduda jaoks FONGECIF:
- Abi mõtlemist,

- Teave õppeseadmeid, valideerimist omandatud kogemuste ja oskuste hindamise, jne.,

- Arengu toetamine projekti
. Velle...
25 novembre 2011

Les éléments les plus regardés sur un CV

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesQui ne s’est jamais interrogé sur la bonne hiérarchie à adopter sur son curriculum vitae ? Qui ne s’est demandé au moins une fois quels éléments faut-il mettre en avant pour attirer l’attention des entreprises ou des cabinets de recrutement ?

S’il n’existe pas réponse exacte à ces interrogations, le cabinet Robert Half vient de sortir une enquête européenne sur les éléments que les recruteurs regardent en priorité, après avoir consulté quelque 2187 managers du "Vieux Continent" en charge du recrutement.
Il apparaît ainsi qu'en France, l'expérience professionnelle (42%), puis les qualifications professionnelles (21 %) et les compétences techniques (14%) sont examinées en priorité par les recruteurs. "Il semblerait que les recruteurs en entreprises en France et en Europe sont plutôt sensibilisés à la non-discrimination. Ils sont fort peu nombreux à regarder en priorité dans un CV la photo du candidat et les renseignements personnels, qui ne doivent pas être pris en compte dans un processus de recrutement", explique Olivier Gélis, directeur général de Robert Helf International France. Ils sont tout de même 6% à consulter en premier lieu les renseignements personnels (âge, situation familiale, adresse, loisirs…), et 3% commencent par regarder... la photo !
La situation en Europe

Chez nos voisins européens, nous retrouvons cette même hiérarchie en Italie. Mais, de l'autre côté des Alpes, 8% des recruteurs observent également en premier lieu le parcours scolaire et universitaire du candidat, qui se glisse au quatrième rang des éléments regardés en priorité. Outre-Rhin, les recruteurs germaniques regardent les qualifications professionnelles et les compétences techniques en premier (25% chacun), puis l’expérience professionnelle (23%).
A noter que le pays européen où l’on regarde le plus les renseignements personnels est en Autriche, avec 11% des recruteurs, tandis que 8% regardent en priorité la photo du candidat, et 3% observent le profil sur les réseaux sociaux.
Enfin, ce sont les managers luxembourgeois qui sont les plus nombreux à "ausculter" en premier lieu les compétences linguistiques dans un CV, à hauteur de 8%, tandis qu’aucun d’entre eux ne consulte le lien vers un profil sur un réseau social professionnel.
GREP HR Schools-site relationships BusinessesWho has not wondered about the proper hierarchy to take on his resume? Who has not asked at least once what items need to be put forward for the attention of companies or recruitment agencies?
If there is no exact answer to these questions, the firm Robert Half has released a European survey on elements that recruiters look primarily after consulting some 2187 managers of the "Old Continent" in charge of recruitment
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25 novembre 2011

Forum Emploi 45+

http://www.citedesmetiers.fr/skins/cdm/images/logo_rouge_internet.gifFORUM EMPLOI 45+, les 6 & 7 décembre 2011 à la Cité des Métiers, 4, rue des Consuls - 13002 Marseille.
Faites rebondir votre expérience !
Pour la 5ème année consécutive, la Cité des Métiers organise un Forum pour l’Emploi des + de 45 ans les 6 & 7 décembre prochains, dans ses locaux marseillais.
Ce forum a pour but de mettre en relation des Entreprises sensibilisées à l’embauche des seniors avec des demandeurs d’emploi expérimentés, ayant plus de 45 ans.
Plus d'info sur l'emploi des + de 45 ans sur travaillerapres45ans.fr.
AU PROGRAMME :
    Mardi 6 décembre - 9h/12h et 14h/18h

    STANDS D’INFORMATION
    Rencontrez et échangez avec les professionnels de l’accompagnement des personnes de plus de 45 ans sur:
    - la formation,
    - l’orientation,
    - l’emploi,
    - la création & la reprise d’activité. Cliquez ici pour voir la liste des professionnels.
    Mercredi 7 décembre - 9h/13h et 14h/16h30
    ENTREPRISES QUI RECRUTENT

    Plus de 20 entreprises « grands comptes » sont présentes et prêtes à vous recruter...
    N’oubliez pas vos CV ! Cliquez ici pour voir la liste des recruteurs.
http://www.citedesmetiers.fr/skins/cdm/images/logo_rouge_internet.gif FORUM PRACA 45 +, 6 i 7 grudnia 2011 r. Cité des métiers, 4 Rue des Consuls - 13002 Marsylia.
Bounce swoje doświadczenia!

Już piąty rok z rzędu, miasto Handlu zorganizował forum na rzecz zatrudnienia 45 + 6 i 7 grudnia przyszłego roku w jego siedzibie w Marsylii.

To forum ma na celu połączenie firm uświadomienie przedsiębiorcom zatrudniania starszych osób poszukujących pracy z doświadczonymi, z ponad 45 lat.

Więcej informacji na temat wykorzystania ponad 45 lat travaillerapres45ans.fr
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25 novembre 2011

Les effectifs d’étudiants de 2010 à 2020

Note 1114Trois nouvelles notes d’information sont consacrées aux effectifs d’étudiants et disponibles sur le site du MESR. La première constate une continuité dans l’augmentation des effectifs dans l’enseignement supérieur en 2010 (+0,2%). La deuxième note détaille les effectifs d’étudiants inscrits à l’université en 2010-2011. La troisième note établit des projections pour les rentrées 2011 à 2020. A la rentrée 2011, les effectifs devraient augmenter de 1,7% dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Entre 2010 et 2020, ils pourraient connaître une hausse d’environ 10%.
Les effectifs d'étudiants dans le supérieur en 2010: l'augmentation se poursuit. Note d'Information n° 11.14 novembre 2011.

Les étudiants dans l'enseignement supérieur en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer n'ont jamais été aussi nombreux: 2 318 700 à la rentrée 2010. Leur nombre a légèrement progressé (+0,2%), après la hausse particulièrement marquée de 2009 (+3,6%). L'augmentation des effectifs demeure particulièrement élevée pour les écoles de commerce reconnues à diplôme visé. En  revanche, contrairement aux dernières années, les effectifs diminuent pour les instituts universitaires de technologie et pour les classes préparatoires. L'enseignement privé se renforce encore et représente plus d'un  étudiant sur six. Les femmes demeurent plus souvent diplômées de l'enseignement supérieur que les hommes. Le nombre d'étudiants étrangers progresse (+2,3%), alors que celui des étudiants français  diminue (-0,1%): les étudiants étrangers représentent 12,3% des étudiants. La forte progression des Chinois s'interrompt:  elle n'est plus que de 0,2%. Moins de la moitié des académies gagne des étudiants.
De plus en plus d’étudiants étrangers en France

Le nombre d’étudiants étrangers augmente de 2,3% (+6500 étudiants) pour atteindre 284700 en 2010, alors que celui des étudiants français diminue de 0,1% (- 1800 étudiants). Au total, la part des étudiants étrangers augmente de 0,3 point pour atteindre 12,3% des étudiants. Ils n’ont jamais été aussi nombreux. En dix ans, leur nombre s’est fortement accru (+110600 étudiants, soit +63,5%). Leur population est moins féminisée que celle des étudiants français: 51,5%, contre 54,1%.
Toutefois, la féminisation est importante pour les Pays de l’Est: la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie, la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie et la Slovaquie ont plus de trois quarts d’étudiantes. C’est également le cas pour la Finlande, Chypre et quelques pays asiatiques (République populaire démocratique de Corée, Taïwan, Kirghizistan, République de Corée et Japon). Elles représentent moins d’un tiers des étudiants d’Irak, d’Afghanistan, de Syrie, d’Inde, de Libye, de Guinée, du Tchad, d’Arabie Saoudite, du Pakistan et de Mauritanie. Par ailleurs, les étudiants étrangers vont moins souvent dans un établissement privé (10,8%) que les étudiants français (18,6%).
Les étudiants inscrits dans les universités publiques françaises en 2010-2011. Note d'Information n° 11.15 novembre 2011.

En 2010-2011, 1 440 000 étudiants sont inscrits dans les universités françaises (y compris les universités d'outre-mer). Le  nombre de nouveaux bacheliers s'inscrivant à l'université augmente dans les filières générales (+ 0,9%). Ils se dirigent  davantage vers les filières de sciences et techniques des activités physiques et sportives (S.T.A.P.S.), sciences et lettres. En  revanche, ils sont moins nombreux à se diriger vers les filières de droit et d'économie. Dans les disciplines de santé, dont la  première année commune aux études de santé a été nouvellement mise en place à la rentrée 2010, le nombre de nouveaux  bacheliers est en baisse de 4,1%. Les doctorants sont moins nombreux à la rentrée 2010 qu'en 2009 et le nombre d'étudiants  en cursus master stagne.
En I.U.T., les effectifs baissent de 1,4%. Ils s'étaient stabilisés l'an dernier après trois années de hausse. Les étudiants  étrangers à l'université sont plus nombreux que les années précédentes et leur part atteint 15,2%. En cursus doctorat, ils représentent 41,3% de la population étudiante.
La part des étudiants étrangers toujours en hausse

En 2010-2011, le nombre total d’étudiants étrangers inscrits à l’université augmente de 1,6%; ils sont désormais 218 000. En cursus licence, leurs effectifs augmentent de 2,6%, confirmant la reprise à la hausse de l’année 2009-2010. Ils augmentent également en cursus master (+1,1%) mais diminuent en cursus doctorat (-0,5%). La part des étudiants étrangers atteint cette année 15,2 % dans les universités contre 14,9% en 2009-2010 (IUFM compris). Dans le cursus doctorat, elle
atteint 41,3%.
Les étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat, qui représentent 80 % des étudiants étrangers, sont également plus nombreux qu’à la rentrée précédente (+ 2,1%), après une hausse de 4,5% l’an dernier. Cette hausse est observée dans les trois cursus, bien qu’elle ne soit que de 0,5% en cursus doctorat. Ils représentent ainsi 12,1% de la population étudiante globale et 36,4% en cursus doctorat. Ce sont des étudiants n’ayant pas suivi une scolarité classique dans le système secondaire français. Ils viennent suivre des études supérieures en France après une scolarité dans leur pays d’origine, validée par une équivalence du baccalauréat qui leur permet de s’inscrire à l’université.
La hausse globale des étudiants étrangers non titulaires d’un baccalauréat masque des disparités selon les disciplines. Les hausses sont plus importantes en sciences fondamentales, en droit et en langues, alors que l’on constate des baisses en lettres et en disciplines de santé. Les étudiants africains représentent près d’un étudiant étranger sur deux. Ils se dirigent davantage vers les disciplines scientifiques et sportives (31,1% contre 25% pour la population étrangère tous continents confondus) ou économiques (24,0% contre 21%) que littéraires (19,0% contre 30,2%). Parmi les étudiants africains, 75,9% sont des non-bacheliers. Les étudiants européens représentent 22,9% des étudiants étrangers. Parmi eux, les étudiants allemands sont les plus représentés (12,5% des européens), suivis des étudiants italiens (11,2%), roumains (7,6%), espagnols (7,6%) et russes (7,4%). Près de quatre étudiants européens sur cinq sont originaires de l’Union européenne. Les étudiants asiatiques représentent 21,8% des étudiants étrangers, et les étudiants américains 8,4%.
Les étudiants marocains sont les plus nombreux (21600), devant les Chinois (20800) et les Algériens (20600). Le nombre d’étudiants marocains est en baisse (-1,0% par rapport à 2009-2010), tout comme celui des étudiants chinois (-1,3% par rapport à 2009-2010 après +4,4% en 2009-2010). Les effectifs des étudiants algériens sont en hausse de 5,0%.
Projections des effectifs dans l'enseignement supérieur pour les entrées de 2011 à 2020. Note d'Information n° 11.16 novembre 2011.
À la rentrée 2011, selon les projections effectuées à partir des résultats provisoires au baccalauréat et des choix d'orientation observés les années précédentes, les effectifs étudiants augmenteraient de 1,7% dans l'ensemble de l'enseignement supérieur. Les flux d'entrée dans le supérieur seraient plus importants suite à l'augmentation du nombre de bacheliers lors de la session 2011 et la plus grande propension des bacheliers généraux et technologiques à poursuivre leurs études à l'université.
À l'horizon 2020, les nombres de bacheliers généraux et technologiques augmenteraient de 2,3% par rapport à 2010. La réforme du baccalauréat professionnel en trois ans, mise en place depuis la rentrée 2009, serait susceptible de provoquer une forte croissance du nombre de bacheliers professionnels (+ 70000). Suite à cet afflux de bacheliers, si les tendances en termes d'orientation et de poursuite d'études se prolongeaient, les effectifs étudiants augmenteraient de 10,1% à l'université entre 2010 et 2020, 1,2 % en IUT et 7,4 % en CPGE. Les bacheliers professionnels poursuivant surtout en S.T.S., les effectifs de cette filière augmenteraient de 6,8% entre 2010 et 2020.

Pange tähele 1114Kolm uut püksikud on pühendatud üliõpilaste inauguratsioon ja saadaval MESR. Esimene leiab järjepidevuse suurenenud kõrgkoolides aastal 2010 (0,2%). Teise märkusega andmed õpilaste arvu õpib ülikoolis aastatel 2010-2011. Kolmas märkus teeb prognoosid tulud 2011 kuni 2020. Septembris 2011, number peaks suurenema 1,7% kogu kõrghariduse. Aastatel 2010 ja 2020, siis võib tõusta umbes 10%. Velle...

25 novembre 2011

L’insertion professionnelle sous l’angle des entreprises

http://www.eua.be/Libraries/Country_Workshop_France_2010/AMUE_LogoCouleurGrand.sflb.ashxL’orientation et l’insertion professionnelle sont aujourd’hui des réalités dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Des processus novateurs et efficaces voient le jour, des partenariats avec les entreprises se multiplient, les enseignants chercheurs et les étudiants se mobilisent.
Le 17 janvier prochain, le séminaire « L’insertion professionnelle sous l’angle des entreprises », constituera le second opus du « Club Insertion pro » mis en place par l’Amue.
Centré sur les initiatives portées par les entreprises à destination des universités, la journée sera structurée autour de témoignages d’actions concrètes en établissement le matin et d’ateliers réunissant les acteurs de l’insertion intra et extra universitaires l’après-midi.
D’autres thématiques sont à suivre: les expériences européennes, les initiatives des associations étudiantes, et enfin les moyens mis en œuvre avec et par les enseignants, dans le cadre de l’insertion professionnelle toujours.
Cet évènement s’adresse plus particulièrement aux présidents, aux directeurs généraux des services, vice-présidents de CEVU, vice-présidents ou chargés de mission pour l'insertion professionnelle, directeurs ou responsables de SUIO, de BAIP ou de plateformes, aux directeurs de service de formation continue, aux responsables de DEVE ou de service de scolarité et plus généralement à tous les professionnels concernés par l'insertion professionnelle des étudiants. Date limite d'inscription: 06/01/2012. Adresse de l'événement: Amue 103 boulevard Saint - Michel 75005 Paris.
http://www.eua.be/Libraries/Country_Workshop_France_2010/AMUE_LogoCouleurGrand.sflb.ashx The orientation and professional integration are now realities in higher education and research. Innovative and efficient processes are emerging, partnerships with business are increasing, teachers, researchers and students are mobilizing.
On 17 January, the seminar "The professional integration in terms of business" will be the second installment of the "Club Insertion pro" set up by the AMUE
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25 novembre 2011

Programme EFTLV (éducation et de la formation tout au long de la vie)

Bulletin officielAppel à propositions relatif au programme d’action dans le domaine de l’éducation et de la formation tout au long de la vie - Programme EFTLV (2007-2013) - année scolaire et universitaire 2012-2013.


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie, chancelières et chanceliers des universités; aux présidentes et présidents d’université; aux directrices et directeurs des établissements d’enseignement supérieur; aux responsables des services des relations internationales des établissements d’enseignement supérieur; aux coordonnatrices et coordonnateurs académiques de la formation continue universitaire; aux inspectrices générales et inspecteurs généraux de l’éducation nationale; aux inspectrices générales et inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche; aux secrétaires générales et secrétaires généraux des universités; aux vice-présidentes et vice-présidents de la recherche; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale de l’enseignement technique et de l’enseignement général; aux délégué(e)s académiques à l’enseignement technique; aux délégué(e)s académiques à la formation continue; aux chefs des services académiques d’information et d’orientation; aux délégué(e)s académiques aux relations européennes et internationales et à la coopération; aux chefs d’établissement; aux directrices et directeurs d’école; aux enseignant(e)s; aux conseillères et conseillers d’orientation

Le conseil et l'accompagnement nécessaires au montage et à la réalisation de projets européens peuvent être trouvés auprès des DAREIC des académies : http://www.education.gouv.fr/cid1013/un-relais-dans-les-academies-les-dareic.html
Présentation générale
Le programme européen d'action dans le domaine de l'éducation et de la formation tout au long de la vie ou programme EFTLV est l'instrument privilégié dont l'Europe s'est dotée en 2007 pour favoriser l'avènement d'une société de la connaissance offrant un terrain favorable au développement économique durable, à la création d'emplois plus nombreux et plus qualifiés, et à la cohésion sociale, en particulier grâce aux échanges, à la coopération et à la mobilité. Par l'éventail des actions qu'il propose, le programme EFTLV offre aux personnels, aux établissements et aux académies la possibilité d'entreprendre des projets européens qui enrichiront leur activité pédagogique quotidienne, toutes disciplines confondues, contribueront à l'élaboration de stratégies locales ou nationales d'éducation et de formation tout au long de la vie et orienteront résolument notre système éducatif vers les échanges européens et internationaux, comme il y est incité par des textes réglementaires récents:
-
La circulaire ministérielle n° 2009-172 du 24 novembre 2009 (B.O.EN n°44 du 26 novembre 2009) définit précisément les éléments constitutifs de la politique d'ouverture et de mobilité que les académies doivent mettre en œuvre, chacune d'elles étant appelée à élaborer une stratégie et un plan d'action pour développer la dimension européenne et internationale et conduire une véritable politique de coopération internationale basée, notamment, sur la mobilité de l'ensemble des acteurs et l'ouverture des établissements vers l'étranger.
- Le code de l'éducation, dans son article D. 421-2-1, illustre la nouvelle impulsion donnée aux échanges européens et internationaux dans le cadre de la réforme du lycée qui a fait de l'apprentissage des langues une de ses priorités (cf. circulaire n° 2010-008 du 29 janvier 2010 sur les langues vivantes au lycée d'enseignement général et technologique parue au B.O.EN spécial n° 1 du 4 février2010). Le double objectif assigné à ce volet de la réforme est que chaque lycéen maîtrise deux langues vivantes à la fin de sa scolarité et que chaque lycée noue un partenariat pérenne avec un établissement scolaire étranger autour d'une véritable coopération éducative.
- Les circulaires ministérielles n° 2011-116 et 117 du 3 août 2011 (B.O.EN n° 30 du 25 août 2011) donnent un cadre à la mobilité européenne et internationale au collège et au lycée. Elles précisent les modalités de mise en œuvre des actions de mobilité en Europe et dans le monde et d'organisation des sorties et des voyages scolaires. Leur publication obéit à la nécessité de faire de la mobilité « une réalité » et donc d'accompagner l'impulsion donnée à l'ouverture du système éducatif français au contexte européen et international et à l'apprentissage des langues vivantes.
S'agissant de l'espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche (EEESR), pour lequel les universités se sont vu confier une nouvelle mission de service public par la loi « Libertés et responsabilités des universités » (LRU) du 10 août 2007, la participation pleine et entière de la France à sa construction constitue une priorité essentielle pour contribuer de manière décisive à la lisibilité, à la qualité et à l'attractivité de notre système et de nos formations d'enseignement supérieur. Aussi est-il recommandé que les établissements d'enseignement supérieur, sous tutelle du MESR, s'attachent à inscrire, dans leurs contrats quinquennaux, les projets européens qu'ils prévoient de porter, au titre de leur politique européenne et internationale, et en particulier, contribuent activement à concrétiser l'objectif majeur que les ministres européens de l'enseignement supérieur, réunis à Louvain en avril 2009, ont fixé pour la mobilité étudiante à l'horizon 2020: au moins 20 % des diplômés de l'EEES devront alors avoir bénéficié d'une période d'études ou de formation à l'étranger.
L'apprentissage des langues, la mobilité physique ou virtuelle des élèves, des étudiants, des enseignants et des personnels, les échanges et les projets pédagogiques menés entre classes de différents pays, le développement de l'esprit d'initiative et d'entreprise et des liens avec le monde du travail, l'expérimentation et la diffusion de pratiques et de services pédagogiques tirant parti de la technologie et des ressources numériques, la mise en place de nouveaux modes d'organisation des systèmes éducatifs, et la transparence et la reconnaissance des compétences et des qualifications sont quelques-uns des défis que doivent relever les systèmes d'éducation et de formation européens. L'efficacité de leur contribution à la lutte contre le décrochage scolaire et à l'augmentation du nombre de diplômés de l'enseignement supérieur ou assimilés -ces deux objectifs guideront l'action de l'Union européenne dans le domaine de l'éducation jusqu'en 2020- repose, notamment, sur la réussite du programme EFTLV.
La participation de notre pays à ce programme a été dynamisée par la présidence française du Conseil (second semestre de l'année 2008). En effet, c'est sous la présidence de la France que la mobilité a été placée au premier rang des priorités européennes grâce à l'adoption, en novembre 2008, de conclusions concernant la mobilité des jeunes selon lesquelles « chaque jeune devrait avoir la possibilité de prendre part à une forme de mobilité, et ce, pendant son parcours d'étude ou de formation, ou dans le cadre d'activités de volontariat ».
En mai 2009, dans ses conclusions relatives au cadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation, le Conseil a confirmé la priorité donnée à la mobilité en en faisant un objectif majeur pour les dix prochaines années,  « les périodes de formation à l'étranger - tant en Europe que dans le reste du monde - » étant appelées à devenir « la règle et non l'exception ». La mobilité transnationale à des fins de formation, puissant facteur de développement des compétences clés, de lutte contre le chômage et de « croissance intelligente, durable et inclusive », est un concept moteur de l'action européenne, comme le montre l'initiative phare « Jeunesse en mouvement » présentée par la Commission européenne le 15 septembre 2010. Cette initiative prévoit, notamment, d'étendre et de renforcer les programmes et les initiatives de l'Union -en lien avec les moyens d'action nationaux et régionaux- en faveur de la mobilité afin que, d'ici à 2020, tous les jeunes se voient offrir la possibilité de réaliser une partie de leurs études à l'étranger, y compris en milieu professionnel.
En confirmant son intérêt croissant pour le programme EFTLV au cours des deux années qui viennent, la France non seulement continuera d'agir avec détermination en faveur de la  réalisation d'un espace européen de l'éducation et de la formation tout au long de la vie pour le plus grand bénéfice de ses citoyens et des citoyens européens, mais encore elle n'en sera que plus légitime pour contribuer à définir, avec ses partenaires européens, le futur cadre légal de ce programme pour la période 2014-2020.

1. Caractéristiques du programme
1.1  Une structure unique intégrant toutes les activités

 

Les programmes communautaires d'éducation et de formation sont parties intégrantes, depuis 2007, du Pogramme d'action dans le domaine de l'éducation et de la formation tout au long de la vie (programme EFTLV) auquel ont accès les 27 États membres de l'Union européenne, les pays de l'EEE/AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse), les pays candidats ou potentiellement candidats (Turquie et Croatie, mais aussi, en principe dès 2012, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, l'Albanie et la Serbie) et, sous certaines conditions restrictives, les pays tiers ne participant pas déjà au programme.
Ce programme comporte plusieurs sous-programmes:
Quatre programmes sectoriels :
- Comenius pour l'enseignement scolaire qui concerne les établissements du premier degré et du second degré général, technologique ou professionnel ;
- Leonardo da Vinci pour l'enseignement et la formation professionnels (hors enseignement supérieur) ;
- Erasmus pour l'enseignement supérieur (y compris les stages en entreprise dans un pays européen) ;
- Grundtvig pour l'éducation et la formation des adultes.
À noter :
- Des visites préparatoires (actions préparatoires à la mise en œuvre des projets relevant des actions décentralisées) sont possibles dans le cadre de chacun de ces programmes sectoriels.
- Lancée en 2010, l'action Comenius de mobilité individuelle des élèves est étendue en 2012 à tous les pays participant au programme EFTLV, à l'exception de l'Allemagne, de Chypre, de l'Irlande et du Royaume-Uni.
Un programme transversal doté de quatre activités clés : la coopération et l'innovation politiques, la promotion de l'apprentissage des langues et de la diversité linguistique, la promotion des technologies de l'information et de la communication, la diffusion et l'exploitation des résultats des projets et des actions financés par l'Union européenne.
À noter :
- Les visites d'étude pour l'éducation et la formation professionnelle font partie de l'activité clé n°1 du programme transversal.
- Depuis 2011, une nouvelle action est proposée, dans le cadre de l'activité clé n°1, pour soutenir l'élaboration et la mise en œuvre de politiques innovantes d'éducation et de formation tout au long de la vie aux niveaux national, régional et local, notamment dans le domaine de l'accessibilité à des services d'information et d'orientation de qualité : les réseaux de responsables de l'éducation et de la formation professionnelle.
Le programme Jean Monnet  pour les projets unilatéraux et nationaux ainsi que pour les projets et réseaux multilatéraux au service de l'intégration européenne.
Ces programmes comportent, en général, des actions de deux types :
- « décentralisées » : elles sont gérées, sur le plan national, par l'agence Europe éducation formation France, dite agence 2E2F (voir point 1.2 ci-après), qui reçoit, pour ce faire, des fonds alloués par la Commission européenne; elles absorbent plus de 80 % du budget total du programme et se déclinent, principalement, en projets de mobilité, partenariats, visites d'étude et projets de transfert de l'innovation ;
- « centralisées » : elles sont gérées par l'agence exécutive européenne Éducation, audiovisuel et culture (Bruxelles) pour le compte de la Commission européenne et se déclinent, principalement, en projets multilatéraux, réseaux et projets de développement de l'innovation.
À noter : la plate-forme des « porteurs de projets » Pénélope décrit les actions que propose le programme EFTLV et permet de faire acte de candidature : http://penelope.2e2f.fr
1.2 Une agence nationale de gestion du programme
L'agence Europe éducation formation France (agence 2E2F), groupement d'intérêt public installé à Bordeaux, est chargée de la mise en œuvre du programme pour l'éducation et la formation tout au long de la vie dans notre pays (voir coordonnées complètes au point 4).
 
2. Priorités et objectifs européens et nationaux
2.1 Priorités et objectifs européens

Le programme EFTLV a vocation, d'une part, à renforcer la contribution de l'éducation et de la formation à la réalisation des priorités et des objectifs phares de la stratégie de croissance « UE 2020 » définie par l'Union européenne pour la prochaine décennie, et, d'autre part, à soutenir la mise en place du nouveau cadre stratégique pour la coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation (« Éducation et formation 2020 ») que les États membres ont élaboré afin de faire de l'éducation et de la formation tout au long de la vie et de la mobilité des apprenants une réalité, d'améliorer la qualité et l'efficacité de l'enseignement et de la formation, de favoriser l'équité, la cohésion sociale et la citoyenneté active, et, enfin, d'encourager la créativité et l'innovation à tous les niveaux de l'éducation et de la formation.
Les documents politiques de référence sont consultables sur le site de la Commission européenne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/education/lifelong-learning-policy/doc36_fr.htm
Partant de ce contexte politique général, l'appel à propositions 2012 a identifié les cinq priorités stratégiques suivantes, chacune étant déclinée en fonction des sous-programmes ou activités clés composant le programme EFTLV :
1) Concevoir des stratégies pour l'éducation et la formation tout au long de la vie et la mobilité.
2) Encourager la coopération entre les mondes de l'éducation, de la formation et du travail.
3) Soutenir la formation initiale et continue des enseignants, des formateurs et des responsables des établissements d'éducation et de formation.
4) Encourager l'acquisition de compétences clés dans tout le système d'éducation et de formation.
5) Favoriser l'intégration sociale, notamment l'intégration des migrants et des Roms, et l'égalité entre les garçons et les filles, les hommes et les femmes, dans l'éducation et la formation.
Il convient de noter que l'accès des personnes en difficulté au programme EFTLV constitue une priorité stratégique en soi qui vaut pour l'ensemble du programme.
La qualité des projets, quelle que soit l'action dont ils relèvent, sera évaluée en tenant compte, notamment, du plan de diffusion et d'exploitation des résultats qu'ils doivent nécessairement comporter.
2.2 Priorités et objectifs nationaux
2.2.1 Plusieurs actions/dispositifs du programme EFTLV et régions françaises auront un caractère prioritaire non exclusif en 2012, au vu des tendances observées lors des précédents appels à propositions :
1) Il apparaît que certaines actions continuent de faire l'objet d'une demande inférieure à l'offre, ce qui se traduit par une sous-consommation des crédits d'intervention qui leur sont alloués : c'est le cas des partenariats Comenius Regio, de la mobilité individuelle des élèves Comenius, de la mobilité Leonardo da Vinci pour les professionnels de l'enseignement et de la formation professionnels et des mobilités individuelles Grundtvig Bourses de formation continue et Visites et échanges.
2) D'autres actions ont enregistré une décroissance significative de la demande qu'il faut contenir : c'est le cas des projets de transfert de l'innovation Leonardo da Vinci et des  Volontariats senior Grundtvig.
3) Enfin, certains dispositifs doivent être encouragés car ils permettent une utilisation efficace et structurante des crédits à l'échelle d'une région, d'une académie ou d'un territoire : c'est le cas des projets groupés pour les établissements d'enseignement supérieur (particulièrement les sections de techniciens supérieurs des lycées), via les consortiums d'établissements Erasmus, et pour les établissements scolaires (particulièrement les lycées professionnels), via les projets groupés Leonardo da Vinci en faveur de la formation professionnelle initiale (cf. « Guide d'aide à la décision et au montage d'un projet groupé dans l'enseignement professionnel initial » publié par l'agence Europe éducation formation France en septembre 2011 : http://penelope.2e2f.fr/).
Par ailleurs, 7 régions dont la participation au programme est jugée insuffisante seront prioritaires en 2012 :
- soit parce qu'elles présentent un taux d'acceptation et un financement de la demande par habitant inférieurs à la moyenne nationale : Corse, Nord-Pas-de-Calais, Basse-Normandie, Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur ;
- soit parce qu'elles présentent un financement de la demande inférieur à la moyenne nationale : Auvergne, Lorraine.
Au-delà des actions de promotion et des outils que l'agence Europe éducation formation France mettra en place pour accompagner la mise en œuvre des actions/dispositifs du programme EFTLV mentionnés ci-dessus, ceux-ci devront faire l'objet d'une attention particulière de la part des académies et des établissements qui auront à cœur d'en faire des priorités stratégiques de leur politique d'ouverture et de mobilité.
2.2.2
Par ailleurs, afin de tenir compte du contexte national, lors de la conception du projet, il est souhaitable de ne pas perdre de vue les objectifs nationaux de chaque sous-programme :
Comenius :
- favoriser l'acquisition des compétences et des savoirs fondamentaux ;
- promouvoir l'égalité des chances, y compris grâce à l'orientation tout au long de la vie ;
- développer l'éducation aux comportements responsables dans le cadre de la vie scolaire ;
- favoriser l'accès à la mobilité de formation continue des personnels d'inspection stagiaires dont la formation comporte un module consacré à l'Europe qui prévoit un stage de deux semaines dans un pays européen.
Erasmus :
- renforcer l'espace européen de l'enseignement supérieur (EEES) par l'accroissement significatif de la mobilité, en particulier des étudiants et des enseignants, à la fois sur les plans quantitatif et qualitatif, qu'il s'agisse d'études ou de périodes de formation en milieu professionnel, et par le développement de la dimension européenne, via les cours et les programmes d'études ainsi que les réseaux thématiques ;
- et développer la professionnalisation des formations universitaires et leur ouverture sur l'EEES, les entreprises et le marché du travail européen.
Dans cette perspective, il importe de veiller à :
- amplifier considérablement la mobilité, afin qu'elle irrigue tous les aspects du développement stratégique de l'établissement d'enseignement supérieur ; à cet effet, il est recommandé d'exploiter plusieurs leviers :
. s'appuyer sur de véritables stratégies d'établissement, inscrites dans les contrats quinquennaux, qui prennent en compte la mobilité européenne et tous ses aspects connexes (politique linguistique, politique d'accueil des étudiants, dimension pédagogique, politique de recherche),
. favoriser l'ancrage des projets de mobilité de l'établissement dans des partenariats assis sur des programmes dotés de « fenêtres de mobilité », des programmes conjoints, ainsi que des diplômes doubles ou conjoints,
. inciter davantage d'étudiants à opter pour une période de mobilité, y compris ceux inscrits dans les filières les moins représentées dans Erasmus (par exemple les disciplines scientifiques) et, à cet effet, organiser des journées d'information et des forums électroniques pour mettre en valeur des témoignages et échanges d'expériences des étudiants Erasmus, mais aussi informer plus largement sur les atouts d'Erasmus, les opportunités offertes par les universités partenaires des pays moins sollicités, et les possibles soutiens linguistiques offerts par les cours intensifs de langues (Ciel) au profit des langues moins répandues et moins enseignées,
. susciter davantage la mobilité des enseignants, indispensable pour accroître l'européanisation des cursus et la mobilité étudiante, sans oublier celle des personnels administratifs ;
- asseoir davantage la qualité des échanges Erasmus en portant une attention particulière à la concrétisation des principes recommandés par la Charte européenne de qualité pour la mobilité, ainsi qu'à l'utilisation systématique des conventions d'études (« learning agreements ») et des conventions de stage Erasmus, à l'exploitation des possibilités offertes pour la validation des périodes d'études et de formation en milieu professionnel à l'étranger et des acquis, ou encore à la généralisation des documents offerts par le portfolio Europass ;
- et, pour l'attribution des bourses Erasmus, à tenir compte, autant que possible, de la situation sociale des étudiants et des aides susceptibles de leur être attribuées, en particulier les aides financières qui peuvent être accordées par le MESR (c'est-à-dire les aides à la mobilité internationale et les bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux qui peuvent être portables dans les pays membres du Conseil de l'Europe), ainsi que les bourses proposées par les collectivités territoriales.
Leonardo da Vinci :
- inciter les élèves de l'enseignement professionnel initial (par exemple, les lycéens professionnels), les élèves de collège (dans le cadre des activités de découverte professionnelle) et les apprentis à effectuer une période de formation professionnelle dans un pays européen autre que la France ;
- professionnaliser les acteurs de la formation (enseignants et formateurs, chefs d'établissement, conseillers en formation continue, conseillers d'orientation, tuteurs en entreprise, responsables des ressources humaines, etc.) dans le domaine des langues, des Tice, et dans les divers champs professionnels, en particulier grâce à la mobilité et aux échanges de bonnes pratiques ;
- encourager la mobilité des publics adultes de la formation continue (demandeurs d'emploi, personnes en alternance et salariés hors alternance) et améliorer la qualité des services qui leur sont destinés, en particulier dans le domaine de l'orientation ;
- faire en sorte que tous ceux qui effectuent des périodes de mobilité dans le cadre de leur parcours de formation bénéficient des progrès accomplis par l'Europe en matière de transparence et de reconnaissance des qualifications, notamment par l'utilisation du portfolio Europass ;
- mettre en place des pratiques et des outils de formation professionnelle innovants et assurer leur utilisation et leur diffusion, notamment par le biais du transfert d'innovation ;
- favoriser le renforcement des relations entre les établissements de formation et les entreprises.
Grundtvig :
- porter une attention particulière à toute personne adulte qui traverse une situation sociale délicate ;
- offrir une seconde chance aux adultes éloignés ou exclus du système éducatif ;
- valoriser les compétences acquises en situation professionnelle, sociale et culturelle (en contexte non formel et informel) grâce aux modalités et outils développés en France et en Europe pour la transparence et la reconnaissance des qualifications ;
- promouvoir les projets de volontariat senior en s'appuyant sur des partenariats pertinents pour répondre aux enjeux de l'évolution démographique, dans le contexte de l'Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle (2012).
3. Conditions nationales d'éligibilité 2012-2013
3.1 Comenius
Conditions nationales d'éligibilité à Comenius
Sont éligibles au programme Comenius les établissements de formation initiale, de la maternelle à la fin du second cycle général, technologique ou professionnel, sous tutelle du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, du ministère des affaires étrangères et européennes ou des ministères chargés de l'agriculture, de la défense, de la santé, des sports et de la culture, qu'ils soient publics ou privés sous contrat.
Les établissements français à l'étranger sont éligibles uniquement s'ils sont situés dans un pays européen participant au programme Comenius et s'ils sont homologués par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative qui en publie la liste complète par arrêté annuel.
Sont également éligibles au programme Comenius, dans les conditions fixées à l'article 2(3) de la décision du Parlement européen et du Conseil établissant un programme d'action dans le domaine de l'éducation et de la formation tout au long de la vie, c'est-à-dire « exceptionnellement, dans le cas des mesures visant à promouvoir l'apprentissage des langues », les centres de formation d'apprentis (CFA) publics et privés dispensant des formations initiales jusqu'au baccalauréat.
Conditions nationales d'éligibilité aux partenariats scolaires Comenius
Un même partenariat Comenius ne peut rassembler que deux écoles ou établissements scolaires français. Le non-respect de cette règle rend inéligibles tous les partenaires français.
Toutes les candidatures déposées par un établissement qui aura présenté plus de deux candidatures distinctes à des partenariats scolaires Comenius seront considérées comme inéligibles.
Conditions nationales d'éligibilité aux bourses de formation continue Comenius
Sont éligibles au financement d'une formation continue Comenius les personnels des établissements éligibles à Comenius (cf. supra), à l'exception des personnels - éligibles à Erasmus - effectuant l'intégralité de leur service dans les sections de techniciens supérieurs ou dans les classes préparatoires aux grandes écoles.
Sont également éligibles au financement d'une formation continue les personnels des rectorats d'académie et des inspections d'académie directement impliqués dans l'activité scolaire de ces établissements (inspecteurs, conseillers pédagogiques, chargés de mission, personnels enseignants dans un CRDP).
Ne sont pas éligibles au financement d'une bourse de formation continue Comenius les personnels - éligibles à Erasmus - affectés à temps complet dans une université, y compris auprès d'un IUFM.
Conditions nationales d'éligibilité aux partenariats Comenius Regio
Ces partenariats sont destinés à encourager la coopération entre collectivités territoriales/services déconcentrés de l'État appartenant à au moins deux régions européennes (chaque composante régionale ou locale du partenariat comprend également au moins un établissement scolaire et un autre partenaire local, par exemple une association).
En France, ils peuvent être pilotés par des mairies, des communautés urbaines, d'agglomération ou de communes, des conseils généraux et des conseils régionaux, en association étroite, chaque fois que cela est possible et nécessaire, avec les rectorats des académies.
3.2 Erasmus

Conditions nationales d'éligibilité à Erasmus
Peuvent faire acte de candidature à l'une des trois Chartes universitaires Erasmus (voir en annexe) les établissements d'enseignement supérieur ou d'enseignement post-baccalauréat, publics, privés sous contrat, privés reconnus par l'État ou consulaires, et habilités par l'État à délivrer des diplômes sanctionnant des études supérieures ou post-baccalauréat, reconnus éligibles compte tenu de la garantie de qualité des diplômes qu'ils délivrent, c'est-à-dire :
-
les diplômes sanctionnant une formation de niveau supérieur, inscrits au RNCP (y compris les diplômes d'université et autres diplômes d'établissement qui y figurent) ;
- ou, pour les diplômes qui ne seraient pas encore inscrits au RNCP :
. les diplômes nationaux de l'enseignement supérieur (par exemple la licence),
.
les diplômes d'État sanctionnant une formation d'enseignement supérieur ou post-baccalauréat (par exemple diplôme d'État de sage-femme),
.
les titres reconnus (par exemple les titres d'ingénieur diplômé),
.
les diplômes visés par l'État (par exemple les diplômes de sortie des écoles de commerce visés par l'État),
.
ainsi que les diplômes d'université et autres diplômes des établissements sous tutelle du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
S'agissant du BTS, diplôme national de l'enseignement supérieur que délivre le recteur d'académie, seuls sont reconnus éligibles les établissements publics ou privés sous contrat d'association avec l'État, ainsi que les établissements qui préparent au BTS en alternance (cf. contrats d'apprentissage ou contrats de professionnalisation).
Pour ce qui concerne les diplômes d'État que ne délivre pas un chef d'établissement (par exemple les diplômes comptables supérieurs), seuls sont reconnus éligibles les établissements placés sous tutelle et contrôle pédagogique de l'État ou bénéficiant pour leurs formations d'un agrément par l'État (y compris les centres de formation d'apprentis).
3.3 Leonardo da Vinci
Conditions nationales d'éligibilité à Leonardo da Vinci
Sont éligibles au programme Leonardo da Vinci tous les organismes intervenant dans le champ de l'enseignement et de la formation professionnels, quel que soit leur statut : établissements de formation ou centres et organismes de formation professionnelle, centres de recherche, entreprises, organisations professionnelles, associations sans but lucratif, collectivités territoriales, etc.
Sont, par exemple, porteurs de projets potentiels les lycées d'enseignement général et technologique, les lycées professionnels, les Greta, les centres de formation d'apprentis (CFA) et les GIP académiques.
Conditions nationales d'éligibilité aux projets de partenariat Leonardo da Vinci
Un même partenariat Leonardo ne peut rassembler plus de deux établissements ou organismes français d'enseignement et de formation professionnels. Le non-respect de cette règle rend inéligibles tous les partenaires français.
Toutes les candidatures déposées par un établissement qui aura présenté plus de deux candidatures distinctes à des projets de partenariat Leonardo seront considérées comme inéligibles.
3.4 Grundtvig
Conditions nationales d'éligibilité à Grundtvig
En raison de la variété des actions qui peuvent être financées dans le cadre de Grundtvig, les types d'organismes (et de formateurs d'adultes) éligibles sont très nombreux : établissements impliqués dans la formation initiale ou continue des personnels de l'éducation des adultes, mais aussi centres de formation, universités, associations, musées, collectivités territoriales.
Sont, par exemple, porteurs de projets potentiels, pour l'éducation nationale, les Greta et les GIP académiques.
Conditions nationales d'éligibilité aux partenariats éducatifs Grundtvig
Un même partenariat éducatif Grundtvig ne peut rassembler plus de deux établissements ou organismes français d'éducation des adultes. Le non-respect de cette règle rend inéligibles tous les partenaires français.
Toutes les candidatures déposées par un établissement qui aura présenté plus de deux candidatures distinctes à des partenariats éducatifs Grundtvig seront considérées comme inéligibles.
Conditions nationales d'éligibilité aux ateliers Grundtvig
Une seule candidature maximum sera acceptée par organisme.
3.5 Programme transversal
Conditions nationales d'éligibilité pour la participation aux visites d'étude
Sont éligibles au financement d'une bourse de visite d'étude tous les personnels des établissements en position de responsabilité (chefs d'établissement, professeurs principaux, etc.), y compris ceux effectuant l'intégralité de leur service dans des classes de BTS ou dans des classes préparatoires aux grandes écoles.
Sont également éligibles les personnels des rectorats d'académie et des inspections d'académie, y compris les responsables administratifs et les responsables des ressources humaines.
4. Informations pratiques
Pour toute recherche d'information complémentaire concernant, notamment, la nature des programmes et de leurs actions ou la préparation et l'envoi des candidatures, vous pouvez vous connecter au site Internet de votre académie ou de votre établissement d'enseignement supérieur (rubrique Relations internationales), contacter votre DAREIC ou votre SRI, et, le cas échéant, consulter directement :
- pour les actions décentralisées : l'agence Europe éducation formation France, 25, quai des Chartrons 33080 Bordeaux cedex - téléphone : 05 56 00 94 00 - courriel : contact@2e2f.fr
http://www.europe-education-formation.fr/
- pour les actions centralisées : l'agence exécutive européenne Éducation, audiovisuel et culture, avenue du Bourget 1, Bour, B- 1140 Bruxelles, Belgique - téléphone : 00 32-2 233 01 11 - courriel : mailto:eacea-info@ec.europa.eu
http://eacea.ec.europa.eu/
Je vous remercie par avance d'assurer la diffusion de ces informations auprès de tous les services et personnes concernés et vous demande de bien vouloir me faire connaître les difficultés que pourrait susciter l'application de cette circulaire. Je sais, par avance, pouvoir compter sur votre implication dans la mise en œuvre des dispositions qu'elle contient et qui servent les intérêts de notre système éducatif.
La présente circulaire complète les informations contenues dans l'appel à propositions 2012-EAC/27/11 dont l'annonce a été publiée au Journal officiel de l'Union européenne le 9 août 2011 sous la référence 2011/C233/06. Elle précise, notamment, les priorités et les objectifs européens et nationaux du programme pour l'année scolaire et universitaire 2012-2013. Le texte de l'appel à propositions (priorités stratégiques) et le guide du programme EFTLV 2012 sont consultables en ligne à l'adresse suivante :http://ec.europa.eu/education/llp/doc848_fr.htm
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative,
Pour le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et par délégation,
Par empêchement de la directrice des relations européennes et internationales et de la coopération
Le chef de service, adjoint à la directrice des relations européennes et internationales et de la coopération,
Marc Rolland


Annexe

Dates limites de présentation des candidatures
Visites préparatoires et séminaires de contact organisés dans le cadre de tous les programmes sectoriels pour concrétiser une candidature : en faire la demande à l'agence 2E2F obligatoirement plusieurs semaines avant le dépôt du projet (voir conditions sur le site de l'agence : http://www.europe-education-formation.fr/)
Comenius
Formation continue
Trois échéances sont proposées :
- Le 16 janvier 2012
- Le 30 avril 2012
- Le 17 septembre 2012
Assistanat (envoi et accueil)
Le 31 janvier 2012
Mobilité individuelle des élèves
Le 1er décembre 2011
Partenariats scolaires Comenius et Comenius Regio
Le 21 février 2012
Projets multilatéraux, réseaux et mesures d'accompagnement
Le 2 février 2012
Erasmus
Charte universitaire Erasmus (pour mémoire)
Le 30 juin 2011 : date limite de candidature, auprès de l'Agence exécutive, à :
- une charte universitaire Erasmus standard, préalable indispensable à tout projet appelé à être présenté par un établissement d'enseignement supérieur dans le cadre d'Erasmus ;
ou une charte universitaire Erasmus élargie, laquelle existe sous deux formes :
. l'une pour les établissements qui souhaitent uniquement envoyer leurs étudiants en stage dans des entreprises européennes,
. l'autre pour ceux qui, en plus de cette mobilité de stage, entendent mettre en place des activités relevant de la charte standard et, notamment, la mobilité d'études.
Tout projet de fusion, de changement de statut ou de nom de l'établissement d'enseignement supérieur doit impérativement, et dès que possible, être signalé à l'agence 2E2F.
Demandes de financement
pour les mobilités d'études, de stage (y compris les candidatures à un certificat d'habilitation à l'organisation de stages pour les consortiums d'établissements), d'enseignement et de formation, et pour l'organisation de la mobilité ; dépôt des projets pour les programmes intensifs :
Le 9 mars 2012
Projets multilatéraux, réseaux et mesures d'accompagnement
Le 2 février 2012
Leonardo da Vinci

Mobilité en faveur de tous les publics du programme (élèves et apprentis de l'enseignement et de la formation professionnels initiaux, salariés et demandeurs d'emplois, professionnels de l'éducation et de la formation) et candidature à un certificat de mobilité (valable 4 ans, il permet à un établissement ou à un organisme dont la capacité à mettre en œuvre une action de mobilité de grande qualité aura été reconnue de déposer des demandes simplifiées de subvention)
Le 3 février 2012
Projets de partenariat Leonardo da Vinci
Le 21 février 2012
Projets multilatéraux de développement de l'innovation, projets multilatéraux de transfert de l'innovation, réseaux et mesures d'accompagnement
Le 2 février 2012
Grundtvig

Formation continue
Trois échéances sont proposées :
- Le 16 janvier 2012
- Le 30 avril 2012
- Le 17 septembre 2012
Visites et échanges
Quatre échéances sont proposées :
- Le 16 janvier 2012
- Le 30 avril 2012
- Le 29 juin 2012
- Le 17 septembre 2012
Ateliers thématiques pour apprenants adultes, partenariats éducatifs
Le 21 février 2012
Projets multilatéraux, réseaux et mesures d'accompagnement
Le 2 février 2012
Assistanat, projets de volontariat des seniors
Le 30 mars 2012 Programme transversal
Activité clé 1 / visites d'étude
Deux échéances sont proposées :
- Le 30 mars 2012
- Le 12 octobre 2012
Autres activités clés et actions
Le 1er mars 2012 Programme Jean Monnet
Le 15 février 2012 pour l'ensemble des activités proposées

Dziennik Urzędowy Biuletyn Zaproszenie do składania wniosków w programie w dziedzinie edukacji i kształcenia przez całe życie - Lifelong Learning Programme (2007-2013) - w roku akademickim 2012-2013.

Tekstowe wysyłane do Rektorów Akademii, kanclerz i kanclerzy uczelni, prezydentów uczelni do dyrektorów szkolnictwa wyższego, osoby odpowiedzialne za stosunki międzynarodowe wydziały szkół wyższych do akademickich koordynatorów kształcenia uniwersyteckiego inspektorom ogólne i inspektorów ogólnej edukacji, Generalnego Inspektora i inspektorów Zarządu Generalnego Edukacji i Badań Naukowych, sekretarzy generalnych i sekretarzy uniwersytety ogólne , wiceprezesów i wiceprzewodniczących badań, inspektorzy będą akademia-kontrolerów i inspektorów nauczania regionalnych inspektorów i inspektorów do Akademii-Dyrektorów działów usług Edukacji, inspektorów i Inspektorzy Edukacji kształcenia technicznego i ogólnego delegować (s) akademickiego na wykształcenie techniczne, delegata (ów) kształcenia akademickiego, szefowie akademickich usług informacji i poradnictwa zawodowego; delegować (ów) akademickich europejskich i międzynarodowych stosunków i współpracy, dyrektorów szkół, dyrektorów i kierowników szkół, nauczyciel (e), powierników orientacja

Porady i wsparcie niezbędne do montażu i realizacji projektów europejskich można znaleźć z DAREIC akademie: http://www.education.gouv.fr/. Więcej...

25 novembre 2011

Réussir à la fac

pcassuto | 25 novembre, 2011 00:00

Stand MESR au salon européen de l'éducation 2011Dans le cadre du Salon européen de l'éducation, qui se tient à Paris, du 24 au 27 novembre 2011, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche anime un espace "Réussir à la fac". L'occasion pour les étudiants, les lycéens et leurs parents de s'informer sur la vie étudiante, l'orientation, les filières, les formations, les diplômes et les débouchés offerts par l'université.
Réussir à la fac
"Réussir à la fac": sur cet espace de 150 m2, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche propose cinq pôles d'information. Pour mieux connaître les choix offerts par les universités, déterminer quelles études correspondent le mieux à chacun, dialoguer avec des spécialistes de l'orientation, de la santé ou du logement.
Pôle "Accueil et documentation"

L'espace accueil est animé par des étudiants. Il est complété par un pôle de documentation où des spécialistes et des étudiants des principales filières (sciences, lettres, droit, santé, économie) informent les visiteurs sur toutes les formations dispensées dans l'enseignement supérieur.
Pôle "Tests"

Les jeunes peuvent passer des tests d'orientation sur des bornes informatiques prévues à cet effet. Ils évaluent leur connaissance du monde universitaire et des cursus dispensés dans l'enseignement supérieur ce qui leur permet de mieux appréhender les aptitudes requises pour certaines filières, ou les débouchés de l'université etc. Ces tests sont l'occasion de rencontrer des spécialistes, des étudiants, et de jeunes diplômés, et de partager leur expérience d'études et d'insertion professionnelle.
Pôle "Orientation"

Des conseillers d'orientation analysent les tests et répondent aux questions lors d'entretiens individuels. Les visiteurs sont ensuite dirigés vers l'université concernée par leur choix afin d'obtenir les précisions utiles.
Pôle "Témoignages"

Il s'agit de présenter, à travers des interviews filmées, des paroles de P.D.G., de D.R.H. et de jeunes diplômés. Ils racontent leurs parcours, au sein de l'université puis dans le milieu professionnel, et conseillent les étudiants.
Pôle "Vie étudiante"
Des conseillers du CNOUS et des CROUS renseignent les étudiants sur le logement, les bourses et les aides, la santé, la restauration, les projets culturels ou encore les initiatives étudiantes.
Stand näitusel MESR Euroopa Education 2011 Osana Euroopa Education Fair, mis toimus Pariisis 24-27 november 2011, kõrgharidus-ja Teadusministeerium hosts valdkonnas "edukas kolledžis." Võimalus õpilastele, keskkooli õpilased ja nende vanemad õppida üliõpilaselu, orientatsioon, kursused, koolitust, kvalifikatsiooni ja pakutud võimalusi ülikoolis.
Õnnestub kolledž

"Edukas kolledžis" kohta ruumi 150 m2, kõrgharidus-ja Teadusministeerium pakub välja viis põhiteavet.
Lisateavet valikute pakuvad Eestis ülikoolid määrata, millised uuringud on kõige olulisemad igaüks, rääkige eksperdid sättumuse, tervisele või eluase. Velle...
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