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Formation Continue du Supérieur
statistiques
30 août 2013

RERS 2013 - La réussite en cursus licence

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Ce chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Cette édition s'enrichit de nouvelles pages sur l'évaluation des compétences et des acquis des élèves en compréhension de l’écrit en CM1 et en histoire géographie, en fin d’école et en fin de collège. Résultats, diplômes, insertion. La réussite en cursus licence.
La réussite en cursus licence
Présentation
27,1 % des étudiants inscrits pour la première fois en L1 en 2007-2008 ont obtenu leur diplôme trois ans plus tard à la session 2010. Une année supplémentaire a été nécessaire pour 11,9 % des inscrits. Au total, 39,0 % des étudiants inscrits en 2007 ont obtenu leur licence en trois ou quatre ans. Les étudiants inscrits en 2008- 2009 ont un taux de réussite en trois ans équivalent à celui de la cohorte 2007 (27,3 %). Entre la cohorte 2004 et la cohorte 2008, le taux de réussite en trois ans a perdu 1,8 point, notamment sous l’effet de la moindre réussite des titulaires d’un bac général sur la période (- 2,6 points pour les bacheliers littéraires, - 3,9 points pour la série ES et - 3,1 points pour les scientifiques). Le taux de réussite en quatre ans varie peu sur la période 2004-2007, il est de 11,9 % pour la cohorte 2007.
La réussite en licence varie fortement selon les caractéristiques de l’étudiant. L’écart entre le taux de réussite en trois ans des hommes et celui des femmes de la cohorte 2007 est de 9,6 points, en faveur de ces dernières (30,8 %). La scolarité antérieure joue plus encore, puisque les titulaires d’un baccalauréat professionnel ont un taux de réussite à la licence en trois ans de 2,7 % (4,6 % en trois ou quatre ans), alors que plus du tiers des bacheliers généraux ont obtenu le diplôme trois ans après leur première inscription (près de la moitié l’ont obtenu en trois ou quatre ans). Moins de 10 % des bacheliers technologiques y parviennent en trois ans. Les étudiants non bacheliers, qui sont pour la plupart titulaires d’un titre étranger admis en équivalence, ont un taux de réussite en trois ans de 21,2 %. Obtenir son baccalauréat en retard est également très discriminant puisque 35,6 % de ceux qui sont bacheliers « à l’heure » ou « en avance » sont diplômés en trois ans, contre 17,1 % en cas de retard d’un an, et 9,1 % en cas de retard supérieur à un an. On note enfin un écart de 10,7 points entre le taux de réussite des étudiants issus de familles socialement « très favorisées » (31,8 %) et celui des étudiants appartenant à des familles « défavorisées » (21,1 %).
Les écarts selon le domaine disciplinaire d’inscription sont bien moindres, puisque le taux de réussite en trois ans va de 28,4 % en lettres-langues-arts-sciences humaines à 26,3 % en sciences-Staps et 26,0 % en droit sciences économiques-AES.
Le fait de disposer d’une année supplémentaire ne modifie pas fondamentalement la hiérarchie des critères et ne permet pas de combler les différences issues du parcours dans l’enseignement scolaire.
Définitions
Méthodologie
Le taux de réussite en licence en trois et quatre ans a été calculé à partir de la cohorte d’étudiants (bacheliers et non-bacheliers) inscrits pour la première fois en première année de cursus licence à la rentrée universitaire 2007-2008 (154 800 inscrits). Ces étudiants ont été suivis pendant quatre années consécutives afin d’observer leurs résultats au diplôme des sessions 2010 (réussite en trois ans) et 2011 (réussite en quatre ans). Les inscrits aux classes préparatoires aux grandes écoles ont été retirés de la cohorte, afin de ne pas introduire de biais dans le calcul de la réussite. La méthode retenue prend en compte les réorientations, que ce soit en termes de changement de discipline comme de changement d’établissement pour un étudiant de la cohorte. Les étudiants diplômés de la licence en trois ans et diplômés dans un autre diplôme de licence 3 en quatrième année ne sont pas comptabilisés dans la réussite en quatre ans.
Non-bacheliers
Parmi les non-bacheliers sont regroupés différentes catégories d’étudiants : ceux qui ont obtenu une dispense ou une équivalence du baccalauréat, les titulaires d’une capacité en droit ou du DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires). Les étudiants qui se sont inscrits à l’université après avoir bénéficié d’une validation de leurs acquis sont également dans ce groupe.
Origine sociale
Regroupements des professions et catégories socioprofessionnelles en quatre postes:
- Très favorisée : chefs d’entreprise de dix salariés ou plus, cadres et professions intellectuelles supérieures, instituteurs, professeurs des écoles.
- Favorisée : professions intermédiaires (sauf instituteurs et professeurs des écoles), retraités cadres et des professions intermédiaires.
- Assez défavorisée : agriculteurs exploitants, artisans et commerçants (et retraités correspondants), employés.
- Défavorisée : ouvriers, retraités ouvriers et employés, inactifs (chômeurs n’ayant jamais travaillé, personnes sans activité professionnelle).
Télécharger Résultats, diplômes, insertion. La réussite en cursus licence.

30 août 2013

RERS 2013 - Les diplômes universitaires par discipline

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Ce chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Cette édition s'enrichit de nouvelles pages sur l'évaluation des compétences et des acquis des élèves en compréhension de l’écrit en CM1 et en histoire géographie, en fin d’école et en fin de collège. Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes universitaires par discipline.
Les diplômes universitaires par discipline
Présentation
Environ 164 400 licences LMD (119 000 licences générales et 45 400 licences professionnelles) et 124 600 masters (64 900 masters professionnels, 19 600 masters recherche et 40 100 masters indifférenciés) ont été délivrées à la session 2011. En cursus licence et master, c’est en lettres, langues et sciences humaines que le nombre de diplômes délivrés a été le plus élevé en 2011 dans les universités de France métropolitaine et des DOM s’inscrivant ainsi dans la continuité des résultats 2010. En cursus licence, près de trois diplômes sur dix ont été délivrés dans ces disciplines. Les licences professionnelles font figure d’exception avec plus de quatre sur dix délivrées en sciences. En cursus master, plus de trois diplômes sur dix ont été délivrés en lettres, langues et sciences humaines en 2011.
Les femmes sont, en proportion, plus nombreuses parmi les lauréats des diplômes de licence et master. Leur part varie selon la discipline. Les femmes sont minoritaires parmi les diplômés en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) et en sciences ; elles sont majoritaires dans les autres disciplines, particulièrement en lettres, langues et sciences humaines et en médecine, pharmacie, odontologie. La part des femmes parmi les diplômés de la session 2011 est supérieure à celle des inscrites en année terminale de préparation à ces différents diplômes la même année. Enfin, en licence professionnelle, les femmes représentent 47,8 % des diplômés.
En 2011, 11 450 thèses de doctorat ont été soutenues, dont plus de la moitié en sciences. Les femmes ont soutenu 5 000 thèses (43,6 % des thèses). Les femmes sont minoritaires dans toutes les disciplines, exceptées en lettres, langues et sciences humaines où elles représentent 56,7 % des diplômés. En sciences, leur part n’est que de 37,5 %. Plus de 1 900 habilitations à diriger des recherches ont été délivrées, dont plus de six sur dix en sciences.
En 2011, 27 700 diplômes ont été délivrés dans les formations de santé. Plus d’un diplôme sur deux a été délivré à une femme.
Définitions
Champ
Diplômes délivrés dans les 78 universités publiques et le centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) d’Albi.
Cursus LMD
Licence-master-doctorat : correspond aux normes européennes de l’enseignement supérieur. Les licences LMD comprennent les licences générales et les licences professionnelles.
HDR
Habilitation à diriger des recherches.
Diplômes de la session 2011 non mentionnés dans le tableau
La capacité en droit (530 diplômés), le DAEU (5 559 diplômés), les magistères (512 diplômés) et les maîtrises (0 diplômé). 1 332 diplômes d’études universitaires scientifiques et techniques (Deust) ont été délivrés en 2011. Les diplômes d’IUP, les licences, les DEA et DESS ont disparu en 2009. Les DUT sont présentés en 8.16 et 8.17, les diplômes d’ingénieurs en 8.22.
Télécharger Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes universitaires par discipline.

30 août 2013

RERS 2013 - L'évolution des diplômes universitaires

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Ce chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Cette édition s'enrichit de nouvelles pages sur l'évaluation des compétences et des acquis des élèves en compréhension de l’écrit en CM1 et en histoire géographie, en fin d’école et en fin de collège. Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes universitaires : évolution.
Les diplômes universitaires : évolution
Présentation
Depuis 2006, toutes les universités de France métropolitaine et des DOM délivrent des diplômes LMD (licences LMD et masters LMD). Les diplômes de l’ancien système ont disparu : les licences, DEA et DESS ne sont plus délivrés depuis 2009.
En 2011, le nombre de licences LMD délivrées augmente de 2 %, soit 164 400 licences dont 119 000 licences générales et 45 400 licences professionnelles. Le nombre de licences générales est en hausse après quatre années de baisse successive (+ 1,7 % par rapport au nombre de licences délivrées en 2010, qui était inférieur au nombre de licences de 2009 de 3,5 %).
Depuis leur création en 2000-2001, le nombre de licences professionnelles délivrées n’a cessé d’augmenter, passant de 3 600 à la session 2001 à 45 400 à la session 2011, soit une augmentation de plus de 32 % en moyenne annuelle. Le rythme d’accroissement ralentit nettement (+ 2,6 % à la session 2011 par rapport à la session précédente, + 9,2 % entre les sessions 2009 et 2010).
Le nombre total de masters délivrés (124 600) est en hausse de 20,3 %. Parmi ceux-ci, ce sont les masters indifférenciés qui augmentent le plus : + 63,5 % par rapport à 2010. Les masters recherche et masters professionnels se sont considérablement développés depuis 2004. Ils recommencent à augmenter après deux années de baisse : 19 600 masters recherche et 64 900 masters professionnels ont été délivrés en 2011, soit respectivement + 7,9 % et + 3,5 % (après une baisse respective de 4,2 % et 8,5 % en 2010). L’augmentation des diplômes de masters délivrés est en partie due à la réforme des concours d’enseignement, qui nécessitent désormais l’obtention préalable d’un master. Les masters préparant spécifiquement aux métiers de l’enseignement représentent ainsi 14 % de l’ensemble des masters délivrés en 2011, soit près de 18 000 diplômes.
Le nombre de doctorats augmente plus qu’en 2010, avec 3,9 % de diplômés en plus. Cette augmentation concerne principalement les doctorats de science (+ 5,1 %). Le nombre de thèses soutenues en médecine et pharmacie a augmenté en 2011 après une diminution à la session 2010.
Définitions
Champ
Sont pris en compte l’ensemble des diplômes délivrés dans les 78 universités publiques et le centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) d’Albi.
Diplômes LMD
Les diplômes LMD (licence, master doctorat) correspondent aux normes européennes de l’enseignement supérieur Depuis 2005-2006, tous les établissements délivrent des diplômes LMD. En 2004-2005, seulement 72 d’entre eux en avaient délivrés. Les évolutions entre 2004-2005 et 2005-2006 sont donc difficilement interprétables. Les licences LMD se composent des licences générales et des licences professionnelles.
Diplômes intermédiaires (Deug et maîtrises intermédiaires)
Les étudiants inscrits en licence LMD validant les deux premières années obtiennent un Deug intermédiaire (75 800 en 2010, 80 500 en 2011). Les étudiants inscrits en première année de master LMD validant leur première année obtiennent une maîtrise intermédiaire (93 500 en 2010 et 99 800 en 2011).
HDR
Habilitation à diriger des recherches.
Télécharger Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes universitaires : évolution.

30 août 2013

RERS 2013 - Les diplômes à l'issue de la formation continue dans l'enseignement supérieur

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Ce chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Cette édition s'enrichit de nouvelles pages sur l'évaluation des compétences et des acquis des élèves en compréhension de l’écrit en CM1 et en histoire géographie, en fin d’école et en fin de collège. Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes à l'issue de la formation continue dans l'enseignement supérieur.
Les diplômes à l'issue de la formation continue dans l'enseignement supérieur
Présentation
En 2011, l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur publics dépendant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ont délivré, au titre de la formation continue, un total de 71 300 diplômes. 67 % sont des diplômes nationaux, le reste est constitué de diplômes d’universités ou d’établissements. La part des diplômes nationaux délivrés en formation continue représente 10 % de l’ensemble des diplômes nationaux délivrés, tous types de formation confondus, initiale ou continue. Pour les universités seules, ce taux est de 9 %. Ces chiffres incluent les diplômes délivrés au titre de la validation des acquis professionnels (VAE, voir 8.28).
Sur les 47 800 diplômes nationaux délivrés en formation continue, 79 % ont été délivrés aux niveaux I et II (respectivement 35 % et 44 %), 9 % au niveau III et 12 % au niveau IV. Deux diplômes professionnels dominent : la licence professionnelle (12 700 délivrées, dont 56 % dans les IUT) et le master professionnel (7 300 délivrés, soit 15 % de l’ensemble). Au niveau IV, plus de 5 000 diplômes d’accès aux études universitaires (DAEU et capacité en droit) délivrés en formation continue permettent à des publics sans baccalauréat de suivre un cursus universitaire ; leur nombre est en augmentation de 6 % par rapport à 2010.
Les universités, les universités technologiques et les INP ont délivré 42 300 diplômes nationaux en formation continue en 2011, soit une hausse de 12 % par rapport à 2010. Cette hausse concerne principalement les diplômes de niveau II (+ 17 %) puis secondairement ceux de niveau III (11 %) et ceux de niveau I (+ 10 %) ; le niveau IV (DAEU) augmente quant à lui de 4 %. Le Cnam a délivré 4 600 diplômes nationaux en 2011, soit une légère baisse de 2 % par rapport au nombre de diplômes nationaux délivrés en 2010.
Les grands établissements et les écoles ont délivré 900 diplômes dont 62 % avec un label MBA, un quart de titres d’ingénieur et 8 % de masters ingénieur. Les IUT ont délivré 2 600 DUT soit une hausse de 16 % en 2011.
Définitions
Diplôme nationaux et diplômes d’établissement ou d’université (DU)
Les diplômes nationaux de l’enseignement supérieur français sont des diplômes reconnus par l’État qui détient « le monopole de la collation des grades et des titres universitaire » (art. L 613-1 du code de l’éducation). Dans cette page sont également inclus sous cette dénomination les titres d’ingénieur diplômé délivrés par les grandes écoles. Ils ne doivent pas être confondus avec les diplômes propres d’établissement (ou d’université) dont la création et la délivrance peuvent être effectués par tout établissement d’enseignement supérieur public ou privé.
RNCP
Le répertoire national des certifications professionnelles, établi et actualisé par la commission nationale de la certification professionnelle, a pour objet de tenir à la disposition des personnes et des entreprises une information constamment à jour sur les diplômes et les titres à finalité professionnelle, ainsi que sur les certificats de qualification figurant sur les listes établies par les commissions paritaires nationales de l’emploi des branches professionnelles.
Télécharger Résultats, diplômes, insertion. Les diplômes à l'issue de la formation continue dans l'enseignement supérieur.

30 août 2013

RERS 2013 - 4 000 validation des acquis de l’expérience dans l'enseignement supérieur

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Ce chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Cette édition s'enrichit de nouvelles pages sur l'évaluation des compétences et des acquis des élèves en compréhension de l’écrit en CM1 et en histoire géographie, en fin d’école et en fin de collège. Résultats, diplômes, insertion. La validation des acquis de l’expérience : enseignement supérieur.
La validation des acquis de l’expérience dans l'enseignement supérieur
Présentation
En 2011, à l’université et au Cnam, 4 000 personnes ont bénéficié d’une validation de leurs acquis, au titre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour obtenir tout ou une partie d’un diplôme. 83 établissements d’enseignement supérieur ont mis en oeuvre la validation des acquis de l’expérience. En 2011, parmi l’ensemble des validations octroyées en VAE, les diplômes complets, majoritaires (2 400), sont en hausse à nouveau. Ils représentent 60 % du total des décisions favorables prises par les jurys (55,0 % en 2010 et 53,1 % en 2009).
En 2011, les licences représentent 45 % des diplômes attribués (en totalité ou en partie) en VAE dans l’enseignement supérieur (48,5 % en 2010). La licence professionnelle, dont le développement se poursuit, fait toujours partie des diplômes les plus recherchés en VAE. Comme en 2010, elle concerne 37,2 % des bénéficiaires (35,0 % en 2009). Cependant, en 2011, parmi les diplômes les plus visés, le master se détache (42,4 % des bénéficiaires de VAE ont obtenu tout ou partie d’un master). L’interrogation en 2011 sur les grands champs disciplinaires montre que les sciences économiques, la gestion et l’AES (administration économique et sociale) regroupent toujours le plus de demandes, plus du tiers (36 %) des candidats à une VAE.En 2011, les licences représentent 45 % des diplômes attribués (en totalité ou en partie) en VAE dans l’enseignement supérieur (48,5 % en 2010). La licence professionnelle, dont le développement se poursuit, fait toujours partie des diplômes les plus recherchés en VAE. Comme en 2010, elle concerne 37,2 % des bénéficiaires (35,0 % en 2009). Cependant, en 2011, parmi les diplômes les plus visés, le master se détache (42,4 % des bénéficiaires de VAE ont obtenu tout ou partie d’un master). L’interrogation en 2011 sur les grands champs disciplinaires montre que les sciences économiques, la gestion et l’AES (administration économique et sociale) regroupent toujours le plus de demandes, plus du tiers (36 %) des candidats à une VAE.
Parmi les bénéficiaires d’une VAE dans l’enseignement supérieur, les 40-49 ans sont les plus représentés (près de 41 %) suivis des 30-39 ans (36,5 %).
Les cadres, qui regroupent 45,2 % des bénéficiaires en emploi (44,9 % en 2010), restent les principaux bénéficiaires de la VAE dans l’enseignement supérieur.
Définitions
Le dispositif réglementaire du décret n° 85-906 du 23 août 1985 (VAP)
Il autorise la poursuite d’études aux différents niveaux post-baccalauréat. Des dispenses de titres ou de diplômes, qui s’appuient sur un ensemble d’acquis personnels et professionnels ainsi que toutes les formations suivies par le candidat, peuvent être accordées pour accéder directement à une formation, mais sans qu’il y ait délivrance d’unités de valeurs ou de partie de diplôme. Ces dispenses sont accordées par des commissions pédagogiques.
Le dispositif de validation des acquis de l‘expérience (VAE) de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002
Il institue un droit individuel, ouvert à tous, à l’obtention de tout ou une partie de diplôme ou certification par la seule VAE, sans passer par la formation, les textes faisant de la VAE un nouveau mode d’accès à la certification, au même titre que la formation initiale, l’apprentissage ou la formation continue. Toutes les certifications (diplômes, titres, certificats) à visée professionnelle peuvent ainsi être délivrées par l’État, les branches professionnelles ou des organismes privés et doivent obligatoirement avoir été recensées dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) qui propose un classement des certifications par domaine d’activité et par niveau. La commission nationale de la certification (CNCP) a pour mission de constituer et d’actualiser ce répertoire et d’en assurer la cohérence. Toute l’expérience peut être prise en compte, qu’elle ait été acquise dans le cadre d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, dès lors que l’expérience professionnelle (d’au moins trois ans) est en relation avec le diplôme visé. Un jury de validation peut accorder la totalité de la certification, ou, à défaut des validations partielles, se prononcer sur le parcours restant à accomplir pour la totalité de la validation.
L’enquête 67
Elle porte sur le dispositif actuel de la validation des acquis professionnels (VAP) prévu par les articles L 613-3 à L 613-6 du nouveau code de l’Éducation ainsi que sur le dispositif de la validation des acquis de l’expérience (VAE) créé par la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 et inscrit au code de l’Éducation et au livre IX du code du Travail.
Télécharger Résultats, diplômes, insertion. La validation des acquis de l’expérience : enseignement supérieur.

30 août 2013

RERS 2013 - Les établissements: les universités

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Les écoles, collèges, lycées d’enseignement général et technologique, lycées professionnels et établissements d’enseignement supérieur sont décrits par leur taille, le nombre moyen d’élèves par classe, le secteur public ou privé, l’académie, les modes d’hébergement proposés. Le point est fait sur des sujets en débat tels que le développement des Tice, l’absentéisme scolaire, l’éducation prioritaire. Ce chapitre développe aussi la thématique du climat scolaire et de la violence dans les collèges publics. Télécharger Les établissements. Les établissements et structures de l’enseignement supérieur.
Présentation
En 2012, la France métropolitaine et les DOM comptent 75 universités (y compris le CUFR d’Albi et celui de Mayotte qui a ouvert en 2012).
Le nombre d’établissements universitaires a augmenté au cours des années quatre-vingt-dix grâce au plan « Universités 2000 ». À partir de 1991, ce dernier a permis la création d’universités, d’antennes universitaires, d’IUT et d’écoles d’ingénieurs universitaires, localisées sur de nouveaux sites. À la rentrée 2002, à la suite de fusions de plusieurs antennes universitaires, sont apparus les deux premiers centres universitaires de formation et de recherche (CUFR) à Albi et à Nîmes, ce dernier étant devenu depuis une université.
Depuis, la tendance au regroupement des structures correspond à une volonté de rationalisation de l’offre de formation sur le territoire, de mise en oeuvre de synergies locales et de création de structures visibles sur le plan international dans le domaine universitaire. Ainsi, depuis 2008, l’université de Strasbourg regroupe les trois anciennes universités strasbourgeoises, et en 2011, les trois universités d’Aix-Marseille ont fusionné pour donner naissance à l’université d’Aix-Marseille.
En 2012, on dénombre 12 grands établissements. En 2004, Paris IX-Dauphine a quitté le champ des universités pour devenir un grand établissement. Les instituts nationaux polytechniques (INP) de Grenoble et Bordeaux ont également pris ce statut en 2007 et 2009. En 2011, c’est l’université de Lorraine (née de la fusion des deux universités de Nancy, de l’université de Metz et de l’INP de Lorraine) qui rejoint ce groupe. En 2012, 2 300 établissements proposent des STS, soit + 0,9 % par rapport à 2011.
Définitions
Universités
Les universités (établissements publics d’enseignement) sont organisées en unités de formation et de recherche (UFR). On y assimile également les CUFR d’Albi et de Mayotte.
Grands établissements
Dans cette rubrique sont regroupés les établissements suivants : l’Institut d’études politiques de Paris, l’École nationale des chartes, l’École pratique des hautes études, l’École des hautes études en sciences sociales, l’Institut national des langues et civilisations orientales, l’Observatoire de Paris, l’Institut de physique du Globe, l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, Paris IX, l’INP de Grenoble, l’INP de Bordeaux, l’université de Lorraine (depuis 2011).
Écoles d’ingénieurs
Établissements ou composantes d’établissements habilités à délivrer un diplôme d’ingénieur.
Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM)
Établissements responsables de la formation des futurs enseignants du premier degré et du second degré. En 2008 et 2009, les IUFM de France métropolitaine et de La Réunion ont été intégrés dans une université de rattachement. Ceux de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique l’ont été en 2010. Depuis 2010, les étudiants préparant un concours d’enseignement primaire ou secondaire doivent désormais s’inscrire en master à l’université et les stagiaires en année post-master ne sont plus comptabilisés dans les effectifs étudiants.
CPGE, STS
Classes préparatoires aux grandes écoles, sections de techniciens supérieurs. Il s’agit des établissements du second degré et du supérieur ayant des CPGE et des STS.
Autres écoles
Elles forment un groupe non homogène. On y trouve les écoles vétérinaires, de journalisme, d’autres écoles supérieures dépendant d’autres ministères, etc.
Télécharger Les établissements. Les établissements et structures de l’enseignement supérieur.

30 août 2013

RERS 2013 - L’apprentissage dans le supérieur continue de se développer

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Les effectifs des centres de formation d’apprentis sont décrits selon les caractéristiques sociodémographiques des apprentis, leur répartition territoriale, les niveaux de diplômes préparés, du CAP jusqu’aux diplômes de l’enseignement supérieur. Les apprentis. L’apprentissage dans le supérieur.
Présentation
Poursuivant la tendance observée depuis 1993, l’apprentissage continue de se développer dans l’enseignement supérieur. En 2011, 122 900 jeunes ont préparé un diplôme d’enseignement supérieur par la voie de l’apprentissage, soit une hausse de 10,3 % par rapport à l’année précédente. Le niveau III représente 54,7 % des apprentis du supérieur, le niveau II 17,7 %, et le niveau I 27,6 %. Tous les niveaux enregistrent une évolution positive par rapport à 2010 : 8,2 % pour le niveau III, 13,4 % pour le niveau II et 12,6 % pour le niveau I. Le BTS occupe toujours une place prépondérante, puisqu’il regroupe 44,9 % des apprentis du supérieur. Après trois années de stagnation, l’effectif d’apprentis en BTS est en progression (+ 10,3 % par rapport à 2010). L’effectif d’apprentis préparant un DUT augmente (+ 3,3 %) et atteint 5 700 jeunes en 2011. Quant aux effectifs d’apprentis préparant une licence ou un master professionnels, ils sont toujours en progression.
14 100 apprentis préparent un diplôme d’ingénieur (contre 12 700 l’an passé), principalement dans les spécialités de la mécanique, des technologies industrielles, de l’électricité et de l’électronique, spécialités à faible taux de féminisation (12,6 % de filles contre 15.2 % pour l’ensemble des formations d’ingénieurs). Les autres effectifs se répartissent entre des diplômes très variés, essentiellement dans le secteur des échanges et de la gestion, du commerce, de la vente et de la comptabilité, gestion.
46,1 % des jeunes inscrits en première année de niveau III par apprentissage sont issus d’une terminale de lycée ; la part de ceux venant de terminale générale comme celle des jeunes venant de terminale technologique et agricole ou celle des jeunes venant de terminale professionnelle varient faiblement d’une année sur l’autre. Ils sont peu nombreux (11,3 % en 2011) à intégrer une formation de niveau III par apprentissage après un parcours dans un autre cursus du supérieur. En 2011, le nombre de jeunes inscrits dans ce niveau de formation, et qui étaient déjà apprentis l’an passé, est en diminution (19,2 % contre 22,2 % en 2010).
33,9 % des jeunes préparant un diplôme d’ingénieur par apprentissage poursuivaient des études en IUT sous statut étudiant l’année précédente, 22,0 % suivaient déjà une formation par apprentissage.
25,5 % des apprentis en première année de niveau I ou II (hors ingénieurs) étaient déjà sous ce statut l’année précédente, et ils sont 27,3 % à venir d’un BTS ou d’un DUT sous statut étudiant.
Définitions
Champ
Centres de formation d’apprentis (CFA) de France métropolitaine et des DOM, y compris Mayotte depuis 2011-2012. Il n’y a pas d’apprentis dans l’enseignement supérieur à Mayotte en 2011.
Télécharger Les apprentis. L’apprentissage dans le supérieur.

30 août 2013

RERS 2013 - Les stages effectués dans les universités

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
Les étudiants
Les effectifs des étudiants des universités et des écoles d’enseignement supérieur (écoles de commerce, écoles d’ingénieur, etc.) sont présentés selon leurs caractéristiques sociodémographiques et leur répartition territoriale. La scolarisation des jeunes femmes dans l'enseignement supérieur fait l'objet d'une étude spécifique. La connaissance des filières et des flux est complétée d’une étude sur le devenir des bacheliers saisi au travers d’un panel. Les étudiants. Les stages effectués dans les universités.
Présentation

En 2011-2012, 32 % des étudiants inscrits en formation initiale dans une université française en licences professionnelles, en licences générales, en masters, en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie ont suivi un stage. Cette proportion est stable par rapport à l’année précédente.
La proportion de stagiaires augmente à mesure que l’on progresse dans les cursus. Les stages sont courants dans les formations professionnelles et en développement dans les formations générales.
63 % durent deux mois ou plus. Un stage sur deux est gratifié ; dans 60 % des cas, la gratification mensuelle se situe entre 436 € et 600 €. Les stages effectués à l’étranger demeurent rares (9 %), sauf en cursus ingénieur. Un stage sur quatre se déroule en dehors de la région administrative de l’université.
En licence professionnelle, neuf stages sur dix durent au moins deux mois. 81 % des stages sont gratifiés et, parmi eux, 70 % le sont entre 436 et 600 €. Un stage sur dix a lieu à l’étranger.
En licence générale, 13 % des étudiants font un stage : 3 % en L1, 12 % en L2 et 32 % en L3. Les stages de deux mois ou plus sont minoritaires. 22 % des stages sont gratifiés. Parmi eux, 61 % le sont entre 436 et 600 €.
En master, 43 % des étudiants font un stage en première année et 63 % en seconde année. Plus de trois stages sur quatre (79 %) durent deux mois ou plus. Pratiquement un stage sur deux (48 %) est gratifié en première année et trois stages sur quatre en seconde année. 20 % des stages gratifiés dépassent 600 € en M1 et 30 % en M2. Un stage sur quatre se déroule hors région.
En formations d’ingénieurs, la proportion de stagiaires est de 69 % en première année, de 90 % en deuxième année et de 93 % en dernière année. 28 % des stages durent deux mois ou plus en première année, 83 % en deuxième année et 98 % en troisième année. La part des stages gratifiés au-delà de 600 € croît avec l’avancée dans le cursus. S’agissant des stages à l’étranger, ils représentent 1 stage sur 5 sur l’ensemble du cursus, 29 % en deuxième année. Concernant les stages hors région, c’est une spécificité de cette filière, ils atteignent 37 %.
En institut universitaire de technologie, 65 % des étudiants font un stage. Le stage de deux mois ou plus est plutôt rare en première année (12 %) et quasiment la règle en seconde année (78 %). 16 % des stages sont gratifiés en première année et 67 % en seconde année. 74 % des gratifications se trouvent entre 436 et 600 €.
Définitions
Champ
Dans les établissements concernés (France métropolitaine et DOM), sont pris en compte, en formation initiale et en inscription principale au 15 janvier 2012, l’ensemble des étudiants inscrits en cursus L et M (licences professionnelles, licences générales et masters), en formations d’ingénieurs et en instituts universitaires de technologie. Les autres formations (études de médecines, diplôme d’université, doctorat, etc.) ne sont pas comptabilisées. Les étudiants inscrits dans les écoles rattachées aux universités qui ont le statut d’établissement public à caractère administratif selon l’article 43 de la loi n° 84-52 du 26 janvier 1984 ou L 719-10 du code de l’éducation qui leur conservent la personnalité morale et l’autonomie financière, les étudiants inscrits dans les instituts d’études politiques rattachés à une université et enfin les étudiants inscrits dans les formations enseignantes n’entrent pas dans le champ.
Universités
Les universités (établissements publics d’enseignement) sont organisées en unités de formation et de recherche (UFR). On y a également assimilé le centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) d’Albi. Le CUFR de Mayotte n’a pas d’étudiants inscrits à la rentrée 2011. Les étudiants de Mayotte sont inscrits dans d’autres universités (à La Réunion notamment).
Stage
Période de formation, d’apprentissage ou de perfectionnement dans une entreprise, un service ou une association. Il a pour objet, d’une part, l’application pratique en milieu professionnel de l’enseignement théorique dispensé à l’étudiant dans le cadre de son cursus, et, d’autre part, de faciliter la transition entre le monde de l’enseignement supérieur et celui du travail.
Gratification
Elle est au minimum de 436,05 euros net mensuel lorsque la durée du stage excède deux mois consécutifs.
Télécharger Les étudiants. Les stages effectués dans les universités.

30 août 2013

RERS 2013 - La formation continue dans l’enseignement supérieur: 409 millions d'euros

http://cache.media.education.gouv.fr/image/2013/46/6/Couverture-RERS-2013_266466.jpgToute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français, déclinée en plus de 180 thématiques.
L’édition 2013 apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études.
La formation tout au long de la vie est appréhendée sous l’angle du nombre de stagiaires, du niveau d’enseignement, du nombre de certifications obtenues, du financement. La formation continue. La formation continue dans l’enseignement supérieur.
Présentation
En 2011, les universités, les écoles d’ingénieurs publiques et le Cnam ont formé 448 000 stagiaires contre 444 000 en 2010. La hausse des stagiaires se ralentit ou stagne dans les universités (1 %) et au Cnam, elle atteint 4 % dans les écoles. Dans les universités, si les publics sous contrat de professionnalisation et les particuliers hors interâge gagnent respectivement 16 % et 12 % en effectifs par rapport à 2010, le nombre de salariés baisse de 2 % et celui des demandeurs d’emploi reste stationnaire. Le volume d’heures-stagiaires dispensées dans les universités diminue de 1 % (après révision des chiffres 2010) et seuls les contrats en alternance et les professionnels non salariés augmentent leur volume horaire. La durée moyenne des stages à l’université diminue de 16 heures et s’établit à 137 heures en 2011. Cette baisse est notamment due à la réduction des stages des 100 000 salariés envoyés au titre du plan de formation de l’entreprise qui passe de 94 à 86 heures. Le chiffre d’affaires de la formation continue dans l’enseignement supérieur atteint 409 millions d’euros en 2011, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2010. Les recettes des universités qui représentent 63 % de l’ensemble progressent de 5 %, le Cnam de 4 % et les écoles de 13 %. L’origine privée des ressources de la formation continue dans le chiffre d’affaires des universités s’accentue en passant de 67 % à 71 % des fonds dont 46 % en provenance des entreprises et des Opca, et 23 % des individuels payants. En 2011, la part de contribution exigée des stagiaires décroît de 3 % à 1 %. La part des fonds publics perd un point en passant de 23 % à 22 % et parmi ceux-ci la part des subventions régionales (12 %) perd un point par rapport à 2010. La part des autres ressources qui abondent la formation continue à l’université perd trois points et représente 7 % de la part totale (prestataires et ressources propres).
Définitions
Champ
Tous les établissements relevant du ministère de l’éducation nationale et du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche dont la mission est de faire de l’enseignement supérieur. Ces établissements sont classés en fonction de leur catégorie juridique telle que définie par la loi du 26 janvier 1984. On regroupe, sous la catégorie « universités », les universités et leurs composantes, les trois INP, les universités de technologie et Paris-Dauphine. La seconde catégorie « grands établissements et écoles » comprend l’Inalco, l’IEP de Paris, les écoles rattachées aux universités (IEP, IAE, ingénieurs), les écoles normales supérieures et quelques grands établissements, les écoles et instituts extérieurs aux universités et, Agrosup Dijon. La dernière catégorie du champ de l’enquête se compose du Cnam et des centres régionaux associés de l’Arcnam.
À la suite des instituts de promotion sociale du travail (IPST) créés dans les universités au début des années cinquante, la loi d’orientation sur l’enseignement supérieur introduit, pour la première fois en 1968, la formation continue comme une mission fondamentale des universités, laquelle sera placée par la loi Savary de 1984 au même rang que la formation initiale. La loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (dite loi LRU) permet aux universités de développer la formation continue notamment à travers la création de fondations.
Opca
Organismes paritaires agréés qui collectent les fonds des entreprises pour la formation continue des salariés des PME.
DAEU
Diplôme d’accès aux études universitaires successeur de l’ESEU. Créé en 1957, il permet à des personnes d’entrer à l’université sans posséder le baccalauréat.
DIF
Créé par la loi du 4 mai 2004, relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures.
Présentation
En 2010, soit cinq ans après la mise en place de la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie, la dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage s’élève à 31,5 milliards d’euros. Elle est stable par rapport à 2009. Principaux financeurs de la formation professionnelle continue, les entreprises contribuent pour 41 % de la dépense totale. Les dépenses de formation de l’État et celles des régions sont très voisines avec respectivement 15 % et 14 % de l’ensemble. Les dépenses supportées par les ménages pour financer leur formation continue représentent 4 % de la dépense globale. Les dépenses des trois fonctions publiques pour la formation de leur personnel représentent 20 % de la dépense totale. Le reste de la dépense est pris en charge par les administrations publiques et Pôle emploi (6 %) et marginalement par les collectivités locales autres que les régions. Les jeunes bénéficient de 25 % de la dépense de formation professionnelle.
Les régions leur consacrent toujours une part importante de leurs dépenses (58 %). Les demandeurs d’emploi bénéficient de 12 % de la dépense de formation. Les personnes en emploi (dans le secteur public ou privé) sont les principaux bénéficiaires des dépenses de formation continue, avec 62 % de la dépense totale. L’ensemble des établissements de l’éducation nationale réalise en 2010 un chiffre d’affaires de 870 millions d’euros au titre des activités de formation continue, soit une hausse de 7 % par rapport à 2009. L’activité a augmenté dans les Greta (+ 7 %) comme dans les établissements d’enseignement supérieur (+ 8 %). Le nombre de stagiaires augmente également (+ 8 % dans les Greta, et + 2 % dans les établissements de l’enseignement supérieur). Le nombre global d’heures-stagiaires progresse (+ 8 %). Il augmente fortement dans les établissements d’enseignement supérieur (+ 14 %) mais baisse légèrement dans les Greta (- 0,2 %).
Télécharger La formation continue. La formation continue dans l’enseignement supérieur.

22 décembre 2012

Statistics and indicators

Cedefop - European Centre for the Development of Vocational TrainingVocational education and training (VET), a major part of lifelong learning, is critical to Europe’s effort to reposition itself in the global economy and respond to its major economic and social challenges.
To do this, policy and the policy making process need to be informed and supported by robust and internationally comparable statistics and indicators on, among other things, vocational education and training, adult education and its labour market and business context.
Cedefop’s work on statistics and indicators supports and contributes to statistical developments at European and international levels to improve the relevance and quality of data as well as methods and tools for data collection. Cedefop cooperates with key stakeholders to develop and improve international statistics, for example with Eurostat and the OECD.
Cedefop’s statistics and indicators work also aims to support evidence based policy and practice in vocational education and training, lifelong learning and skills. Products and services include dedicated publications and regular updates of key online statistics. Users can also access further statistics, indicators or related information. Cedefop’s focus on vocational education and training statistics draws on European data collections and surveys to provide key summary indicators, from country trends in initial and continuing vocational training to resources and financing of VET.
Contact Cedefop's Statistics team:

If you have questions concerning the statistics project in Cedefop or suggestions for indicators and further information, please contact us at Send email. [Latest trends] [Data by theme] [Key documents] [Links] [Bibliography] [Cedefop publications].

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