Extraits de CPU Le Mag n°3.
Le doctorat s’est longtemps incarné dans un dialogue singulier entre le doctorant et le directeur de thèse, et sa finalité était l’insertion académique parmi les pairs, rappelle Jean-Paul Caverni, président de l’université Aix-Marseille 1 - Provence. Le cadre se transforme en profondeur depuis dix ans, avec l’irrigation du monde socio-économique, administratif et industriel. » Insertion du doctorant dans une équipe de recherche, élaboration des chartes des thèses, création des écoles doctorales appuyées sur les laboratoires de recherche… Les exemples d’évolution ne manquent pas.
Alors que les universités françaises mettent en place une nouvelle gouvernance, le contexte européen change lui aussi. La formation doctorale est devenue une priorité énoncée par la Stratégie de Lisbonne et le communiqué de Berlin. Pourquoi transformer le doctorat ? « La recherche se modifie, estime Jean Chambaz, vice-président de l’UPMC (université Pierre et Marie Curie). La diffusion de la culture de recherche dans différents secteurs, au service des organisations et de la société, devient une priorité. Il y a là une véritable opportunité pour les universités de jouer un rôle stratégique dans l’espace européen de la connaissance. » L’enjeu principal consiste à promouvoir le doctorat et sa véritable valeur : la formation à la créativité, à la pensée critique, à l’autonomie, « des compétences utiles au-delà du monde de la recherche, dans tous les secteurs économiques.» L’Allemagne l’a compris et le doctorat, qui concerne 24 000 personnes par an, y est très valorisé et ouvre aux carrières de l’industrie. En France, les 10 000 docteurs diplômés chaque année restent majoritairement intéressés par la recherche académique, qui ne concerne que 2 500 postes, et se tournent souvent vers le privé par défaut.
Favoriser la reconnaissance du doctorat
Encouragées par l’Union européenne, les universités se placent, depuis quelques années, dans une dynamique d’échanges, pour définir des principes d’action communs qui respectent les spécificités mais améliorent la lisibilité et l’efficacité de la formation doctorale. Pour Jean Chambaz, « le premier enjeu de la structuration est une politique institutionnelle fondée sur une stratégie claire : masse critique de recherche, pratique et finalité de la recherche, clarté de l’école doctorale. » Les universités sont alors en condition de créer un environnement propice à la reconnaissance des doctorants, « en leur permettant de développer des compétences par la recherche. » Ces transferable skills, acquises via le projet de recherche, doivent être complétées par des formations qui aident les doctorants à prendre conscience de ce qu’ils maîtrisent. L’offre de formation, au sein des collèges doctoraux, doit être suffisamment large pour leur permettre d’améliorer leurs points faibles. Cette dynamique, à l’échelle européenne, peut être renforcée par des actions concrètes, à condition de convaincre les ministères européens d’accorder des crédits et des financements récurrents. En contrepartie, les universités sont incitées à rendre compte de leurs actions et des moyens engagés, en recueillant des données fiables et suivies, mais aussi à définir des critères précis du doctorat, et plus largement de la recherche, sur des bases communes aux différents pays.
Reconnaître la professionnalisation
Une seconde vague de changements se diffuse peu à peu à l’échelle européenne, axée sur la reconnaissance de la professionnalisation.
Elle s’appuie sur une charte européenne et un code de recrutement, qui affirment que le docteur est un chercheur expérimenté.
Les perceptions évoluent, mais leur mise en pratique reste très variable d’un pays à l’autre. Pour Jean Chambaz, « une longue tradition de conservatisme académique et une reconnaissance insuffisante du doctorat » font obstacle à l’évolution de la formation doctorale au niveau européen .
En termes de coopération internationale entre universités, des efforts restent à faire. « La cotutelle est un très bon système mais ouvre à un double diplôme. Il faut aussi aller vers des diplômes conjoints », estime-t-il. Il appelle enfin les universités françaises à s’impliquer davantage au sein de l’EUA-CDE (EUA Council for Doctoral Education), « pour que les avancées institutionnelles françaises aient le relais et l’impact qu’elles méritent au niveau européen. »
Estratti di CPU Mag 3 .
Il dottorato è da tempo incarnato in un unico dialogo tra lo studente e supervisore, e il suo obiettivo era l'integrazione tra coetanei accademico, ha detto Jean-Paul Caverni , presidente della Università di Aix-Marseille 1 - Provenza. Il quadro è drammaticamente trasformando ultimi dieci anni, con l'irrigazione del contesto socio-economico, amministrativo e industriale. » "Inserimento di un team di sviluppo tesi di dottorato di ricerca Carta, la creazione di programmi di dottorato sostenuto i laboratori di ricerca di evoluzione ... Gli esempi abbondano
Riconoscere la professionalizzazione
Una seconda ondata di cambiamento si sta diffondendo gradualmente a livello europeo, basato sul riconoscimento di professionalizzazione.
Esso si basa su una Carta europea e il Codice di reclutamento, sostenendo che il medico è un ricercatore.
Le percezioni cambiano, ma la loro attuazione sono ancora diverse da un paese all'altro. Per Jean Chambaz ", una lunga tradizione di conservatorismo accademico e scarso riconoscimento del dottorato" impediscono lo sviluppo della formazione di dottorato in Europa.
In termini di cooperazione internazionale tra le università, gli sforzi sono ancora necessari. "Il controllo congiunto è un sistema molto bene, ma apre ad una doppia laurea." Maggiori informazioni...
Rénovation de la formation doctorale: les convergences européennes
pcassuto | 19 septembre, 2010 13:49
Extraits de CPU Le Mag n°3.
Le doctorat s’est longtemps incarné dans un dialogue singulier entre le doctorant et le directeur de thèse, et sa finalité était l’insertion académique parmi les pairs, rappelle Jean-Paul Caverni, président de l’université Aix-Marseille 1 - Provence. Le cadre se transforme en profondeur depuis dix ans, avec l’irrigation du monde socio-économique, administratif et industriel. » Insertion du doctorant dans une équipe de recherche, élaboration des chartes des thèses, création des écoles doctorales appuyées sur les laboratoires de recherche… Les exemples d’évolution ne manquent pas.
Alors que les universités françaises mettent en place une nouvelle gouvernance, le contexte européen change lui aussi. La formation doctorale est devenue une priorité énoncée par la Stratégie de Lisbonne et le communiqué de Berlin. Pourquoi transformer le doctorat ? « La recherche se modifie, estime Jean Chambaz, vice-président de l’UPMC (université Pierre et Marie Curie). La diffusion de la culture de recherche dans différents secteurs, au service des organisations et de la société, devient une priorité. Il y a là une véritable opportunité pour les universités de jouer un rôle stratégique dans l’espace européen de la connaissance. » L’enjeu principal consiste à promouvoir le doctorat et sa véritable valeur : la formation à la créativité, à la pensée critique, à l’autonomie, « des compétences utiles au-delà du monde de la recherche, dans tous les secteurs économiques.» L’Allemagne l’a compris et le doctorat, qui concerne 24 000 personnes par an, y est très valorisé et ouvre aux carrières de l’industrie. En France, les 10 000 docteurs diplômés chaque année restent majoritairement intéressés par la recherche académique, qui ne concerne que 2 500 postes, et se tournent souvent vers le privé par défaut.
Favoriser la reconnaissance du doctorat
Encouragées par l’Union européenne, les universités se placent, depuis quelques années, dans une dynamique d’échanges, pour définir des principes d’action communs qui respectent les spécificités mais améliorent la lisibilité et l’efficacité de la formation doctorale. Pour Jean Chambaz, « le premier enjeu de la structuration est une politique institutionnelle fondée sur une stratégie claire : masse critique de recherche, pratique et finalité de la recherche, clarté de l’école doctorale. » Les universités sont alors en condition de créer un environnement propice à la reconnaissance des doctorants, « en leur permettant de développer des compétences par la recherche. » Ces transferable skills, acquises via le projet de recherche, doivent être complétées par des formations qui aident les doctorants à prendre conscience de ce qu’ils maîtrisent. L’offre de formation, au sein des collèges doctoraux, doit être suffisamment large pour leur permettre d’améliorer leurs points faibles. Cette dynamique, à l’échelle européenne, peut être renforcée par des actions concrètes, à condition de convaincre les ministères européens d’accorder des crédits et des financements récurrents. En contrepartie, les universités sont incitées à rendre compte de leurs actions et des moyens engagés, en recueillant des données fiables et suivies, mais aussi à définir des critères précis du doctorat, et plus largement de la recherche, sur des bases communes aux différents pays.
Reconnaître la professionnalisation
Une seconde vague de changements se diffuse peu à peu à l’échelle européenne, axée sur la reconnaissance de la professionnalisation.
Elle s’appuie sur une charte européenne et un code de recrutement, qui affirment que le docteur est un chercheur expérimenté.
Les perceptions évoluent, mais leur mise en pratique reste très variable d’un pays à l’autre. Pour Jean Chambaz, « une longue tradition de conservatisme académique et une reconnaissance insuffisante du doctorat » font obstacle à l’évolution de la formation doctorale au niveau européen .
En termes de coopération internationale entre universités, des efforts restent à faire. « La cotutelle est un très bon système mais ouvre à un double diplôme. Il faut aussi aller vers des diplômes conjoints », estime-t-il. Il appelle enfin les universités françaises à s’impliquer davantage au sein de l’EUA-CDE (EUA Council for Doctoral Education), « pour que les avancées institutionnelles françaises aient le relais et l’impact qu’elles méritent au niveau européen. »
Estratti di CPU Mag 3 .
Il dottorato è da tempo incarnato in un unico dialogo tra lo studente e supervisore, e il suo obiettivo era l'integrazione tra coetanei accademico, ha detto Jean-Paul Caverni , presidente della Università di Aix-Marseille 1 - Provenza. Il quadro è drammaticamente trasformando ultimi dieci anni, con l'irrigazione del contesto socio-economico, amministrativo e industriale. » "Inserimento di un team di sviluppo tesi di dottorato di ricerca Carta, la creazione di programmi di dottorato sostenuto i laboratori di ricerca di evoluzione ... Gli esempi abbondano
Riconoscere la professionalizzazione
Una seconda ondata di cambiamento si sta diffondendo gradualmente a livello europeo, basato sul riconoscimento di professionalizzazione.
Esso si basa su una Carta europea e il Codice di reclutamento, sostenendo che il medico è un ricercatore.
Le percezioni cambiano, ma la loro attuazione sono ancora diverse da un paese all'altro. Per Jean Chambaz ", una lunga tradizione di conservatorismo accademico e scarso riconoscimento del dottorato" impediscono lo sviluppo della formazione di dottorato in Europa.
In termini di cooperazione internazionale tra le università, gli sforzi sono ancora necessari. "Il controllo congiunto è un sistema molto bene, ma apre ad una doppia laurea." Maggiori informazioni...
National Education and Vocational Education in France
pcassuto | 19 septembre, 2010 13:38
National Education and Vocational Education in France
Education and life-long learning are a priority for the member-states of the European Union. The European Council in Lisbon in March 2000 declared that Europe must equip itself with « the most competitive and dynamic knowledge-based economy in the world ».
With this European objective in mind, France has made changes to its system of vocational education and qualification.
Hence, the national vocational diplomas, divided into five levels, validate skills and knowledge that can be gained through three routes:
Initial vocational education: it follows on from general education and prepares young people for qualified employment as anything from a blue collar worker to an engineer.
Continuous vocational training: this is aimed at all categories of active adults, employees, job seekers, civil servants, freelance workers, entrepreneurs. It allows them to build on or gain a recognised standard of qualification.
The validation des acquis de l’expérience (VAE) or Accreditation of Life Experience: this allows vocational qualifications to be gained through the recognition of skills and learning obtained through paid or unpaid work.
These different routes make it possible to meet the needs of different people seeking qualifications, whatever their age, educational standard or experience.
They make real life-long learning a possibility. National Education and Vocational Education in France.
L‘Éducation nationale et la formation professionnelle en France
L’éducation et la formation tout au long de la vie constituent une priorité des États membres de l’Union européenne. Le Conseil européen de Lisbonne de mars 2000 a affirmé que l’Europe doit se doter de « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ».
La France a fait évoluer son système de formation et de certification professionnelles dans cette perspective européenne. Les diplômes professionnels de l’éducation nationale, classés en cinq niveaux, valident des compétences et des connaissances qui peuvent s’acquérir selon trois voies.
La formation professionnelle initiale : elle fait suite à la formation générale et prépare les jeunes à s’insérer dans un emploi qualifié, d’ouvrier à ingénieur.
La formation professionnelle continue : elle s’adresse à toutes les catégories d’adultes actifs, salariés, demandeurs d’emploi, fonctionnaires, travailleurs indépendants et chefs d’entreprise. Elle leur permet de renforcer ou d’acquérir un niveau de qualification reconnue.
La validation des acquis de l’expérience (VAE) : elle permet d’obtenir une certification professionnelle par la reconnaissance des compétences et des connaissances acquises dans l’exercice d’une activité salariée ou non.
Ces différentes voies permettent de répondre aux besoins des différents publics en recherche de qualification, quels que soient leur âge, leur niveau scolaire ou leur expérience.
Elles rendent possible une véritable formation tout au long de la vie. Éducation nationale et formation professionnelle en France.
Le poids des seniors dans les ruptures amiables
pcassuto | 19 septembre, 2010 13:00
C'est une statistique instructive qui a été adressée hier aux partenaires sociaux en préparation du bureau de l'Unedic d'aujourd'hui, en pleine réforme des retraites. Elle concerne la proportion, dans les motifs d'inscription de seniors au chômage, des ruptures conventionnelles, ces séparations à l'amiable entre un employeur et un salarié créées en 2008. Ce motif représente 17 % des entrées à Pôle emploi des 55-60 ans et 12,9 % de celles des 60 ans et plus, contre 11,8 % tous âges confondus au premier trimestre. Cette surreprésentation, qui serait sans doute encore plus marquante si l'on disposait de statistiques sur la tranche 58-60 ans, est le signe d'un détournement de son usage vers une préretraite qui ne dit pas son nom, financée par l'assurance-chômage. Pour preuve, a contrario, la faible représentation des ruptures conventionnelles dans les inscriptions à Pôle emploi des personnes de 50 à 55 ans, trop jeunes pour que le chômage indemnisé fasse la jointure avec la retraite (7,6 %).
It is a statistic that has been instructive sent yesterday to the social partners in preparation for the office Unedic today in full pension reform. It relates to the proportion in the reasons for the inclusion of older unemployed, conventional breaks, the separation amicably between an employer and an employee created in 2008. This pattern represents 17% of admissions to the employment center of 55-60 years and 12.9% of those aged 60 and over, against 11.8% for all ages in the first quarter. More...