Sur le blog "Histoires d'universités" de Pierre Dubois. Une victoire à la Pyrrhus. 9 avril 2015, communiqué de Nous sommes l’université, liste qui a soutenu la candidature de Bruno Andreotti à la présidence de Sorbonne Paris Cité. Suite...
Les universités parisiennes dans la tourmente des regroupements
Par & . Depuis 2006, les regroupements d’universités et d’établissements dénommés « Comue », sont récurrents. Myriam Baron et Loïc Vadelorge défendent l’idée que, au sein de l’agglomération parisienne, les Comue sont inadaptées aux pratiques des étudiants et des enseignants, et reposent sur de nombreuses incohérences territoriales.
Septembre 2014, quatre grandes écoles incitées à se regrouper dans une communauté d’universités et d’établissements (Comue) intitulée heSam Université (Hautes Études – Sorbonne – Arts et Métiers) claquent la porte. Le 21 octobre 2014, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) rejette les projets de Comue de Paris-Est, de Paris-Seine, de l’Institut polytechnique de Paris et ne valide pas la Comue Paris-Lumières. Ces réactions de blocages rappellent combien la politique publique de regroupements d’universités et de grandes écoles, initiée par la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006, peut être artificielle. Communautés virtuelles sans histoires communes, les huit Comue franciliennes renvoient à des regroupements territoriaux problématiques. Au nom d’une lisibilité, voire d’un rayonnement international tant de fois convoqués dans les argumentaires de ces dernières années, il y aurait ainsi une université de Paris plutôt qu’une juxtaposition de Comue telles heSam Université, Sorbonne Paris Cité, sans oublier Sorbonne Universités, dont les S des sigles renvoient à l’historique Sorbonne et contribuent à brouiller un peu plus les cartes. Voir l'article...