Les dépenses ciblées s’élèvent à 66 Md€, soit 3 points de PIB et progressent modérément (+1 % en euros constants après +4 % en 2014). La hausse des dépenses associées aux contrats aidés marchands et non marchands est atténuée par la baisse des financements du service public de l’emploi, ainsi que par la quasi-stagnation des dépenses d’indemnisation du chômage. L’indemnisation du chômage constitue la principale composante des dépenses ciblées (68 %), loin devant les aides à l’emploi – principalement les contrats aidés – (13 %), la formation professionnelle des demandeurs d’emploi (10 %), et les moyens consacrés au service public de l’emploi (9 %).
Les dépenses générales atteignent 56 Md€ en 2015, soit 2,6 points de PIB, dont 21,7 Md€ d’allégements généraux de cotisations sociales sur les bas salaires et 18,6 Md€ de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). S’y ajoutent les incitations financières à l’emploi (prime pour l’emploi et RSA « activité ») et des mesures en faveur de l’emploi dans certains secteurs d’activité et zones géographiques. Les dépenses générales ont progressé de 9,2 % en euros constants par rapport à 2014. Cette forte hausse est largement imputable à la mise en œuvre du pacte de responsabilité.
À la lisière de ces politiques en faveur de l’emploi et du marché du travail, certaines dépenses sociales (minima sociaux) représentent en sus 19,5 Md€ en 2015.
Dares Résultats 2017-072 - Les dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2015