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Formation Continue du Supérieur
28 novembre 2014

Au-delà de l’influence : l'apport économique des étudiants étrangers en France

Hors frais d’inscription, sur 12 mois, un étudiant étranger dépense environ 11 048 € sur le territoire français
Conclusion Estimation de l’apport économique global immédiat des étudiants ou de leurs proches, sur le territoire français, durant le seul séjour d’études = 4,654 milliards d’euros annuels
Une étude qui apporte des données originales dont la France ne disposait pas à ce jour

Pour mieux cerner l’apport économique des étudiants étrangers à la vie du pays, Campus France a mené une étude en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 4 200 étudiants. Le terrain a été confié à l’institut BVA. Alors que des données diversement approfondies existent déjà sur ce sujet pour les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, l’Allemagne et quelques autres pays européens, la France ne disposait pas de données précises dans ce domaine, hormis quelques grands agrégats statistiques suivis par le ministère chargé de l’enseignement supérieur. C’est donc une contribution originale que représente cette étude, qui va nous permettre de débattre au niveau européen avec nos partenaires.
Un bilan économique qui est globalement favorable à la France
Alors que le coût de ces étudiants étrangers pour le budget de l’État peut être évalué à 3 milliards d’euros environ, l’apport des étudiants à notre économie se monte à 4,65 milliards d’euros dont :
• 3 250 millions € en consommation quotidienne de biens et services ;
• 563 millions € en frais d’inscription et de scolarité ;
• 364 millions € en dépenses de transport aérien auprès d’opérateurs français ;
• 466 millions € de dépenses des proches qui rendent visite aux étudiants.
Une dépense importante pour chaque étudiant, qui demande des efforts financiers
• La dépense mensuelle est évaluée à environ 920 €/mois, dont le logement représente 40 % et les frais d’alimentation 26 % (y compris restaurants universitaires).
• Sur l’ensemble des séjours, la dépense totale est supérieure à 20 000 € (sur la base d’un séjour moyen de 22 mois).
• Pour 82 % des étudiants, c’est une dépense jugée lourde et la moitié de ceux-ci indique qu’elle a entraîné des sacrifices financiers importants pour eux ou leur famille.
• Néanmoins, 70 % d’entre eux considèrent dès la fin du séjour que cet investissement financier a été rentable.
La majorité d’entre eux (65 % à 85 %) deviennent à l’issue de leur séjour d’études des consommateurs et prescripteurs :
• de produits français ;
• d’études en France ;
• de relations avec les entreprises françaises ;
• de tourisme en France.
La plupart des non francophones terminent leur séjour en ayant nettement progressé dans la maîtrise de la langue française et souhaitent garder des contacts avec la France.
Au total, il apparaît nettement qu’en accueillant les étudiants étrangers, l’État français bénéficie d’une importante entrée de flux financiers générant un solde financier positif. Accueillir des étudiants étrangers est donc pour la France une source de richesses immédiates, mais aussi une source de prospérité économique et d’influence diplomatique à long terme.
État des lieux et synthèse de quelques études menées par d’autres pays d’accueil, voir la suite dans la note "Au-delà de l’influence : l'apport économique des étudiants étrangers en France".

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