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Formation Continue du Supérieur
19 août 2013

Classement de Shanghai 2013 : la France conserve son rang

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudier_en_Europe/23/4/etudier-etranger2_225234.79.jpgDans l'édition 2013 du classement de Shanghai qui distingue 500 établissements d'enseignement supérieur dans le monde, la France compte 20 établissements classés dont 4 dans le top 100.
L'université Jiao Tong de Shanghai vient de publier l'édition 2013 de son classement annuel, qui distingue 500 établissements d'enseignement supérieur parmi les 17 000 universités répertoriées dans le monde. Avec 20 établissements présents dans ce classement en dépit d'une méthodologie inadaptée à son modèle, la France conserve son rang par rapport à 2012.
Geneviève FIioraso a pris note des résultats 2013 de ce classement.
Sans surprise, celui-ci met en avant les universités américaines et britanniques qui occupent les 20 premières places de ce classement.
La ministre rappelle "pourquoi les critères employés sont bien davantage adaptés aux universités anglo-saxonnes qu'aux universités européennes :

  • accent mis sur un faible nombre d'universités, les universités de recherche, sans prise en compte des recherches menées dans les organismes beaucoup plus développés en Europe et notamment en France (le C.N.R.S. est au 1er rang mondial pour les publications scientifiques);
  • sous-représentation des recherches en sciences humaines et sociales et sur-représentation des recherches en science de la vie. En France, les recherches en sciences de la vie sont menées en grande partie par les organismes de recherche : C.N.R.S., INSERM, Direction des sciences du vivant du C.E.A.,INRA, Ifremer, Institut pasteur, C.H.U....;
  • non prise en compte de l'enseignement, du nombre d'étudiants accueillis, de leur insertion professionnelle. Le classement de Shanghai s'intéresse aux universités sélectives, voire très sélectives.

Malgré toutes ces réserves, la France compte 20 établissements classés et ses résultats sont en progression par rapport à 2012. Et je m'en félicite."
La France compte désormais quatre établissements dans le TOP 100 du classement. Les universités Pierre et Marie Curie, Paris Sud et l'Ecole normale supérieure demeurent les trois premiers établissements français aux 37e, 39e et 71e rangs (42e, 37e et 73e en 2012), et ils sont rejoints par l'université de Strasbourg à la 97e place. Geneviève Fioraso salue à cette occasion le travail mené par l'université de Strasbourg au cours des deux dernières années pour consolider les acquis de son regroupement. 
Les universités de Paris Diderot et Grenoble I – Joseph Fourier  restent classées entre la 100e et la 150e place.
La ministre souligne la remontée de l'Ecole Polytechnique à la 298e place et de l'université de Nice Sophia-Antipolis à la 399e, ainsi que l'apparition au 208e rang de l'université de Bordeaux dans la configuration issue de la fusion des universités de Bordeaux 1, 2et 4.
Elle se félicite enfin du retour dans le classement de l'Ecole normale supérieure de Lyon, qui se classe directement dans le TOP 300, la médaille Fields de Cédric Villani ayant enfin été prise en compte à la demande du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et de Cédric Villani lui-même.
La ministre tient à rappeler que "si l'attractivité des établissements d'enseignement supérieur et de recherche est un objectif important de la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet dernier et de l'Agenda stratégique de la recherche France Europe 2020, celle-ci ne peut pas être lue à travers le seul prisme des classements anglo-saxons. C'est la raison pour laquelle le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche joue un rôle moteur en Europe pour la construction du système de qualification des universités et établissements d'enseignement supérieur : le classement U-Multirank."
Avec des critères relatifs à l'enseignement et aux formations, au rayonnement régional, à l'internationalisation, à la recherche et à l'innovation et au transfert des connaissances, U-Multirank présentera une mesure plus pertinente de l'attractivité internationale de nos universités et un outil plus efficace pour l'orientation des étudiants et donc leur réussite. La première édition des résultats de U-Multirank devrait avoir lieu au printemps 2014, autour de quelque 700 établissements dans le monde, dont 80 français impliqués dans  le projet par le M.E.S.R., la C.P.U. (conférence des Présidents d'Universités), la C.G.E. (Conférence des Grandes écoles), CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) et l'O.S.T. (Observatoire des sciences et des techniques).
Geneviève Fioraso indique également que "le Gouvernement n'a pas attendu les résultats des classements internationaux pour doter la France de moyens lui permettant de renforcer son attractivité universitaire et scientifique et d'attirer davantage d'étudiants et doctorants venus des pays émergents, notamment dans les disciplines scientifiques et technologiques. Ainsi, la loi du 22 juillet 2013 sur l'enseignement supérieur et la recherche permet la création de 30 grands pôles de formation, de recherche et d'innovation de dimension mondiale, mais aussi la possibilité de développer de façon encadrée des cours en langues étrangère, notamment pour faciliter l'accueil d'étudiants en sciences provenant de pays émergents.
La loi prévoit aussi des mesures pour favoriser l'accueil des étudiants étrangers, notamment pour le logement et la délivrance de visas pluriannuels."
Au-delà du classement de Shanghai, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a donc mis en place toutes les mesures permettant de mieux faire connaître la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche française au niveau international.

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